Une pêche heureuse - privé Rei

Aujourd'hui Thorfin était de bonne humeur, il marchait gaiement en direction du port, il avait décidé de partir à la pêche. Le géant déambulait dans les rues toisant toujours d'un regard lubrique les jolies dames qui passait à côté de lui.. mais il n'avait pas la tête à ça, l'air de la mer lui ferait du bien, lui redonnerait des forces.

Arrivé sur les lieux le géant qui n'avait rien du matériel d'un pêcheur s'activa à en trouver. Pas dans une boutique bien entendu, il avançait sur les quais observant les affaires des bateliers, et ramassait des les bateaux vides ce qui lui semblait être de bonne qualité. Il prit un grand filet, une canne à pêche solide et de bonne facture, ainsi que des bottes qui lui plaisaient et un grand gilet le protégeant de l'eau. Il fallait maintenant trouver une embarcation, Thorfin flânant sa cargaison à la main s'arrêta devant une grande bâtisse : "Ca a d'l'allure" pensa t'il, mais il finit par se résoudre à ne pas la prendre. En effet naviguer avec aurait été impossible pour un homme seul.
Il aperçu alors une embarcation de taille qui lui permettrait de pêcher une bonne quantité de poissons, elle était donc parfaitement convenable.

Le géant sauta alors sur le navire et tomba dessus lourdement ce qui eu pour effet de réveillé le marin sommeillant à l'intérieur. Celui-ci vint voir ce qui se passait et avant qu'il n'ai pu dire mot se retrouva à terre, assommé. Le barbare ôta alors les cordes qui rattachait le bateau à la terre ferme et manœuvra celui-ci pour sortir du port. Il prit la direction du grande large.

Quand il fut à une bonne distance des côtes, il ligota le propriétaire du bateau, le liant à une lourde masse qu'il avait trouvé dans la cabine, et le jeta par dessus bord. Satisfait de ses affaires il s'alluma un gros cigare et se mis au gouvernail pour éloigner le bateau un peu plus des terres. Arrivé en pleine mer, et observant un banc de poissons sous son navire, il rit de sa chance.

Il ramassa son filet qu'il balança à la mer, et attendant qu'il se mette en place, attrapa sa canne à pêche et s'assit sur un petit siège disposé sur le pont de l'embarcation. Il attrapa un, puis, puis 3 poissons.

Fier de ses prises il alla ramasser son filet. Le poids était lourd, il sentait les poissons frétiller à l'intérieur. Il tirait de toute ses forces, et du s'en prendre à trois reprises pour le remonter sur le navire. Observant sa prise d'un air joyeux, il écarquilla les yeux en découvrant une jeune fille dans ses filets

"Sapristi, nom de Dieu !" S'exclama-t-il d'une voix surprise.

Rei, ayant repris sa forme aquatique, ne s’était jamais aventurée aussi loin des terres. Jusqu’à maintenant, sa demeure s’était réduite à un lac…L’océan, c’était tout autre chose : c’était un autre monde, plus grand encore que celui de la surface ! Et elle en avait assez des humains plongés dans une décadence odieuse et malsaine ! Les côtoyer pendant un temps avait été une expérience enrichissante, mais elle avait besoin de retrouver le monde du dessous. Et l’océan était quelque chose qui lui était encore totalement inconnu.

Tapie au fond de l’eau salée, aplatie sur un sable incroyablement cotonneux et dénué du moindre petit corail, la sirène observait un gigantesque banc de poissons évoluer au-dessus d’elle, leurs ombres glissant avec paresse sur sa silhouette. Ses yeux rouges clignèrent, puis elle s’élança brusquement, soulevant une épaisse couche de nuage derrière elle. La plupart de ses proies parvinrent à s’enfuir, se dispersant à vive allure de tous côté. Mais Rei pu tout de même s’abattre sur un petit saumon, ses larges tentacules lui enserrant le corps et lui empêchant tout mouvement.

D’un coup de dents furieux, elle priva la victime de sa tête et mis fin le champ à ses futurs souffrances. Puis elle commença son repas, découvrant le goût du poisson des mers encore tiède dans sa bouche. Ses quatre tentacules, situées dans son dos, s’agitaient doucement de chaque côté, la maintenant en suspension dans l’eau. Comme cette chaire rose, aussi rose que la peau d’une jeune fille, était tendre et molle dans sa bouche…Sa langue frétillait grâce à ce nouveau goût. Finalement, la sirène ne regrettait pas de s’être éloignée autant ! Ici, les poissons étaient beaucoup plus gros et goûteux que ceux du lac.

Quelques nouveaux groupes redevinrent indifférents à sa présence et se mirent à nager gracieusement autour d’elle, répandant de la couleur dans ce milieu salé et quelque peu décoloré, il faut bien le dire. Cependant, Rei ne pu achever son déjeuner, quelque chose s’abattant lourdement sur elle. Déstabilisée, elle tenta d’aller plus loin et de s’échapper d’une étrange menace, mais quelques un de ses tentacules s’entortillèrent dans de curieux liens.

Cette fois, commençant définitivement à paniquer, la sirène se mis à s’agiter sauvagement, battant des jambes et des bras, et passant ainsi ses membres entre les mailles de ce qui ressemblaient à s’y méprendre à un filet. Du calme Rei* pensa t’elle, reprenant doucement son calme. Ce filet n’avait rien d’agressif. Il suffisait justement de couper les mailles de ce filet.

Mais alors qu’elle avait commencé son ouvrage, rongeant les cordes de ses petits dents pointues, la sirène se sentie comme remonter doucement. Cette fois, elle paniquait vraiment ! Pire encore, le filet semblait comme se rabattre sur elle, emprisonnant définitivement chacun de ses membres qui ne pouvaient, désormais, presque plus bouger.

Elle sentie le froid de la surface sur sa peau trempée, alors que son cri de peur éclata hors de l’eau. Rei gigotait tant bien que mal, agitant doucement le filet de droite à gauche. Ses tentatcules étaient écartelées dans une position grotesque, ses bras enlaçant étrangement son ventre, ses cuisses étaient largement ouverture, l’une de ses jambe levée vers le ciel, alors que les cordes endolorissait horriblement sa poitrine.

Brusquement, la sirène arrêta tout mouvement, les yeux terrorisés. Un homme, le regard stupéfait, était en train de l’observer à quelques mètres d’elle. C’était un homme oui…un humain…mais quel humain ! L’humain, sans nul doute, le plus bizarre qu’elle n’ait jamais vue ! Un homme barbu, avec un large ventre et habillé comme les marins d’autrefois. Un humain, pas vraiment beau, pour tout dire !

Le filet se balançant doucement au-dessus de l’eau, laissant tomber de grosses gouttes salées, Rei ne bougeait plus d’un pouce, les yeux grands ouverts et plongés dans ceux de l’observateur. Seule sa poitrine se soulevait rapidement, prouvant sa respiration saccadée.

Thorfin restait ébahi devant sa pêche, la gueule grande ouverte, son cigare était tombé par terre, et le vieux marin ne bougea pas pendant de longues minutes admirant Rei.


 Une sirène... dans sa carrière de pirate il en avait beaucoup entendu parlé. Des êtres aquatiques dangereux, redoutables prédateurs des mers, mais animal inoffensif si on ne l'attaque pas ... normalement.


Expérimenté, et vieux baroudeurs des mers Thorfin observait Rei, il observait en quoi elle pouvait être dangereuse pour lui. Il avait remarqué ses tentacules, ses dents pointues qui auraient pu déchirer sa chair, ce semblait être ses deux armes. Ses pieds et poings palmés ne semblaient ne représenter aucun danger à par celui de la fuite.


Le géant attira le filet méticuleuse le filet jusque dans le bateau, et quand il fut dedans, avant que la sirène n'ait pu faire quoi que ce soit, il l'assomma d'un grand coup de bâton. Après avoir donné quelques coups de pieds pour vérifier que la bête était bien dans les pommes, il défit le filet libérant sa proie.


Un couteau à la main, près à éventrer Rei, et à la vider de ses entrailles pour la vendre au marché, il s'imaginait déjà faisant fortune. Cependant il s'arrêta au dernier moment : le corps de la sirène était en tout point commun avec celui d'un être vivant mis à part son absence de cheveux et de poils, sa couleur noire, et les pieds palmés. Il observa sa poitrine qu'il caressa d'un air pervers puis observa le sexe de la sirène.


Excité par cette découverte il alla chercher quelques ustensiles. Il prit un chiffon qui enfonça dans la bouche de Rei pour prévenir toute morsure. Puis attacha solidement les deux tentacules visqueuses à l'aide d'une corde. Il attrapa alors la sirène et l'allongea par terre sur le dos. Enfin, grâce à une longue corde, il attacha chaque membre de la sirène au bateau, lui faisant écarter les bras et les jambes.


La sirène était tout à lui, cependant il aimait que ses victimes soient réveillées lors de ses viols, et alla chercher un sceau qu'il rempli d'eau et dont il vide le contenu sur le visage de Rei. Quand elle fut réveillée il s'adressa à elle d'une voix forte :

" Sais tu parler, monstre?!"

Le marin barbu semblait tout aussi stupéfait qu’elle, bien qu’un peu moins effrayé…et pour cause : il n’était pas pris dans un filet de pêche ! Durant les quelques minutes qu’ils passèrent à se contempler, lui les mains sur les genoux et elle le cœur battant, la sirène avait eu le temps de comprendre l’essentiel de la situation. Ce marin était bien un pêcheur, parti vers le large pour faire ce que tout marin fait habituellement : pêcher le poisson. Rei réalisa alors toute l’horreur de la scène : ce gros bonhomme allait peut-être l’éventrer comme un vulgaire saumon pour cuire ses chaires et les déguster avec un grand verre de bière !

La sirène se lança lors silencieux de se calmer, les dernières gouttes de la mer glissant délicatement sur sa peau sombre, lisse et douce comme une peau de pêche. La lumière se reflétait derrière doucement sur celle-ci, le soleil continuant sa longue montée avant que ne commence le début d’après-midi.

Lorsque le grand humain attira le filet au-dessus du bateau, Rei commença définitivement à s’inquiéter. Manifestement, il n’avait pas prévu de la relâcher…du moins pour le moment ! Morte de peur, elle se mit enfin à gigoter, poussant de petits cris stridents, donnant des coups de pieds palmés au travers des mailles du filet et mordant furieusement la corde mouillée et salée. Cette faible résistance ne dura seulement qu’un bref instant avant que Rei ne perde conscience, sans qu’elle n’ait eut le temps d’en comprendre la raison.

Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’elle s’éveilla en sursaut, l’eau de la mer éclaboussant son corps et la réveillant sur le coup. Ses bras et ses jambes étaient écartelées sur la petite embarcation, et même ses appendices dorsaux étaient complètement saucissonnés ! La sirène s’agita quelques secondes et stoppa tout aussi vite lorsqu’elle ressentit le regard horriblement pervers de l’homme barbu sur elle. Alors celui-ci s’adressa à elle d’une voix forte.

Se calmant petit à petit, voyant que l’homme ne faisait apparemment rien et attendait sa réponse, Rei ne bougea plus et ferma les yeux, les dents serrés. Sa poitrine se soulevait doucement, tandis que ses doigts s’ouvraient et se refermaient sous l’effet d’une colère grandissante. Sirène ou pas, elle n’était pas un objet de valeur, et encore moins un monstre ! Elle attendit que le marin se penche un peu plus vers elle pour lui cracher l’eau de mer qu’elle avait gardé en bouche, aspergeant sa barbe et ses cheveux sales.

« Le monstre te crache au visage ! Détache moi seulement un bras ou une jambe et je t’ouvrirais le ventre pour me repaître de ton cœur et de ton foie avant de jeter tes restes en pâture aux requins ! »

Satisfaite de sa répartie et devenue subitement hors d’elle, la sirène se mit en devoir de s’agiter en tout sens, tordant ses poignets jusqu’à leur limite et soulevant son ventre et son bassin, agitant ses seins au rythme de ses gesticulations.

« Libères-moi tout de suite ! hurlait-elle. Et je me contenterais de m’en aller ! Libères moi ! »

   Le géant admira le corps de la sirène disposé dans cette position.


Sa peau sombre lui donnait un certain charme : son visage semblait doux, et lisse. Il était fin et très beau, pourvu de deux grands yeux rouges, sa bouche était pulpeuse et donnait envie d'être embrassée. Son cou était mince, et gracieux, il donnait à la sirène un air assez noble. Ses seins pas très développé mais d'une rondeur parfaite excitaient le vieux pervers. Il admirait les courbes de son torse et de son bassin, observait la légèreté de ses mains, qui même palmées restaient charmantes.


Il descendit le regard, fixa quelque temps le nombril de la belle, avant de s'attarder sur le sexe totalement imberbe de la jeune femme. Il pouvait le voir entièrement puisqu'il avait pris soin d'écarter ses jambes en l'attachant.


Quelques secondes plus tard il baissa son regard jusqu'au jambe incroyablement féminine et séduisante de Rei, musclées et vivaces, elles donnaient envie d'être croquée.


   Lorsqu'il se baissa vers lui, elle lui cracha au visage. La réaction du géant ne se fit pas attendre, il lui assena un grand coup de point dans le visage, sans pitié. Puis calmé, il descendit sa grosse patte sur la poitrine de la jeune femme et commença à la malaxé vigoureusement.


"Guhuhuhu ma petite, t'es attachée, et laisse moi te dire qu'on va passer un bon moment !"


   Thorfin n'écoutait même pas les menaces qu'elle lui proférait. Il n'avait en aucun peur d'elle, faisant le double de sa taille. Il se méfiait juste du fait qu'elle pouvait s'enfuir, mais il ne devrait pas avoir de problème, il avait fait attention à l'attacher fermement.


   Il se releva alors, lâchant quelques rires pervers, et haletant d'excitation. Il se déshabilla alors intégralement, sans s'occuper de l'horreur qui atteignait la sirène. Il prit alors son énorme sexe d'une main et s'exclama:


"Alors, il te plait?"