Le danger est partout [Pv Don]

-Nycy, Nycy, vient vite, on a besoin de ton aide, des brigands attaquent une caravane de marchants qui se trouvent non loin de la ville.

Cette phrase, énonçait par un chasseur elfe, résonna dans le silence de l'auberge où je me tenais en compagnie de mon grand-père. Vous me direz qu'une taverne silencieuse c'est rare, et bien pas à Honur, surtout quand nous étions au beau milieu d'un après-midi particulièrement chaux. Dans des après-midis comme cela, les gens du village faisait la sieste et c'est pour cela qu'à par moi, mon grand-père et l'aubergiste, il n'y avait personne.

-Très bien, j'arrive, grand-père, on reparlera de maman plus tard.

En effet, si je me trouvais à l'auberge avec mon ainé, c'était pour parler de ma mère car il n'y avait qu'avec lui que je pouvais en parler, dès que j'évoquais ma mère devant ma grand-mère, cette dernière fondait en larmes et il était impossible de lui parler et pour mon père, et bien il se fermait complètement et ne disais plus aucun mot jusqu'à que je change de sujet. Autant dire que quand j'avais remarqué que mon grand-père devenait bavard avec l'alcool, je n'avais pas hésité à le pousser à boire pour qu'il me parle enfin de sa génitrice. J'avais appris d'ailleurs pas mal de choses sur cette dernière mais bon, je ne suis pas là pour vous parler de ça.

Je suivais donc le jeune elfe jusqu'au portes du village et sans un commentaire, je montais à la suite du chasseur sur son cheval qu'il fit partir d'un coup de talon au calot. Personnellement, je ne pensais pas que nous arriverions à temps pour défendre les marchants, même si l'elfe poussait à font sa monture, les brigands auraient quand même tout le temps de tuer les marchants et de filer avec leurs marchandises. Hormis, bien sûr, si les commerçants avaient suffisamment de gardes pour les retenir, ce qui, j'espérais pour eux, était le cas.

Hors, je ne me trompais pas, les marchants avait des gardes car quant nous arrivâmes enfin sur place, je pus voir une dizaine de morts et du côté de la caravane comme du côté d'un regroupement de rochers, je pouvais voir des flèches s'élevaient pour retomber inefficaces au sol. Les seuls dégâts de ces flèches étaient d'avoir tués les cheveux des caravanes, ce qui étaient en soit très idiot mais bon passons, je n'étais pas là pour juger des capacités mentales des bandits, j'étais là pour les éliminer. Ce que je fis donc en lança une énorme boule de feu dans la direction des rochers, cette dernière, particulièrement puissante, fit littéralement explosé les rochers et les pauvres êtres qui si trouvaient furent réduis en quelques secondes en cendres.       

Une fois cela fait, je me laissais aller contre le dos du chasseur car le contre coup de cette boule se faisait ressentir, cependant, j'étais encore alerte, certes cette boule de feu était importante et m'avait vraiment fatigué, mais je pouvais encore en lancer une dizaine de ce types avant de m'effondrer. Enfin bon, après que j'eus accomplis ma tâche, l'elfe nous rapprocha de la caravane qui semblait quand même bien touché.

-C'est bon, vous pouvez-vous détendre, le danger est passé, vos adversaires ne sont plus que cendres : criât ce dernier.

A vrai dire, lorsqu'il voyageait en caravane il n'excluait jamais le possible besoin de gardes du corps, surtout lorsqu'il s'agissait de faire des échanges avec les elfes, il ne prenait jamais d'esclaves avec lui, il savait a quel point ceux ci détestaient les entraves a la liberté, aussi essayer de vendre quelque chose dans un village elfe, c'était au mieux repartir bredouille, au pire se faire arrêter par la milice de celui ci. Aussi ne vendait il jamais d'esclaves ici. La question était, pourquoi s'était il déplacé en personne si ce n'était pas pour vendre des vies humaines ? La réponse était bien simple : Parce que les elfes se vendaient très cher a Nexus. Si il pouvait en ramener quelques unes sous le manteau de manière discrète...Il se ferait un sacré petit pactole. Néanmoins il n'avait pas prévu qu'il trouverais des brigands sur son chemin pour trois bonnes raisons
1°)Les brigands le connaissait. Il payait assez cher des droits de passages aux brigands majeurs du coin pour avoir la paix.
2°)Les brigands ne se risquent pas en territoire Elfe si ils ont un poil de bon sens.
3°)Ces brigands là étaient des petits nouveaux qui étaient destinés a se faire tuer.

Néanmoins il n'avait pas été stupide au point de partir sans escorte, mais il envoya d'abord le menu frettin se faire tuer, autant de bouche qu'il n'aurait pas a nourrir sur le retour et d'incapables qui ne seraient pas rembauchés. C'était ainsi que ça se passait, et toujours de l'argent économisé pour lui. A couvert dans une des tentes, Don se protegeait en utilisant une plaque de bois au dessus de sa tête, au cas ou une flèche l'atteindrais, ce qui vu son était de précaution, était très peu probable, près de lui une grande femme plantureuse aux cheveux roux et bouclés se tenait, elle portait des vetements légers et une large épée a la ceinture ainsi qu'un heaume sur sa tête. Finalement il y eut une explosion de feu et la jeune femme masquée poussa un gemissement que Don fit taire. Se levant pour voir ce qu'il se passait et s'avançant vers leurs bienfaiteurs, apparement une ESP.er accompagnait l'elfe, et c'était elle qui avait lancé la boule de feu...Interessant...Une pyromancienne...Don sourit. Il aimait plus que tout jouer avec le feu...Allait il se bruler cette fois ? Souriant il s'avança près de l'elfe et lui serra la main avec force et charisme

"Merci de votre aide messire, et merci a vous gente demoiselle, je n'ai jamais vu pareille maitrise. Vous êtes magicienne ? Ces ennemis n'ont même pas brulé."

Fit il en flattant leur égo avant d'ajouter

"Dorian Garan, pour vous servir. Puis je connaitre le nom de mes sauveurs?"

*Surtout de ma sauveuse...*

Il était peut être connu ici, mais seulement sous l'identitée d'un vendeur d'objets plus que d'un vendeur d'esclave, n'ayant jamais fait l'erreur de venir ici avec...

Apparemment, il y avait encore des survivants, presque la moitié des personnes qui avaient composé la caravane en à juger par le nombre de personnes qui se montraient et le nombre de cadavres à terre. De toutes ces personnes qui composaient la caravane, une seule attira vraiment mon attention, c'était un grand homme de près deux mètres de haut et battit comme un roc. Une montagne de muscle à la peau bronzée et aux cheveux noirs, mais ce n'est pas cela qui attira le plus mon attention, à la manière dont il s'avança et pris la parole pour nous remercier de notre aide, il se montrait comme chef de cette caravane. Voilà ce qui m'étonna le plus, avec son physique, il m'aurait plus fait penser à un garde du corps qu'à un marchant. Comme quoi, comme le disais mon père, il ne faut pas se fier aux apparences. Cet homme qui me faisait penser à une grosse brute devait être en fait intelligent, en tout cas suffisamment pour faire ce métier. Cet homme donc, Dorian Garan, nous demanda nos noms et c'est en toute hâte que mon compagnon elfe répondit à sa demande, serrant avec entrain la main que lui tendait le négociant.

-Je me nomme Endiriel Loucyan et cette jeune fille est Nycy, fille du phénix qui habite sur la montagne que vous pouvez voir là-bas. Et pour répondre à votre question, Nycy n'est pas une magicienne, elle maitrise que le feu, mais à ce jour, je n'ai rien vu qui résistait à ces flammes, surtout quand elle est énervée.

L'elfe avait dit cela avec un petit rire et en faisant un grand sourire qui mettait destiné, pour ma part, je ne faisais qu'un petit sourire en réponse et lançait, tout en descendant du cheval :

-Merci Endiriel, mais tu sais, je suis suffisamment grande pour me présenter toute seule. Enfin bon, maintenant que les présentations sont faites, tu pourrais retourner au village et allait chercher quelques chevaux supplémentaires, histoire de les atteler aux caravanes de Monsieur Garan pour qu'il puisse mettre ses marchandises à l'abri dans notre village. Moi je reste ici, aux cas improbables que d'autres bandits montrent leur nez.

Sur un hochement de tête, l'elfe salua une dernière fois le marchant et sans plus de formalité, repartit au petit trop en direction d'Honur. Pour ma part, je me retournais vers le marchant et sans plus de cérémonie, commençais à le questionner, ma curiosité maladive arrivant au grand galop.

-Alors Monsieur Garan, que venez-vous vendre qui pourrait intéresser les gens qui vivent dans les terres sauvages. En tout cas, quoique ce soit, vous avez du courage parce que presque aucun marchant n'ose venir dans ces lieux si inhospitalier. Surtout qu'ici, les gens ne sont pas très riches alors vous devez surement passez par plusieurs villages pour écouler tout votre stock non ?

Et voilà, à peine avais-je rencontré Dorian que je commençais par l'harceler de questions mais que voulez-vous, je suis curieuse.

Il n'avait strictement rien a foutre du nom de l'elfe, c'était une politesse et il ne le montra pas une seconde, l'écoutant comme si ils avaient été tous les deux des héros au même titre, mais son cerveau s'était déjà focalisé sur la fille, il avait déjà établi au moins quinze strategies différentes pour la tirer du village elfe sans que personne ne le remarque et ce malgré son pouvoir. Il avait exploité un grand nombre de possibilités qui s'ouvrait déjà a lui, il savait qu'au fur et a mesure qu'il converserait avec la fille et accessoirement avec l'elfe, eh bien des possibilités se fermeraient et s'ouvriraient. Un bon point déjà Nycy n'avait pas l'air farrouche, certaines de ses proies le ressentait vicéralement et mettaient immédiatement le plus de distance possible avec lui, oh bien sur ça ne l'empechait pas de les attraper, mais il détestait quand le travail qu'il avait fourni toute sa vie durant pour créer un jeu d'acteur parfait était piétiné par l'intuition d'une petite idiote. Nycy lui fut présenter comme une fille de Phenix ce qui la rendit ô combien interessante. Certes, beaucoup de magiciens pouvaient s'attitrer avoir du sang de phénix couler dans ses veines et refuser d'être traité de la sorte, mais dès que l'elfe le lui dit il sut que c'était vrai pour trois raisons évidentes.

1°)C'est un elfe, il nait et crève dans la magie, il sait de quoi il parle, forcement.
2°)Sa magie était très puissante, il l'avait vu lui même a l'oeuvre, digne d'une représentante de Phenix
3°)Même si ça n'était pas le cas ça ferait toujours un argument de vente assez alléchant pour faire escalader les prix.

Certains auraient pu voir comme un erreur que Don se présente aussi facilement comme le leader de la caravane mais tout était très calculé, elle n'avait après tout aucune raison de se lier avec un garde du corps gros bras et stupide. Ainsi il se rapprochait de Nycy. Avez vous vu le Masque de Zorro ? Quand Antonio Bandéras parle de cercles duquel le nouveau Zorro en titre doit pénétrer pour se rapprocher de sa cible. C'était la même chose ici, sauf que Don était plus musclé qu'Antonio Bandéras, naturellement. Néanmoins c'était la même chose, il devait approcher sa proie jusqu'a ce qu'il puisse sécuriser un contact innocent, sinon...Il ne serait plus que cendres.

Alors qu'il imaginait tout ça l'elfe se RETIRA, sous la grande surprise de Don tandis que la gamine resta pour lui poser diverses question...Vraiment ? Etais ce ça ? Tout était si simple, il lui suffisait d'une tape dans le dos, il l'aurais pris sous le bras et il aurait fui avant qu'ils aient compris quoi que ce soit...Don sourit.

Soit. Il aimait les défis. Il allait pimenter un peu les choses.

"Ma foi dame Nycy, des objets que les elfes ne peuvent pas se procurer dans leur forêt, nottament certains spécimens de plantes, fruits et légumes exotiques, des livres et des armes, des étoffes des métaux et des pierres précieuses. Des objets issus de la nature."

Lui lança t'il avec un sourire entendu.

"Peut être vous même désireriez acheter quelque chose une fois que nous serrons installé en ville. Voilà ce que je vous propose, pour avoir sauvé cette Caravane, choisissez un objet parmi ma cargaison, a la fin de notre séjour venez me voir, et si cet objet ne s'est pas vendu, il sera a vous."

Ainsi Dorian Garan était un marchant qui vendait toutes sortes d'articles, plantes rares, alimentations venant d'autres contrés, armes, étoffes, métaux, même des pierres précieuses et des livres, voilà qui était plus qu'intéressant. En plus qu'il me proposait de prendre un objet parmi sa cargaison pour me remercier de l'avoir sauvé, voilà qui était généreux de sa part.

-Ainsi vous êtes un négociant qui vient marchander chez les elfes, vous avez encore du chemin à faire alors car les territoires elfes sont de l'autre côté de la montagne, il n'y juste qu'une quinzaine d'elfes à Honur, peut-être que l'un dans eux vous servira de guide pour la suite de votre voyage. En tout cas, vu tout ce que vous vendez, je suis sûre que vous trouverez des clients dans Honur, sauf pour les pierres précieuses, à Honur, personne n'est suffisamment riche pour vous en achetez. Maintenant, je comprends pourquoi les bandits vous ont attaqué, avec une telle marchandise, vous ne pouviez que les intéresser. Et puis, c'est vraiment gentil de votre part de me proposer un objet, mais vous devriez faire cette offre à Endiriel. C'est lui qui a remarqué que l'on vous attaquait.

De plus, je n'avais personnellement pas besoin de quelques choses ce qui n'était surement pas le cas de l'elfe. Peut-être que le marchant aurait une arme qui lui plairait et puis comme je le disais, pour moi, la personne qui méritait récompense était Endiriel. Personnellement, je n'avais fit que lancer une boule de feu, ce qui, pour moi, n'était pas grand-chose. Enfin bon, maintenant, il ne restait plus qu'à attendre que mon ami revienne avec des chevaux, d'ailleurs, en y repensant, il allait devoir prendre tous les chevaux du village pour que l'on puisse déplacer toute la caravane. Enfin bon, cela n'allait pas trop être difficile, en leur disant que c'était pour aider une caravane, tout leurs possesseurs les prêteraient de bonne grâce, tout cela dans l'espoir d'avoir une réduction auprès du marchant.

-Monsieur Garan, je peux vous demander où vous achetez ces marchandises et d'où vous venez. Je vous pris de me pardonner mais je suis curieuse de tout et comme c'est la première fois que je peux parler longuement avec un marchant, je me permets de le questionner. Bien sûr, si cela vous gène, dite le moi et j'arrêterais de vous poser des questions. On m'a très souvent dit que j'étais encore plus curieuse qu'un pot de chambre alors je comprendrais que je vous agace.

Si je continuais à questionner Dorian, c'était certes parce que j'étais curieuse de son métier, mais c'était aussi pour passer tout simplement le temps, le temps justement que mon compagnon elfe revienne avec les chevaux.