Nom: Miller
Prénom: Chryséis
Surnom: La fille d'Arès, Elle, soeur d'Harmonie, d'Éris, de Phobos et encore d'autres. Déesse de la colère et de la vengeance.
Age : 17 ans
Sexe : Féminin
Race: Déesse
Orientation sexuelle: bisexuelle
Description physique :
Elle ne se prétend pas "belle". Elle est maigrelette, petite sur son mètre soixante, et sa peau laiteuse, donc très pâle, ne plait pas vraiment aux gens, les effrayant même, parfois. Son avantage physique, c'est ses cheveux d'ébène soyeux et son beau regard d'azur. Malgré sa petite taille, elle s'entraine régulièrement et donc, son corps est musclé. Ses jambes sont longues et dénuées de poils indésirables, selon sa volonté. En fait, elle n'avait pas un poil sur la peau. Uniquement ses cheveux, mais c'est tout. Sa peau est douce et chaude, contrairement à ce que son apparence exsangue donnerait, et elle est très sensible aux caresses, bien que les coups de sabre, elle les connait aussi. Justement, par deux fois elle fut sérieusement blessée. La première fois fut une perforation des côtes ainsi que de son poumon gauche, alors que la seconde perforation se produit dans son bassin, coté droit. Évidemment, elle ne mourut pas, elle est immortelle, après tout.
Caractère :
Le plus souvent, elle est normale. C'est une jeune femme bien élevée, plutôt froide et hautaine, mais dotée d'une neutralité déconcertante. C'est une déesse nomade, ce qui veut dire qu'elle ne vit jamais au même endroit très longtemps. Son caractère indépendant la pousse à ne s'attacher à personne, et ainsi, elle n'est pas sujette à l'amour. Elle a une affreuse tendance à se fâcher facilement et à devenir très violente. Elle n'hésite jamais à se bagarrer ni à tuer si elle suit son emportement. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu'elle est une femme d'abord et avant tout. Elle ressentait un impérieux besoin d'être câlinée et caressée, ce à qui a servi Kaleb pendant bien des années. Elle désire ardemment trouver l'âme sœur, un homme ou une femme capable de contrôler son caractère orageux et aussi être capable de l'aimer, ce qui explique son comportement distant envers les gens, surtout évasif. Elle n'aime pas être brusquée et apprécie le romantisme, mais aussi la spontanéité. Correspondant à sa nature, un homme de paix pourrait aussi bien lui en faire voir de toutes les couleurs et finir décapité que dans son lit.
Histoire :
Elle fut conçue le jour où Arès décida d'abandonner l'amour sous toutes ses formes, rendant une visite à sa prêtresse, la Sœur de Bataille, ou plutôt une pacifiste parmi les walkyries que sont les membres de ce petit détachement, Raven, pour lui offrir de vivre une vie à ses côtés ou alors de partir à jamais. Raven, étant bien trop attachée à son existence auprès du Dieu, accepta de donner son corps au Maître de la Guerre, mais sans aucune attache sentimentale. Elle devint alors une maîtresse parmi tant d'autres. Menant une vie douillette, il aurait été bien sûr complètement fou aux yeux de la jeune femme de s'arracher à une vie si durement acquise. C'est durant une journée du 23 mai du calendrier de l'Ordre Immaculé que Raven donna naissance à la petite Chryséis. Voici comment cela se passa:
- "Pousse, Raven! Vas-y!" Criait une voie de vieille dame... il s'agissait de l'ainée...
- "Elle va mourir si tu la brusques! Laisse-la aller à son..." protesta une des jeunes servante.
- "Si elle ne pousse pas, c'est le bébé qui va en pâtir!" La coupa la dame.
L'amante d'Arès pleurait et criait à fendre l'âme. Entre ses cuisses, une quantité importante de sang était expulsée. Elle ne se faisait pas d'histoire; elle allait mourir. Elle poussait donc avec les forces qui lui restait pour au moins sauver son enfant. Le travail achevait, car la tête de la future petite Chryséis était maintenant visible. Elle aurait été si heureuse si elle avait pu survivre à tout cela. La future maman reprenait lentement contrôle d'elle-même alors qu'elle sentait la vie la quitter. La mort approchait si lentement qu'elle semblait presque se faire désirer.
-"Allez cherchez le maître! Vite! Elle va mourir!" S'alarma la servante.
-"Arès est partit et nous n'avons aucun moyen de lui communiquer la situation! Laisse-tomber et fait ton boulot!" S'énerva la vieille.
Arès n'était pas là? Ah, oui, il était partit insuffler l'esprit de guerre dans le cœur des guerriers de Nexus et d'Ashnard. Ce n'était pas la première fois que Raven vivait une telle épreuve. C'était une habitude, au final. Elle n'était pas son amoureuse, seulement une de ses prêtresses... une compagne de couche. Une main glissée dans la sienne, douce et chaleureuse, l'empêcha de sombrer dans la mélancolie et de se laisser mourir au milieu du processus d'expulsion du fœtus. Amélia... la nouvelle sœur de Bataille qu'elle avait formée elle-même. "Elle va bientôt prendre ma place dans le monde et le cœur d'Arès..." Se dit-elle en serrant doucement la main de la gamine. Elle était si jeune et si belle, elle allait probablement avoir un bel avenir devant elle. Un sourire étira les lèvres de Raven. Intérieurement, elle souhaitait à la petite Amélia de ne jamais succomber au charme d'Arès pour ne pas avoir à vivre la même chose qu'elle. Elle eut une pensée pour ses sœurs, pour Elosia en particulier. Elle était amoureuse de leur maitre, elle aussi.
Le bébé quitta enfin son ventre, arrachant un gémissement de libération à la mère. C'était enfin fini. Mais fini pour toujours. Raven ne donna jamais le sein à sa petite fille. En fait, elle ne sut jamais qu'elle venait de mettre au monde une fille. La belle et jolie maman mourut avec un magnifique sourire sur les lèvres, heureuse. Elle n'avait pas de regret. Seulement de bons souvenirs et quelques mésaventures, mais elle jugeait avoir mené une bonne vie.
***
Les cris d'un bébé parcouraient les murs et colonnes du temple. Dans les couloirs, les servantes se précipitaient et remuaient ciel et terre pour contenter la petite Chryséis et la replonger dans le sommeil des enfants. Malheureusement, rien n'y faisait, la petite était en colère. Elle criait, griffait, mordait et frappait toutes celles qui essayaient de la nourrir ou de la cajoler. Rien ne la calmait, elle hurlait jusqu'à ce qu'enfin, un des plus puissants serviteurs d'Arès vienne gérer l'agressivité de l'enfant. Posant une main sur le ventre du bébé, il permit avec sa dureté habituelle aux servantes de nourrir, voir gaver, le bébé. Peu importe à quel point le poupon se débattait, il ne relâchait pas la pression sur son abdomen, ne réagissant même pas aux morsures de l'enfant, qui ne faisait qu'abîmer ses petites dents.
Kaleb n'avait pas le profil d'une bonne nounou, mais il semblait évident qu'il était le seul qui arrivait à dominer le caractère indomptable de l'enfant. Il parlait peu, ce qui le rendait encore plus effrayant pour beaucoup, mais c'était un guerrier émérite chez les mortels. Pour n'importe quel autre homme, prendre un bébé de cet âge sous son aile aurait été le comble de l'humiliation, mais Kaleb étant un héros des très vieux temps, il n'avait plus sa place ailleurs, il accepta donc la lourde charge de maîtriser, ou du moins gérer, le caractère colérique de la petite.
***
Un homme halète, allongé sur le sol. Devant lui, une belle adolescente, bientôt adulte, l'attachait au lit, les lèvres étirées dans un sourire sadique, qui accentua l'énervement et la panique de l'homme. Le look de la jeune femme en rajoutait, ses vêtements étant sombre et d'un style peu commun, faisait bien comprendre le coté agressif de cette fille. Celle-ci prit un fouet qui reposait dans sa superbe collection et fit un clin d'œil à l'homme. Celui-ci hurla. Le garde de Daelys sentit la morsure de la lanière de cuir qui lui fendit la peau, lui arrachant la chair. Il gémit de souffrance. "Ça, gros porc, c'est pour avoir violé ma maman!" hurlait la jeune femme en frappant de plus en plus fort. "Et t'inquiète pas, tous ceux qui l'ont touchée y passeront." Ajouta-t-elle en lui tranchant lentement le sexe du garde, en simulant un regard lubrique qui n'allait certainement pas exciter le quinquagénaire. Elle le dépeça, morceau par morceau, avant de l'entrainer dans les couloirs, sans même se préoccuper des servantes qui hurlaient de frayeur en voyant la carcasse sanguinolente. Elle la balança alors dans un trou qu'elle avait remplit de fumier puis lança une remarque moqueuse. "On meurt comme on vit et notre sépulture suit, n'est-ce pas?". Elle ricana puis retourna en Olympe, satisfaite. Mais elle n'avait pas l'intention d'en rester là. Sa tuerie ne cessera que lorsque sa vengeance soit complète... qui risque d'être longue, car elle s'est juré de tuer tous les membres de la famille des huit hommes qui ont violé sa mère... chasse entrecoupée de rencontres peut-être intéressantes.
***
La première histoire d'amour de Chryséis n'alla pas très loin. Ce ne fut qu'un baiser, de douces paroles échangées, des promesses d'adolescents, rien de bien sérieux pour son partenaire. Mais c'était très sérieux pour cette jeune femme qui voulait apprendre toutes les facettes de l'existence. Malheureusement, le jeune homme, justement, était jeune, il ne trouvait plus chez Chryséis de bonnes raisons de s'attacher et de l'aimer. Il la laissa tomber, mais ne lui dit rien, pour ne pas s'attirer sa colère, et alla se promener dans les villes d'Ashnard, où il trouva une autre mortelle, lui lança de belles paroles d'amour, la séduisit et la conquit. Il eut le malheur d'oublier que la Déesse n'était pas une femme qui supportait très bien la trahison. Blessée dans son honneur et bafouée, Chryséis alla rejoindre la mère de la jeune fille et exacerba la jalousie et la colère qu'elle nourrissait pour sa fille, allant jusqu'à la tuer.
Satisfaite du désespoir de son premier amour, Chryséis s'approcha de l'homme démoli qu'il était et le dévisagea avec tristesse. Remarquant sa présence, le jeune homme se jeta sur la Déesse avec la ferme intention de l'étrangler. Tous deux tombèrent sur le sol et la jeune femme se débattit pour atteindre son arme, attaché à sa ceinture. Elle y arriva, décision fatale s'imposa à elle. Le tuer ou le blesser? Son désespoir eut raison d'elle et elle poignarda le jeune homme. Il hurla et tomba sur le dos. Chryséis le monta et le poignarda à la poitrine, tailladant la chair en hurlant, le maudissant et le haïssant davantage à chaque coup de poignard. Finalement, elle recula, laissant un cadavre au torse déchiqueté et au visage déformé pourrir sur le sol.
Arès apparut alors.
- Ma fille... est-ce que tu vas bien?
-... je... je déteste les garçons... murmura-t-elle.
Bien sûr, ce n'était que son premier amour, mais cela faisait mal. Elle oublia, après quelques années.
Situation de départ : Vierge
Autres :
-En héritage de sa mère, elle sait faire appel à la magie.
-De son père, elle a hérité la force guerrière et l'intelligence stratégique.
-Malgré sa taille, Chryséis est capable de rassembler son énergie divine, qui lui accorde, une fois concentrée, une force herculéenne.
-Autre fait intéressant à remarquer, son oeil gauche s'illumine d'une flamme bleutée lorsqu'elle fait appel à la magie, ce qui est à la fois une lacune et un avertissement.
-
Bien que personne ne la connaisse ni ne croit en elle, elle se nourrit de la rage et de la colère des hommes pour continuer à exister. Or, elle est rarement à court d'énergie négative pour taillader ses ennemies en pièce.Comment avez vous connu le forum: Doublette
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous?Si oui lesquels: Bouche à oreilles
PJ
Harmonie
Déesse du Calme
Prénom: Harmonie
Nom: Aucun
Surnom: Déesse
Âge: 19 ans, physiquement, depuis sa réincarnation. Et encore, c'est relatif; selon l'âge d'Oneiros au moment du rp, c'est très variable.
Sexe: Féminin
Race: Déesse
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Description Physique:
Notre petite déesse a l'apparence d'une jeune adolescente. À la fois petit et peu développé, son corps est très fragile, d'une délicatesse exquise. Elle attire facilement la sympathie de son entourage, et parce qu'elle a une santé très fragile, les gens se sentent souvent très mal de s'énerver en sa présence, comme si leur mauvaise humeur pouvait créer chez elle une nouvelle crise de maladie. Et si la psychologie influence l'apparence physique, elle est l'incarnation même de la grâce, de la douceur et de l'amour le plus pur et le plus chaste. On la vante comme étant la plus belle dame de l'Olympe, comme Aphrodite possède le corps le plus désirable, et peu oseraient dire le contraire, sous peine de se faire incendier par ses admirateurs divins.
Caractère:
Harmonie porte simplement son nom; C'est une femme qui aime la paix et le calme. Elle est facilement effrayée par l'animosité, mais elle aime toujours calmer les gens grâce au son mélodieux de sa harpe. Elle est pour cette raison l'une des déesses les plus aimées de toute l'Olympe, étant invitée à toutes les fêtes et profitant des traitements de faveur les plus distinguées. Si Héra est la Reine de l'Olympe, la fragile et douce Harmonie est une princesse. Elle est toujours douce avec tout le monde et ne traite jamais les gens différemment. Elle a néanmoins une préférence pour les deux membres les plus sauvages de l'Olympe; sa sœur chérie Chryséis et son père adoré, Arès. Elle craint néanmoins sa mère. Même si elle l'aime beaucoup, Aphrodite reste une femme qui la rend très inconfortable, car elle est la principale source du chaos; l'amour passionnel ne cesse jamais de blesser les gens.
C'est aussi une femme d'une extrême délicatesse. Elle est facilement ébranlée. La moindre vibration sonore emplie de colère suffit à éveiller son besoin de calmer les gens. Et pour se faire, la jeune femme utilise un don très rare dans ce monde moderne; elle use de la beauté de sa voix et de ses talents de harpiste. Elle aime la musique. Elle croit fermement que cet art est la seule et vraie magie, car il est ouvert à tout ceux qui veulent bien y mettre du sien. C'est une excellente musicienne et elle ne manque jamais de faire valoir son talent à toutes les fêtes. Apollon et elle offrent régulièrement de petits concerts sur l'Olympe dans un duo enchanté.
Histoire:
Harmonie est la fille d'Arès et d'Aphrodite. Entourée d'attention à cause de sa beauté et de sa gentillesse, elle est devenue, au contraire de sa sœur, Éris, une des divinités les plus appréciées d'Olympe. Or, alors qu'elle était encore très jeune, elle fut donnée en mariage à Cadmos, roi de Thèbes, au grand dam des dieux. Mais cette union tourna très vite au désastre. Elle mit au monde quatre filles qui furent sauvagement maltraitée par Héra; Sémélé, mère de Dionysos, fut encouragée par la jalouse déesse à demander à Zeus de se montrer à elle sous sa fatale (pour les mortels) réelle apparence, mourant à sa vue. Ino, elle, fut frappée de folie, ainsi qu'Agavé et Autonoé, ses sœurs, et mirent en pièce le roi Penthée. Pour cette raison, la relation entre la jeune déesse et sa grand-mère est extrêmement tendue, car l'amour de mère d'Harmonie ne peut pardonner les péchés qu'Héra a commis à son égard. Même si la déesse a changé au cours des dernières années, elle n'arrive toujours pas à surmonter son deuil.
Après des siècles d'absences, incapable de vouloir revenir sur l'Olympe à cause de la reine des dieux, elle décida de faire son retour. C'est au bout du bras de son père qu'Harmonie, sous l'apparence d'une fillette de 3 ans, fut ramenée enfin à la maison. Une grande fête fut célébrée en son honneur, une fête pendant laquelle elle fit la connaissance de sa jeune sœur Chryséis, alors âgée de 3 ans, également. Ce ne fut pas immédiatement le coup de foudre entre les deux sœurs. Jalouse de son succès, Chryséis traitait très mal sa sœur, la frappant très souvent et l'ignorant le reste du temps, mais pour sa part, Harmonie se sentait très proche de la déesse et désirait ardemment que son sentiment soit réciproque.
Leur situation ne s'améliora pas avant qu'elles atteignent leurs dix ans. Alors qu'elle était chez les mortels pour cueillir de ces fleurs qu'elle affectionnait tant dans l'intention de les offrir à son père, comme à son habitude, elle fut remarquée par des brigands de grand chemin qui, par pure coïncidence, passait par là. Je sais, c'est un cliché, mais hé, c'est mon histoire, alors, silence. Croyant pouvoir tirer un bon pactole de la gamine, ils l'ont pourchassée dans toutes les terres sauvages. Après trois jours et trois nuits de poursuite, ils finirent malheureusement par mettre la main sur elle, alors qu'elle se reposait dans une clairière, fatiguée de sa course, et tentèrent de l'enlever. C'est alors que notre garçon manqué fit son apparition. Fâchée qu'on essaie de faire otage de sa sœur, Chryséis leur ordonna de la laisser tranquille, déclenchant immédiatement des éclats de rires. Ils ne la prenaient pas au sérieux. C'était compréhensible, mais c'était une mauvaise idée. Leurs rires furent les derniers sons qu'ils produisirent. Chryséis, armée de son épée, tua sans la moindre pitié chaque membre du groupe de hors-la-loi, tel le chevalier sauvant la princesse. Malgré toute sa jalousie, la jeune déesse de la colère aimait sa sœur, et c'était le seul motif pouvant expliquer son besoin irrépressible de protéger la jeune femme.
Ce rapprochement fut déterminant dans la vie de Chryséis, surtout suite à la naissance d'Oneiros. Devenue déesse des tourmentes, la musique de la déesse du calme fut la seule source de joie pour la jeune femme, permettant à l'Olympe d'avoir des journées particulièrement ensoleillée.
Situation de Départ: Sous son incarnation actuelle, vierge, bien sûr. Quoi qu'on prétende qu'elle aie déjà eu des rapports sexuels avec sa sœur Chryséis. Mais rien n'a été confirmé.
