[Désolée, en ce moment, gros creux d'inspiration, j'essaie de reprendre, mais ça sera sans doute court et rapide ; bon, finalement non, ça a été, en se lançant et en étant inspirée, pas de soucis de ce côté]
La vampire caressait la femme avec plaisir, prenant à pleines mains cette poitrine opulente, la malaxant, la pétrissant, jouant avec comme elle pouvait. La vampire sentait que cela attisait le plaisir de sa partenaire, tout comme ses ondulations du bassin, collé aux fesses de Calliope... Oui, ces frissons de plaisir, ces tremblements provoqués par les secousses du désir. Ces signes parlaient bien pour elle. Lucrecia lui faisait de l'effet, c'était évident. La vampire sourit intérieurement et accentua d'ailleurs les caresses de sa bouche sur son cou.
En plus, elle commençait à avoir confiance en elle. Elle était parvenue à la mettre en confiance en jouant sans chercher à la mordre. Après tout, la vampire avait compris où était son intérêt face à une femme qui avait deviné sa nature et était capable de provoquer le désir tout comme d'amplifier le plaisir... Elle n'avait rien à gagner à essayer de la trahir car elle ignorait le potentiel de la Muse, ignorant qu'elle avait tout simplement affaire à une déesse. En fait, à dire vrai, elle s'en fichait bien. Tout ce qu'elle voulait, c'était du plaisir. Du sexe, comme on dit simplement.
L'assistance, qui commençait à baigner dans un climat de débauche et de luxure débridée, commença à se relâcher et se libérer à son tour. Beaucoup de personnes étaient aussi troublées par le spectacle lesbien et délicieux qui s'offrait à eux. Les mains de Lucrecia faisaient des merveilles sur la poitrine de Calliope et les spectateurs, musiciens ou public, les suivaient du regard comme on le fait avec les mains d'un magicien. Les musiciens étaient tellement perturbés que cea les empêchait de jouer correctement...
Ce fut à ce moment que Calliope parla. La vampire mordilla une dernière fois l'oreille de son amante en pressant ses seins dans ses mains et la prit délicatement par la main en souriant.
"Allons donc dans les loges ! Cela ira, non ?"
À ces mots, elle avança en la guidant, se dirigeant vers les couloirs et les loges, espérant y trouver une de libre et, si c'était le cas, entrant aussitôt dedans avant de se jeter sur la Muse pour l'embrasser fougueusement, leurs poitrines collées l'une contre l'autre, les bras autour de son cou. C'était une étreinte fougueuse et passionnée et la vampire ne semblait pas vouloir y mettre fin... Sauf pour descendre une main et jouer de nouveau avec un sein de son amante.