Les rues se remplissaient de personnes sortant du boulot ou de diverses promenades. Ainsi, lorsque la fin de journée approchait, et que le soleil faiblissait en intensité, alors qu’il plongeait vers l’horizon, certains endroits se vidaient de leurs visiteurs. S’était le cas des Parcs, surtout ceux en bordure de la ville. Ceux-ci se retrouvaient alors assez calme, et permettait aux rares traînards de profiter de la nature paisible qui reprenait son court au fil des minutes. Elle devenait plus sonore, selon les bruits des insectes et oiseaux qui venaient prendre possession des lieux, maintenant que les humains les avaient délaissés.
C’est à ce moment là de la journée, que Kannan était arrivée dans l’un des ses parcs, souriante de voir un peu de végétation, après avoir passé la journée à tourner en ville. Elle s’était donc mise à marcher de façon plus lente pour profiter du paysage s’offrant à elle. Des arbres aux troncs épais, montrant leur grand âge, trônaient fièrement au milieu de pelouses entretenues, celle-ci souvent interdite au public, pour ne pas l’abîmer. Mais, la Furry finit par quitter le sentier de terre balisé, et servant aux promeneurs, pour aller sur cette pelouse. En effet, elle venait de voir un petit lace, et voulut le voir de plus près, alors que quelques canards barbotaient à la surface de l’eau.
Mais, elle n’alla pas jusqu’à l’eau, pour y tremper les pieds et les mains, non, cela aurait fait peur aux oiseaux, qui auraient quitté rapidement leur coin de repos. La jeune femme préféra rejoindre le tronc d’un arbre, et s’assoir, dos contre lui. Elle s’était bien entendu placée face au lac, et avait replié ses genoux, venant y poser ses bras dessus, alors qu’elle regardait calmement, avec un sourire, montrant qu’elle appréciait la beauté du lieu. Elle ne se lassait pas du paysage, même après de longues minutes, comme si cela lui faisait oublié sa journée, pas forcément désagréable, mais que restait dans les murs de la cité pouvait avoir eu quelques chose de prison à un certain moment, alors que se trouver en pleine nature, lui permettait de retrouver une certaine liberté