Marine était fatiguée de sa journée. En plus de ses heures de cours habituelles, elle avait du surveiller des heures de devoir et pour finir surveiller deux élèves en colle. Décidément, sa journée avait été des plus pleines. A cela on devait ajouter un problème de plomberie dans son appartement. Sa douche fuyait, impossible de s’en servir sans transformer la salle de bain en piscine.
La jeune femme soupira. Elle aurait bien aimé rentrer chez elle et justement prendre une douche histoire de se détendre mais elle devrait s’en passer. Pourtant, elle allait devoir trouver une solution car le plombier ne viendrait que le lendemain.
Alors qu’elle allait quitter le bâtiment, elle se souvint que les élèves disposaient d’une salle de douche. Vu qu’il n’y avait personne, ça ne dérangerai pas grand monde qu’elle s’en serve. Elle se dirigea donc vers l’endroit voulu.
La jeune femme, une fois arrivée dans la pièce, s’assura qu’il n’y avait personne. Elle sortit une grande serviette de bain du placard et commença à se déshabiller. Sa jupe longue noire se retrouva au sol. Puis, elle détacha son corset noir et déboutonna son chemisier. Elle plia le tout et les déposa sur une chaise libre. Puis elle ôta ses bottines, son soutien-gorge, sa culotte et ses bas noirs.
Marine se dirigea alors vers les douches. Ses dernières se trouvaient dans la pièce à côté de celle-ci. La jeune femme franchit l’arche séparant les deux espaces. Il n’y avait pas de porte juste une ouverture. La salle était entièrement carrelée en blanc.
S’emparant d’un savon, elle se dirigea vers l’une des douches. Elles étaient toutes alignées et n’avaient pas de séparation entre elles. La jeune femme ouvrit l’eau et se cala-en-dessous. L’eau tiède la détendait. Elle resta un instant ainsi, profitant juste du plaisir de l’eau sur sa peau.
Nue, ses cicatrices étaient toutes visibles tout comme le tatouage composé de multiples d’arabesques noires dans son dos. Celui-ci masquait en parti les cicatrices dues aux coups de fouets qu’elle avait reçus. Ses cicatrices s’étalaient sur son dos, ses hanches et ses fesses. Les autres cicatrices sur son ventre venaient de coups de couteau ou de balles reçus au cours de ses missions. Les quatre cicatrices parallèles sur sa cuisse lui rappelaient son dur apprentissage et la fois où elle avait du combattre un tigre. Elle passa sa main dessus comme si ce simple geste pouvait les effacer. Elle eut un regard bien triste puis elle commença à se savonner.