Sorcellerie et magie noire { PV Clara }

Hiroko quitta la classe à la fin de la sonnerie, pour elle il n'était pas question de flâner dans les rues à faire les boutiques de vêtements ou du dernier cd sortit, non, elle fit effectivement les magasins, mais ceux où l'on se procure des ingrédients pour faire des filtre et autre actions touchants à l'occulte. Même si la pratique était plus que mal vu, cela n'empêchait pas que le prix soit assez exorbitant.

Une chance que son sortilège pour affecter la mémoire fonctionne à merveille, c'était assez simple enfaite, il fallait prendre un de ses cheveux, le baigner dans du sang d'agneau et réciter une formule suivit du nom de la personne, on pouvait certes comparer cela à du vol, mais n'ayant aucun témoin, cela ne pouvait marcher.

Une fois ses emplettes de faite, elle partie vers le lycée, mais préféra passer par un chemin où elle serait le moins visible, mais cela la rendait suspecte par la même occasion.

La demoiselle fit sauter un grillage et se faufila dans le conduit qui était chaud, elle rampa pendant deux minute avant de faire sauter un autre grillage et elle arriva enfin dans une salle sombre.

Elle n'était pas bien grande dis mètre carrée, illuminé par des chandelles rouges, ayant un pentagramme à six branche au sol, un autel trônant en son milieu.

Sur l'autel on pouvait voir un chaudron, elle prépara la cérémonie, attendant que la nuit tombe pour se vêtir d'un robe noire cachant tous son corps, mais pas le devant où l'on pouvait constater qu'elle était  dans son simple appareil.

Elle se mit à attendre le gong de la cloche de la ville sonnant minuit, la cérémonie pouvait commencer.

- Templum ! Templum ! Pareo a meus calo !

Les bougie se mirent à s'allumer une par une. Elle mit dans le chaudron une patte de grenouille et une fleur cueillit lors de la dernière pleine lune qui a été trempé par la rosée du matin.

- Libertus tu vinculum ! Dicere meus !

Hiroko prit un poignard et allait s'entailler une veine pour déverser un peu de son sang dans le chaudron quand elle ressentit une présence qui lui donna un frisson.

- Templum Dispereo !

Elle garda le poignard en main.

- Sort de ta cachette démon !

Sa voix montrait sa peur et le poignard tremblait dans ses mains.

Clara avait fini par retrouver la chaleur de sa maison, bien que celle-ci fût toujours aussi sombre et ennuyeuse. Elle revenait de plusieurs jours de ballades, et avaient besoin de dormir dans un bon lit.  Ainsi, la jeune femme s’était tout d’abord dévêtue pour prendre une douche, et elle en avait bien profité, même si la température de l’eau n’était guère excessive, à peine tiède. Sortant ainsi propre, elle se rhabilla comme à son habitude d’une robe noire suffisamment ouverte pour en faire pâlir hommes et femmes. Redescendant alors dans le salon, elle sortit un livre de la bibliothèque. Celui-ci traitait de magie, bien qu’elle ne sache pas vraiment comment s’en servir, apprendre était toujours une bonne chose. Elle s’installa alors dans son fauteuil, sans vraiment avoir prit le temps de bien éclairer la pièce, se contentant d’une bougie sur une table, la jeune femme commença à lire.

Ainsi, s’écoula plusieurs minutes, où la jeune femme ne trouva pas forcément la lecture de son livre passionnante. Si bien qu’elle ne tarda pas à le fermer, et le jeter plus ou moins en douceur sur la table de salon qu’elle avait devant elle. Elle se rendossa alors contre le canapé, cherchant ce qu’elle pouvait faire.  En effet, elle n’avait guère envie de dormir, et il lui fallait une occupation, malgré qu’elle vive seule dans cette résidence.

C’est alors qu’une pentagramme blanc apparut sur le sol de la pièce, l’illuminant, comme si des éclairs ne cessaient d’apparaître. En effet, la lumière était d’une blancheur et intensité éblouissante, si bien qu’elle ne tarda plus à ne plus voir la pièce dans laquelle elle se trouvait. Quand cela se calma, la lumière semblait redevenu normal, mais elle se trouvait allongée près d’une sort d’hôtel, un pentagramme similaire à celui qu’elle avait vu sur le sol, et de sa position distinguait plusieurs lumières de bougies. C’est alors qu’avant même d’avoir pu demander où elle était, Clara entendit une voix demandant à un démon de sortir de sa cachette.

- Peut-on me dire qui tu appelles Démon ? Et où suis-je ?

Répondit la jeune femme en se redressant, sans pour autant regardé en direction de la jeune femme, puisqu’elle semblait encore un peu choquée, et ne connaissait pas l’endroit où elle se trouvait. La pièce était en effet assez petite et lugubre, et elle avait passé une main dans ses cheveux, pour vérifier qu’elle n’avait rien. C’est seulement au bout de quelques secondes qu’elle tourna son regard vers la jeune femme, la voyant seulement couverte d’une cape, capuche relevée. Elle la contempla quelques seconde, la trouvant plutôt jolie, voir très jolie, sans compter qu’elle ne manquait pas de pudeur pour avoir laissé sa cape ouverte. Mais, s’est à ce moment qu’elle vit le poignard dans ses mains.

- Et on peut savoir ce que tu comptes faire avec ce poignard ? J’espère qu’une jolie femme comme toi n’avait pas l’intention de s’ouvrir les veines ?

Dit-elle d’une voix calme, montrant qu’elle avait quand même un peu détaillé la jeune femme, et avait aussi regardé la pièce voyant que la pièce était vide. Mais son regard, qui avait été sur la lame, dans la main de la jeune femme se releva vers son visage pour croiser son regard.  Elle avait peut être même parlé un peu froidement, mais s’était en partie pour éviter que la demoiselle commette un acte irréversible, sans se douter de ce qu’elle avait réellement voulu faire.

Par réflexe, elle avait tourné le dos à l'autel et ne s'aperçu de la présence de Clara que lorsqu'elle prit la peine de poser sa question, elle fit volte face et prit deux mètres de distance entre elle et la créature, ne prenant pas un seul instant pour répondre aux question de la demoiselle.

Hiroko continuait de garder son poignard vers la démone, tremblant comme une feuille, elle était effrayée par la présence de Clara, cherchant à savoir pourquoi elle était là, la cérémonie n'avait pas pour but d'invoquer un démon, même mineur.

- Dîtes moi d'abord qui vous êtes démon, je ne vous ai pas appelé à ce que je sache.

Elle avait l'esprit trop paralysé par la peur qu'elle ne pouvait même pas trouver un sortilège pour entraver les gestes de la démone, l'apprentie magicienne avait même oubliée de prononcer la formule magique pour se protéger d'une créature invoquée.

- Esp... Esp ...


La demoiselle tentait tant bien que mal à lancer un sortilège pour annuler l'invocation, mais sa langue était trop paralysé. Clara pouvait aisément immobiliser la demoiselle sans avoir à dépenser beaucoup d'énergie, mais elle avait toujours le poignard en main, tremblant davantage.

- P.. Partez, cette cérémonie n'est pas pour invoquer ... un démon, mais un fantôme, partez, sinon ... sinon ...

Clara qui était tranquillement chez elle à flâner, se retrouvait, suite à l’apparition d’un pentagramme dans son salon, dans une pièce, guère plus éclairée que celle où elle se trouvait. Cependant, cette dernière était plus pette et avait une sensation d’aura plus sombre, vu ce qu’il y avait, à savoir presque rien. Mais, la seule autre présence, une jeune femme plutôt dénudée, qui était là, et attira vite l’attention de la demoiselle, se montra terrifiée, au point de reculer, tenant une arme blanche de façon des plus tremblantes. Clara eut beau lui demander de baisser son arme, pensant qu’elle allait se faire mal à elle-même avec, celle-ci ne dit rien, et finit seulement par demander à Clara qui elle était, en expliquant qu’elle ne l’avait pas appelée. Mais, du point de vue de son homologue, s’était bien elle qui l’avait fait venir.

- Ben, comme tu peux le voir, je suis une femme tout comme toi ! Et tu ne m’as peut être pas appelé, mais une chose est sur, c’est que s’est toi qui m’a fait venir ici.

Répondit calmement Clara, alors qu’elle contournait l’hôtel de pierre, et se rapprochait lentement de la jeune femme. Et malgré qu’elle n’ait aucune mauvaise intention, la jeune femme semblait toujours paralyser par la peur, au point d’avoir du mal à prononcer une parole censée. Celle-ci finit finalement par dire qu’elle n’avait pas voulu invoqué un Démon, mais un fantôme. Cela laissa perplexe Clara qui n’avait pas encore conscience d’être un démon, bien qu’on l’ai souvent appelé de la sorte à cause de ses capacités.

- Encore faudrait il que je sache, et que j’ai envie de partir, maintenant que tu m’as fait venir ici !

Répondit Clara toujours de façon aussi calme, alors qu’elle n’était plus qu’ç deux mètres de la jeune femme D’ailleurs, elle ne comprenait pas tout non plus. Pourquoi une jeune femme devait elle se retrouvait en tenue d’Eve pour invoquer un fantôme ? Et que venait faire un poignard dans tout cela ? D’ailleurs, Clara s’approcha alors rapidement de la jeune femme, et lui attrapa le poignet de la main tenant l’arme avec suffisamment de forces pour la lui faire lâcher avant de l’envoyer à quelques mètres d’un coup de pieds.

- Et cela suffit de tenir une arme quand celle-ci risque de te blesser plus qu’autre chose. Cela serait bête d’abîmer ton joli corps n’est ce pas ?

Dit la jeune femme, reposant son regard dans celui de son homologue, auquel elle tenait toujours l’un des poignets, alors qu’elles n’étaient séparés plus que de quelques centimètres l’une de l’autre. Elle ne se montrait toujours aucunement menaçante, malgré ses paroles et ses gestes un peu brusques là. Mais au contraire, elle semblait se soucier de l’état physique de la jeune femme, qui pourrait au contraire penser que Clara comptait user de son corps d’une quelconque façon.  Et s’il était vrai que l’envie se faisait un peu présente, car rester insensible face à la vue qu’offrait la demoiselle était impossible, elle était bien trop belle pour cela.

- Et puis calme toi, je ne te ferai aucun mal, car d’une certaine façon, la situation est tout aussi étrange pour moi que pour toi.

*Au pire, je ne te ferais que du bien, si tu viens à le souhaiter.*

Cette dernière réplique n’avait pas été orale, mais s’était insinuer directement dans l’esprit de la jeune femme. Le ton employé était resté le même que ses propos verbaux, et sans aucune véritable envie d’abuser du corps de la jeune femme, montrant qu’elle ne ferait sans doute rien sans son consentement.