Une prêtresse .. [ Pv ]

Une prêtresse. Cette idée était née d'une discussion avec une muse d'Appolon, quelques jours auparavant. Hera, qui était si triste à l'idée de ne pas avoir de compagnie ces temps-ci, s'amusait à passer du temps avec ces muses instruites et assez jolies à admirer et à étreindre. Ces femmes sympathiques, et délicieuses, lui avaient clairement dit qu'elle aussi pouvait posséder une emprise sur une personne, à condition qu'elle accepte une prêtresse.
Et la déesse s'était mise à cogiter. Elle était plutôt contre les prêtresses, n'en voyant pas l'utilité première, détestant même avec avidité ces femmes si soumises, si peu pensantes, à son avis. Voir Arès et toute sa bande de prêtresses lessivées, et soumises au possible, avec comme seul mot de vocabulaire " Arès, je t'aime " lui donnait la nausée.
Mais bref. Il était temps pour elle de se remettre en question. Même si cela lui ne plaisait pas beaucoup ... 

Elle décida aussitôt de se mettre en quête. Il lui fallait une prêtresse, et si possible une femme belle et bien pensante. Pas une larve. Elle passa sa main sur son front, et se regarda encore une fois dans le miroir. Depuis une heure, elle était là, à réfléchir, sur comment trouver une déesse. Elle portait allégrement une de ces longues robes fines et noires, qui collait à son corps avec délicatesse, des bas de dentelles noires et des talons hauts noirs aussi. Elle faisait trés chic, élégante. " Délicieuse " lui aurait dit son époux.
Elle eut une idée, fulgurante : elle ferait passer une annonce. Elle matérialisa une foule de jeunes femmes, et les envoya sur Terre. Leur mission ? Faire passer le message : " Hera cherche une prêtresse. " et ces femmes emméneraient les intéréessées en Olympe.
Cette idée la combla, et elle ferma les yeux, contente de son idée. Il ne restait plus qu'à patienter.

- J'ai hâte, souffla t'elle, souriante.

Elle s'étala sur son lit, se roulant contre les draps, attendant les nouvelles ..

Poursuivit... Encore la méme chose finalement. La jeune femme courait, sans méme se retourner, pour ne pas se faire attraper une nouvelle fois. Pourtant, ce soir, tout etait differant! La mort l'attendait si elle se faisait prendre. Le vol de la couronne de Fer de l'empereur d'Ashnard serait sont dernier casse, quoi qu'il arrive de toute maniére, car elle ne pourrait plus vivre en paix, avec l'épée de Damocles qui allait se balancer au dessus d'elle durant toute sa vie. L'empereur etait du genre coriace et peu enclin au pardon... La seul otpion qui s'offrait maintenant a Melinda, etait la fuite, se terrer dans un endroit, ne plus en sortir pendant un long moment, attendre que L'empereur se calme, ou l'oublie... AUtant dire, une eternitée... A cette pensée, elle fit grise mine... Par tout les dieux, mais comment vivra t'elle si elle ne peut plus croiser personne... Plus s'amuser, rire, boire méme! Mais pire que tout cela... Les plaisir de la debauche!!!!

Elle entra alors dans l'une des rues principales du centre ville de nexus, ne passant pas inaperçu avec sa tenue légére dechirée en quelques endroits, courant a tout rompre afin d'echaper aux garde impériaux qui ne la lachaient pas d'une semelle... La jeune femme ne voyait plus d'alternative que de se battre si ses poursuivants continuer a étre aussi sportif. Mais fasse a la garde de l'empereur, elle ne donnait pas chér de sa vie. Elle en appela silencieusement au destin, de lui offrir une alternative, une porte de sortie, au plus vite. Jurant méme de ne plus jamais voler un objet si elle devait s'en sortir ici. Alors le destin lui envoya sa porte de sortie, mais pas du tout comme elle s'y attendait... Un groupe de femmes, toutes souriantes, toutes jolies, rameuté une masse de foule impressionante autour d'elle. Melinda ne remarqua pas immédiatement qu'elles n'avaient selectionnés que des jeune femmes. Qu'importe, elle correspondait a ce critére la.

N'attendant pas, la Shinobi rejoint toute cette procession. Elle entendait des "Hera" par ci, "pretresse" par la. A coté d'une d'elle elle s'y colla, pour tenter d'echapper aux regards de ses poursuivants. Ces derniers ne furent pas long a arriver a leurs tours sur la place du centre... Alors l'une des rabatteuses indiqua que le depart etait imminants. La Shinobi ne bougea plus, ne parla plus, restant au coté de l'une d'elle... Un Halo de lumiére indiqua alors qu'elles partaient... Enfin. Melinda eu un sourire triomphant, se redressant avant de disparaitre totalement, s'inclinant devant les gardes qui croisérent son regards. Un baiser envoyé de sa main, et enfin, elle disparut....

Pour se retrouver instantanement sur une autre place... Une endroit inimaginable, magnifique et inquietant a la fois. Des temples se trouvaient tout autours d'elles, et la Ninja ne manqua pas de chercher un moyen de fuir. Mais elle avait promis, silencieusement certes, mais promis quant méme, de remercier ce destin qui lui avait permis de s'echapper. L'une des femmes qui l'avait emmener ici prit alors la parole...
"Bien, une seule d'entre vous sera choisit... Soyez belle, montrez vos talents, votre intelligence... Héra vous recevra une par une. Patientez ici. Bonne chance a vous Mesdemoiselles."

Arquant un sourcils, Melinda regarda toutes les prétendantes... Ses talents?... Olla... Elle etait pas sortie de l'auberge...

- Ce genre de jeux malsains ne m'amusent pas ! tonna Zeus, les sourcils froncés.

- Tant mieux ! répliqua t'elle violemment. Hors de ma demeure, je ne veux plus te croiser !

Hera croisa les bras. Son époux n'avait pas l'air d'apprécier ce qu'elle faisait ... En apprenant son envie de prêtresses, il avait accourut, cherchant à la faire changer d'idées, mais la déesse ne comptait pas revenir sur ses décisions ; elle voulait et elle aurait, voilà tout. Et voilà que son mari s'indignait de ses idées, de ses envies. Elle lui avait rétorquée qu'il lui fallait de la compagnie, qu'elle s'ennuyait tandis qu'il s'ébatait avec des nymphes frêles, et il avait presque osé la gifler. Elle l'avait aussitôt congédiée.
Sa dernière phrase fut cette déclaration, qu'elle ignora royalement. Zeus quitta la pièce, entrant dans la salle où les prêtresses attendaient, et leur jeta un regard noir. Etait-ce de la jalousie ? Hera en riait d'avance. En tout cas, elle ordonna que les portes se referment, et qu'on fit entrer une par une les candidates au titre de prêtresse. Combien en prendrait-elle ? Une ? Deux ? Plusieurs ? L'idée de faire bisquer Zeus l'amusait fortement, mais elle préférait ne conserver, par confiance, qu'une personne.

- Je verrais bien, souffla t'elle.

Elle claqua des doigts, et l'une des femmes qu'elle avait envoyée fit entrer une personne. Et tour à tour, elles défilérent, montrant leurs talents, leurs visages, leurs envies. Hera était dépitée ; la plupart était bonne pour Arés, avec un gramme de cervelle et des yeux superbes. Pas que les yeux, d'ailleurs, put-elle remarquer à plusieurs reprises. Mais elle ne voulait pas d'une de ces personnes ... " Je suis trop exigeante " songea t'elle, presque attristée par cette idée.

Au bout d'un moment - et une bonne trentaine de prêtresses plus tard - la déesse n'en pouvait plus. " Oui, je suis exigeante " constata t'elle, en remarquant qu'aucune des femmes ne lui convenait. Elle fit une pause, regardant autour d'elle. Et re-claqua des doigts, déçue d'avance ... Elle finissait par croire que les êtres humains étaient déplorables et inintéressants, décidement.
Puis, quand la porte s'ouvrit, la déesse vit apparaître une personne délicieusement sculptée, ce qui fit briller ses yeux. Mais elle se décida à rester froide, et la salua d'un hochement de tête, attrapant entre ses doigts un verre de nectar onctueux.

- Soit la bienvenue, prononça t'elle à Mélinda au moment où elle entrait. Quel est ton nom ?

Par tout les dieux mais ou était elle tombée ? Cet endroit était des plus étrange. Mélange de merveilles et de bling-bling, elle n’aurait sut dire si elle était heureuse ou apeurée de se retrouver la. Les demoiselles avec elles étaient toutes excitées, criant, gloussant comme des gamines, prêtent à rencontrer cette fameuse Héra… Mais se pourrait il que ce soit LA Héra, déesse Olympienne, femme de Zeus, ou devrait elle dire, Cocu de Zeus, mère de quelques uns des plus puissants dieux… Elle admira alors le temple en face d’elle, ou se trouvait la dite déesse. Un Temple superbe, digne des plus riches demeures de sa contrée, voir même mieux décorée, plus de goûts, sans aucun doute possible. Mais comment croire qu’elle se trouvait en Olympe, parmi ceux qui faisaient la pluie et le beau temps sur le petit monde des mortels.
 
Unes après l’autres, les candidates se pressèrent a l’entrée du temple, demeure d’Héra, pour postuler a ce fameux rôle de prêtresse qui était a pourvoir. Drôle d’idée que de vouloir devenir une servante, se laisser dominer par une autre personne était inconcevable pour Melinda, mais elle avait promis de tenter, vue que cette diversion venait sans nul doute de lui sauver la vie. Les poupées Barbie allèrent donc a la rencontre de la Déesse, tandis qu’un homme furieux, hurla sur le petit attroupement de femmes, indignant de ses mots, les accompagnatrices, qui s’inclinèrent malgré tout… Décidément, les femmes d’ici étaient des soumises silencieuses… Burk.
 
Une à une, les postulantes ressortaient, en pleure pour la plupart. Comment imaginer que de ne pas finir servante, pouvait être un drame pour qui que ce soit… Ce fut enfin le tour de Melinda, qui mine de rien, était impatiente de rencontrer celle, que toutes voulaient servir sans partage. Elle avança, digne, comme a son habitude, cherchant plusieurs moyens de s’échapper si jamais cela devait chauffer dans ce temple. Réflexe Ninjitsu oblige… Elle entra, une boule au ventre, sans comprendre pourquoi d’ailleurs, et marcha en direction de la lumière. C’est alors qu’elle croisa son regard. Un regard Franc, sombre, sans la moindre émotion, mais qui faisait chavirer le cœur des plus froides.
 
« Melinda… Mais mes Patrons me nomment Mel’… sans doute trop dur d’ecorcher mon nom en entier… »
 
La Shinobi garda son regard ancré dans celui de la déesse, sainte patronne des femmes. Après tout, méme si elle était guerriére, elle n’en restait pas moins une femme… Elle detailla avec beaucoup d’attention cette sublime dame face a elle. Un corps de réve, ce qui devait étre logique quant on est une Déesse… Ce qui eu le malheur d’ouvrir l’appetit lubrique de la jeune humaine… Qui commenca a se tortiller sur elle méme en toute discrétion…
 
« Alors ainsi, vous cherchez une servante… ? Besoin de compagnie ? Les dieux ne vous conviennent plus, Hooo Puissante Héra ? »
 
Légérement Ironique, complétement curieuse, la phrase fut lancé avec un sourire mi charmeur, mi joueur…

Hera hocha la tête en l'entendant prononcer son nom. Mélinda ? Elle ne connaissait pas ce nom. Elle n'avait jamais entendue une personne s'appeler comme ça. Cela lui manquait, que de descendre sur Terre, mais si l'envie lui reprennait, Arés croisait son chemin à cet instant et usait de multiples moyens pour la laisser en Olympe ... Elle commençait à se dire que le vice était coulé dans le béton de ces murs, décidement ! Elle qui osait s'envoyer en l'air avec son fils, sans retenue ... Elle se frotta les yeux, chassant cette idée de ces pensées.
Et entendit la voix de Zeus tonner, au dehors. Furibonde, elle écouta à peine la remarque de la jeune fille, et sortit sa tête des lieux. Elle le crucifia du regard, sentant qu'il la craindrait si elle se mettait en colère. Chose promise, chose due, elle s'avança de Zeus, et lui lança une gifle monumentale.

- Si mon cher époux prend le loisir de s'envoyer quelques nymphes, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais ! Ceci est MON temple ! Sors d'ici !

Elle lui lança un sort dévastateur, l'obligeant à quitter la pièce, et fit demi-tour, les yeux brûlants. Puis elle referma la porte, restant seule avec Mélinda. " C'est décidement un prénom atypique " songae t'elle. Elle la regarda de haut en bas, éprise. Elle aimait beaucoup son ton ironique, son air insolent ... C'était ce qu'elle aimait chez quelqu'un, sa capacité à se rebeller.
Elle passa sa main sur son épaule, et la regarda dans les yeux.

- Oui, de la compagnie ... Tout le monde ici me craint, me respecte, mais personne n'est réellement ma confidente ... sussura t'elle du bout des lèvres.

Elle se retourna, attrapant entre ses doigts son verre de nectar.

- Je suis à la recherche d'une personne qui oserait se rebeller contre les dieux ...

Elle eut un sourire. Ce genre d'idées effrayaient beaucoup les prêtresses. Oser défier Zeus, Arés ! De la folie pure, selon certains.

- Evidemment, cette personne ayant ma protection, il ne lui arriverait rien ... Mais je cherche quelqu'un qui a de la hargne, qui sait réfléchir et faire plaisir, une bonne compagnie ... Pas une nunuche écervelée et soumise, non ...

Elle leva les yeux au ciel, l'image des prêtresses d'Arés ancrées dans son esprit. Cela la désespérait énormément ... Des éponges, ces fillles, juste bonnes à s'envoyer en l'air avec un dieu, la bouche en coeur. Non, elle voulait du caractére, de la force !

- Disons que la vie ici n'est pas bien simple ... Un époux qui aime l'adultére, des dieux doués mais pas trés inventifs et vite fatigués, et aucune personne à qui faire confiance ...

Elle la regarda fixement. Celle-ci était vraiment jolie ...

Le ton monta rapidement entre l'homme, qui n'avait pas l'air de vouloir lacher le morceau, et la femme, qui elle non plus n'etait pas du genre a abandonner. Ce fut finalement la maitresse des lieux qui eu le derniers mots, laissant le Mari sous le choc, et surtout dehors. Melinda en sourit. Cette femme avait du caractére, et de la poigne sur son coureur de mari. Certes, il s'agissait de Zeus, le Roi des Dieux, celui a qui tous devaient obéissance et respect. Mais par ses actes et ses coucheries, ce derniers avait perdut l'affection d'Héra, ou tout du moins, son respect en publique... Revenant sur ses affaires courante, la Shinobi ne put reprimer un long frisson quant elle sentit la main de la Déesse se poser sur son epaule, sa boule au ventre se rappelant méme a elle... Elle l'ecouta, paisiblement, attentive aux demandes, et ne put retenir un immense sourire quant la Déesse surnomma les concurrantes restaient dehors a attendre le verdict de la puissante.

Ainsi donc, elle cherchait bel et bien une Pretresse, mais le role etait un peu plus differant que ce qu'attendait Mel'... Elle ne voulait pas d'une greluche qui dit "amen" a sa maitresse. Deja un bon point, Melinda n'etait pas du genre gentille chienne a sa maitresse. Sauf en quelques occasion lubriques, si la Maitresse en question avait les atouts necessaires. Mais plus important encore, elle voulait une rebelle. Une fille pensante, qui etait capable de dire "non" a quelques uns des Dieux les plus durs. Zeus, Appolon, le belatre qui croyait faire tomber tout ce qui bouge par un simple sourire "colgate". Arés, le grand mechant de cette histoire, qui aurait put étre son dieu finalement, au vu de la tournure de sa vie. Aprés quelques reflexion, quelques rires en imaginant la vie ici, elle recroisa les yeux doux de la Déesse "Reine".

"Une confidente?..."

Elle regarda alors les lieux un peu plus en details, mais ses envies allaient de paires, et trés vite, elle imaginait bon nombre de plaisirs a deux, ou plus, dans les quatres coins du temple, lui arrachant un rire franc. Mais trés vite, elle reprit son air plus concentré.

"Me rebeller, c'est ma nature... Je suis une bonne servante, mais encore faut il gagner ce droit sur moi. La Force, la richesse, tout cela ne m'interesse pas. Alors remettre a leur place des Males en pleine croissance de testostérone ne me fait pas peur..."

Elle sourit, perverse, ouverte. Oui, elle prendrait un plaisir incroyable a jouer la revoltée devant des puissants, surtout si elle avait la protection de cette noble dame... Mais... Cela etait loin d'étre suffisant pour lui donner sa vie, sa servitude, et... Son corps.

"Mais qu'ai je a y gagner moi dans l'affaire? A vous amuser me regarder rembarrer votre petite famille?"

Elle se tourna lentement, montrant d'une main les jeunes filles restaient a l'extérieur.

"Si pour les barbie de leurs genres, entendre les confidences d'une Déesse suffit a emerveiller leurs petits mondes, moi je suis bien plus... Gourmande que cela. Pour Obtenir le droit de me posseder, il faut bien plus que quelques secrets, Déesse."

Tout etait dit, et c'est avec une excitation monstre, qu'elle attendait la réponse de cette sublime Reine des Dieux...

Du cran. La déesse sentit un frisson d'adrénaline parcourir tout son corps en l'entendant parler ainsi. On aurait dit elle-même, lors de ses premiéres disputes avec Zeus. D'une arrogance délicieuse et d'une exquise insolente. En voilà une qui n'avait pas froid aux yeux, osant se rebeller contre cette déesse si grande et puissante qu'était Hera. Soit, elle aimait beaucoup cela, et s'en trouvait amusée. Sa compagnie ne serait pas des plus désagréables, elle le sentait. Elle envisageait même d'en faire une des personnes les plus comblées de ce palais !
Elle lui adressa un sourire franc.

Et passa sa main dans le cou de Melinda.

- Tu y gagnerais une belle vie, dans cette vaste demeure, avec milles miracles quotidiens ...

Elle posa son verre, encore remplie, et approcha son visage du sien. Elle lui faisait regretter de ne pas descendre plus souvent parmi les humaines, celle-ci ! Ses yeux étaient fabuleux, et sa peau si douce ... Elle réfréna une envie de la serrer contre elle.

- Une vie à mes côtés ... Avec tout ce que cela implique ...

Elle eut un sourire, à nouveau, et approcha sa bouche de la sienne, effleurant doucement ses lèvres. Puis elle revint plonger son regard dans le sien, aguicheuse et désirante. Ses iris brillaient d'envie, presque lubrique. Elle envisageait beaucoup de projets, avec cette jeune femme ..

- Cela te tente t'il, ma belle ?

Elle avait réussi a obtenir la faveur d'une Reine! Une folie, que Mélinda ne parvenait a comprendre. Elle n'avait pourtant rien de spéciale, n'était pas non plus une beauté fatale, en tout cas, bien moins que quelques unes des Mannequins qui attendaient encore dehors. Et pourtant, c'est avec son caractère qu'elle avait remporté la mise. Heureuse, elle garda tout pour elle, savourant son plaisir d'être auprès de cette sublime Déesse. A son approche, se contenir devient de plus en plus difficile pour la jeune humaine, qui sent alors une douce chaleur lui monter aux joues, quant les lèvres de la divinité vient froller les siennes... Elle était attisente, et merveilleusement aguicheuse. Jamais Melinda n'avait rencontré pareille femme auparavant. Logique devait elle se dire, même si pour des yeux de mortels, une déesse restait un spectacle des plus fantasmatique....

Mais elle était décidée a pousser un peu plus loin le vice. Ainsi était la jeune femme, son instinct, son caractère. Elle resta tout aussi prés que possible de la Déesse, respirant son parfum, se délectant de ses lèvres frollantes, son souffle venant frapper son visage avec une douceur enivrante.

"Des Miracles... Vaste demeure?"

Elle sourit, jouant la candide, la precieuse, se reculant finalement de la Déesse, roulant des hanches, des fesses, ses seins bougeant au rythme de ses gestes, pour finalement, pivoter et faire a nouveau face a la Reine.

"Une vie a vos cotés. Voila qui est interessant..."

Elle reprend alors sa marche, venant passer a cotés des immenses colonne de marbre, le regard toujours braqué sur la déesse, et ses mouvements de plus en plus aguicheur et provocateurs... Son desir grimpant encore d'un cran...

"Mais... Pour accorder ma vie... Et mon corps a quelqu'un, encore faut il que cette personne soit capable de répondre a mes désirs... Et mes desirs sont.. Intarissable."

Elle s'arréte finalement, pour reprendre sa place face a la déesse, et lentement, elle denoue le haut de sa tunique, devoilant son imposante poitrine au yeux de sa future maitresse.


"Avant que je ne devienne votre servante, et que ce soit a moi de suivre le moindre de vos desirs, montrez moi combien les Déesses sont douées, et combien leurs reine l'est encore plus... Faite moi l'amour, ici et maintenant. Si vous le faite merveilleusement bien... Alors, Héra, vous serez MA Reine... A jamais."

La déesse l'admira faire son petit jeu, les yeux brillants. Elle la suivait du regard, un sourire sur les lèvres. Cette jeune femme adoptait la même méthode qu'elle pour faire languir ses proies ... Et face à une si belle personne, il n'était pas envisageable de résister plus longtemps. La déesse rêvait de la toucher, de l'attirer contre elle, mais cette idée d'attente délicieuse enchantait ses sens. Elle la laissa parler, le sourire aux lèvres, et la laissa détacher sa tunique, dévoilant sa poitrine enchanteresse.
Le coeur dans la poitrine d'Hera battit plus vite. Elle attendit qu'elle termina sa phrase, et posa ses lèvres, simplement, sur celles de Melinda, calant son index sous son menton. Index qu'elle fit glisser, lentement, le long de son cou, jusqu'à la naissance de sa poitrine. Son doigts effleurait sa peau fine, caressant son épiderme avec précaution. Sa bouche, elle, glissa doucement prés de son oreille, et lui sussura, tandis que toute sa main droite se posait au dessus de sa poitrine :

- Le jeu en vaut la chandelle ...

Cette même main vint doucement caresser le long de ses seins, avant de toucher du bout des doigts le mamelon de la belle, le coinçant entre le pouce et l'index, tendrement, délicieusement. Sa bouche dégringola dans son cou, arpentant la peau et la couvrant de fins baisers. Tout n'était que douceur ... La deuxiéme main vint se caler dans le dos de Melinda, capturant entre ses doigts la peau chaude, la massant avec délicatesse, tandis que sa main sur son sein, ne cessait pas les caresses, dessinant des cercles autour du téton, puis enveloppant le sein avec sa main.

- Exquise ...

Son autre main quitta son dos, glissant dans sa nuque, la caressant doucement, tandis que ses lèvres glissaient vers la second sein, frais, qu'elle s'empressa de couvrir de baisers, attrapant entre ses lèvres le mamelon, et le chatouillant avec la pointe de sa langue, vive et fine. Elle frottait la peau de sa joue contre celle de la poitrine de la belle, savourant cette sensation.

Le baiser fut deja une agréable surprise, mais le doigts instigateur qui s'en suivit, ne fut que plus plaisant, tandis que le souffle chaud de la déesse courait le long de son cou qui n'en demandait pas tant, mais qui frissonna comme seul et unique réponse a cette sensation merveilleuse. Elle ferma les yeux quant elle entendit la Déesse murmurer... Oui, le jeu en valait la chandelle, et si elle parvenait a faire monter Melinda, cette derniére lui serait devouée corps et ame, a jamais, qu'elle qu'en soit le prix de sa captivité dorée. Ses seins durcirent alors rapidement sous le contact des mains de la Déesse. Il n'y avait pas de comparaisont possible entre le touché d'un homme et celui d'une femme, plus sensuel, plus delicat et bien plus precis, Héra etait encore un cran au dessus de tout cela. La jeune Shinobi ne put reprimer un soupir de plaisir quant sa future maitresse commença a jouer avec son téton qui était déjà tendut au possible...

Elle se cambra, afin de lui offrir encore un peu plus ce délicat bout de chaire dont elle avait le secret de mal traiter délicieusement. Le souffle devenait court et sa poitrine se soulevait de plus en plus vite, tandis que les lèvres de la Déesse continuaient leurs descente. Elle ne put retenir un cris de plaisir quant ce fut la bouche de la déesse qui s'empara de son téton, l'autre toujours sous les traitements de ses doigts fin...
Elle sentait la chaleur grimper très vite en elle, et son liquide de plaisir s'écouler lentement entre ses cuisses. Cette femme lui faisait un effet dingue. Elle se cambre encore, a tout rompre, pour tout lui offrir, ici et maintenant.

Elle se recule alors vivement, regardant la maitresse des lieux avec des yeux Lubriques et desirables. Elle veut savoir jusqu'ou elle peut aller dans le plaisir, voir si elle avait enfin trouvé la perle rare qui serait capable de la suivre dans ses idées les plus... Perverses. La regardant avec gourmandise, la jeune Melinda dregaffe alors le bas de sa tunique, et se devoile totalement a la Déesse... Lentement, elle pose les deuxmains sur l'une des colonne de marbres, et se penche, ses yeux toujours braqué dans ceux de sa Maitresse...

"Montrez moi jusqu'ou vous étes préte a aller pour m'avoir... Suis je si desirable que ca? Prouvez le!"

Effectivement, la déesse fut, une nouvelle fois, surprise de sa réaction. Pourquoi reculer ? Elle voulut savoir, mais la réponse lui apparut clairement en tête. Tout cela n'était qu'un jeu, donc ... Un jeu lubrique, érotique et amusant. Avec un sourire, Hera accepta que cette jeune fille joue ainsi avec elle, avec ses ardeurs et son corps. C'était un test, une aptitude ... Elle la dévisagea, tandis qu'elle se déshabillait entiérement, faisant presque fondre la glace autour du coeur de la déesse.
Dieu, qu'elle était belle. Si humaine, mais si agréable à regarder. La voir ravivait tout chez Hera ; désir, envie insatiable ... Elle s'avança doucement, d'un pas lent et réfléchit, vers la jeune femme, et appuya une main contre le pilier, la fixant.

- A une main ... souffla t'elle.

Avec un sourire, elle caressa la chevelure de Melinda, descendant bien vite vers cette poitrine si agréable à déguster, caressant du bout des doigts son ventre, son bas-ventre, avec des gestes délicats et souples. Puis, vivement, d'un geste vif, presque instinctif, elle cala la paume de sa main contre le sexe de Melinda, appuyant légérement, de manière circulaire. Sa bouche en profita pour plonger dans le cou de la belle, dévorant sa peau à cou de légéres morsures. En bas, un des doigts se releva, brusquement, pour venir s'introduire entre les lèvres du sexe de Melinda, le caressant doucement, sans oser entrer en elle.
Puis, un deuxième arriva, et plongea directement à l'intérieur de son vagin, se fottant aux parois, appuyant tout en massant l'intérieur de son sexe.
Hera plaqua aussitôt sa poitrine contre elle de sa future prêtresse, l'empêchant de se mouvoir, la plaquant contre ce pilier, tandis que sa bouche avait attrapée la sienne, l'embrassant.
Ses doigts, eux, continuaient leur ouvrage : deux d'entre eux étaient entrés, deux autres massaient de manière violente le clitoris de la jeune femme, sans retenue.

Le regard flamboyant, le corps frémissant, la jeune humaine attendait patiemment que la déesse la rejoigne, si elle tenait tant que cela a la garder auprès d’elle. Enfin, le premier mouvements de la déesse. Enfin elle approchait, telle une lionne venant chasser une proie. Melinda n’aimait pas le statut de proie, et pourtant ici, elle s’en délectait agréablement. Son corps réagissait a cette chasse improvisé de manière plus que convaincante, montrant a quel point elle voulait sentir tout contre elle, cette chasseuse aux courbes attisante… Elle ne bougea pas d’un pouce, son corps nu, qui sentait le souffle d’air la frôler, imaginait déjà les mains de sa déesse sur sa peau de satin. Son excitation fut a son comble alors qu’elle perçu Héra a ses cotés, et que cette dernière glissa son unique main le long de son corps en fièvre.
 
Ce fut d’abord ses cheveux, doux, appréciant cette simple caresse, même si le moment était a la lubricité, ses seins encore une fois, furent soumis aux gestes précis d’Héra, qui décidément avait une connaissance du corps féminin des plus avancé. Mais le volcan s’éveilla alors que la déesse approcha du point clef de la jeune femme… Son sexe était en ébullition, attendant presque sagement que ce moment vienne enfin. Et elle fut récompensée de son attente. La paume chaude de l’unique main de sa maîtresse, vint se poser sur son sexe totalement imberbe, lui donnant une sensation incroyable, lui faisant échapper un soupir de plaisir, alors qu’elle gardait ses yeux dans ceux de la déesse, se mordant la lèvre inférieur pour retenir ses gémissements qui pointaient déjà de sortir.
 
 
Les doigts furent la concrétisation de ce qu’attendait l’humaine. Elle ne put cette fois, réprimer un gémissement prononcé, alors qu’elle sentait ces deux doigts jouer avec elle comme ils l’entendaient. La Maîtresse vient alors se coller a elle, leurs seins se comprimants, leurs tétons durcit venant se chatouiller, se caresser, et enfin, leurs lèvres se rejoindre, dans un baiser suave, sensuel et sauvage a la fois. Sa respiration s’accélérait, ses gémissements se rapprochaient les uns des autres, prisonnière de la déesse, les yeux brûlant d’envie de… plus. Elle prit alors la seconde main de la déesse, et d’un sourire lubrique, remplit de désir Saphique, et la plaça sur sa croupe, la glissant lentement le long de son fessier rebondit et musclé. La jeune femme ne dit rien, laissant voir son envie dévorante d’aller au plus loin de leurs désirs, ici et maintenant avec celle qui sera, a ne plus en douter, sa Maîtresse pour l’éternité.
 
« Faite… hummmm…haannn… Ne…Vous..hum… retenez pas… »

Voilà que la partie était en sa faveur ... Conquise, attisée par ces élans, la déesse se délectait de chacuns des gestes de la jeune femme. Elle sentait le coeur de Melinda battre violemment contre le sien, désireuse d'aller plus loin encore. Cette poussée d'adrénaline grimpant en elle comprima son organisme, et voilà que les yeux brillants de la déesse scintillérent avec éclat. Elle adorait cela, voir cette jeune femme désireuse d'elle, de ses doigts, de tout son corps. Même si Hera sentait qu'elle avait de bons arguments, elle souhaitait déployer tout son attirail pour mieux la convaincre et la persuader.
Ainsi, sa fine bouche roula sans hésitation le long de son torse, caressant ses seins avec la pointe de sa langue, et elle retira prestement sa main, la laissant attendre encore quelques secondes. Se faire désirer, là était le meilleur de ce jeu. Elle attendit un moment, tremblante d'envie, puis plongea sa bouche sur le sexe de Melinda, sans retenue. Cela aurait pu paraître vulgaire, sur l'instant, mais la déesse savait comment faire pour que le vulgaire se transforme en érotique.

Elle laissa sa langue sortir d'entre ses lèvres, savourant le liquide qui coulait le long des lèvres de Melinda, puis glissa sa langue entre les deux, effleurant son clitoris, pour venir en chatouiller l'entrée. " Le secret est de respirer par la bouche. " songea la jeune femme en souriant. Elle inspira d'un coup, puis expira, chatouillant de son air l'entrée de son sexe, puis mit sa langue en pointe, s'activant à l'ouvrage, venant titiller avec délectation le clitoris de la jeune femme. C'était précis et attentionné.
Elle cala ses mains sur les cuisses de Melinda, l'une se plaçant derrière cette cuisse, pour venir caresser la naissance de ses fesses, avec des doigts anguleux. Puis l'autre vint se placer, à nouveau, sur le sexe de la jeune femme, glissant deux doigts graciles entre ses lèvres, pour revenir toucher l'intérieur de son sexe, l'attisant du mieux qu'elle pouvait. Délicate, elle aspira le clitoris de Melinda entre ses lèvres, pour revenir le couvrir de coups de langue accrocheurs et délicieux.

Les doigts avaient déjà fait leurs offices, et l’humaine était à bout de souffle lorsque le supplice merveilleux prit fin. Trop tôt au goût de la Shinobi, qui s’apprêta à s’emporter, a montré son mécontentement, mais très vite, elle repoussa un nouveau soupir de plaisir, tandis que la langue de la Déesse voyager le long de son corps. Se fut a nouveau sa poitrine qui fut la première destinataire de ce traitement délicieux, et elle les offrit volontiers à la bouche vorace de sa nouvelle et unique Maîtresse, ses seins durcissant, ses tétons se dressant fièrement sous les coups de langue agiles. Mais très vite, les frissons reprirent de plus bel, et son ventre fut en proie a ce merveilleux châtiment, l’humaine se tortillant sur elle même, laissant échapper de nouveaux gémissements. Elle ne pouvait plus les contenir, et plus la déesse descendait le long de sa peau brûlante, et plus l’humaine laisser filer des bruits sourds de plaisir. Le palais de sa reine fut très vite emplit de sa voix chaude, qui montrait combien le traitement était merveilleux.
 
Mais tout s’arrêta soudain, et l’humaine posa son regard azur sur celui d’Héra, consultant de ses iris, les idées qui germaient dans l’esprit de sa Déesse. A quoi pensait elle en ce moment ? Que comptait elle faire ? Lui faire ? Toutes ces questions, non de peur, mais d’envie indescriptible, fusaient dans la tête pourtant échauffée de la Shinobi, qui se laissa aller contre le pilier de marbre. Elle ne tenait plus en place, et connaître des plaisirs saphique avec Héra, allait très rapidement devenir une drogue, dont elle ne pourrait plus se passer. Déjà très, voir trop, demandeuse, la jeune femme comptait bien obtenir se genre de plaisir le plus souvent possible, auprès de cette femme, et elle uniquement… Sauf si elle lui demandait de se donner a quelqu’un d’autre, en ce cas, en bonne servante qu’elle serait, elle trouverait bien un avantage a cette situation la.  
 
Alors, elle la sentit enfin. La bouche de sa maîtresse se posa sans vergogne sur son sexe en demande. Incroyable sensation que celle-ci, Melinda ne retient pas un cri de plaisir, posant même une main dirigeante sur les cheveux sombre de la déesse, jetant le visage en arrière, cambrant son corps au maximum, soulevant une jambe pour lui offrir d’autant plus d’accès a son vagin trempée par le désir. La vulgarité n’était pas un problème pour elle, bien au contraire, elle était une stimulation supplémentaire, accroissant terriblement son envie d’elle. Cette langue qui avait déjà si bien œuvré sur ses seins, se donnait d’autant plus de mal en elle… Elle la sentait, curieuse, allé et venir au plus loin qu’elle le pouvait, et a chaque coups, Melinda laissé parler ses gémissements de plus en plus rapproché. La main sur ses fesses était également un instrument a plaisir, et la regardant faire, l’humaine sourit a pleine dents, son autre main volant dans le decolté de sa maîtresse, pour se saisir de l’un de ses tétons a son tour, le pinçant, sensuellement, le faisant tourner, rouler entre deux de ses doigts, tandis que son liquide de plaisir continuer a inonder la bouche magique d’Héra .
 
« Haa…En…core !... Plus… Plus… Je vous veux… Perverse et sans interdit… N’oubliez… hummmm pas que je suis… a vous… Entièrement. »
 

- Cela, je le sais ... souffla la déesse avec un sourire.

Car ce châtiment allait vite grandir. La déesse possédait bien des pouvoirs, pour augmenter ce plaisir indicible et arpenter les pistes de l'érotisme. Avec un sourire, elle ordonna à ses pouvoirs d'agir, sans attendre. Aussitôt, la main qui taquinait le sexe de la jeune femme devint aussi froide que le gel, tandis que celle qui arpentait désormais outrageusement son fessier devenait brûlante comme la braise, étreignant ce corps si désiré. Sa langue, elle, ne changeait pas, et continuait son office avec un plaisir non dissimulé. Son souffle devenait torride, sentant la main de Mélinda effleurait sa poitrine, puis s'amuser avec elle.
Elle souleva sa poitrine, délicieuse, accueillant ces plaisirs non dissimulés. Ainsi, un troisiéme doigts fin et froid s'introduisit en elle, continuant de se frotter à ses parois, éveillant son corps. Puis il quitta cet endroit pour venir réveiller son clitoris de caresses interdites et gelées, l'agaçant du bout des doigts. Ses lèvres capturérent vite le haut de la naissance de ses lèvres, glissant sa langue avec plus d'ampleur entre ses lèvres, venant jouer avec ce sexe humide.

Le rythme des doigts s'accélérait en elle , et contre son clitoris, tandis que sa main brûlante venait remonter le long de ses fesses, les effleurant, puis les prenant clairement en main, sans retenue, venant les griffer délicieusement. Son souffle devenait brûlant, chauffant le sexe de la jeune femme avec envie et plaisir, ne souhaitant qu'une chose ; un plaisir immense.