A la mer ! [PV]

Aëris quittait rarement l’abri de la forêt mais, une fois n’est pas coutume, elle s’était un peu éloignée des bois. La forêt s’éclaircissait en direction de la mer. Les chênes, hêtres, et autres essences forestières  se voyaient remplacés par des pins maritimes et des arbustes.

Le feu follet avait eu envie de se balader près de la grande étendue bleue qu’elle avait parfois aperçue depuis la cime de certains arbres. Cette immensité couleur du ciel l’attirait. Alors que la fin de journée approchait, la fée se dirigea vers la direction de la plage. Plage n’était pas vraiment le terme. En réalité, il y avait bien du sable mais ensuite c’était surtout des rochers qui composaient la dite plage.

Aëris mis un certain temps pour y arriver mais le spectacle était de toute beauté. L’eau, tel un miroir, reflétait le coucher du soleil. La mer semblait en feu. Le feu-follet ne voyait plus les limites entre le ciel et la mer. Elle s’approcha de l’eau mais resta précautionneusement hors de portée. Elle ne savait pas nager et elle ne voulait surtout pas mouiller ses jolies ailes. Elle alla s’installer sur un des rochers proche de l’eau. Là, de sa forme lilliputienne, elle passa à sa forme humaine à taille normale. C’était plus sûr devant une telle immensité. Elle s’assit en ramenant ses genoux sous son menton et contempla l’immensité bleue qui virait au rouge avec le soleil couchant. Aëris se sentait en paix.

Lyli qui venait de nagée toute la journée était désormais épuiser et la seule chose qu'elle voulait à cet instant était de se reposer loin des bruits que pouvait faire les gens au bord de la plages. Cela tombé bien car à ces heures les rivages sableux se vidé vite, la nuit s'installant obligé les départ, et tout le monde rejoignait leurs chez soit.


Nageant un instant vers les rocher elle s'assit sur l'un d'entre eux, les mains les poser par terre derrière son dos, sa poitrine mis en avant et sa tête vers le haut, regardant le ciel qui se coucher majestieusement, ce coucher de soleil était tout simplement magnifique, et Lyli ne se lasserait pas de le regarder, cela l'apaisait.


Mais son silence fut troubler quand la jeune sirène entendit un léger bruit non loin de là qui venait de derrière une pile de rocher à droite, était-ce quelqu'un ? Pour en avoir le coeur net elle décida d'aller voir par elle même, mais en toute discrétion.


Elle se faufila dans l'eau et nagea sur le fond en toute discretions en longeant les rocher et arriver de l'autre côté par derrière... Et apparement Lyli avait raison elle n'était pas seul, sur les rocher était assise une jeune fille d'assez petite taille, surement une adolescente, mais que faisait elle là toute seule alors que la nuit tombé ? Elle décida tout en restant dans l'eau de lui adresser la parole pour en savoir un peu plus.


Heum, bonjours.. j'espère que je ne vous ais pas fait peur en arrivant ici à l'improviste, mais j'avais entendue du bruit qui m'avait intriguer.

Une jeune fille comme vous ne devrait pas déjà être rentrer chez elle à cette heure-ci ?

Aëris porta son attention sur la nouvelle venue qui troublait le silence du lieu. A sa phrase, la fée faillit éclater de rire. Elle la prenait pour une humaine, une jeune humaine. Vu son âge, elle n’était pas spécialement jeune, d’un point de vue humain, cela va sans dire.

Elle ne répondit pas et observa l’intruse. Elle était jolie même si le feu follet ne pouvait totalement la voir vu qu’elle se trouvait dans l’eau. Il lui semblait qu’elle avait des jambes. Ce serait donc une humaine, à cette idée le visage d’Aëris devint dur et ses yeux lançaient des éclairs. Elle n’aimait pas les humains, elle les haïssait. Ils avaient fait tant de mal à son peuple sans parler d’elle. Il y avait assez peu de temps, l’un d’entre eux avait abusé d’elle ne faisait que renforcer son animosité envers cette race et plus particulièrement les mâles.

« Et toi, tu devrais pas être chez toi, humaine ! »

Son ton était particulièrement agressif et un rictus des plus malsains se dessina sur ses lèvres. Elle allait se faire une joie d’envoyer la fille au milieu de la forêt et vu l’absence de tenue qu’elle portait, elle risquait de mourir de froid. Très bien, pensa la demoiselle ailée.

Le feu follet se redressa, révélant sa complète nudité. Elle n’avait nul besoin de vêtements, sa chaleur irradiante lui suffisait bien largement. Une main sur la hanche, elle s’apprêtait à utiliser son pouvoir de télékinésie pour envoyer Lyli au cœur de la forêt.

La jeune sirène pouvait désormais voir le corps entièrement dénudée de la jeune fille, on ne pouvait pas dire que ses formes était exessifs, mais elles allait parfaitement à son corps et sa petite taille.
Mais une chose surpris quand même Lyli dans les propos que la jeune fille semblait tenir envers elle, pour une humaine elle s'exprimer bizzarement, à moi que ...


Humaine ? .... Tu parle comme si tu n'était pas humaine, mais alors tu es quoi ? Et puis je suis loin d'être humaine même si en apparence j'en est l'air il n'en est rien....


Lyli s'arrêta de parler tout d'un coup, réalisant sa faute, elle venait de lui dire qu'elle n'était pas humaine, et elle ne pouvait plus rattraper le coup.
Bien qu'avec un peu de chance la jeune fille devant elle n'était pas humaine non plus au yeux de ses paroles, même si elle avait plutot l'air d'etre surement déséquilibrer et agressif.


Hum.... heu.. je crois que nous sommes partit sur de mauvaises bases... mais je ne comprend pas le sens du mot "humaine" vous l'êtes vous même n'est-ce pas ?


Lyli essayer plutot de changer de sujet et de ne faire comme si elle avait rien dit, mais cela ne marcherait surement pas aussi efficacement qu'elle ne le pensait, la jeune fille ne devait pas non plus être abrutie et avait parfaitement entendue la phrase de Lyli un peu plus tot dans leurs conversations

Elle avait bien entendu. La fille prétendait ne pas être humaine. Aëris resta suspicieuse mais ça ne la gênait en rien de révéler sa vraie nature. Elle haussa les épaules. De toute façon, elle avait déjà décidé d’envoyer Lyli très loin à moins qu’elle ne soit pas humaine auquel cas la fée reverrait son jugement et encore ce n’était pas certain.

« Non, je ne suis pas de cette race détestable – elle se retourna et montra ses ailes de libellules – Je suis un feu-follet. Une sorte de… fée, je pense qu’on peu dire ça comme ça. J’ai plusieurs formes : celle-ci est celle qui se rapproche le plus de l’être humain, celle-ci est la même mais en tout petit – elle se transforma en petite fée – et voici ma forme réelle »

Elle devint alors une petite sphère lumineuse avant de reprendre sa première forme. Elle se pencha en avant et observa la fille dans l’eau.

« Si tu n’es pas humaine alors qu’est-ce que tu es ? »

D’un côté, Aëris serait ravi d’envoyer une humaine se balader nue dans les bois, d’un autre côté elle aimerait bien rencontrer un être qui ne soit ni un humain, ni un feu-follet. Elle attendait la réponse de Lyli avec une certaine impatience.

Lyli n'en revenait pas, elle avait à peine vu quelques humains au bord de la plage et n'avait pas pu observer  le monde extérieur plus amplement à cause du fait qu'elle est strictement obliger de rester dans l'eau mais elle était loin de se douter que de tels créatures peuplé se monde, quel fut sa surprise quand elle vu ses petites ailes s'ouvrir dans le dos de la jeune fille tout d'un coup, elle croyait presque rêver.
C'est ça se devait être un rêve


Un feu... un feu follet ? je n'en est jamais entendue parler, mais tu ressemble à ces créatures que je croyais imaginaire, celle qu'on appelle les fée.


Moi.... c'est difficile à expliquer, et bien que j'ai des jambes humaines je ne peux en profiter pleinement... je suis une sirène, je ne peux rester plus de 5 min hors de l'eau sinon je pourrais bien en mourrir.


Mais dit moi, que fait une "fée" au bord de la mer, tu es venue pour te baignait un peu ? L'eau est bonne tu sais, tu devrais venir un peu, la plage de vide en plus.


Ho en faite j'ai oublier mes bonnes manières, moi c'est Lyli


La jeune sirène semblait trés bavarde, mais c'était la première fois qu'elle voyait une autres créatures non humaines mis à part elle ou une autres sirène.

Aëris fut surprise. Elle non plus n’avait jamais rencontrée de créatures qui ne soient pas humaines. Une sirène ? La fée en avait déjà entendu parler mais effectivement, elle les imaginait plutôt avec une queue de poisson mais pas avec des jambes. La dénommée Lyli semblait plutôt amicale mais le feu follet préféra rester sur ses gardes. Cependant, elle descendit d’un rocher pour se rapprocher de la demoiselle.

« Moi, je m’appelle Aëris. Je suis venue ici juste pour voir ce qu’on appel la mer ou l’océan. Je la voyais du haut des grands arbres. Je ne tiens pas trop à me baigner. En réalité, je ne sais pas nager et puis j’ai peur d’abîmer mes ailes »

Elle fit une pause. Elle observait les jambes de la sirène. Ça lui semblait vraiment bizarre.

« Pourquoi tu as des jambes et pas une queue de poisson ? »

Ça intriguait beaucoup la petite fée des bois. Elle voulait être bien sûr que Lyli n’était pas une humaine.

Tout d'un coup la jeune fée semblait beaucoup plus calme et apte à sympathisé, mais pourquoi avait-elle tant horreur des humains, il est vrai que Lyli avait toujours vu les humains d'un certains mauvais oeuil notament à cause de la pèche ou de la chasse ainsi que la mer qu'il polué, mais de là à en avoir une haine irréversible, c'était assez intriguant.


Aeris, c'est vraiment un jolie nom ça.


Dommage que tu ne sache pas nager, la mer regorge de tellement de belles choses, c'est tellement dommage de passer à côté... Tu ne veux pas t'agripper à mon dos pour aller voir ça quelques instant ? Parce que tu rate vraiment de belles choses.


Jusque là Lyli n'avait pas faites attention mais la jeune fée était totalement dénudée depuis le début et ne semblait afficher aucune gêne du fait de sa nudité devant une autre personne.

Autres point, Aeris semblait restée assez perplexe sur le fait qu'une sirène pouvait avoir des jambes, alors elle décida de lui prouver, en se submergeant complètement sans prendre aucune respiration au préalable et commença à parler.


Alors ? est-ce qu'une sirène pourrait parler sous l'eau de cette façon là ? Si j'ai des jambes à la place d'une longue queue de poisson c'est du au fait que j'ai étais banni de mon peuples pour certaines raisons, mais je ne peux même pas profiter de mes jambes d'humaines, au bout de 5 min sans eau ça devient beaucoup trop dangeureux pour mon corps.
Tu me crois maintenant ?


La jeune sirène remonta à la surface affichant un sourrire et tendant sa main vers la jeune fée, elle lui paraissait tels un mirage avec son corps complètement dénuder contrastant avec les reflet du soleil qui se coucher, se qui semblait mettre ses petites forme un peu plus en valeur avec le contraste entre l'ombre et la lumière.


Qu'est-ce que tu en dit ? tu viens ? Je ne te lacherais pas tu n'as aucune inquiétude à avoir

La fée observa Lyli plongée sans prendre sa respiration et lui parler sous l’eau. Elle était donc bien une sirène ! Ce fait redonna le sourire au feu follet. Dans la mesure où Lyli n’était pas humaine, Aëris n’avait pas vraiment de raison de lui faire du mal. Elle s’abstint donc d’envoyer balader la sirène, au sens littérale du terme.

Aëris regarda l’eau, craintive. Elle n’aimait pas bien ça. Elle avait peur pour ses ailes. Si elle les mouillait, elle ne pourrait plus voler. Elle devrait attendre qu’elles soient sèches. Si jamais la sirène la laissait tomber, elle se noierait. Elle jeta un nouveau regard à la fille dans l’eau. Elle paraissait vraiment amicale.

« Qu'est-ce que tu en dit ? Tu viens ? Je ne te lâcherais pas tu n'as aucune inquiétude à avoir »

Aëris s’approcha encore et descendit sur un rocher qui affleurait à la surface de l’eau. Ses pieds furent mouillés mais l’eau était moins froide que celle du cours d’eau de sa forêt. La mer avait été réchauffée par les rayons du soleil au cours de la journée.

« Je veux bien venir mais j’ai peur pour mes ailes. Si elles sont mouillées, je pourrai plus voler ! »

La fée hésitait.

Se ne seras pas un problème pour les ailes, tu auras juste à les laisser sécher au bord après, non ? Alors je en vois aucune raisons d'hésité, d'autant plus que tu ne peut pas vraiment te noyée avec une personne qui peux respirer sous l'eau


Aeris semblait désormais beaucoup plus amicales envers la jeune sirène, voir même presque douce se qui était bien plus agréable pour installer un dialogue et faire plus ample connaissance avec cette créature féérique.


La jeune sirène pris la main de Aeris et l'aidas à s'agripper sur son dos, elle était d'une légèreté rare, bien que même si elle était lourde elle n'aurait pas eu de problème pour nager avec elle sur son dos vu que les sirène ont leurs aptitude décupler sous l'eau, dont la force.


Les deux jeunes filles commençait à nagée sur la surface tout en s'éloignant du rivage avant de se stopper sèchement, elles était maintenant très loin du bord, et en seulement quelques temps grace à sa capacité à nager vite.


Je vais plonger ici, prend une grande respiration, et n'hésite pas à me le faire savoir quand tu seras à bout de souffle et que tu voudras remonté.


Elle attendit quelques secondes le temps que la jeune fée se prépare et elle plongeas instantanément vers les fonds, l'endroit était assez profonds ici.

Aëris grimpa sur le dos de la sirène et s’agrippa à elle. Elle n’était pas vraiment rassurée. C’était un univers inconnu pour elle. Elle vit, un peu nerveusement, le rivage s’éloigné. Cependant, le corps chaud de Lyli la rassurait un peu.

Le feu follet était surpris qu’une créature, autre qu’un feu follet, puisse être gentille. Elle n’avait connu que les humains et elle ne leur laissait pas assez de temps pour savoir si ils étaient bons ou non. Pour elle de toute façon, tous les humains étaient des monstres.

« Je vais plonger ici, prend une grande respiration, et n'hésite pas à me le faire savoir quand tu seras à bout de souffle et que tu voudras remonter »

La phrase ne rassura pas la fée. La voix un peu stressée, elle lui dit qu’elle était prête. Elle inspira le plus d’air que pouvait contenir ses poumons. Elle ferma les yeux quand Lyli plongea. Elle s’agrippa encore plus au joli corps de la sirène. Ses bras enserraient la taille et le buste de la jeune fille.

Elle mit un moment avant d’ouvrir les yeux mais quand elle le fit, elle regretta de ne pas l’avoir fait avant. C’était magnifique. Des poissons de toutes les couleurs et de toutes les tailles s’ébattaient dans le liquide bleu transparent. Le fond était couvert de sable, de coraux, de gorgones aux formes étranges et fantasmagoriques. C’était comme une sorte de monde parallèle pour Aëris. Une sorte d’équivalent marin de la beauté et de la diversité de sa chère forêt.

La belle petite fée semblait bien plus rassuré que Lyli aurait pue le penser, même si elle la sentait un peu anxieuse, Lyli le savait car elle sentait les main de Aeris la serrer fort, elle se retournait quand même de temps à autres pour voir si elle ne manquait pas d'air, auquels cas elle serait de directement remonté vers la surface.


La jeune sirène vue que la fée avait les yeux maintenant ouvert et semblait émerveillé par tout ce qu'elle pouvait voir et il est vrai que Lyli avait choisit un endroit qu'elle connaissait bien et qui était réputer pour être riche en merveilles, alors elle lui esquissa un sourit en la regardant.


Elle décida quand même au bout d'un certains moment de remonter vers la surface sans attendre que Aeris ne manque réellement d'air, mais elle pourrait quand même lui faire découvrir d'autres merveilles maritimes un peu plus tard.
Elles était maintenant toutes deux remonté à la surface et Lyli se retourne pour se placer face à la petite fée, elle était vraiment mignone, avec l'eau qui ruisselé sur tout son corps.


Nous sommes loins... juste toute les deux et personne ne nous vois, je n'ai pas vraiment envie de te laisser partir de suite


Lyli retira son regard charmeur et ferma les yeux en approchant légèrement et délicatement ses lèvres avant de les coller aux siennes, elles restèrent coller ainsi quelques bonnes secondes avant que la jeune sirène ne se retire lentement en arrière en ouvrant les yeux combiner à un sourrire pleins de désirs à son égard.


J'aimerais bien resté encore un peu là avec toi si tu le veux bien, bien que vu ou tu te trouve tu ne puisse pas vraiment refusé en se moment.... J'aimerais quand même plus que tu sois d'accord et ne pas forcer les choses.

La sirène revint à la surface bien que la fée ne soit pas en manque d’air. En un temps record, Lyli creva la surface et se retourna pour pouvoir se trouver face à Aëris.

« Nous sommes loin... juste toute les deux et personne ne nous vois, je n'ai pas vraiment envie de te laisser partir de suite »

Cette phrase ne dit rien qui vaille au feu follet. Avant qu’elle puisse répondre, la fille de l’eau l’embrassa. Curieusement, la fée ne trouva pas ça aussi dégoutant que l’autre fois mais ça ne lui plaisait pas du tout qu’on abuse d’elle ainsi. Alors cette fille bien qu’étant une créature, était comme les humains. Elle ne demandait rien elle prenait.

« J'aimerais bien rester encore un peu là avec toi si tu le veux bien, bien que vu où tu te trouves tu ne puisses pas vraiment refuser en ce moment.... J'aimerais quand même plus que tu sois d'accord et ne pas forcer les choses »

Forcer ? C’était donc bien cela. Elle ne lui demandait rien. Que la fée soit consentante ou non, la sirène ferait ce qu’elle avait envie. Aëris retrouva son regard mauvais et son méchant rictus réapparut au coin de ses lèvres. Cela la rendait effrayante. Elle paraissait aussi démoniaque qu’elle pouvait paraître angélique avec son visage de poupée.

« Ramène-moi au rivage tout de suite ! Sinon, j’utilise mon pouvoir et je t’envoie au milieu de la forêt et sans eau, tu mourras ! »

Aëris savait que si la sirène l’abandonnait là, elle se noierait. Même chose, si le feu follet se servait de ses pouvoirs mais elle préférait tuer la sirène et se tuer que de subir ses assauts.

« Ramène-moi au rivage tout de suite ! Sinon, j’utilise mon pouvoir et je t’envoie au milieu de la forêt et sans eau, tu mourras ! »


La jeune sirène esquissa un sourire tout en gardant ses bras autour de la jeune fée pour ne pas la laisser tomber, si elle l'envoyait loin d'ici, Lyli aurait plus de chance qu'elle de s'en tirer car généralement les forêt ont toujours quelques point d'eau ou elle pourrait s'abriter, tandis que Aeris serait surement perdue si elle se retrouver toute seule d'un coup au beau millieu de la mer vu ses compétence en natation.


Quelque chose me dit que tu ne le feras pas, et puis j'ai sentie que ce baiser ne t'avais pas déplue n'est-ce pas ? Sinon tu l'aurais dit, et puis ne dit pas de bétise la forêt est un endroit ou le soleil est cacher par les innombrables feuillage, je pourrais survivre un peu plus longtemps, se qui me laissera largement le temps de trouver un point d'eau ... par contre toit tes chances serait nuls.


Cela faisait tellement longtemps que Lyli n'avait pas vue une fille nue devant elle d'aussi près qu'elle ne pouvait pas la laisser partir ici même si elle ne voulait pas lui faire peur.


Détends toi, je ne veux pas te faire de mal


La jeune sirène eu à peine le temps de finir sa phrase qu'elle recola sa bouche contre celle de Aeris tout en s'enfonçant sous la surface, se laissant couler au fond avec la jeune fée entre ses bras, les mains plaquer dans son dos comme pour maintenir une choses qu'ont ne voulait pas laisser fuir ou se faire voler.


Au bout d'une vingtaines de secondes les deux jeunes femmes était presque arrivé au fond et Lyli décolla sa bouche un instant, la regardant désormais droit dans les yeux de son regards envouteur dont elle détener le secret

Avant qu’elle ait pu faire un geste, Lyli reposa ses lèvres sur celle de la jeune fée. Aëris sentit qu’elles coulaient. Elle n’essaya pas de se dégager. Si elle lâchait la sirène, elle se noierait immanquablement.
La fille de l’eau la serrait assez fort mais curieusement ce n’était pas violent. Aëris était surprise car, même si la fée détestait être forcée pour quoi que se soit, elle devait reconnaître que ce baiser n’était pas si désagréable.

Arrivée au fond de l’eau, Lyli cessa son baiser et regarda le feu follet avec un regard des plus envoutants. Aëris était un peu déstabilisée. Ce corps n’était pas son corps originelle, et bien qu’il ressembla en tout point à celui d’une humaine, elle le connaissait assez peu. La seule fois où elle l’avait un peu découvert n’était pas le jour le plus heureux qui soit. Un homme l’avait violé. Cependant, cette fois-ci c’était un peu différent. Déjà parce que c’était une femme et, en plus, parce qu’elle ne semblait pas vraiment vouloir lui faire du mal. Aëris décida d’attendre un peu, pour voir ce qu’elle voulait exactement.

Néanmoins, une chose était certaine, elle lui ferait payée ça !