Une nouvelle page sera souillée d'encres et tournée. ~~Lisbeth~~

Le soir venais de passer et je n'avais eu le droit à rien, devant user des pouvoirs de mes mondes intérieurs pour séduire un homme fort riche pour coucher avec lui, enfin coucher, il eut le droit de dormir dans la baignoire, aucun mâle quel qu'il soit n'a le droit de partager mon lit sans que j'y soit consentante.

Le matin je lui fit perdre la mémoire, une petite maladie de mon crû rongeant la mémoire de ses dernière 24 heures et les remplaçants, l'ennui c'est que le remplacement est pour le moins ... hasardeux, ce qui me fait rire à chaque fois que j'en croise un qui a subit cette maladie des plus redoutable et totalement imperceptible dans les analyse de ces humains pour le moins axé sur la technologie.

J'ai eu envie de faire des recherches, on a beau dire les bibliothèques de la Terre regorgent de grimoire perdu sur Terra, bien sûr certain sont découvert et utilisé par des amateurs, mais d'autre ne demande qu'à être découvert, je voulais me renseigner un maximum sur les connaissances magiques de ce monde, sans doute avaient-ils des formules ou des rituels intéressant, mais je savais d'avance que la probabilité de tomber sur des ouvrage purement imaginaire et sans la moindre cohérence était forte dans un lieu où la magie n'existe que dans leurs rêves et où la technologie pousse de plus en plus les humains vers la folie des grandeurs.

Je me dirige donc vers la bibliothèque, par chance il est ouvert, j'entre en ouvrant en grand les portes, se faisant j'utilise mon pouvoir pour laisser des phéromones dans l'air qui aura pour effet d'attirer les mâle, non pas que je veuille me faire passer dessus, mais les hommes sont toujours utile comme larbin pour aller chercher le livre souhaité.

Je vis une jeune femme, un corps magnifique, on ne peut le nier, mais un regard des plus désagréable que je fit remarquer en adoptant un regard similaire avec un sourire moqueur.

L'effet ne se fit pas attendre un  enfant se mit à me regarder et me demanda ce que je voulais, je  pris la peine d'incliner le buste pour lui murmurer à l'oreille de fouiller me chercher un livre de magie. Je le vis partir, cachant un rire amusé que mon premier serviteur soit un enfant et non un mâle un vrai. Bah ... il me sera utile de toute façon.

Je m'installe sur un bureau, faisant exprès de racler les pieds de la chaise sur le sol, causant un bruit des plus désagréable.

De retour de vacances. Après un peu de repose bien mérité, Lisbeth avait repris son travail le matin même. Pour une fois, elle portait un tailleur-jupe blanc dont la jupe ultra-courte laissait voir le haut de ses bas retenus par des porte-jarretelles. Elle avait pris soin de coordonner sa lingerie avec sa tenue : une magnifique guêpière en dentelle dont le soutien-gorge s’arrêtait au milieu de ses seins, laissant libre ses mamelons. Le frottement de ces derniers contre l’intérieur de sa veste excitait la jeune femme qui adorait cette sensation.

Le début de la matinée avait été calme. Quelques ouvrages à ranger, des clients à renseigner mais rien de trop pénible. Une journée comme Lisbeth les aimait. Seul un homme avait eu toutes les peines du monde à enlever son regard de son décolleté mais il n’avait fait aucun commentaire. Fidèle à son habitude, la jeune femme promenait son regard arrogant sur toute personne qui se trouvait dans la bibliothèque. Elle, qui avait reçu une éducation privée, ne pouvait s’empêcher de les trouver insignifiant.

La porte d’entrée s’ouvrit. Lisbeth jeta un bref regard sur la personne. Une femme, aucun intérêt. Jolie mais sans plus. Il est vrai que la demoiselle ne supportait pas la concurrence. Elle s’en désintéressa sur le champ, sans même se rendre compte de l’effet que la nouvelle venue semblait produire sur les hommes. Jusqu’à ce que cette dernière s’installe de la façon la plus bruyante qu’il soit.

-Encore une qui n’a aucune éducation-

Lisbeth quitta son poste et se dirigea vers la jeune femme, la foudroyant du regard. Elle s’arrêta face à elle, la toisant avec mépris.

*J’ignore ce que tes parents ont bien pu t’apprendre mais ici, tu dois respecter le silence.*

Sans rien ajouter d’autre, Lisbeth fit demi-tour. Pas de temps à perdre avec une petite idiote de ce genre.

J'entendis le bruit de talons aiguilles, je ne pris même pas la  peine de la regarder, je savais pertinemment que ce genre de femme ne supportait pas que l'on ose opposer de la résistance, manque de chance pour elle mes manipulations ne faisaient que commencer.

Mes phéromones semblèrent agir sur deux couples, les mâle me regardant avec envie, ce qui ne plut pas du tout à leurs femelles, cela ne m'émus pas plus, elles n'avaient qu'à s'enchainer à leurs mâles un point c'est tout. Les deux mâles eurent tôt fait de venir s'installer à côté de moi et me demander ce qui me ferais plaisir, cette opportunité était trop belle et la petite salope (Lisbeth) n'était pas encore derrière son comptoir, je leurs murmurèrent quelques chose.

Le plus baraqué vint donc voir cette petite noble *tousse* pour lui demander :

- Mademoiselle, vous pourriez me montrer les livres parlant de Césars.

La manipulation allait être la suivante, soit cette humaine se met à montrer les livres et je la bloque dans les rayons avec mes deux ma^les, soit elle refuse et c'est moi qui vais aller la faire bouger son petit cul de sa chaise.

A peine de retour à son poste qu’un étudiant s’approcha en lui demandant de lui montrer une série de livres. De plus en plus assistés ces idiots. Levant les yeux vers le garçon, elle soupira. Pianotant quelques instants sur son clavier, elle chercha la localisation des ouvrages en question avant d’écrire le résultat sur un papier qu’elle tendit à l’étudiant.

*Je suppose que vous savez lire… Le plan des lieux se trouve à l’entrée donc repérez-vous et soyez gentil, agissez en adulte…*

-Encore un qui obéit à ses hormones-

Relevant la tête, elle fixa la demoiselle réprimandée plus tôt.

-Si tu penses que je vais me laisser faire… J’ai bien vu ton petit jeu-

Laissant son esprit vagabonder, Lisbeth se surprit à penser à Mach. Son compagnon était absent depuis plusieurs jours déjà. Un boulot à faire lui avait-il dit, rien de plus. Et la jeune femme ne souhaitait pas en savoir plus. Le bruit la ramena à la réalité. Son regard se porta sur les travées. Visiblement, il y avait une explication houleuse entre l’idiot aux livres et celle qui semblait être sa petite amie. Lisbeth soupira. Quel manque de savoir-vitre ! Quelques têtes se tournaient vers les deux tourtereaux passablement agacées par le raffut. La jeune femme se résigna donc à se lever et à se diriger vers eux.

*Connaissez-vous la signification du mot « silence » ?*

L’arrogance et le mépris de Lisbeth pointaient dans sa voix mais elle en avait cure. Un regard appuyé envers la fiancée et celle-ci battit en retraite. Elle reporta donc son attention sur le garçon.

*Quant à toi, si tu ne veux pas être interdit ici, je te conseille de bien veiller à ne plus créer un seul incident.*

Sans rien ajouter de plus, Lisbeth fit demi-tour pour retourner à son poste.