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Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

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Miya Diablo

Dieu

Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

jeudi 26 août 2010, 02:47:36

Une nouvelle soirée des plus banales. Miya regagna sa chambre d'un pas lourd, et alors qu'elle s'approchait de plus en plus de sa porte, les larmes envahissaient ses yeux bleus... Comme chaque soir, une fois la porte refermée, Miya s'effondra sur son lit, étouffa ses cris de désespoir dans son oreiller, jusqu'à ce que le sommeil l'emporte bien malgré elle. Puis elle se réveilla au milieu de la nuit, comme chaque fois. L'avantage de son immortalité couplé à son pouvoir de régénération, c'est qu'elle n'a pas à supporter les désagréments des yeux gonflés après s'être endormie en pleurant. Elle se dirige vers la salle de bain, pourtant, pour se rincer le visage - ça lui donne au moins le sentiment d'être encore un peu humaine, au fond, et vivante... La lentille qui dissimule la dorure de son oeil gauche est tombée dans le lavabo, et elle s'en soucie assez peu. Mais même la haine qui brille dans son oeil est terne... Elle passe un doigt dessus, et Miya ne sent même pas la brûlure qui aurait du faire cloquer son index...

"Je suis désespérée au point de ne plus réussir à haïr Harle..."

Elle regarde le reflet de la bague qu'elle porte à l'annulaire, et soupire avant de regarder l'original, la faisant tourner sur son doigt comme pour s'assurer de sa réalité. La nuit, dehors, lui rappelle qu'elle doit dormir, pour essayer de trouver un semblant de repos. Pourtant, avant d'aller au lit, Miya prend un crayon, et le coeur lourd, marque la journée de la veille d'une nouvelle croix. Jamais Miya n'avait compté les jours - même quand Jhun était mort. Depuis que Ryuga avait disparu, elle comptait presque les minutes, même. Jetant ses vêtements en boule au pied de son lit, la demi déesse prit à peine le temps de passer une chemise de nuit avant de glisser en boule sous sa couette. Une fois de plus, elle y pleura longtemps tous ses regrets et ses souhaits. Pour s'endormir à nouveau...

***

Il fit noir longtemps, avant que les ténèbres se prennent la consistance d'un dôme immense. Miya y volait. Plus loin, la mer brillait, et elle se dirigea vers la plage, sachant parfaitement de quoi serait fait son rêve. Alors qu'elle s'approchait, elle voyait des gens sur la plage, mais une voix murmura :

"Pas par là."

Et bizarrement, Miya arrêta son vol pour se retourner. Le décor changea, et la voix l'appela à nouveau, ressemblant étrangement à celle de son jumeau. Autour d'elle, le ciel s'assombrit, le dôme, sa plage et sa mer disparurent, au profit de l'appartement de Ryuga. C'était peut-être stupide, mais alors qu'elle savait qu'elle rêvait, elle monta les marches, et sans frapper, ouvrit la porte qui n'était pas verrouillée... Bien entendu, l'endroit était vide... Elle secoue la tête, excédée par sa propre bêtise. Elle espère que la pièce va se dissiper, que son rêve va changer. Pourtant, elle se retrouve soudain enfermée dans ce salon, dont elle ne peut plus sortir. Miya commence à paniquer, claustrophobe... La dernière fois qu'elle a fait une telle crise, Ryuga est arrivé, l'a prise dans ses bras, et lui a murmuré : "Tout va bien, je suis avec toi." Ces paroles trouvent écho dans son esprit, se répétant à l'infini... Voix aimée, depuis trop longtemps muette... Et Miya hurla, les mains plaquées contre ses oreilles :

- Mais aujourd'hui, tu n'es pas là !!"

Ce rêve a une consistance trop réelle. Effondrée au sol, Miya tente de reprendre le contrôle d'elle-même, et à force de se sentir étouffer, elle arrive à ouvrir la porte fenêtre, pour aller sur le balcon. Sauf qu'il ne donne pas sur la grande rue, il n'y a qu'un ciel étoilé partout. L'éternelle sait que cela ne sert à rien, qu'elle rêve, pourtant, les larmes inondant ses yeux, la panique d'être enfermée, lui font passer une jambe par-dessus le balcon, puis la seconde, et sans hésitation, elle saute.

Et Miya tombe, longtemps.

Sous le ciel de cristal,
Je me sens si légère.
Je vire, délire et chavire,
Dans un océan d'étoiles.

Tant qu'elle finit par chanter son désespoir, d'une voix parfois entrecoupée de sanglots...

Ever felt away with me  /  As-tu déjà eu l’impression d’être parti très loin avec moi ?
Just once that all I need  /  Rien qu’une fois, c’est tout ce dont j’ai besoin
Entwined in finding you one day  /  Je suis lié à l’idée de te retrouver, un jour

Ever felt away without me  /  As-tu déjà eu l’impression d’être parti très loin sans moi ?
My love, it lies so deep  /  Mon amour est si profond
Ever dream of me  /  As-tu déjà rêvé de moi ?



(I did it o/ A ton tour de mettre un bout de cette stupide chanson :p et je ne parle pas de celle de Nightwish, naméo x)  )

Ryuga

Humain(e)

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 1 samedi 28 août 2010, 01:32:51

Un grincement de porte vient troubler la quiétude d’une cabane en bordure de Nexus, puis les pas lourds sur le sol d’un corps qui semble porter plus que ses vêtements. Ryuga se laissant charrier par l’inertie de la terre, s’allonge sur son lit, dans un soupire qui laisse transparaitre la souffrance qui l’habite. Elle prend le pas sur toutes les autres, si bien que la faim qui le tiraille et les quelques écorchures, qui, ici et là, marquent son corps, ne retiennent aucunement son attention.

L’unique moyen pour lui d’échapper à cette souffrance, est d’accéder aux pays des songes, là où il peut à sa guise rejoindre sa moitié. Miya… Ce simple mot résonne dans sa tête à longueur de journée, comme un toxicomane, sevré depuis de longs mois de sa douce drogue.

Les paupières de Ryuga alourdies par la fatigue se referment sur ses pupilles noires, la douleur qui opprime son abdomen, qui raidit ses membres, se dissipe lentement, alors l’amer réalité laisse place au sucré des songes…


***

Tout ce qui se construit autour de lui, n’est que projection de son subconscient… La plage au sable chaud, le ciel bleu avec un soleil au zénith, dont les rayons chatoient les douces houles d’une mer turquoise… Tout est parfait. C’est son refuge.

Un rire… Une voix.


- Te revoilà mon cœur !

Ryuga se retourne, et s’offre devant lui une scène, qui extirpe de son être un long soupire de soulagement, tronqué par un sursaut de sa respiration trahissant son émotion. Miya allongé dans une posture gracieuse sur une serviette posée nonchalamment sur le sable, fixe de ses yeux d’un bleu océan son inspecteur. D’une petite moue de tête dont elle à le secret, la demi-déesse appel son homme d’une voix douce.

- Je t’ai attendu toute la journée… Tu viens ?...

Les lèvres de Ryuga brisent les liens qui les maintenaient figées, pour afficher un sourire des plus tendres à Miya. Et alors que ses pas s’enfoncent dans le sable en direction de sa moitié retrouvée, une voix d’homme se fait entendre, brisant la magie d’un songe qui s’annonçait parfait.

- Tu sais bien que ce n’est pas elle…

Alors que de l’extrémité de ses doigts, il allait atteindre sa demi-deésse, tout s’écroule autour de lui… Le doux visage de sa nymphe, son corps, le sable…Tout disparait. La mélodie des vagues laisse place au fracas d’une pluie battante sur les pavés d’une rue qu’il connait bien. Regardant autour de lui, les immeubles, les gens qui croisent sa route sur le trottoir, tout est rendu avec une telle précision, que cela semble réel. Il est chez lui…

Les gouttes d’eau s’écrasent sur son corps, imbibent et assombrissent ses cheveux. Son regard légèrement flouté arpente les fenêtres de l’immeuble qui lui fait face. Sa vision se fixe sur la fenêtre de son appartement, et surtout la silhouette qui s’en extirpe… Miya. Un frisson parcourt son corps, puis à la vue de sa demi-déesse enjambant le balcon, une cruelle sensation nait au fond de lui, et l’oppresse, rendant sa respiration très difficile.

Pourquoi… Pourquoi lui infliger un tel cauchemar ? Le monde réel n’est-il pas assez dur pour que même dans ses songes on vienne le torturer ? La vue de son amour se défenestrant lui est insupportable, il préférerait la voir heureuse dans les bras d’un autre, que de souffrir par sa faute. D’abord transit devant cette scène, il ne compte pas en être simple spectateur, il resserre ses poings, et ses pas se mettent à claquer sur la fine couche d’eau recouvrant le macadam de la rue. Il a une hantise… Que son cauchemar continue, que la route s’allonge au fur et à mesure qu’il avance, et qu’il ne puisse arriver à temps… Qu’il soit contraint d’assister à cette scène en boucle, totalement impuissant.

Ce qu’il pense être un cauchemar, n’en est peut être pas un… Mais ce n’est qu’en réceptionnant le corps de Miya, qu’en sentant sa chaire épouser la sienne, qu’il le réalise vraiment. Le bruit vif de la jonction de leur corps, laisse place à un moment de flottement dicter par la symphonie de la pluie, et le souffle régulier de Ryuga éprouvé par l’effort. Son regard, troublé par quelques mèches de ses cheveux noirs, glisse sur le corps qui se trouve entre ses bras, remontant ses courbes pour se poser sur les yeux clos de la demi-déesse. Les paupières de Miya se plissent légèrement, comme pour annoncer leur réveil, puis elles s’ouvrent lentement sur l’océan bleu de ses pupilles.

Le cœur de Ryuga se soulève, ce regard qu’il croise, transperce son âme, le laisse totalement désarmé, comme s’il allait chercher la souffrance qu’il porte pour l’en soulager du poids. C’est trop fort… Trop beau pour être vrai qu’il n’ose émettre le moindre de son, de peur de briser cet instant, de perdre ce regard qui lui a tant manqué.


Ne les ferme pas… Tes yeux… Je t’en supplie ne les ferme pas. J’ai si longtemps cherché ton regard, que j’en suis parvenu à douter de son existence. Je suis prêt à tout, à tout subir, mais pitié qu’on ne me prive plus de ces yeux…


Ne ferme pas les yeux,
Écoute un peu ces merveilles.
Naviguons dans le temps, infiniment,
Et vivons ce rêve merveilleux.

Miya Diablo

Dieu

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 2 dimanche 29 août 2010, 12:25:44

Miya s'attendait à la douleur, à son dos se brisant sur les pavés. Les yeux fermés, elle attendait. Ses rêves étaient plus souvent des cauchemars, où elle perdait sans arrêt l'homme de sa vie ; pas étonnant qu'elle soit toujours fatiguée en journée... Pourtant, son dos ne rencontra pas le sol, car quelqu'un la réceptionna. Ses yeux se plissèrent alors que la demi déesse, pensant à la souffrance. Un brin surprise malgré tout, elle craint qu'en ouvrant les yeux, tout s'arrête. Pourtant, une odeur familière parvient à ses narines, et le coeur de la demi déesse chavire lorsque, ses paupières se soulevant doucement, elle croise un regard sombre aimé depuis trop longtemps oublié. Les mots de Ryuga la font rougir tandis qu'un immense sourire étire ses lèvres. Oh, elle ne perd pas de vue que tout ceci n'est qu'un rêve, et que ce que son amant peut dire, ne sont que des paroles qu'elle aurait réellement souhaité entendre. Ses bras se passent autour de son cou, et elle murmure :

- Si je ferme les yeux, le rêve se dissipera... A défaut d'avoir ta présence à mes côtés dans la réalité, je ne vais pas te faire disparaître de mes rêves. Je ne suis pas folle à ce point...

Sans aucune retenue, Miya embrasse fougueusement son inspecteur, sans fermer les yeux. Un instant, elle reste déstabilisée, tant le baiser semble plus réel qu'à l'accoutumée. La demi déesse se sépare à regret de son visage. Ce n'est qu'un rêve... Elle soupire à cette seule pensée, mais elle décide de laisser la déception pour son réveil. Il n'en sera que plus difficile, et d'autant plus douloureux, sans aucun doute... Mais pourquoi chercher à gâcher son propre rêve ? Miya descend des bras de son amant retrouvé en souriant, sans se défaire de son étreinte. Elle se perd quelques secondes dans les ténèbres de son regard, le décor autour d'eux change pour devenir le centre ville de Seikusu, où s'est installée une fête foraine. Saisissant sa main dans un rire, Miya l'entraîne à sa suite :

- Allez viens ! Profitons-en avant que je ne me réveille !

La demi déesse marche rapidement jusqu'à la grande roue qui ne semble attendre qu'eux, et au lieu de s'asseoir en face de Ryuga, elle revient sur ses genoux, se blottir tout contre lui. Qu'importe le paysage factice, seule compte sa présence. Miya ne dit rien, de toute façon, que pourrait-elle dire qu'elle ne lui a déjà répété dans ses rêves précédents ?

When I see You in my dreams at night  /  Quand c'est toi que je vois dans mes rêves la nuit
It's so real but it's in my mind  /  C'est si réel mais ce n'est quand dans mon esprit

Don't wake me 'cause I don't wanna leave this dream  /  Ne me réveillez pas, je ne veux pas quitter ce rêve
Don't wake me 'cause I never seem to stay asleep enough  /  Ne me réveillez pas, je n'ai jamais l'impression d'avoir assez dormi
When it's you I'm dreaming of I don't wanna wake up  /  Quand je rêve de Toi, je ne veux pas me réveiller...

(Skillet - Don't Wake Me)
« Modifié: dimanche 05 septembre 2010, 12:57:20 par Miya Diablo »

Ryuga

Humain(e)

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 3 dimanche 29 août 2010, 14:17:08

Tout semble si réel. Sa voix, le goût de ses lèvres. Ryuga est chamboulé, il sait que c’est un rêve, ça ne peut être qu’un rêve. Mais la saveur n’est pas aussi fade que les morceaux de souvenirs dont étaient formés les précédents. Alors qu’il devrait profiter de tout ça, profiter de la chaleur de son amante perdue, il prend peur. Lui qui sur Terra affronte de jours en jours des créatures atroces, c’est ici, dans son rêve, qu’il prend peur. Entre la terre, le plan terra, et ses songes, le tout mêlé par son épuisement physique et moral, il ne sait plus quel est le vrai du faux.

Peut être que la Terre était un rêve … ? Ou bien est-ce Terra ? Peut être les deux… Peut être qu’il va se réveiller dans une chambre d’hôpital, juste après le décès de son père, et que tout ce qu’il pense avoir vécu, n’était que le fruit de son imagination…

Il est sortit de ses pensés par le doux rire de Miya, si spontané… si vrai. Elle vient saisir sa main, alors que Ryuga se rend compte que le décor à changé autour d’eux, ils sont dans une fête foraine, et elle l’entraine vers la grande roue. Il prend place dans une cabine, et sa demi-déesse vient s’installer sur ses genoux et se blottir contre son corps. Son corps, qui dans ce songe, est redevenu le même qui l’était sur Terre. L’inspecteur à beaucoup de mal à profiter de la situation, il est totalement perdu, pourquoi rêverait-il d’une Miya qui est entrain de rêver ?... Qu’est ce qui est vrai ?

Alors qu’il sent la divine chaleur de sa chanteuse contre lui, ses mains tremblantes, ont dû mal à se poser sur son corps, de peur qu’elle ne tombe en morceau comme précédemment, ou tout simplement de peur que ce soit tellement bon qu’il ne veuille plus quitter son rêve…

Son regard rougit par la détresse croise celui de Miya qui doit se demander pourquoi son homme n’est pas aussi attentionné qu’il l’était.


Miya…


Devant ces yeux bleus, il ne peut se résoudre à rester de marbre, et de l’extrémité de ses doigts, il vient éclairer le visage de son amante, assombrit par quelques mèches de ses cheveux.

Tu es si réel… J’ai vraiment l’impression que c’est toi… Je sens que c’est toi. Mais c’est impossible.

Et puis il se souvient de la voix d’homme qu’il a entendu juste avant que son rêve ne prenne une tournure plus réelle. Serai-t-il possible que ?...

Miya Diablo

Dieu

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 4 lundi 30 août 2010, 00:17:16

Miya ne comprend pas ce qui se passe. Ou plutôt, ce qui ne se passe pas. Installée sur les genoux de son amant, elle aurait aimé retrouver cette chaleur d'il y a quelques instants. Miya craint un instant que le rêve ne devienne cauchemar. Combien de fois s'est-elle réveillée en hurlant, au beau milieu de la nuit, alors qu'elle était incapable de sauver Ryuga d'une mort certaine, tout comme elle n'avait pu sauver ni son frère, ni ses parents ? Elle se raidit en pensant à ce qui pourrait se passer dans une grande roue, et à ce moment là, la main de Ryuga s'approche de son visage, écarte doucement quelques mèches de son visage, les plaçant parfois derrière son oreille. Elle reste légèrement bouche bée à ses paroles. Son coeur éteint depuis si longtemps se met à battre plus rapidement. Pourtant, elle secoue doucement la tête, sans le quitter des yeux, et son sourire est triste :

- Oui, c'est impossible... Je me suis endormie dans ma chambre en pleurant...

Sa gorge est nouée. Le paysage continue à défiler à l'extérieur, et doucement, la cabine s'immobilise tout en haut. Mais Miya ne s'en rend même pas compte. Troublée, elle quitte un instant Ryuga des yeux, juste pour regarder sa main. Elle constate qu'il porte toujours l'alliance qu'ils s'étaient échangée, sans une promesse officielle. Elle retrouve un semblant de sourire, essaye de se dire que de toute façon, dans ses rêves, il l'a toujours aimée, et que s'il ne pouvait être auprès d'elle, et bien, c'est qu'il avait une excellente raison...

Miya ignorait que parfois, elle pouvait avoir sacrément raison. C'était assez rare pour être souligné. Elle relève son regard azur sur le visage de son amant, approche doucement son visage du sien, colle leurs fronts comme elle avait l'habitude de le faire, l'embrasse du bout des lèvres, et garde ses yeux vissés sur les ténèbres ô combien attirantes du regard de Ryuga, pour murmurer :

- J'ai juste envie de croire que ce rêve puisse être le reflet de la réalité. Que tu m'aimes encore, que tu es vivant... Ce genre de choses. Je te le dis tous les jours, je le pense à chaque seconde, mais... Tu me manques, tu sais.

Elle a promis de ne pas fermer les yeux, aussi ne peut-elle pas lutter pour tenter de cacher les larmes qui envahissent son champ de vision, jusqu'à le brouiller. Miya sent doucement l'eau ruisseler comme jamais sur ses joues, son coeur terriblement douloureux. La gorge nouée, elle n'arrive plus à parler d'une voix distincte... Aussi, c'est d'un pauvre gémissement qu'elle demande :

- Serre moi fort dans tes bras. Même si ce n'est qu'un rêve.


Each day I am without you  /  Chaque jour sans toi
Is like day-light without sun  /  Est un jour sans soleil
Each night I rest without you  /  Chaque nuit où je me repose sans toi
Is a king without his crown  /  Es comme un roi sans couronne

(Leaves' Eyes - Northbound)
« Modifié: dimanche 05 septembre 2010, 12:59:25 par Miya Diablo »

Ryuga

Humain(e)

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 5 samedi 04 septembre 2010, 15:39:12

C’est un rêve... Ryuga le sait, mais pourtant ce regard humide, cette voix troublée, enserrent son cœur d’une cruelle étreinte. Cruelle parce que aussi beau que cela puisse paraitre ce n’est qu’une illusion, et que le réveil sera aussi douloureux que ce rêve parait réel.

L’inspecteur suit le regard de sa demi-déesse qui se pose sur son alliance, jamais il ne s’en est séparée plus d’une minute, il s’y raccroche dans les moments plus difficiles que d’autres, ou le manque et la solitude sont tels que même l’alcool n’y fait rien. Alors oui cela fait plus d’un an qu’il a quitté la terre, mais parfois il se surprend à croire que Miya l’aime toujours, et qu’elle ressent la même chose que lui, même si les deux années qu’ils ont passé ensemble sont finalement une goutte d’eau dans la longue vie de l’être divin.

Elle vient replonger son regard dans celui de Ryuga, qui se noie dans l’océan de ses yeux, puis doucement elle vient coller son front au sien, leurs lèvres s’effleurant comme ils prenaient plaisir à le faire avant leur séparation. La demi-déesse lui dit qu’elle lui manque, qu’elle pense chaque jour à lui, alors que ses yeux se gorgent d’eau. Et d’un appel qu’il ne peut humainement ignorer, elle lui demande de la serrer dans ses bras.

La main du policier qui vagabondait dans la chevelure de Miya, vient se rabattre doucement sur sa joue gauche, laissant son pouce effacer avec une légère caresse le ruisseau de larmes qui coule de son oeil. Son autre main glisse le long de son dos pour prendre possession de sa chute de reins dont il était devenu accroc, puis exerçant une ferme pression, il serre un peu plus la demi-déesse contre lui, collant leur corps l’un à l’autre.


Pas un seul jour ne passe sans que je maudisse ce qui m’a séparé de toi… Sans que j’essaye de sortir de cet enfer pour te retrouver.

Ryuga entame un baiser lent et langoureux, prenant le temps de gouter aux lèvres de Miya, de ressentir sa langue contre la sienne. La saveur est tout autre que les précédents rêves qu’il a fait d’elle, il quitte un instant ses lèvres, pour glisser sa bouche le long de sa joue, et partir à l’assaut de son cou. Il en profite pour s’enivrer de son odeur qui lui a tant manqué, et dépose de tendres baisers sur sa peau. Sa joue glissant contre la sienne, il vient murmurer à son oreille, une pointe de tristesse accompagnant ses mots.

Pardonnes moi… Pardonnes moi de ne pouvoir être là pour toi. Je m’en veux tellement.

Même s’il n’est pour rien dans ce qu’il lui est arrivé, Ryuga ne peut s’empêcher de s’en vouloir, s’il n’avait pas insister avec cette sirène, s’il était rentré plutôt ce jour là, peut être serai-t-il avec Miya à cet instant, et n’aurait pas vécu l’enfer de ces derniers mois.

Il se rend compte que la grande roue s’est arrêtée, laissant leur cabine au point le plus haut, alors que le paysage semble continuer à se transformer. Des murs qu’ils connaissent bien apparaissent autour d’eux, la cabine dans laquelle ils se trouvent, se transforme en une table d’un bar, leur table. Le décor est celui du bar de Pablo, et ils se trouvent assit sur la banquette de la table où ils se sont rencontrés, et ont commencé à s’aimer malgré eux. C’est deux êtres solitaires qui n’aspiraient pourtant qu’à éviter l’amour…

La main de Ryuga passe à un rythme lent et continu sur le dos de Miya, son autre main quitte sa joue humide pour aller chercher la sienne. Il se sent tellement bien dans cet endroit, tellement bien avec sa chanteuse. Longtemps il avait espéré retrouver la ruelle du bar de Pablo, venir y pousser la porte et entendre la voix de son amour… Il ne veut plus que ça s’arrête, il veut continuer de rêver.


Miya Diablo

Dieu

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 6 dimanche 05 septembre 2010, 16:20:23

I’ll never wake up without an overdose of you  /  Je ne me réveillerai jamais sans une overdose de toi

I don’t wanna live  /  Je ne veux pas vivre
I don’t wanna breathe  /  Je ne veux pas respirer
‘les I feel you next to me  /  Tant que je ne sens pas ta présence près de moi
you take the pain I feel  /  Tu fais s'envoler la douleur que je ressens
waking up to you never felt so real  /  Me réveiller près de toi ne m'a jamais paru aussi réel
(Skillet : Comatose)


Il y avait du mieux. Dans certains de ses pires cauchemards, Ryuga - l'illusion de Ryuga, plutôt - lui racontait des horreurs, toutes les craintes qu'elle éprouvait : la façon dont il était mort, ou la manière dont il était tombé amoureux d'une autre. Autant de coups de poignards dans le coeur qui rendaient les réveils bien merveilleux. La demi déesse s'était toujours bercée de douces illusions, sur beaucoup de sujets. Et elle s'y était toujours accrochée avec la force et la détermination d'une personne qui pense qu'elle va se noyer si elle lâche la bouée. Non, aujourd'hui, dans ce rêve, rien de morbide ou d'affreusement douloureux, juste les mots qu'elle souhaitait entendre... Des mots qui font serrer son coeur douloureusement. Les lèvres de Ryuga sur les siennes, dans son cou, et sa voix qui brule son oreille... Miya ferme les yeux, et ne voit rien du changement de décor. La demi déesse a l'impression que le battement de son coeur meurtri envahit sa tête. La musique d'un piano la tire de son débat intérieur, et elle regarde à nouveau Ryuga. Elle n'arrive plus à sourire. Miya commence à avoir peur. Elle hésite entre se laisser aller à ce rêve, s'y abandonner, le faire durer... Ou se réveiller pour éviter de trop en souffrir ensuite dans la réalité. Son coeur s'emballe, alors que leurs mains s'entrecroisent. Miya pose sa tête sur l'épaule de son amant, s'enivre de son odeur qui lui manque tellement - tant que parfois, elle va dans l'appartement de Ryuga, dont elle a encore le clefs, pour plonger le nez dans les piles de vêtements propres, juste pour essayer de retrouver son parfum.

Le silence s'éternise, mais Miya est incapable de prendre la parole. La musique au piano les berce doucement, le bar est vide de toute présence. Ils sont juste tous les deux. Que ne donnerait-elle pas pour que ce soit réel. Cela aurait été un soir comme les autres, où elle s'était lovée dans ses bras, où elle se serait endormie et fait cet horrible cauchemar. Elle sursauterait, et ce rêve rejoindrait la réalité.

Ce n'est qu'un rêve. Et quand tu te réveilleras, tu seras seule, avec tes regrets.

Miya se redresse brusquement à cette pensée, et grave l'image si réelle de Ryuga dans son esprit.

- Si jamais ce rêve est un peu réel... Que c'est vraiment toi... Sache que je t'attendrai toujours. Pour l'éternité. Même si le bar doit être détruit, j'y serai. Parce que la vie, sans toi, est...

Elle baisse les yeux, commence à trembler.

- ... C'est invivable. Je n'ai jamais autant souhaité mourir, Ryuga. Chaque jour sans toi est une torture un peu plus éprouvante... Et je n'arrive même pas à te trouver. Ne serait-ce qu'un indice qui me prouve que tu es vie.

Une nouvelle vague de tristesse l'envahit et la terrasse. Elle secoue la tête et se force à sourire. Elle se lève, et de la main jointe à celle de son amant, elle entraîne Ryuga sur la piste de danse. Il n'y a pas vraiment de rythme dans le son de piano, mais ils n'avaient jamais eu besoin de musique juste pour aimer se retrouver ainsi, l'un contre l'autre, et danser au gré de leurs envies.

- Je veux juste profiter de toi, tant que tu me parais si réel.

Et après un dernier sourire, empreint de nostalgie, elle se blottit tout contre lui et l'embrasse à nouveau, de ces mêmes premiers baisers timides des premiers temps...

Ryuga

Humain(e)

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 7 samedi 18 septembre 2010, 11:48:00

Se noyant dans l’abîme azur des yeux de Miya, Ryuga est profondément touché par ses paroles, les paroles qu’inconsciemment il souhaitait entendre. Sa demi-déesse lui dit que son absence est insupportable, qu’elle ne peut vivre sans lui, qu’elle l’aime toujours, et qu’elle attendra son retour. Elle semble se ressaisir en secouant la tête, puis étreignant doucement sa main, elle l’entraine vers la piste de danse. Leurs corps s’épousant à nouveau, l’inspecteur enlace possessivement l’être de son cœur, et alors qu’ils se lancent dans une danse lente, ce n’est pas sans lui rappeler leur rencontre… Ses premières avances maladroites, puis le slow qui en suivit, il n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il avait la femme de sa vie entre ses bras. Et pourtant… L’année qui en découla fut la plus intense et la plus importante de sa vie, il avait découvert un être fabuleux, et avait partagé avec elle bien plus que personne d’autre sur cette terre.

Depuis qu'il est sur terra Ryuga à beaucoup changé, mais il y a un trait caractère qui est toujours présent au plus profond de lui, il pense toujours au bien être des autres avant le sien. Donc si par on ne sait quel sortilège, c’est bien la vrai Miya qu’il a en face de lui, qu’elle peut l’entendre à cet instant, alors il se doit de ne pas être égoïste, de penser à elle et à ce qu’elle va devenir.  Il y a des chances pour qu’il ne revienne jamais… Et il ne veut pas que sa demi-déesse passe son éternité à l’attendre…

Répondant aux baisers de son amante, il glisse ses lèvres le long de sa joue, effleurant sa peau, en y déposant son souffle chaud. Sa bouche s’arrête au niveau de son oreille, alors qu’il resserre doucement l’étreinte de ses bras sur le corps de sa femme.


Si par quelconque miracle… C’est bien toi et que tu peux m’entendre. Alors… Saches que je t’aime plus que tout, et que sans toi je ne pourrais pas survivre où je suis, c’est l’espoir de te revoir un jour qui me donne la force de ne pas sombrer.

Sa voix douce et emprunte d’émotions, se fit plus hésitante dans les paroles qui suivirent.

Mais… Miya… Il ne faut pas se voiler la face… Je risque de ne pas revenir, je veux être honnête avec toi, voilà des mois que je tente de trouver un moyen… Mais en vain.

Ryuga peut ressentir la réaction de Miya, et précédent les possibles : « Ne dis pas ça ! » qu’elle pourrait lui dire, il écarte doucement son visage pour replonger son regard dans le sien, puis ses mains quittent son corps, pour venir prendre délicatement son visage dans une chaude étreinte.

Ecoutes moi… Je ne serai pas en paix en sachant que tu souffres… Que tu perds ton temps à m’attendre. Peut être… Que tu devrais essayer de m’oublier… De rencontrer quelqu'un… De commencer une nouvelle vie, d’être heureuse.

Cela lui brisait le cœur de dire ça, d’essayer de l’éloigner de lui, mais c’était pour son bien, il l’aimait trop pour la laisser souffrir comme lui souffre. Sa bouche vient de nouveau rencontrer la sienne, dans un échange brulant, comme pour empêcher Miya de réfuter les paroles qu’il prononce.

Tu es l’être le plus exceptionnel qu’il m’a été donné de rencontrer, et cette année passé avec toi, a été la plus belle de toute. Dans mes rêves les plus fous, je nous avais imaginé toi et moi plus tard… Heureux… Avec … La famille qu’on aurait fondée. Mais… Les moments passés avec toi suffisent à mon bonheur, tu m’as rendu heureux dans ma vie, et je pourrais partir avec la satisfaction de t’avoir connu… De t’avoir aimé, et d’avoir été aimé en retour.

Les pouces de Ryuga viennent assécher les ruisseaux de larmes qui dévalent les joues de sa demi-déesse, puis il vient doucement coller son front au sien.

Si tu partages réellement ce rêve avec moi, alors je  veux que tu vois ça comme notre nuit d’adieu mon amour… Je veux que lorsque tu te réveille, tu commences une nouvelle vie. Tu es une femme exceptionnelle, et je suis sûr que tu t’éprendras d’un homme qui prendra soin de toi, et qui te fera oublier ta douleur.

Que c’était dur… Ryuga devait employer toutes ses forces pour ne pas craquer, pour rester fort pour elle, pour qu’elle puisse prendre un nouveau départ. Son regard perdu dans le sien, son souffle n’était pas régulier, trahissant toute l’émotion qu’il essayait de contrôler. Quel dieu a t-il bafoué pour être privé d’un tel bonheur ? Pour être privé du seul et véritable amour qu’il n’ait jamais connu ?


Miya Diablo

Dieu

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 8 lundi 20 septembre 2010, 23:57:35

I close my eyes and bleed this empty heart
Of all that longs to die
When faces lie and love will falter
I'm left with only time
(We Are The Fallen - I Am Only One)

Miya se laisse aller tout contre lui, l'oreille plaquée contre ce torse où elle aimait entendre ce coeur battre, rien que pour elle. Cela paraissait vaniteux, de penser cela, mais d'un autre côté, elle savait, au plus profond de son âme, que c'était le cas. La demi déesse sent son coeur se déchirer, entre le bonheur procuré par chacun des baisers qu'il lui fait, et le fait de savoir que tout ceci n'est qu'un illusion. Et puis, pire que tout, ce qui devait arriver arriva doucement. Les paroles, d'abord agréables et douces à son oreille - il est toujours bon de se savoir tant aimée... - se muent doucement en poignards qui la transpercent, lentement, de toute part. Pire : ses yeux sombres, si réels, plus vivants que jamais, la fixent, l'aspirent... Miya s'y noierait avec un plaisir intense, si les paroles n'étaient pas si assassinent. Elle essaye de ne pas pleurer, se sermonnant à coup de "Ce n'est qu'un rêve !" qui ne servent à rien. Il l'embrasse à nouveau avec passion, et en fond, Miya a l'impression que le son du piano part en vrille.

Combien de fois, dans ses rêves précédents, ses cauchemars, Ryuga avait-il eu de telles paroles ? Combien de fois lui avait-il avoué ne plus pouvoir la supporter ? Etre tombé sous le charme de telle nymphette européenne ? Ne pas pouvoir gérer avec sa foutue immortalité ? Et puis, ce qui faisait le plus mal : après tout, elle n'avait pas besoin de lui... Oh oui, Miya en avait fait, des cauchemars, sur toutes les sombres raisons qui avaient provoqué le départ de son amant... Mais jamais, jamais, ces songes n'avaient été si proches de la réalité. Comment auraient-ils pu le savoir ? Doucement, la demi déesse commence à pleurer, alors qu'il l'embrasse à nouveau. Un instant, elle se demande pourquoi elle se fait tant souffrir... Elle secoue la tête, doucement, et se détache de lui. La séparation physique est presque douloureuse...

- Non..." souffle-t-elle à peine.

Le décor change à nouveau. Une plage, la nuit. Le son du piano se fait entêtant, toujours présent. La demi déesse continue de reculer de quelques pas, les mains enfouies dans sa crinière crinière en désordre. Elle essaye de se réveiller, de se persuader que ce n'est qu'un rêve - parce que c'en est un !!

- Non !" répète-t-elle un peu plus fort, sans regarder Ryuga.

L'eau frôle ses pieds nus. Elle se laisse tomber à genoux, ses larmes coulent lentement sur ses joues.

- Je ne veux pas d'une vie sans toi. Je ne veux pas en aimer un autre que toi, Ryuga. Tu le sais !"

Le vent est frais, et elle s'entoure de ses bras. L'eau se rapproche toujours un peu plus, s'écrasant contre ses jambes nues. Elle regarde le sable fin, perdue. Elle veut se réveiller, elle ne veut pas vivre la suite. C'est au-dessus de ses forces, elle n'en peut plus.

- J'ai essayé de t'oublier, Ryu. Des dizaines de fois, mais même la magie n'arrive à rien. La magie dessinée avec mon sang ne marche pas, tu comprends ?!"

Non, il ne comprend sans doute pas... Avec son sang d'immortelle, le sort le devient aussi... Pourtant, elle en a brisé, des talismans... Miya relève son visage, exprimant toute sa détresse.

- J'ai vraiment voulu t'oublier, juste le temps de quelques minutes, Ryuga. Et je n'y arrive pas. Je ne veux pas..."

L'immortelle baisse les yeux sur l'alliance qu'elle porte, la fait tourner sur son doigt et la lui montre.

- Si tu veux vraiment que je refasse ma vie, tu devras me retirer cette bague. Et pour le faire, tu devras me tuer.

Elle serre les dents et se relève. L'eau se précipite sur ses pieds, qu'elle cache un instant. Et Miya ferme les yeux, rompant la promesse qu'elle lui avait plus tôt.

- Je ne peux pas vivre sans toi.

Nouvelles larmes... Sauf que cette fois, quand elle rouvre les yeux, il fait jour. Et elle voit un plafond oblique. Une odeur de café remplit l'air...

Réveillée.

Et bizarrement, ce réveil est plus difficile que jamais, alors qu'aux odeurs familières se mêle celle de son rêve...

***

Le soir, Miya est incapable de chanter plus de deux chansons. S'endormir, à nouveau, et faire de terribles cauchemars comme la nuit dernière, la font appréhender au point qu'elle n'arrive à rien. "Journée de merde", aurait-elle dit en temps normal. Le soir, elle se saoule lentement, buvant de la vodka directement à la bouteille, affalée sur son lit, et pas trop vite, histoire que son corps la laisse s'enivrer tranquillement... Et bien entendu, le monde réel disparait. Miya se retrouve au bord d'une piscine, allongée sur une chaise longue, offrant son corps au soleil brulant. Elle sourit doucement : avec un peu de chance, ce sera un rêve agréable...

Ryuga

Humain(e)

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 9 jeudi 23 septembre 2010, 19:38:12

De véritables poignards viennent lacérer le cœur de Ryuga, à la vue de la femme qu’il aime dans un état de désespoir et de souffrance qu’il n’avait osé imaginer. Pourtant les mots prononcés par Miya sont tous des déclarations d’amour, mais ils sonnent avec une profonde tristesse dans la situation présente. Il la regarde reculer, alors qu’il avance au fur et à mesure, puis elle s’écroule, la partie basse de son corps frappée par les vagues.

Miya !

Il n’a pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, de lui faire entendre raison, qu’il voit l’être de son cœur disparaître, puis tout le paysage autour de lui commence à se fissurer, puis se briser.
Dans un sursaut Ryuga se réveille, en sueur, le souffle court, son cœur battant à un rythme infernal. Il regarde tout autour de lui comme s’il avait dû mal à comprendre où il se trouve. Ce rêve ou plutôt ce cauchemar, a été si proche de la réalité, qu’il en a du mal à dissocier le vrai du faux. Doucement il récupère son souffle, et il prie pour que Miya ne sois pas dans l’état dans lequel il l’a vue dans son songe.


***

Ce soir là… Rentrant du pub avec un dernier verre à la main, Ryuga tente d’oublier sa souffrance d’oublier ce cauchemar fait la nuit dernière. Après tout elle ne peut pas être aussi mal que ça ? Ce n’était qu’un rêve ? Qu’un foutu rêve ?
Il ne peut s’empêcher de se sentir fautif, les images de Miya en pleure devant lui, tellement réelles, repassent dans son esprit et ne le quittent pas une seule seconde. Sans l’ivresse alourdissant ses paupières, sans doute n’aurait il pas réussit à dormir, tant la peur de revivre le même cauchemar l’oppressait. Mais une fois arrivé à sa cabane, le policier finit d’une traite son verre, avant de le jeter et de se laisser entrainer par la gravité, son corps s’affalant contre son lit. Et en à peine quelques secondes, l’effet de l’alcool à raison de ses forces, et il tombe dans un profond sommeil.

Une nouvelle fois tout débute pour le mieux… Ryuga apparait dans son rêve, vêtu d’un simple short, ce qui permet au soleil de caresser sa peau halée. Il longe une piscine et voit sa femme, parée d’un sublime maillot de bain blanc deux pièces, celui qui lui plait tant, et au vue des formes de sa belle demi-déesse si bien mises en valeur, il se mordille doucement la lèvre inférieure. Mais le souvenir du dernier rêve est encore frais dans son esprit, lorsqu’il s’était approché de Miya, allongée sur la plage, et juste au moment où il allait la toucher, tout s’était brisé, et le rêve est devenu cauchemar. Du coup, cette fois-ci, il s’approche plus lentement d’elle, et s’arrête même à quelques mètres, de peur que le pas suivant soit celui de trop. Son regard ébène, croise celui de sa chanteuse, avec un petit sourire, et un regard trahissant son amour pour elle, il lui souffle quelques mots avec une note d’humour :


Si tu promets de ne pas t’enfuir… Je veux bien te mettre de la crème sur le dos…

De tout cœur il espérait que le cauchemar d’hier soir était une exception, et que ses doux rêves sur sa belle demi-déesse allaient reprendre normalement.

Miya Diablo

Dieu

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 10 jeudi 23 septembre 2010, 23:53:37

Carry on - and I will forever
Longing drives bad memories away
And still I carry on and I will forever
Cause when I see you smile
I dare to believe again
(Edguy - Forever)

Miya gardait la pose, visage levé au ciel, yeux clos... Elle ne pensait à rien, elle en était incapable, en fait. La particularité de la jeune femme était de savoir quand elle rêvait, comme en cet instant, mais qu'elle restait malgré tout légèrement consciente. Mais tout ceci n'était qu'un rêve, et c'est pour cela qu'elle se permettait tant de lieux paradisiaques, elle qui paniquait rien qu'à l'idée, parfois, de quitter le bar. Elle pouvait bien se permettre de s'évader, au moins dans ses rêves. Et elle n'eut pas longtemps à attendre, comme souvent, pour que se fasse entendre la voix aimée. Miya se permet un léger sourire, mais ne tourne pas la tête vers lui.

- Et pourquoi je fuirai, hm ?

Elle tourna la tête, ouvrit les yeux et dévora Ryuga du regard. D'un geste gracieux, elle tendit la main vers lui pour l'inviter à s'approcher. Une fois qu'il fut assez proche, elle lui saisit la main, et fut à nouveau frappée par son étrange consistance réelle. Miya tente pourtant de ne rien laisser paraître - pas question de revivre le fiasco de la nuit dernière ! La demi déesse presse la main pour l'obliger à s'agenouiller, pour que leurs visages soient à la même hauteur. Son sourire devient un peu plus mutin, alors qu'elle approche ses lèvres de celles de son amant.

- Même si je n'ai pas vraiment besoin de crème solaire, je ne serai pas contre l'un de tes massages magiques... Qui me manquent terriblement.

Elle l'embrasse doucement, et ne peut s'empêcher de sursauter au contact, identique à celui de la veille. Son instinct lui souffle doucement à l'oreille d'en profiter, et Miya ferme les yeux pour profiter pleinement du contact. Quand enfin leurs deux visages se séparent, Miya rassemble ses cheveux sur une épaule avant de défaire l'unique lacet qui retient le soutien gorge de son maillot de bain. Et avant de laisser à Ryuga le plaisir de profiter de la vue de sa poitrine dénudée, Miya s'allonge sur le ventre, le morceau de tissu qui la couvrait à présent au sol. Les marques, sur sa peau, disparurent rapidement, laissant sa peau légèrement bronzée à nouveau lisse et débarrassée de toute imperfection. Elle lui tend une bouteille d'huile et sourit, son visage parsemé de quelques mèches qui lui donnent un charme supplémentaire :

- Au boulot, Inspecteur de mon coeur. J'en ferai de même avec toi après, si tu me le demande.

Ses pieds se relèvent et battent doucement l'air, et alors que Ryuga commence à la masser, Miya ferme les yeux, soupire de bonheur, et après quelques secondes, commence à fredonner.

Ryuga

Humain(e)

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 11 samedi 25 septembre 2010, 15:30:10

Les premiers mots de Miya ont pour effet de décontracter les muscles de Ryuga, précédemment transits par l’appréhension de réentendre sa voix entrecoupée de sanglots. Et puis devant ce doux sourire, ce comportement mêlant grâce et une certaine arrogance qui caractérise sa belle, il sait, il sent que tout sera différent.

Ses yeux se perdent sur les formes généreuses de la demi-déesse, sa poitrine sans commune mesure est emprisonnée dans le fin tissu blanc de son haut, son ventre plat menant vers un string blanc qui laisse imaginer à l’inspecteur que ses fesses sont libres de tout textile. Miya est tout simplement un cadeau pour les yeux, et elle le sait, elle en joue, pour le plus grand plaisir de son homme.

Elle lui tend la main, l’invitant à s’approcher d’elle, et il ne se fait pas prier d’avantage, pour venir la saisir dans une chaude étreinte. A l’instar de la veille, ce contact lui parait vraiment réel, il est tout aussi troublant, mais cette fois ci, il ne compte pas réfléchir, il ne veut pas tout gâcher à nouveau. Il sent Miya exercer une petite pression sur sa main, l’incitant à s’agenouiller, ce qu’il fit, amenant son visage au niveau du sien. Il aime le sourire qu’elle est entrain de lui faire, cette petite moue joueuse, alors qu’elle approche ses lèvres des siennes, en lui disant que même si elle n’a pas besoin de crème solaire, régénération oblige, elle ne serait pas contre un massage dont il a le secret. Leurs lèvres se scellent dans un baiser tendre, puis langoureux. Lorsque Ryuga sent sa chanteuse sursauter à ce contact, il vient doucement plaquer sa main contre son cou, ses doigts venant se presser sur sa nuque, pour la rassurer et prolonger leurs baisers.

Leurs visages se séparent avec un sourire échangé, puis Miya rassemble ses cheveux sur son épaule, avant que sous les yeux brillants de désir de Ryuga, elle ne vienne défaire le seul lacet retenant son soutient gorge, et avant même que l’inspecteur ne puisse poser ses yeux sur sa sublime poitrine, elle s’allonge sur le ventre. Il ne peut voir que la naissance des seins de son amante, qui en épousant la chaise longue, se sont bombés d’avantage sur les côtés, laissant présager de leur grosseur. Par contre il peut se consoler en posant son regard sur les fesses fermes et galbés qui viennent s’offrir à lui. La demi-déesse tend une bouteille d’huile à son inspecteur, des mèches de cheveux tombant en bataille sur son front, dans un style négligé qui avait son charme.


Bien… Voyons voir si je n’ai pas perdu la main.

Sous les encouragements de Miya, il vient prendre position au dessus d’elle, puis dépose de l’huile dans le creux de ses mains. Il les frotte doucement entres elles, avant de les poser dans le bas du dos de sa cher et tendre. Avec ses mains musclées, il exerce une douce pression sur sa chute de reins, ses doigts restant pour le moment spectateurs des paumes, qui commencent à dessiner des petits cercles en remontant très lentement le long de sa colonne vertébrale.

Une fois le dos gravit, Ryuga se penche doucement contre sa demi-déesse, sans qu’une seule seconde son corps entre en contact avec le sien, il laisse juste ses mains dévaler doucement ses bras, toujours en exerçant une chaude pression, dans une lenteur exquise. Il en profite pour venir poser ses lèvres sur la nuque de Miya, et la gratifie de baisers légers, sauf le dernier, où il pince sa peau doucement entre ses lèvres, et y fait fiévreusement jouer sa langue. Ainsi il se redresse, alors que ses mains remonte la pente de ses bras qu’elles venaient de descendre, pour venir se rabattre sur les épaules de la chanteuse, et commencer un doux massage. La peau de l’être divin est délicieusement malmenée par Ryuga, il la presse, la pince entre ses doigts agiles, en variant l’intensité, et toujours avec cette lenteur maitrisée.

Il quitte les épaules de son amante, pour parcourir son dos, les paumes de ses mains toujours bien plaquées contre son épiderme soyeux, mais cette fois-ci, ses doigts ne restent pas inactifs, et de l’extrémité de ceux-ci, il caresse les flancs de Miya. Il en profite pour venir jouer innocemment avec la naissance de ses seins, se retenant d’engouffrer ses mains sous son corps et de s’en emparer. Puis continuant sa descente, il ne s’arrête pas à sa chute de reins, et vient prendre doucement possession de sa croupe parfaitement mise en valeur par le tissu blanc de son maillot. Le policier masse ses fesses avec doigté, et recule pour continuer sa descente le long de ses jambes, ne voulant laisser aucune partie de son corps insensible à la dextérité de ses mains. Arrivant aux mollets de sa demi-déesse, il affiche un petit sourire joueur et vient déposer un baiser sur sa fesse droite, avant de venir s’accroupir devant la chaise longue pour mieux gratifier les pieds de son amante d’une étreinte aussi douce que chaude.

Comme à chaque fois pour Miya, l’inspecteur essaye de se surpasser, de la surprendre, pour la faire frémir de plaisir. Il retire ses mains de ses pieds, et remonte sur la chaise longue, laissant souffle chaud glisser sur la peau maintenant huilée de la belle demi-déesse, jusqu’à atteindre l’oreille droite de celle-ci, et après avoir pincé entre ses lèvres le haut, il murmure d’une voix suave :


Que penses-tu de ça ma chérie ?... Maintenant que ton dos est parfaitement huilé, peut être que tu veux que je m’occupe du côté face ?...

A la force de ses bras, il laissait volontairement son corps à quelques centimètres du sien, pour faire naître une certaine frustration chez elle.

Miya Diablo

Dieu

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 12 mardi 28 septembre 2010, 23:34:03

Miya ferme les yeux, et malgré la légère appréhension de trop apprécier la suite de ce rêve, elle se détend complètement dès le premier contact, dans le creux de ses reins, des mains de Ryuga. Ses paumes remontent lentement le long de son dos, elle frissonne, et un sourire nait sur ses lèvres. Sourire qui s'agrandit au premier baiser dans son cou, qu'elle tend un peu plus pour mieux le lui offrir. Toujours avec cette élégance caractéristique, Miya soupire, et fronce les sourcils quand elle sent son amant se redresser, pour faire souffrir son corps de mille caresses délicieuses... Ô combien merveilleuses, et bienfaitrices, mais aussi douloureuses pour le coeur en lambeaux de la belle. Pourtant, les réveils catastrophiques, elle en a l'habitude, après tout ce temps... Mais s'il y a bien une chose à laquelle Miya ne s'accoutume pas, c'est bien à la douleur.

Elle sent qu'il remonte vers son dos, et vient à nouveau se pencher contre son oreille. La demi déesse reste quelques secondes partagée entre le désir de se retourner, de l'attirer contre lui et de l'embrasser jusqu'à en mourrir étouffée, ou juste rester comme ça, le faire languir et... Miya ouvre les yeux, les lève vers lui en souriant. Elle se retourne sur le dos, usant de toute sa souplesse surnaturelle pour ne pas effleurer son amant, et elle reconnait ce sourire joueur. Il veut s'amuser, hum ? Le sourire de Miya s'aggrandit alors que, ne voulant pas jouer, elle, elle saisit le visage de Ryuga pour l'embrasser. L'une de ses jambes se replie lentement, son pied frôle la cuisse de son amant, avant de venir se coller contre son côté, le pied se posant dans le creux de ses reins. Baiser lent, langoureux, Miya apprécie le souffle de Ryuga qui s'écrase sur son visage. Entre deux baisers, elle murmure un à un les mots suivants :

- Va pour le côté face. Mais pas tout de suite.

Elle l'attire tout contre elle , sa deuxième jambe s'enroule à son tour autour de la taille de son amant, et ses baisers... gardent la même chaleur, la même douceur frustrante, ne s'enflamment pas. Pas question de "gâcher" ce moment suave par un brusque excès de fièvre amoureuse. Ses mains parcourent doucement son dos, son cou, descendent sur son torse, et elle finit par guider la tête de Ryuga dans son cou, alors que ses doigts s'engouffrent dans sa chevelure ébène.

- Je t'aime, tu sais...", murmure-t-elle.

Miya rit doucement, le nez chatouillé par quelques mèches rebelles de la chevelure de Ryuga. Il continue à descendre, vers sa poitrine, mais Miya l'arrête, relève son visage vers le sien : à son tour de le frustrer un peu... Elle sourit de manière adorable, comme pour se faire pardonner de l'interrompre, et souffle :

- Je n'avais pas compris que tu voulais me masser avec ta bouche... Je ne serai pas contre, bien entendu, mais reviens d'abord par ici...

Elle se redresse un peu pour l'embrasser à nouveau, les jambes toujours autour des hanches de Ryuga, et sa poitrine à présent collée contre son torse. Après un long baiser fou et brulant, Miya se rallonge, le souffle un peu court, le regard aguichant :

- Au boulot, mon amour. Je t'attends avec impatience.

Ryuga

Humain(e)

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 13 vendredi 01 octobre 2010, 16:48:35

Lorsque Miya se retourne, les yeux de Ryuga se mettent à briller devant son corps qui se dévoile à lui, cet épiderme laiteux recouvrant ses formes si généreuses, tout à l’air si réel. Après un échange de regards amoureux, la demi-déesse vint poser ses lèvres sur celles du policier et l’embrasse langoureusement. Il sent les jambes de son amante venir prendre appui sur son corps avec toute la souplesse dont elle a le secret. Il profite de ce moment, de contact qui lui manque terriblement, alors que la main de Miya vient se poser sur sa nuque pour l’inviter à venir s’occuper de son cou.

Je t’aime aussi Miya…

Ryuga ne se prive pas pour venir poser sa bouche sur la peau douce de sa chanteuse, et dépose des baisers en les ponctuant de petits pincements de lèvres, et plus il descend, plus sa langue vient se faire intrusive, venant caresser sa peau de son extrémité. Mais bien vite l’appel de la somptueuse poitrine de Miya se fait ressentir, il peut la sentir se soulever au rythme de sa respiration mais n’a pour le moment pas eu le plaisir de venir en prendre possession. Son regard se baisse vers la perfection de ces globes de chaires, de véritables générateurs à désir chez les mâles y posant le regard, mais Ryuga à la chance de ne pas subir la frustration de ne laisser que ses yeux les toucher. Bien vite ses lèvres suivent son regard et partent à l’abordage de la naissance des seins de la demi-déesse, avant que celle-ci n’y mette fin en ramenant son visage près du sien. Si l’inspecteur devait être frustré, le regard et le sourire adorable que lui lance son amante auraient bien vite fait partir ce sentiment. Il lui rend son sourire, alors qu’un nouvel échange de baisers intervient, toujours plus sensuel, plus brulant de désir, puis Miya reprend place confortablement sur la chaise longue, et à demi-nue elle affiche un regard aguicheur en attendant la suite du programme.

Ryuga gratifie la demi-déesse de son regard le plus charmeur, non sans une pointe espiègle, laissant présager qu’il va tout faire pour la rendre folle. Il reprend un peu d’huile dans le creux de ses mains, afin de leur assurer une glisse parfaite, puis commence comme toujours, par une zone chaste, en les posant contre son ventre plat. Doucement, il laisse ses doigts se mouvoir contre sa peau, alors que les paumes de ses mains ne bougent que très peu, pour maintenir une pression ferme. Tout en fixant droit dans les yeux l’amour de sa vie, il les décale vers ses hanches qu’il presse très lentement, alors qu’il entame un doux massage, l’amenant parfois à caresser ses côtes. L’inspecteur approche son visage du corps de Miya, sans entrer un seul instant en contact avec sa peau. Puis ses lèvres viennent juste laisser leur souffle chaud sur sa peau, passant dans le cou, puis sur sa poitrine, où cette fois ci, il vient juste effleurer la pointe des seins de sa belle.

Ryuga descend ses mains le long des cuisses de la demi-déesse, et tout en continuant de la caresser de son souffle, il vient masser lentement l’intérieur de ses jambes. Ses lèvres arrivent à hauteur du string blanc de l’être divin, et entre deux effleurements sur cette partie plus sensible, il lance un doux sourire vers Miya, alors que ses mains remontent jusqu’à ses aines, pour envelopper d’une chaude étreinte la base de ses cuisses, si proche de son intimité, mais si loin à la fois. Les doigts de l’inspecteur viennent passer sous la barrière de tissus de blanche, et alors que la chanteuse pourrait penser qu’il va aller plus loin, il ne vient que frôler les abords de son sexe, avant de remonter le long de son corps. Ses mains viennent gravir les flancs de sa compagne, alors que sa bouche vient retrouver sensuellement la sienne, et qu’il l’embarque dans des baisers langoureux. Cette fois-ci, ses doigts ne s’arrêtent pas aux côtes de Miya, et viennent encercler ses seins pour les presser dans une chaude étreinte. Il commence à les caresser avec désir, ses pouces venant habilement jouer avec les perles roses qui y trônent, alternant entre frôlements, caresses et légers pincements.

Bien que que tout cela ait pour but de faire naître le désir chez sa belle, Ryuga est loin d’être insensible au contact de son corps, et le tissu de son short couvrant son entrejambe commençe à se tendre pour laisser entrevoir la forme de son membre. L’inspecteur met fin à son massage en laissant ses paumes jouer contre les seins de la demi-déesse, frottant doucement ses tétons entre sa peau et la sienne, puis il retire ses mains de son corps avec un large sourire.


Alors… Dis moi si j’ai perdu la main mon amour ?

Miya Diablo

Dieu

Re : Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

Réponse 14 samedi 02 octobre 2010, 00:10:37

Les mots d'amour, murmurés au creux de son cou, font frémir la demi déesse, et les baisers, si doux et addictifs, accélèrent progressivement sa respiration, font grimper la chaleur de son corps aux courbes si désirables... Fini, le jeu de "qui craquera en premier", même si Miya tente d'y jouer une dernière fois en ramenant le visage de Ryuga près du sien pour l'embrasser à nouveau... Et il n'a pas l'air d'être prêt à perdre le jeu. Miya déclare forfait, avant même qu'il n'ait posé les mains sur elle. De toute façon, au regard qu'il lui lance, elle n'a pas le choix. Elle sourit, et lève un sourcil qui signifie qu'elle se résigne à son "triste" sort. Oh oui, elle était à plaindre...

Les larges mains de Ryuga se posent sur son ventre plat, sans qu'il ne la quitte des yeux. Le massage continue et Miya ferme les yeux pour toujours mieux apprécier le contact brulant qui s'établit peu à peu entre les deux amants. Elle en avait fait, des rêves érotiques, mais la réalité de celui-ci était encore à noter. Les soupirs s'envolent de sa gorge, teintés d'un gémissement léger de temps en temps. Elle se cambre quand il prend possession de sa poitrine, et ses mains agrippent le bord de la chaise longue ; ses jambes avaient quitté le bassin de Ryuga et se pliaient à présent gracieusement, frôlant parfois les cuisses de son inspecteur. Le souffle court, elle rouvre pourtant brusquement les yeux, lançant un regard entre incompréhension et frustration à son amant qui lui demande s'il a perdu la main. Miya rougit un peu, et sans retenue, saute sur Ryuga qui tombe à la renverse, et elle à cheval sur son ventre. Elle prend ses mains, pour les poser à nouveau sur ses fesses, et Miya se penche en avant pour souffler tout près de son visage :

- Tu n'avais quand même pas l'intention de t'arrêter là, mon amour ? Ni de me laisser dans cet état...

Les doigts de Miya glissent jusqu'aux poignets de Ryuga, pour saisir les fils de son string sur ses cotés, et les défaire. Le pauvre tissu quitte ses hanches sans le moindre son pour échouer entre les cuisses de son amant. Miya prend possession avec une certaine sauvagerie des lèvres du policier alors que ses mains passent sous son boxer, pour le débarasser à son tour de ce dernier rempart à leur nudité à tous les deux. La manoeuvre n'est pas forcément aisée, mais avec un rire léger entre deux baisers, et en combinant leurs efforts, ils finirent bien par y arriver. Les mains de Miya reviennent prendre possession du visage de Ryuga, qu'elle ne quitte pas du regard, ses doigts se perdent dans la chevelure qu'elle aggrippe un peu trop fort peut-être. Leurs visages sont proches mais ne se touchent pas, et la demi déesse sourit amoureusement :

- Je n'ai pas besoin de te dire que tu n'as pas perdu la main... On va quand même vérifier si tu es toujours aussi... extraordinaire dans un autre domaine ?

Ses hanches commencent à se mouvoir, pour frotter leurs deux bassins, alors que ses lèvres repartent à l'assaut de son cou, pour finir par un baiser des plus brulants...


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