Intrigue sous Marine [Terminé]

L’homme continuait son beau discours. Marine ne l’écoutait que d’une oreille. Elle se concentrait. Elle n’aurait pas le droit à l’erreur. Une chance ! Une seule chance, c’est tout ce qu’elle aurait. Si elle ratait son coup, elle savait que l’homme le lui ferait payer et cher. Mais hors de question de renoncer à sa seule chance de recouvrer sa liberté.
Finalement, le moment tant attendu arriva. Il se leva et, prenant garde de toujours rester dans l’ombre, s’approcha d’elle.

*Surtout ne rien montrer*

Mentalement, elle se força à ne pas accélérer son rythme cardiaque et son souffle. S’il avait vu sa poitrine se soulever un peu plus et plus rapidement cela risquait de lui mettre la puce à l’oreille. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle fit appel à tout son self-control.
Il était à présent à deux pas d’elle. De là, elle pouvait l’atteindre. Entre le moment où il s’était levé et celui où il était arrivé près d’elle, celle-ci avait fait passer la menotte autour du barreau de la chaise pour l’en dégager. Elle serrait la menotte dans sa main droite.

*Une seule chance !*

Elle nota l’attitude décontractée du colosse. Un nouveau point pour elle, malgré ces 2 mètres, il serait aisé de le mettre à terre. L’homme ne prononçait pas un mot. Il la jaugeait à nouveau un léger sourire aux lèvres. Il baissa quelques instants les yeux vers le sol.

*Ça y est !*

D’un bond, elle sauta sur ses pieds et dans le même mouvement, libéra la menotte qu’elle tenait dans sa main droite afin de frapper son adversaire. La menotte libre reliée à l’autre en faisait une arme redoutable digne de n’importe quels nunchakus. L’homme n’eut pas le temps de réagir. Il fut frappé en pleine tête, au niveau de son œil droit. Son arcade fut très largement ouverte. Le sang gicla y compris sur la jeune femme. Il se prit la tête dans les mains et Marine lui assena un vigoureux coup de genoux en plein dans son entre jambe. Tel le colosse de Rhodes, ce dernier s’écroula sur le sol, plié en deux de douleurs.
En temps ordinaire, Marine n’aimait pas utiliser ce point sensible. Elle trouvait ça particulièrement mesquin. Mais aux grands maux, les grands remèdes, elle n’avait pas eu le choix.
Elle courut alors jusqu’à la porte et tenta de l’ouvrir.

*Fermée*

Elle s’en doutait un peu. Mais en prenant la poignée, elle se rendit compte que cette porte de bois était peu solide. Elle se recula et fonça dessus avec son épaule. Une fois, deux fois, la porte céda sous ses assauts et alla claquer contre le mur. Elle se précipita dans le couloir et s’arrêta quelques secondes. Elle regarda autour d’elle. Il y avait quatre portes dans le corridor. Elle ne devait pas se tromper. Elle entendait l’homme hurler derrière elle. Elle se précipita vers la porte à sa droite, au fond du couloir. Elle attrapa la poignée.

*Fermée*

Là, elle comprit vite qu’il était illusoire de vouloir l’ouvrir. Elle était blindée. Le temps commençait à lui manquer. Les secondes étaient désormais comptées. La porte totalement en face d’elle, semblait identique à celle-ci, blindée. Il ne lui restait que deux options. Elle courut vers celle se trouvant en face de celle qu’elle venait de quitter, espérant trouver une fenêtre ou un accès sur l’extérieur. Elle fonça et l’ouvrit brutalement. Le bois claqua à nouveau le mur. Mais Marine resta figée à l’entré.

*Qu’est-ce que…*

La pièce ne comportait pas de fenêtre mais tout un matériel hétéroclite ressemblant à autant d’outils de torture. Marine recula d’un pas. Cet instant d’hésitation fut SON erreur. Elle sentit alors deux bras immenses et exagérément musclés se refermer sur elle.

Les nerfs d'acier de Marine ne craqueraient pas facilement. Bien il allait essayer de la taper un peu avec ce botin, il avait toujours aimé les femmes avec du carractères rien que pour avoir le plaisir de les faire tomber de la hauteur de leur égo dans les océans de la perdition, souriant depuis derrière la lampe il saisit le botin et se leva pour commencer a tourner autour d'elle, voulant instiller tout d'abord l'effroi chez elle alors qu'il commençait a se déplacer lentement comme un serpent, encerclant la proie qu'il allait bientôt engloutir. Il allait commencer par lui faire peur en posant sa main sur son épaule et en serrant celle ci, il comptait bien gagner cette guerre prsychologique et allait faire un maximum pour dominer l'esprit de Marine et passer ses défenses, la voyant déjà pleurer avant la fin de la journée avec délice, mais c'est alors que l'impossible se produisit alors qu'il allait commencer a parler.

D'un seul coup Marine s'était levée et l'avait frappée avec sa propre menotte. Don reçut le coup en plein dans l'arcade et cria de surprise alors qu'il portait les mains a ses yeux et qu'il sentait le liquide qui lui semblait incroyablement froid lui couler le long de l'arcade. La première fois que quelqu'un faisait couler son sang. Alors qu'il se demandait encore ce qui se passait Don fut attaqué a l'endroit où il pensait être assez intelligent pour réussir a éviter de se prendre un coup. Hurlant sous le coup il s'effondra au sol, la douleur le pliant littéralement en deux alors qu'il halletait la douleur obliterant ses sens tandis que la porte cédait. Non, non ! Ce n'était pas sensé se passer comme ça ! Il avait pris toutes ses précautions comment était ce possible ?! Marine était en train de lui échapper et si elle découvrait ce qu'il cachait dans son sous sol son commerce entier allait prendre l'eau. S'appuyant sur la table il renvers a la lampe qui tomba par terre, créant des ombres mystiques alors qu'il sentait le sang s'évader de son arcade, couvrant un de ses yeux.

Soudain ses sens lui revinrent par dessus la douleur : Elle était en train de s'échapper! Il devait l'arrêter ou sinon tout était perdu pour lui. Se levant il avança en titubant dans le couloir, fort heureusement le temps qu'il récupère elle n'était pas allée bien loin et tandis qu'elle observait son cabinet avec effroi deux larges mains empoignèrent la jeune femme, la première par les cheveux et la seconde par le poignet droit, le tirant en arrière

"Salope !"

Cria l'esclavagiste avant d'avancer tout le corps de Marine contre le mur pour lui éclater la tête contre celui ci avant de le tirer en arrière pour recommencer. Don était a présent comme un animal blessé, se souçiant peu de la qualitée dans laquelle sa marchandise allait arriver, la peur de mourir et la peur de la voir s'échapper le faisait enrager et quand il enrageait il utilisait la force de manière la plus brutte possible. Il allait la frapper contre ce mur jusqu'a ce qu'il l'assome.

Elle sentit une main l’attraper par les cheveux et l’autre enserrer son poignet droit.

*Il s’est repris !*

Elle n’eut guère le temps de penser. Avec une force toute animale, il la tira en arrière et la jeta contre le mur avec une violence inouïe. La douleur avait décuplé sa force et sa rage. Comme un animal, il agissait instinctivement. Elle l’avait fait souffrir, il voulait en faire de même. Quoiqu’il ait prévu pour elle au départ, ce n’était plus à l’ordre du jour.

« Arghhhhhhhhhh »

Marine ne put réprimer un cri quand son visage entra en contact avec le mur. La violence du choc fut extrême. Elle sentit le goût du sang dans sa bouche. Il la tira à nouveau en arrière avec pour but de la cogner encore une fois contre le mur. Si elle ne se reprenait pas très vite, son visage allait être éclaté contre le mur. Mais sa force était trop importante et sa colère trop grande. Marine ne put trouver une parade. Le second choc, encore plus violent que le premier, eu raison d’elle. Elle perdit connaissance, le visage en sang.

[HRP : désolé pour le post un peu court. Là j’étais un peu à cours d’idées]

Don lacha Marine au moment où il la sentit perdre connaissance, la laissant s'écraser au sol alors qu'il était plein de sang, le sien et celui de la jeune femme et que l'esclavagiste tirait a présent la gueule, halletant de douleur et de colère, il laissait apparaitre derrière son enveloppe d'homme bien comme il faut sa véritable nature:  celle d'un monstre. Alors que Marine était au sol il lui flanqua un violent coup de pied dans les cotes avant de crier.

"Sale pute !"

Fit il, devenant vulgaire a cause de la douleur qui lui transperçait l'arcade et l'entrejambe. Il n'aimait vraiment pas qu'on s'oppose a lui d'une telle manière, il aimait avoir le controle sur tout ce qu'il faisait, en échappant au controle, Marine était devenu une ennemi qu'il ne devait pas prendre a la légère. Il hésita a la frapper une seconde fois et finit par se reprendre inspirant et expirant calmement pour calmer sa colère. Il allait devoir avoir besoin d'un peu de temps pour retrouver une consistance. La vérité c'était que Marine n'avait jamais eu l'occasion de le voir clairement aussi paniqué qu'il l'était en ce moment a cause de l'obscurité de la salle et du fait qu'il l'avait attaquée par derrière. Il avait donc le temps de reprendre une composture. La question qui suivit était évidente : devait il immédiatement punir Marine pour sa hardiesse ou continuer a jouer le jeu pour le moment ? Il ne pourrais pas la laisser dans l'ignorance éternellement, il devait choisir quoi faire et vite.

Saisissant la jeune femme inconsciente a bout de bras il la coucha sur le chevalet de torture alors qu'il refermait les lanières de cuir sur ses avant bras et les bracelets de fer sur les poignets avant de faire pareil sur les jambes et les avant cuisses. Une fois qu'il l'eut bien accrochée il ouvrit la trousse a pharmacie de son petit cabinet de torture personnel avant de sortir du mercurochrome et du coton et rincer le tout, il allait d'abord s'occuper de néttoyer sa blessure a l'arcade avant de la panser puis s'occuper de celle de Marine passant des pansements sur son front alors qu'il la laissait dans l'inconscience. Don ne pris pas la peine de quitter l'atelier pour se changer, il avait trop peur de ce que Marine ferait, il se tourna vers la porte et la verouilla avant de saisir de l'eau dans un verre et de le balancer en plein visage de la jeune femme

"Vous m'avez beaucoup, beaucoup déçu Marine."

Lança t'il avec un ton plus calme et posé le temps qu'il s'occupe de quelque chose d'aussi délicat que de la soigner il était a présent calmé.

"Vous me voyez obliger d'employer la manière forte."

Marine poussa un gémissement. Sa tête lui faisait atrocement mal. Elle avait l’impression que celle-ci était en mille morceaux. Les yeux toujours fermés, elle voulut porter sa main à sa tête mais ne put bouger. Son poignet était attaché. Elle comprit qu’il n’y avait pas que son poignet, ses jambes et ses bras étaient entravés avec du métal pour les poignets, elle sentait le contact froid sur sa peau, et ce qui lui semblait être du cuir pour ses jambes, cuisses et bras.

*Qu’est-ce qui m’arrive ? Où je suis ?*

Elle avait du mal à émerger de son état comateux. Elle essaya d’ouvrir les yeux mais la lumière lui faisait mal. Elle les referma et tourna la tête sur le côté. Elle tentait de reprendre ces esprits. Elle déglutit plusieurs fois et respira profondément. Elle tenta d’ouvrir les yeux à nouveau mais petit à petit. Elle les fit cligner plusieurs fois pour s’habituer à la lumière et éviter que son crâne n’explose. Elle vit le mur en face d’elle et porta ses yeux au plafond. S’habituant de plus en plus à l’éclairage, elle porta son regard autour d’elle. Elle voyait divers instruments mais ne s’arrêta pas pour les examiner. Elle crut voir un lavabo et une armoire rien de plus.

Elle essaya de remuer mais était bloquée par les liens. A ce moment, elle prit conscience de l’état dans lequel elle était. Elle sentait ces cheveux mouillées. Elle avait froid aux jambes. Elle vit alors que sa jupe était largement remontée sur ces cuisses dévoilant ses bas noirs. Elle comprit aussi, avec horreur, que ces cuisses étaient grandes ouvertes.

Son regard fut attiré par un mouvement à côté d’elle. Elle retrouva le visage de son tortionnaire. Alors tout lui revint brutalement en mémoire ce qui lui fit plus mal que la douleur qui lui vrillait le crâne. Si elle avait eu le moindre doute que cet homme fut un flic, là au moins les choses étaient claires. Il n’en était pas un.
Son visage se para à nouveau du masque de l’indifférence.

*J’ai échoué à m’échapper mais je n’ai pas perdue la guerre !*

Son esprit reprenait le dessus. Malgré ses entraves et sa position humiliante, ses yeux n’avaient rien perdus de leur combativité.

Le silence de Marine commença a faire naître une poussée de colère que Don eut du mal a refréner, serrant le poing alors qu'il gardait son calme, le bandeau sur son front le faisait apparaitre faible aux yeux de la jeune femme et il la détestait pour ça, il le faisait apparaître mortel, atteignable, et par là il avait déjà échoué la première étape de son intimidation. Néanmoins croire qu'a cause de ça elle le forçait a abandonner était sous estimer l'intellect de Don, il avait un oeil sur tous ses membres pour le moment, elle ne ferait plus d'escapades, il se le promettait. Don fit craquer ses mains, il avait retiré sa veste sur laquelle le sang avait coulé pour se retrouver en marcel et pantalon devant Marine. Faisant tomber le coté formel de l'interrogatoire alors que l'homme se levait et regardait la jeune femme dans les yeux.

"Tu as réussi a me tromper une fois, je ne peux que t'adresser mes plus sincères félicitations, rares sont celles qui ont réussi a me faire perdre mon calme. Néanmoins je ne me ferais plus avoir. Tu as eu ta chance. Je n'ai pas encore compris comment tu as réussi a te défaire de mes menottes mais cette fois sache que je ne te quitte pas des yeux et je serais là pour te regarder le refaire."

L'esclavagiste serra les dents, il avait vraiment pas envie de sourire maintenant. Il avait perdu son attitude joviale et lança avec un ton plein d'agacement.

"On ne peut pas dire que je t'ai pas laissé le choix. Tu m'aurais transmis les informations que je souhaitait et j'aurais peut être pu faire quelque chose pour toi."

Lui mentit il avec brio avant de poursuivre

"Mais maintenant sache que tu va pourrir ici pour le restant de tes jours. Ton avocat n'arrivera pas, Marine. Tu ne dépend d'aucun état ici. Juste de moi."

Pour le moment Don s'approchait de la jeune femme, plus il la regardait dans les yeux plus la flamme dans ceux ci lui rappellait la faiblesse qu'il avait eu tout a l'heure et ceci le fit entrer dans un sursaut de colère pendant lequel il abbatit son poing dans la machoire de la jeune femme avec violence avant de la frapper encore dans le ventre et de lui remonter le visage en la tirant par les cheveux pour qu'elle le regarde a nouveau

"Et tu n'as aucune idée de qui tu viens de te mettre a dos, sale garce."

Lança Don, gardant encore un peu de distance entre son visage et celui de Marine. Convaincu qu'elle n'hésiterais pas a lui mettre un coup de boule ou a lui mordre le nez si il s'approchait trop.

Au si, Marine comprenait très bien à qui elle avait à faire ou tout du moins en avait désormais une très bonne idée. Sa tentative de fuite avait réveillé le démon en lui. Mais la jeune femme savait que ce dernier n’était certainement qu’en sommeil et qu’il se serait réveillé à un moment donné. Elle avait juste précipité les choses.

L’homme ne supportait pas son attitude, elle le sentait. Et il le lui fit comprendre. Elle sentit le coup sur sa mâchoire. Sa tête vola sur le côté. Elle le vit lever le poing pour la frapper au ventre. Elle contracta ses abdos pour limiter les dégâts et la douleur. Le coup s’abattit et la douleur fut violente.

*Putain, il a une sacré force*

Il lui tira les cheveux en arrière pour capter à nouveau son regard. Elle repensa alors à ce qu’il venait de lui dire concernant son avocat, le fait qu’elle allait rester ici. Il continuait cette stupide comédie. Elle savait ce qu’elle allait faire, dire et ce que cela allait lui coûter mais elle ne pouvait agir autrement. Quoi qu’elle fasse, il allait se déchaîner sur elle autant que se soit pour quelque chose de valable.

Il tenait son visage éloigné du sien. Par peur peut-être ? Elle le regarda alors bien en face et quasiment pour la première fois depuis qu’elle l’avait rencontré son visage prit une expression qu’il allait haïr. Elle éclata de rire devant lui, juste sous son nez. Et elle lui jeta d’un ton mi-amusé, mi-ironique, toujours le rire aux lèvres :

« Arrêtez de vous foutre de moi ! Vous êtes flic comme je suis danseuse de balais. On n’est pas dans un commissariat. Vous n’êtes qu’un homme ordinaire prenant son pied à faire souffrir les autres et essentiellement pour ne pas dire que les femmes. Pourquoi ? Un complexe d’Œdipe non résolu ? Mon pauvre ami, pourquoi ou pour qui me prenez vous ? Un flic qui vous surveille ou quelque chose comme ça ? Je n’en suis pas un. Je suis juste une femme qui voulait refaire sa vie. Une vie que vous venez de foutre en l’air. Vous ne supportez pas que quelqu’un vous résiste. La preuve en est les coups que vous me donnez ! Libre à vous de continuer. Mais ne vous faites pas passer pour ce que vous n’êtes pas ou qui vous n’êtes pas ! »

Elle regarda un peu autour d’elle avec ce que ses yeux pouvaient capter depuis sa position.

« Qui êtes-vous ? »

Marine le savait plus ou moins mais elle voulait l’entendre dire. Elle gardait son sourire sur ces lèvres et attendit le probable prochain coup.

La réaction de Don était mitigée, l'avoir forcée a lui répondre était en soit un signe de sa défaite imminente puisque ça montrait qu'il avait réussi a la pousser dans un retranchement. Néanmoins la réponse était loin de satisfaire Don, et le feu dans ses yeux ne faisait que bruler de plus en plus. L'esclavagiste relacha la tête de Marine, la laissant s'abbattre derrière elle. De toute évidence, elle était entrainée a ce genre d'entretiens, il aurait du approcher la situation de manière différente, après tout il n'avait aucune envie de poursuivre une conversation là où il n'impressionnerais pas son adversaire. Toute sa strategie de domination étant basée sur la construction d'un personnage invincible et terrible qu'il devait incarner, le fait qu'elle aie réussi a lui faire mal avait rapproché Don du statut d'humain plus qu'il ne le voulait. Le marchand d'esclave ne voulait pas avoir l'air autre chose qu'innacessible, que d'être un seigneur et maître pour ses esclaves. Néanmoins il fallait avouer que c'était aussi pour ça qu'il aimait ce genre de femmes. Le rire de Marine le ramena il y a quelques années de ça...

Elle s'appellait Shanon, elle était connue dans tout nexus comme Shanon aux cheveux de feu, la mercenaire dont le talent a l'épée n'était plus a prouver sans parler de son pouvoir de pyrokinésie qui le secondait. Elle était crainte et redoutée de toute la racaille de Nexus et Don la voulait pour devenir le fleuron de sa collection, une figure libre telle que celle ci serait une consécration a elle toute seule si jamais il arrivait a la briser. Il avait donc utilisé son argent pour l'engager, se faisant passer pour quelqu'un d'autre puisque Shanon en bonne jeune femme détestait les esclavagistes. Elle ne fut donc que trop heureuse d'être payée pour éliminer les esclavagistes qui empechaient Don de se hisser au top. Une fois qu'elle eut fait ça, il l'invita pour boire un thé dans sa maison. Inutile de dire que le thé était drogué et quand elle se reveilla elle se trouvait sur l'établi. Il se souvenait de tous les détails, des cris, des menaces de morts, elle se débatit comme une diablesse et bientôt, alors qu'il appliquait ses talents les cris devinrent des supplications, les supplications devinrent des pleurs, les pleurs devinrent des gémissements et les gemissement devinrent des supplications. Au bout de quelques semaines a ce régime la volonté de la fierre Shanon avait été brisée et au bout de quelques mois elle était devenue une chienne loyale et entièrement dévouée a son maitre. Don l'utilisait a présent pour des missions a haut risques et la faisait travailler sous un masque.

Pour tout Nexus, Shanon avait disparu.

En regardant Marine dans les yeux il pouvait voir ce même corps, ces cheveux roux moins brulants que ceux de Shanon, mais cette résistance et il se souvint pourquoi il aimait les filles athlétiques.

Le sourire revint sur ses lèvres alors qu'il répondait.

"Je ne crois pas avoir dit a un seul moment que j'était policier."

Don se dirigea vers son établi. il était temps de faire une torture un peu plus raffinée et il sortit un scalpel, parfait pour trancher de petites étendues de chair en procurant un maximum de douleur, il se tourna vers Marine.

"Mais s'il te plait, ne m'impute pas ta propre faute, ce n'est pas très juste après tout. Tu as joué, tu as perdu. Il faut savoir être bon perdant. Contrairement a certaines d'entre vous tu as même eu le droit a une seconde chance, et tu l'as gachée, sais tu pourquoi ?"

Fit Don en s'approchant de Marine et en faisant délicatement courir le scalpel sur sa joue, passant du jeu du gros dur a celui du psychopate, si elle bougeait dans sa direction il allait lui entammer la joue.

"Parce que tu es née avec un destin. Et qu'il est impossible pour toi, femme, de refaire ta vie. Quoi que tu fasse ta véritable nature finira par te rattraper un jour ou l'autre."

Le ton enigmatique de Don devenait de plus en plus incertain, on savait toujours a quoi s'attendre avec une brute, moins avec un psychopate, l'homme découvit un sourire plein de dent blanches alors qu'il appuyait le scalpel contre la poitrine de Marine, si elle respirait trop fort elle l'enfoncerais.

"Qui je suis ? Ton destin. Ton inéfable et inéluctable destin. Tu va découvrir ton but très vite et une fois que je t'aurais montré celui ci, tu regrettera de m'avoir traité ainsi et me suppliera de te pardonner."

Don eut un sourire maléfique alors qu'il lançait

"Profite biens de ces dernières secondes. En quittant det atelier tu ne sera plus jamais la même."

Fit il alors qu'il promenait le scalpel le long du décolleté de Marine pour finalement donner une incision précise suivie d'une seconde, découpant les deux anses du décolleté de la jeune femme sans la blesser avant de saisir tout simplement celui ci et de le tirer en arrière pour l'arracher.

Marine observait celui qui la dominait physiquement. Visiblement sa combativité le dérangeait profondément.

*Il n’a pas l’habitude qu’on lui résiste de quelque manière que se soit !*

Par contre, elle était certaine qu’il avait l’habitude d’autres choses. Rien que le matériel de la pièce indiquait qu’il avait l’habitude de ce genre de situation. La torture lui était coutumière.

*Combien de filles ont pu se retrouver à ma place ?*

Elle avait pitié d’elles se disant qu’elles en avaient certainement bavé.

Elle était entravée et savait qu’elle avait raté la probable seule chance pour elle de s’échapper. Elle ne savait pas trop ce qu’il comptait faire d’elle. Probablement la torturer peut-être même la tuer. Mais une chose était sûr pour elle, il ne pourrait pas la briser.

*Hors de question de me rendre !*

Elle souffrait physiquement. Ses côtes, son ventre, sa tête et sa mâchoire lui faisaient mal. Sans compter son pouce qu’elle avait volontairement démis et qu’elle n’avait pas ménagé dans sa tentative de fuite.
A le regarder, il lui faisait l’effet d’un vautour qui attendait que sa proie meurt pour pouvoir la dévorer. Il semblait confiant.

*La force de l’habitude*

Il lui parlait depuis un moment lui disant que c’était de sa faute ce qui lui arrivait.

*Ma faute ! Ça c’est la meilleur. Je ne demandais rien à personne et c’est ce cinglé qui m’a enlevé et c’est sensé être ma faute ! On croit rêver !*

Ou plutôt cauchemarder. Son sang sembla se figé lorsqu’elle le vit prendre le scalpel. Malgré son entrainement, ce qu’elle voyait ne la rassurait pas. Mais elle ne voulait pas le laisser paraître. Elle savait qu’il guettait le moindre de ses mouvements et de ses réactions. Il s’était fait avoir une fois, il ne se ferait pas avoir deux fois. A présent, l’affrontement physique était terminé. Cela devenait un combat de l’esprit à celui qui arriverait à prendre le dessus sur l’autre. Aucun des deux ne voulait lâcher prise mais un des deux perdrait. Et elle ne comptait pas être la perdante.

Il s’approcha d’elle et mit le scalpel contre sa joue. Au moindre mouvement, son visage trinquerait, à nouveau. Puis, il le descendit sur sa poitrine et avec un plaisir sadique trancha son chemisier et le déchira, mettant le haut de sa gorge à nue. Par chance, son corset protégeait encore ses seins. Mais elle se doutait bien que, malheureusement, il n’allait pas rester longtemps sur elle.
 
Il lui avait prédit qu’elle ne serait plus la même en sortant de cette pièce. C’était une évidence. Qui pourrait rester le même après avoir vécu ça ? Mais cela ne voulait pas dire qu’elle serait forcément la perdante.

*Lui non plus ne sera plus le même quand il sortira d’ici. Quoiqu’il puisse se passer. Je vais m’y employer !*

Cette pensée la fit sourire. Elle s’accrocherait à cette idée lorsqu’il se ferait un plaisir de la torturer. Elle avait un entrainement non négligeable derrière elle. Elle comptait bien s’en servir. Elle reposa sa tête sur le haut du chevalet. Elle ne cherchait pas à voir ce qu’il faisait. Elle se concentrait sur lui afin de voir le moindre changement dans son comportement qui pourrait lui faire perdre son avantage sur elle. Elle sentirait bien ce qu’il lui ferait subir.

La combativité de Marine n'était plus un problème maintenant qu'elle était attachée, en réalité, sa combattivité ne ferait que l'exciter plus a présent, pour une fois il avait vraiment l'impression de s'être battu pour attraper une proie, et celle ci n'en serait qu'encore meilleure. Le sourire de l'esclavagiste se dessina, de plus en plus alors que celle ci restair rigide malgré la douleur qui lui traversait évidement le corps. A vrai dire la musculature de Don avait beaucoup aidé a absorber la plupart des dégats de la première attaque, la seconde dans l'entrejambe était bien moins bien passée et il comptait sur Marine pour l'aider a soigner son "bobo" l'observant avec un regard de prédateur. Le cerf acculé s'était défendu et avait planté le fauve dans le flanc, mais celà n'avait qu'augmenté sa valeur aux yeux du chasseur tandis qu'elle demeurait dans le silence et qu'il la regardait avec des yeux gourmands...Bientôt. Très bientôt. La main de Don tremblait sous l'excitation alors qu'il levait le scalpel loin du corps de Marine, souriant doucement tandis qu'il le posait a coté de lui. Arriver a le mettre dans un tel état que sa précision lui faisait défaut. Il ne voulait pas tuer Marine par accident. Il reposa le scalpel et sortit un couteau a cran d'arrêt qu'il observa. Oui, ça serait surement plus efficace pour faire le travail, se tournant vers la jeune femme il lança avec un sourire charmeur.

"Eh bien, tu ne dis rien ?"

Fit il avec sadisme, conservant a présent toute sa stature tandis qu'il passait une main rapide vers Marine, la saisissant a la gorge et lui écrasant les joues avec le pouce et l'index avant de relever celle ci en arrière pour la regarder dans les yeux, voulant profiter qu'il pouvait l'ennuyer pour le faire un maximum. Après tout ce qu'il allait lui faire c'était 50% Psychologique, 50% physique, si il réussissais a la faire demeurer dans l'attente et a lui faire perdre son calme elle serait plus...Vulnérable. La psychologie avait été plus ou moins ratée avec l'épisode précédent, mais celui là allait vaincre.

"Tu devrais, c'est peut être la dernière fois que tu pourra me dire le fond de ta pensée."

Lança Don alors qu'il la maintenait en cette position et qu'il rangeait le cran d'arrêt dans sa poche avant d'empoigner la robe de Marine et de tirer un grand coup en arrière, forçant Marine a deviner ce qu'il lui faisait : arrachant sa jupe donc, tandis qu'il abaissait son visage tout près de Marine, là où elle pouvait sentir son souffle mais là où elle ne pouvait le mordre a cause de la main qui la retenait.

"Car a partir de ce jour, femme, ta vie m'appartiens."

Don lui faisait mal. Lorsqu’il avait attrapé le visage de Marine entre son pouce et son index, la pression qu’il exerça relança la douleur qu’elle avait à la mâchoire. Cette dernière commençait tout juste à être moins douloureuse. Mais grâce à son tortionnaire, elle repartait de plus belle.

Il la regardait dans les yeux, le sourire aux lèvres, persuadé d’être le plus fort. Elle sentait son souffle sur son visage. Elle entendit alors le tissu de la jupe se déchirer sous la main de l’homme. Son sourire devint encore plus malsain.

Il voulait lui faire peur, lui faire comprendre qu’il était le maître ici. Il voulait à tout pris la déstabiliser, la faire craquer. Il ne fallait pas qu’elle lui cède. Elle avait frissonné lorsqu’elle l’avait vu prendre son couteau à cran d’arrêt et jouer avec. Puis c’était rappelé que c’était une technique utilisée dans le cadre des interrogatoires. Rien que de voir le « matériel » être déballé devant lui, le prisonnier craquait. Son imagination faisait tout le travail. Il se représentait les tortures possibles qui lui seraient infligées. Dès lors, il se mettait à table. La technique de Don était la même : impressionner, faire peur, dans le but de faire craquer la victime sans avoir rien à faire. Elle ne lui ferait pas se plaisir !

Elle savait qu’il ne se sentait pas totalement en confiance malgré l’attitude qu’il avait devant elle. Elle avait vu sa main trembler alors qu’il tenait le scalpel. De plus, il se tenait volontairement en retrait de son visage par peur de ce qu’elle pourrait faire.

« Ta vie m'appartiens »

Il était si sûr de lui. Elle répliqua :

« C’est vrai. Ma vie vous appartient. Vous êtes libre de me tuer ou de me maintenir en vie. Mon corps vous appartient aussi, libre à vous d’en user, d’en abuser, de le torturer. Mais jamais vous n’aurez mon esprit or c’est ça que vous voulez »

Elle lui aurait bien craché au visage pour ponctuer ses mots mais ça aurait été inutile et dangereux. Ça aurait été comme d’agiter une cape rouge sous le nez d’un taureau. Pour un simple regard, il lui avait envoyé un direct dans la mâchoire. Inutile de lui donner l’occasion de revenir trop vite à la charge.

Don sourit alors qu'il relachait le visage de Marine et le laissait tomber. Celui ci se mit a se déplacer autour de la table. Il allait bien voir, même si Marine n'était pas Vierge, ce qu'il croyait pour le moment, il avait des façons de soumettre celle ci, et ces façons avaient vu la soumission de bien des femmes avant Marine et la vision de Shanon enchainée a ses pieds était bien suffisante pour persuader Don qu'il pouvait faire la même chose avec Marine. Bien. Il était temps de passer a l'attaque, faisant sortir son cran d'arrêt, Don joua un peu avec d'un air négligeant, se currant les ongles avec celui ci tandis qu'il regardait Marine. Lui ne montrait jamais son équipement avant la torture, il préférait garder le charme de la surprise, il était après tout un grand enfant. Il attendait le crachat a la figure, il ne viendrais pas, au lieu de ça il l'avait forcée a répondre, c'était exactement ce qu'il souhaitait, tant mieux. Souriant de toutes ses dents il passa une main sur l'épaule de Marine, empoignant son décolleté cette fois dans le but très peu original de le lui arracher, néanmoins avant ça il lança

"Ce sont de belles paroles. Mais tu sais tu peux continuer a te dire ça. Tu finira par m'appartenir. La torture ce n'est pas sorcier, tout le monde craque. La question, c'est combien de temps tu crois que tu va tenir avant que ton esprit finisse par suivre. Ta vie m'appartiens, et bientôt tu sera heureuse qu'il en soit ainsi. Quand sera bientôt ? Seul toi est capable de me le dire, et c'est ça le plus beau dans l'histoire."

Don arracha sans plus attendre le dernier vetement de Marine, la laissant a présent en sous vetements, jusque là et même après qu'il les aie enlevé elle pourrait suspecter une guerre psychologique ou alors de vouloir préparer le corps pour y découper sa chair.

Mais ça serait tout autre chose.

Don se mit ajouer avec le cran d'arrêt tandis qu'il saisissait son soutien gorge par le milieu et coupait net celui ci, libérant la poitrine de Marine alors que le couteau infatigagle courait le long de son ventre et tranchait également sa culotte sur le coté, lui permettant de la faire glisser sur une jambe pour dévoiler a présent Marine nue

-Hj-Description des sous vetements ? Et du reste si tu veux XD-Hj-

Elle n’aurait pas du répondre. Marine le comprit au sourire que Don affichait. Elle avait fait son jeu. Elle n’aurait pas du. Là où il s’était énervé, où il avait perdu son sang-froid c’était lorsqu’elle ne lui répondait pas. Elle devrait reprendre cette technique. Mais il n’avait pas tord sur un point : tout le monde finit par craquer. Cette constatation logique lui fit froid dans le dos. Mais elle ne devait pas faiblir. Elle devait tenir le plus longtemps possible.

Il reprit son joujou à cran d’arrêt. Il s’amusait avec comme un gosse avec un ballon de foot. Il semblait se délecter par avance de ce qu’il comptait lui faire. Il s’approcha d’elle et finit par arracher le reste de son chemisier. Elle se retrouvait en sous-vêtements. Ni son soutien-gorge, ni sa culotte en satin noire ne la voilaient aux yeux de l’homme. Mais même ces maigres remparts qui protégeaient sa pudeur ne restèrent sur elle qu’un temps infime. Avec son couteau, il trancha net le soutien gorge. La culotte subit le même sort.

Elle se retrouvait ainsi, totalement nue, offerte à son regard. Qu’elle soit attaché, cuisses ouvertes et nue lui donnait l’impression d’être un mix entre l’agneau qu’on mène au sacrifice et la jument qu’on mène à l’étalon.

*La jument est certainement plus consentante que moi*

Elle se demandait ce qu’il pouvait bien penser de son corps. Elle ne se considérait pas comme étant belle. Ça l’étonnait qu’il la regarde toujours. Elle comptait un certain nombre de cicatrices sur son corps. Ses seins, ses épaules et son visage avaient été épargnés mais son ventre et ses hanches en avaient plusieurs. La plus importante se trouvait sur sa cuisse gauche. Il n’avait pas pu passer à côté de ces quatre cicatrices parallèles. Elle doutait qu’il puisse trouver un quelconque intérêt à son corps. Il voulait juste s’amuser avec elle et assouvir sa soif de possession et de domination.

En réalité Don était dans la logique du prédateur et sur le moment Marine était une proie d'interêt tout autant qu'une femme au bonnet E qu'il aurait capturé au coin de la rue. Parce que Marine contre attaquait, parce que Marine était difficile a avoir, et pour un prédateur la posséder c'était une victoire. Marine était plus forte, et plus douée pour se défendre que la plupart des filles qu'il se contentait de taser, et celà la rendait considérablement plus désirable, sentir ses abdominaux sous ses mains lors qu'il appuierais sur celles ci ses coups de bassin lui donnera l'impression d'avoir dominé un adversaire, et celà lui procurait une excitation sans nom. Comment commencer avec elle ?Il allait tout d'abord l'exciter un minimum avant de se servir sur le buffet qu'était Marine. Histoire de lui faire peur, Sur le tableau de torture il récupéra entre divers objets perforants, tranchants ou contendant un objet insolite: un pinceau qu'il trempa dans une décoction qui se trouvait a coté de la table, après quoi il approcha l'objet de Marine. Si la jument n'était pas consentante elle allait très vite le devenir, il avait choisi un léger aphrodisiaque qui s'imbiberais dans la peau avec le temps quand il l'aurait étalé, a l'aide de ce pinceau qui allait stimuler bien plus par ses caresses précises Marine. Souriant, l'esclavagiste se résolut a tomber dans le silence pendant qu'il faisait son travail. Il n'attendait pas que Marine lui parle pour le moment, plus tard lorsque le moment serait plus crucial, mais si elle le souhaitait il en serait ravi

Muette hein ?Je te ferais crier...

Le pinceau s'approcha doucement de la courbe du sein droit de Marine, le survolant sans le toucher pour lui faire peur alors que celui ci se posait délicatement a l'extrémitée de celui ci, Don commença alors a caresser le téton avec la pointe du pinceau, le faisant épouser des courbes sensuelles. On allait voir ce que celà procurerait a Marine, bien sur il n'attendait pas que celle ci soit déjà réceptive a de telles caresses bien qu'elle ne resterais surement pas indiférente, mais d'ici quelques secondes, quand l'onguent se sera bien étalé elle devrais commencer a en ressentir les effets...En attendant...

En attendant sa grosse main pataude se posa sur le sein gauche de Marine et se mit a le presser entre ses doigts sans forcer

"Dis donc, sous ton apparence masculine tu en oublierais presque que tu es une femme hmm ?"

Fit il avant de presser celui ci sans douceur et de le pétrir un peu, regardant Marine dans les yeux alors que d'un coté il lui donnait la douceur, et de l'autre la force

Elle le sentait victorieux, excité par la situation et par elle. Il souriait de la voir ainsi. Il était si sûr qu’elle n’avait pas le choix.

Marine le vit aller vers un panneau de bois accroché au mur. Un certain nombre d’objets y étaient suspendus. Marine ne savait pas ce qu’ils étaient mais des outils de torture certainement. Elle se dit que c’était le moment, celui où il allait commencer à la faire souffrir physiquement. Elle s’y était déjà préparer. Elle en avait déjà vécue durant son entrainement.

Elle savait que tout le monde avait son point de rupture. Elle n’était pas différente des autres. Elle aussi avait sa limite. Elle craquerait, c’était une évidence. La seule chose qu’elle espérait c’était de craquer le plus tard possible. Elle espérait que se soit lui qui finisse par perdre son contrôle. Elle avait vu sa vraie nature, le monstre en lui. Elle l’avait déjà fait sortir une première fois, elle avait vu sa violence. Elle voulait que sa se reproduise. Non pas qu’elle soit maso, loin de là. Mais elle voulait qu’il se mette dans une rage noire et perdant le contrôle sur lui, finisse par la tuer.

Elle savait déjà qu’elle ne sortirait pas libre d’ici et que la chance de pouvoir s’échapper à nouveau était quasi inexistante. Elle refusait de se soumettre. Elle ne l’avait jamais et ne le ferait jamais. Elle refusait de finir soumise à cet homme. La mort était préférable à ça ! La mort ne lui faisait pas peur, elle l’avait côtoyée pendant tellement de temps. Cette dernière était son ultime salut face à cet homme. Le seul moyen de lui échapper. Une triste victoire pour elle mais victoire quand même !

Elle devait résister à ce qu’il projetait de lui faire assez longtemps pour arriver à le faire sortir de ses gonds.

Elle le vit revenir avec un objet singulier : un pinceau. Elle ne voyait pas très bien ce qu’il voulait en faire. Elle le vit le plonger dans un bol remplit d’un liquide transparent, un peu huileux apparemment. Il revint vers elle avec le pinceau. Avec son sourire de prédateur, il commença à passer le pinceau sur son sein droit en débutant sur son téton. Ce dernier réagit à la caresse du pinceau. Marine aurait bien voulu que se ne soit pas le cas. Même si elle savait contrôler son corps, elle ne pouvait le faire à ce point là. Sous la caresse, le téton durcit logiquement. Elle vit la main libre de l’homme prendre son sein gauche et se mettre à le pétrir sans aucune douceur.

Ça elle connaissait aussi. Pas ces caresses mais la technique qu’il utilisait. D’un côté on frappe, de l’autre on est doux. La violence suivit par une certaine douceur rendait le prisonnier reconnaissait envers son bourreau. Le fameux syndrome de Stockholm. A elle de ne pas tomber dans le piège.

Alors qu’il s’occupait de sa poitrine, il la regardait dans les yeux. Si son visage restait inexpressif, ses yeux, eux, exprimaient sa colère et sa combativité.

« Dis donc, sous ton apparence masculine tu en oublierais presque que tu es une femme humm ? »

Elle ne releva pas.

*Non, vous ne me soumettrez pas. C’est hors de question*