J’étais assis tranquillement dans mon bureau, à siroter mon café Kopi Luwak, à regarder un dossier contenant toutes les preuves, qui m’avait été gracieusement donné par celui qui tien le registre des preuves, concernant un cambriolage à main armée suivi d’un vol de voitures, accusations porté sur un homme qui était venu me voir dans l’espoir que je puisse le blanchir de toute accusation. Malheureusement, avec toutes les preuves que la police avait en main, le jeune homme en avait pour quelques années, et mon intervention dans cette affaire ne serait d’aucune aide pour ce pauvre bougre.
Comme j’ai toujours dit à mes clients que je me réservais le droit de véto et que je pouvais résilier le contrat à tout moment, sans avertir à l’avance, je décrochai le téléphone et composa le numéro. Une voix retentit dans le combiné au même moment qu’on frappa à la porte et qu’une jeune femme entra, accompagné de ma secrétaire qui lui disait de rebrousser le chemin. Avant qu’une d’eux ne prenne la parole, je leur fis signe d’attendre en pointant le combiné.
Monsieur Tanaka? Maître Atayoshi à l’appareil. Je voulais simplement vous dire que je ne suis pas la meilleure personne pour vous aider…. Ce que je veux dire? C’est qu’il vous faudra trouver un nouvel avocat, et encore, je ne crois pas qu’il puisse vous aider non plus…. Restons poli voulez-vous?.... Je comprends, mais vous auriez dû y penser avant de voler une voiture de police avec un sac contenant 2 000 000 yens… Vraiment désolé, mais je vous invite tout de même à solliciter mon aide une….
Il avait raccroché! Quel impoli, finalement, j'étyais assez content d'avoir refusé ce contrat.Je reposai le combiné et reportai mon attention vers les deux jeunes femmes, celle qui avait besoin de mon aide me disait vaguement quelque chose… Raccrochant le combiné, je fis signe à ma secrétaire de repartir à son poste. La cliente prit la parole sans qu’on y ait invité, les jeunes de nos jours! Bref, elle souligna un point qui ne fit que renforcer mon impression de la connaître… Puis soudain, l’image d’un vieil homme me vint à l’esprit.
Vous êtes la fille du marchand de chaussures Albrizio, c’est ça? Attendez…. Harmonie si je ne m’abuse! Eh bien vous êtes comme votre géniteur, toujours à vous fourrer dans un pétrin pas possible!
En effet, j’avais connu le vieil homme sévère alors que l’avocat qui m’avait pris sous son aile avait dit à cet homme que j’étais capable de le défendre au cours d’une action devant juge, qui avait été le résultat d’une plainte pour une nouvelle colle pour les semelles. Il semblerait qu’elles étaient plus collantes, plus résistantes, moins chère, mais surtout plus polluantes que la précédente. J’avais réussi à persuader le jury que ce n’était que « d’affreuses paroles diffamatoires sur l’entreprise honnête de mon client », et Albrizio m’en était très reconnaissant, lui qui avait réussi à faire des milliards de yens en profit cette année là.
Asseyez-vous, et racontez moi comment je pourrais vous aider.