Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le grand plongeon [Libre]

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Hieronimus Vox

Humain(e)

Le grand plongeon [Libre]

mardi 10 août 2010, 19:35:53

"Plus dur sera la chute" C'est ce qu'on avait l'habitude de lui dire bien souvent il y a quelques années. Il avait très bien saisi l'image, mais là, alors qu'il était en chute libre de plus de 3000 m, cette expression prenait un tout autre sens.

Le poids brutal de l'air le molestait et le ballotait en tous sens tandis qu'il se maudissait en pensant: "Non mais quelle idée à la con, franchement, essayer de la faire à l'envers à des yakuzas..."

2500m.
Il aurait soupiré si la chute ne rendait pas sa respiration aussi difficile. Il allait donc mourir comme ça ? Comme un vieux papier gras jeter sans vergogne par la fenêtre ?
Bon, c'est vrai qu'il l'avait bien cherché, mais quitte à passer l'arme à gauche, il n'avait pas imaginer ça. Et où allait-il tomber ? Sur un toi, se fracassant dans les tuiles, se faisant déchirer le corps? ou bien peut-être tout simplement sur l'asphalte, son crâne explosant comme une tomate trop mûre?

2000m.
C'était bien son genre de penser à ça. La mort ne lui faisait de toute façon pas plus d'effet que ça. Il l'avait côtoyé plus souvent qu'à son tour lorsqu'il été à l'armée.
Au prix de grands battements de bras et de jambes, il parvint à stabiliser sa chute et pouvait voir le sol. Cela ressemblait encore à une mosaïque ou à une construction de Lego.
Tssss...il n'aurait pas au moins pu tomber dans un coin de verdure ? Il aurait passé l'arme à gauche dans un endroit à son goût. Il n'y a que dans des endroits de la sorte qu'il trouvait la paix de l'âme.

1500m.
Les secondes semblaient s'étirait à mesure que le sol s'approchait. Le pire dans cette situation, ce qui vraiment le rendait amer, c'était son impuissance. Ce n'était même pas la peine de songer à faire quoi que ce soit, il était prisonnier de la gravité.
Peut être aurait-il mieux valu qu'il reste dans la banlieue de Pittsburgh, tien. La-bas, au moins, il y avait quelques arpents de forêts.

1000m.
Mais non, il avait fallu qu'il choisisse le métier d'écrivain publique. Allez faire ce boulot dans une petite bourgade, vous...pas un clients, rien. Et même si il était capable de vivre chichement, il avait quand même des besoins, donc la nécessité d'argent. Il était donc parti en "vadrouille". Ce qui, pour lui, signifiait trouver un bon plan pour se faire des sous très vite, et forcément de façon illégale.

500m.
Pourquoi le japon ? Bah pourquoi pas en fait. Il avait toujours voulu visiter ce pays et il y avait vu une occasion.
Mais la vue du sol fonçant vers lui le sortit de sa rêverie.
"Ouch, ca va faire mal..."
En bas, il commençait à apercevoir les miroitement d'une structure en verre et il se remit à imaginer l'état de son corps après être passé à travers ça. Et comme d'habitude, une pensée très prosaïque débaroulla dans son esprit: "Ma redingote va être foutue."

50m.
"Et meeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde !"
Dans une fracas cristallin raisonnant avec la charpente en métal il traversa le plafond de verre de la piscine. Dans un flash de douleur qui enserra son corps dans une étau, il senti le tranchant d'un éclat de verre lui perforer le coté gauche de l'abdomen, et presque aussitôt, le choc violent de la surface et la fraicheur de l'eau, même pas le temps d'un battement de cœur. Puis le voile noir de l'inconscience le happa.
Il remonta à la surface de dos, au milieu de son sang qui rosissait le liquide autour de lui. Il était en vie, contre toute attente. Mais le restera t-il longtemps ?
« Modifié: mardi 10 août 2010, 19:44:05 par Hieronimus Vox »

Elsa

Humain(e)

Re : Le grand plongeon [Libre]

Réponse 1 jeudi 12 août 2010, 01:57:46

Le mercredi après-midi, dans n'importe quel pays qui existe, il n'est pas pourvu de cours, au plus grand plaisir de tous. Elsa, qui était en manque d'eau, nostalgique de son île et de sa mer, avait décidé de se consoler en allant à la piscine. Appuyée au bord de l'eau, la tête posée sur ses avant bras, elle laissait l'eau pénétrer dans son corps et lui donner sa dose aqueuse vitale pour la semaine. Cette après midi était vraiment calme, vraiment très calme. Après ses aventures au lycée, Elsa retrouvait le calme et cela lui paraissait presque anormal. Elle avait comprit que Seikusu n’était pas une ville paisible comme une île de Polynésie et ce qui la chagrinait le plus était qu’elle était la seule à être bronzée ici.

Mais cet après midi était rudement calme, vraiment trop calme, elle se demandait si il allait avoir de l’animation, ne serais-ce qu’une personne qui se jetterait à l’eau et l’éclabousserait, ne serait-ce que ça ! Elle ferma ses yeux et se laissa aller dans la néant, manière de voir si il s’y passait quelque chose d’intéressant : rien. Trop de calme tue le calme, vraiment elle s’ennuyait à mourir cet après midi, si elle avait su elle serait allé marcher dans les rue d’un quartier malfamé manière de voir une bagarre ou quelque chose d’assez violent pour tuer son ennui. Elle ouvrit les yeux et se retourna vers le bassin de la piscine déserte où il n’y avait aucun bruit, le bassin était vide, elle était la seule à tremper dans l’eau comme un poisson en manque d’eau.

Tout à coup elle écarquilla les yeux, voyant une ombre se dessiner au dessus de l’eau, incroyable, elle leva les yeux vers le dôme de verre couvrant la piscine et vit alors une silhouette se rapprocher. Elle eut juste le temps de se demander ce que cela pouvait être que le dôme se brisa, dans un bruit assommant et un corps tomba dans l’eau. Elsa se demandait bien si elle venait de rêver, car comment un corps pouvait venir d’atterrir dans le bassin, de plus par le plafond, et à cet instant où tout était trop calme. L’eau prit une couleur rouge sang, et elle regarda un corps flotter à la surface de l’étendue rougeâtre.

 Quelqu’un venait de tomber du ciel, et Elsa sentait son cœur battre tellement fort de peur qu’elle vit le moment où il allait sortir de sa poitrine et rejoindre la marre de sang. Les gens sur le bord du bassin hurlaient, et ne pouvant rien faire de mieux, la jeune idiote nagea jusqu’au corps, qu’elle prenait alors pour un cadavre, elle l’agrippa aussi fort qu’elle le pu et le tira jusqu’au bord, dessinant une trainée de sang dans l’étendue qui était resté limpide. Comme elle le pu, elle pose le corps sur le carrelage du bassin et se plaça au dessus du visage de la personne à demi inconsciente qui venait de traverser le plafond de verre de la piscine.

« Vous êtes vivant ? balbutia-t-elle, apeurée »

Hieronimus Vox

Humain(e)

Re : Le grand plongeon [Libre]

Réponse 2 jeudi 12 août 2010, 02:48:06

Non mais quelle ironie...à croire que sa vie était destinée à porter cette caractéristique comme un sceau. 3000m de chute pour finalement finir noyé, fallait le faire... Il parvenait encore à aligner quelques idées, à demi pris dans les serres de l'inconscience, mais incapable de bouger. Le cerveau refusait de transmettre un ordre aux membres. Cette impuissance l'exaspérait.
Il sentait le sang s'échapper de son corps comme si ce fut sa vie elle-même qui lentement s'écoulait en filet pourpre.
Les secondes s'égrenaient  tandis qu'il sentait à présent l'eau envahir lentement ses poumons. Il savait que bientôt il allait même couler. Et cette immonde odeur de chlore ! Il avait toujours eu horreur de ça. Pourtant, cette odeur typique signifiait qu'il était tombé dans une piscine, donc qu'il pouvait y avoir du monde alentour.

A cette idée, une petite chandelle vacillante d'espoir s'illumina dans les tréfonds de ce qui lui restait de conscience. Et comme une illustration, il senti bientôt une petite main mal assurée, puis des bras l'entourer et le tirer. Mais il doutait encore. Peut être était-ce une production de son cerveau privé d'oxygène.
Mais bientôt, le contact froid et dure du rebord du bassin lui prouvèrent qu'il s'agissait bien de la réalité. Puis alors que l'eau libérait ses tympans, il entendit une voix féminine au timbre pas des plus rassuré. C'est que si il y avait des spectateurs dans le coin, il avait du faire sensation. Cette idée ne lui plaisait guère, lui qui était plutôt du genre à vouloir passer inaperçue.
En attendant, les raisonnances de cette voix semblaient vouloir s'immiscer dans les replis de son cerveau jusqu'à titiller et accrocher son esprit comme un hameçon. Il saisit mentalement ce fil d'Ariane immatériel et arriva enfin à émerger.

Dans un crépitement thoracique, il expulsa convulsivement l'eau de ses poumons en tournant la tête sur le coté, puis toussa à s'en arracher la gorge. Enfin, il regarda au dessus de lui, apercevant dans le flou de son regard pas encore tout à fait remis, une vague forme de visage. Il cligna des yeux et vit Elsa, son visage doux au teint si chaud, ses grands yeux noisettes qui le fixaient avec appréhension et ses cheveux qui avaient l'air fais de lumière lui retombant de part et d'autre de la tête, formant une corolle qui, avec le soleil de l'après-midi, l'illuminait d'un halo presque surnaturel.

Instant fugace de bonheur que l'esthète qu'il était n'avait pas manqué, mais qui tourna court lorsque, avec violence, sa blessure au côté le lança sans pitié. Avec une grimace risible, il articula un "oui" qui ressemblait plus à un borborygme qu'à un mot.
Puis il ajouta..ou du moins essaya: "Me...merci...b..beaucoup...vous n'auriez p...pas une comp..comp...raaah ! Compresse je vo..vous prie ?
Puis il porta la main à sa blessure en tentant d'appuyer dessus pour arrêter l'hémorragie.
« Modifié: jeudi 12 août 2010, 02:56:33 par Hieronimus Vox »

Elsa

Humain(e)

Re : Le grand plongeon [Libre]

Réponse 3 jeudi 12 août 2010, 03:35:28

Une compresse, une compresse, une..

« UNE COMPRESSE ! »

Elsa n’avait pas pu s’empêcher de hurler ce mot, car elle était plus que paniquée, elle poussa la main de l’homme-météorite et posa la sienne, fermement sur la plaie, pour tenter de dompter le sang qui ne faisait que s’échapper par ce trou causé par le verre du dôme. Elle regarda l’énorme éclat se trouvant à l’intérieur et hésitait à savoir si il valait mieux le retirer ou pas. Dans tout les cas, cet homme ne risquait pas l’infection, avec la dose de chlore qui avait lavé la plaie, cela était déjà une chance pensait Elsa. Lorsqu’on lui apporta un kilo de compresses stériles, la jeune fille se concentra et prépara une couche de compresses puis, d’un air désolé, retira le morceau de verre enfoncé dans l’abdomen de l’inconnu puis plaqua les compresses sur la plaie, avec une pression presque violente, pour empêcher le sang de s’échapper encore et encore.

Un homme venait de tomber du ciel, Elsa se plaignait d’une après midi trop calme, le ciel avait du l’entendre, parce que là elle était servie. Ses mains étaient pleines de sang et il fallait trouver une solution pour que cette hémorragie se stoppe. Elle vit qu’avec les compresses il y avait des bandes et du sparadrap, elle se mit alors à jouer à l’infirmière et fabriqua un pansement hémorragique à l’inconnu, ce qui lui permit d’enlever ses mains et de pouvoir se reculer un peu. La jeune fille plongea ses mains dans un coin d’eau non contaminé et les lava, de toute façon, il faudrait vider le bassin et changer l’eau, elle pouvait la souiller.

Elle se leva et partit chercher un tuyaux d’eau pour nettoyer l’homme de son sang, car il était ouvert superficiellement partout sur son corps. Lorsqu’il fut à peu près propre, elle déposa des pansements sur les petites plaies puis resta là, agenouillée, toujours sous le choc, aux côtés du presque cadavre qui venait de tomber du ciel. Pour vouloir tuer l’ennuie, elle été plus que servie, elle dit alors à la météorite humaine :

« Vous vous sentez bien ? J’appelle les secours ? »

Hieronimus Vox

Humain(e)

Re : Le grand plongeon [Libre]

Réponse 4 jeudi 12 août 2010, 15:28:13

Hiéronimus se vit aspergé d'eau ce qui finit de le réveiller et avec ça la douleur au coté qui irradia dans tout l'abdomen. Serrant les dents, il grogna et porta à nouveau la main à sa blessure pour s'apercevoir qu'une compresse lui avait été appliquée. Il porta alors son regard vert sur son infirmière improvisée qui s'enquérait de son état. La parole pas encore très assuré il répondit: "Oui, oui, je crois que ca va aller." Mais il savait qu'il allait devoir ausculter cette blessure au plus vite. Puis il rajouta: "Non, inutile pour les secours, je vous assure."

Il prit appuis sur ces coudes et se redressa lentement alors que les nageur paniqués commençaient à se calmer et à s'agglutiner autour du blessé. Lui, continuait de regarder Elsa, de plus en plus intrigué tout en songeant à son état. Ce n'était pas la première fois qu'il manquait de peu la faucheuse mais là, vraiment, c'était juste. Peut-être allait-il devoir revoir sa politique "zéro arme", au moins le temps d'arriver à quitter le Japon. C'est alors qu'il réalisa qu'il ne savait même pas où il avait atterri.
"Pardonnez si ma question peut paraitre stupide, mais...où sommes nous ?"
Et tout en demandant cela, il se redressa petit à petit pour arriver enfin à se mettre debout, le pas mal assuré. Il regarda son état lamentable, trempe, plein de sang frais, puis se décolla d'un geste un peu maniéré les mèche de cheveux qui lui collaient au visage.

C'est alors qu'il entendit une sirène. "Oh misère de bon sang de bois!" Son sang ne fit qu'un tour en comprenant qu'une âme bien intentionnée s'était sans doute chargé de passer un coup de fil. Le soucis c'est que...Allez expliquer aux autorités dans quelles circonstances vous êtes tombé du ciel tout en ne parlant pas des yakuzas et de vos plans. Voila un grand écart qu'il ne comptait pas tenter.
Sans attendre la réponse à sa question précédente, il esquissa un vague sourire et reprit à l'intention d'Elsa: "Je vous prie de m'excuser à nouveau, mais je dois partir en urgence." Il essaya de faire un pas, trébucha tandis que les curieux marmonnaient dans leur langue natale quelque chose qui avait le ton de la réprobation et se raccrocha au bras de la jeune femme par réflexe, mais retira sa main aussitôt pour ne pas la gêner. A près tout, on ne sait jamais comment un contact peut être interprété.
Mais constatant que la marche allait lui être impossible, il lui demanda: "Oserais-je vous demander de m'aider à sortir de là en esquivant les secours ?" Et ce faisant il lui présenta sa main la droite qui n'était pas ensanglantée.
Il songea d'ailleurs qu'il ne manquait pas de culot d'oser demander cela après qu'elle lui ait déjà sauvé la vie une première fois. Il tacherait de la remercier comme il se doit à la première occasion. Hiéronimus payait toujours ses dettes, surtout celles d'ordre morales.

Elsa

Humain(e)

Re : Le grand plongeon [Libre]

Réponse 5 vendredi 13 août 2010, 02:17:12

L’homme tombé intriguait vraiment Elsa, il était blessé gravement mais avait l’air de supporter la douleur, il assura qu’il allait bien et essaya de se relever, s’appuyant au bras d’Elsa pour s’aider. Quant à elle, elle le regardait, déconcertée, ne comprenant pas comment il était vivant d’une part et comment pouvait-il se relever si vite. C’est alors que le bruit d’une sirène retentit non loin, l’homme eu l’air paniqué et demanda à quitter les lieux. Demandant à la jeune fille de l’aider à sortir de la piscine sans croiser les secours, il lui tendit sa main, elle était propre. Elsa ne pouvait pas refuser ce que lui demandait le miraculé, mais elle ne savait pas par où s’enfuir sans tomber sur les pompiers.

Elsa saisit la main de l’homme et regarda autour d’elle,  la recherche d’une issue de secours qui donnerait sur l’autre côté de la piscine. Quelques secondes s’écoulèrent et le deux-tons paraissait de plus en plus proche, elle devait réagir rapidement. C’est alors que son regard se porta sur un issue à l’angle du bassin. Elle tira l’homme vers cette sortie, marchant lentement car il devait avoir vraiment mal et chaque pas devait être une supplice pour lui. Au moment où la sirène de l’ambulance se fit très proches, ils franchirent la porte et Elsa pressa un peu le pas, stressée de fuir les secours et de laisser la piscine à moitié détruite, le bassin plein de sang, et les baigneurs sous le choc.

Elle se jura à cet instant de ne plus se plaindre du calme, car elle aurait encore préféré continuer à tremper sagement plutôt que jouer l’infirmière et maintenant la complice d’un homme qui voulait fuir. Décidément, depuis son arrivé à Seikusu, Elsa se retrouvait dans tout les drôles de coups possibles, d’abord la bagarre au lycée, maintenant en train d’aider un homme météorite, la vie était décidément plus excitante ici que sur son île de Polynésie. La seule chose qu’elle déplorait était de ne connaître personne à qui raconter ces histoires, elle n’avait aucun amis ici, aucune famille, aucune attache.

Après quelques longues minutes de marche, et à quelques centaines de mètres de la piscine, Elsa s’arrêta et invita l’homme à s’asseoir sur un banc. Elle se rendit compte alors qu’elle était en bikini dans les rues de Seikusu, ses affaires étant dans le vestiaire de la piscine, quelle honte, vraiment elle ne passait pas inaperçue dans cette ville. Elle s’attendait à être remarquée en arrivant, mais là elle pensait que ça en était un peu trop, il ne fallait pas être excessif avec ce genre de chose, la réputation se jouait sur ça. Perdue dans ses pensée, elle était à nouveau calme et pu dire à l’homme assise sur le banc :

« Je m’appelle Elsa, et vous ? Vous êtes sûre que vous ne voulez pas aller voir un médecin ? »

Puis elle s’assit à côté de l’homme et lui sourit gentiment, un peu désemparée, et sans idée pour faire avancer les choses, car un homme qui tombe du ciel et qui s’en remet si vite était quelque chose d’impensable pour Elsa et cela l’avait perturbé pour les jours avenirs, elle ne serait plus capable de réfléchir à grand-chose de sensé.

Hieronimus Vox

Humain(e)

Re : Le grand plongeon [Libre]

Réponse 6 vendredi 13 août 2010, 03:02:48

Hiéronimus suivit aussi bien qu'il put la jeune fille, serrant les dents sous les assauts des multiples douleurs sur son corps. Il était dans un état lamentable. des estafilades de partout, au moins 3 cotes fêlées dont une qui appuyait sur son poumon droit et rendait sa respiration douloureuse et se trou a son côté. Il se demandait par quel miracle aucun organe vital n'avait été touché. Mais ce n'était pas le moment de s'apitoyer. L'armée lui avait appris à supporter la douleur, c'était le moment d'utiliser ça. Puis, cette personne qui l'aidait ne méritait pas ses geignements mais plutôt des remerciements dans les règles de l'art.
D'autant plus qu'il voyait clairement que ce n'était pas une habituée de la tangente. "Quel altruisme !" songea t-il en se trainant "pas comme ces clampins habituels qui auraient regardé la scène comme s'il ce fut un reportage du journal."

Ce n'est que lorsqu'il se retrouva assis sur ce banc ou il se laissa aller lourdement en grognant qu'il s'aperçut que la demoiselle était encore en bikini. Pourtant, cela valait largement le coup d'œil, et malgré son état, il ne pouvait s'empêcher de la trouver des plus charmante. Mais c'était là une tenue bien peu convenable pour se promener dans la rue.
C'est alors qu'elle lui demanda son nom et si il était sûr de ne pas vouloir recevoir de soins. Soupirant un peu à cause de sa respiration, il esquissa un vague sourire qui se voulait rassurant et répondit: "Hiéronimus, mais vous pouvait m'appeler Hiéro. Et je ne sais vraiment pas comment vous remercier. Quant au docteur, je m'en passerai...il me faudra juste trouver une pharmacie ainsi qu'une aiguille et du fil, je me chargerai du reste, soyez tranquille."
Il fit une pose en la regardant assise ainsi en bikini à coté de lui et se contorsionna avec difficulté comme un vieillard plein de rhumatismes pour ôter sa redingote puis la lui présenta: "Peut être serait-il moins gênant pour vous de mettre ça sur vos épaules, même si c'est mouillé et maculé de sang...vos courbes risquent de créer l'émeute, demoiselle Elsa."

Il aurait donné cher à ce moment là pour une dose de morphine histoire de pouvoir apprécier un peu plus la situation sans subir la douleur. Mais en attendant, il songeait que ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas rencontrer une telle gentillesse gratuite.
Il se laissa aller un peu sur le banc en soufflant, posant le manteau sur son genoux à porter de main d'Elsa et pensa à haute voix: "Les années passent, mais les emmerdes sont les mêmes...tsss...ma claque de bouffer plus que ma part de ce foutue gâteau de merde qu'est la vie, faut que je trouve une solution plus viable que mes plans foireux..."
Puis il tourna le visage vers elle et rajouta : "Qu'est ce qui vous ferait plaisir en guise de remerciement ?"
« Modifié: vendredi 13 août 2010, 03:09:00 par Hieronimus Vox »


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