Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo] --- Terminé ---

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 15 dimanche 14 mars 2010, 23:33:44

Dans la tête de Miya retentit le rire de son frère, moqueur. La demi déesse avait un sale caractère, ce n'était un secret pour personne. Avec du recul, elle avait déjà énormément changé pour Ryuga. Pourtant, elle avait encore cette fâcheuse manie de se mettre en colère au lieu d'admettre l'évidence. Par exemple, au lieu de s'énerver et gifler Ryuga, elle aurait pu se précipiter dans ses bras, soulagée de le voir en parfaite santé, lui dire seulement quelque chose dans le style "Je me suis inquiétée, mais heureusement, tu vas bien." Et même si les apparences étaient contre elle, il fallait pourtant laisser à Miya qu'elle s'était contrôlée. Si elle n'avait pas autant changé, sans doute aurait-elle fait demi tour, et qu'elle aurait crié à Ryuga : "Je ne veux plus jamais te revoir !", et qu'elle aurait jeté la bague qui se trouvait dans son sac... Et qu'elle aurait pleuré pendant très longtemps, mais jamais elle ne serait revenue sur sa décision, trop fière.

Il y avait encore du bon à tirer de la demi déesse. Tout espoir n'était pas si vain.

Alors, quand il lui donna du "mon amour" et qu'elle vit la table, ses bougies... Miya se sentit terriblement bête. Idiote. Stupide. Elle baissa la tête, honteuse, et ramassa son sac. Comme disait toujours Jhun, "Il est trop facile de demander pardon après coup." Ce n'était pas par vanité qu'elle ne s'excusait jamais, mais bien à cause de ce que leurs parents, puis son jumeau après leur mort, lui avaient appris. Sans relever les yeux, elle murmura :

- J'ai fait une belle bourde, hein ?

Difficile confession pour la demi déesse prétentieuse. Pour lui, pourtant, elle est prête à changer davantage.

- Je n'aurai pas du m'énerver aussi vite.

Elle relève une tête légèrement penaude vers Ryuga, s'approche pour, cette fois, passer une main sur sa joue endolorie.

- Mais s'il te plaît. La prochaine fois, préviens-moi que tu seras absent. (Elle a un maigre sourire.) J'ai bien cru que j'allais mourir d'une crise cardiaque.

Elle l'embrasse doucement, du bout des lèvres, comme pour se faire pardonner. Elle se sépare de Ryuga pour retirer sa veste, dévoilant une courte robe blanche (celle tout en haut à gauche) à peine gâchée par le jean moulant qu'elle avait enfilé avant de sortir. Elle enlève ensuite ses chaussures et sourit à Ryuga :

- J'ai droit à une seconde chance ?

Et elle a la moue adorable d'une gamine prise en faute et qui essaye de se faire pardonner avec un sourire adorable.

- Ca sent bon, et... Ce serait dommage de gâcher tout ce que tu as fait..?

Et Miya doute. Parce qu'elle a malgré tout peur qu'il change d'avis et ne la mette dehors.

Ryuga

Humain(e)

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 16 lundi 15 mars 2010, 12:10:57

Le sourire de Ryuga s’élargit un peu plus en sentant la main de Miya sur sa joue, puis ses lèvres si douces. Il ne lui en voulait pas, il savait qu’elle avait agit par peur plus que par colère, ce qui lui donnait d’avantage envie de lui offrir cette bague, de marquer leur appartenance. Il longea son corps du regard, avec cette robe qui la mettait parfaitement en valeur, si ce n’est le jean qu’elle avait sans doute dû mettre pour courir. L’inspecteur vint poser son torse contre le dos de la demi-déesse, et tout en l’enlaçant, il commença à murmurer à son oreille.

-   Je  te promets de te prévenir à l’avenir si je ne devais pas pouvoir assister à ton tour de chant…


Il marqua une pause qu’il mit à profit en venant pincer délicatement entre ses lèvres le haut de son oreille.

-   Je ne t’en veux pas mon cœur, je vous aime toi et ton mauvais caractère.

Il afficha un doux sourire à ces mots, puis vint déposer de légers baisers dans son cou, en glissant ses mains sous sa robe pour les poser contre son jean au niveau de ses fesses.

-   Si tu allais retirer cette chose, qui n’est pas utile, le temps que je commence à nous servir ?

Il s’écarte du corps de sa chanteuse, en déposant une petite tape sur sa fesse droite avec un regard provocateur, puis rejoignit la cuisine. Il amena les plats sur la table, et commença par remplir l’assiette de Miya, puis la sienne. Il appréhendait un petit peu, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas cuisiné pour quelqu'un, et il espérait ne pas avoir perdu la main. Et alors que sa demi-déesse revenait de la chambre, il lui sourit, tout en prenant une bouteille de vin, et en leur servant chacun un verre.

-   J’espère que ce petit diner va te plaire, ça fait longtemps que je n’ai pas prit le temps de cuisiner comme ça. Au pire des cas, on pourra toujours commander des pizzas ! Ajouta-t-il avec un petit rire.

Nan il ne se voyait vraiment pas lui tendre la petite boite contenant la bague, entre deux tranches de pizza ! Ryuga présenta sa chaise à Miya, pour qu’elle puisse s’installer, et fit de même en face d’elle. La table n’était pas large, ce qui rendait ce diner vraiment très intimiste, les bougies faisaient briller leurs regards, qui se perdaient l’un dans l’autre. Ils commencèrent à manger, et à raconter les petites péripéties qui se sont produites durant leur journée, entre rires et clignements d’yeux amoureux. L’inspecteur pensait avoir vraiment réussit ce repas, le poulet au miel et au gingembre fondait dans la bouche, et le riz était tendre et délicieusement parfumé. Mais il ne savait pas si la femme qu’il aimait, l’appréciait autant que lui.

-   Alors… Tu trouves ça comment ?

Il porta son verre à ses lèvres, et une but une gorgée de vin, tout en continuant de la regarder, attendant sa réponse.


Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 17 lundi 15 mars 2010, 22:57:49

Miya se laissa aller tout contre Ryuga, et pensa, tandis qu'il l'embrassait dans le cou, qu'elle avait bien de la chance de l'avoir, qu'il soit si compréhensif... Elle ne lui avoua pas que son mauvais caractère, il n'en avait vu que la partie émergée de l'iceberg, mais inutile de ramener le sujet sur le tapis. La chaleur de ses mains glissa sur le corps de la demi déesse, dont les soucis et la culpabilité s'évanouirent aussitôt. Miya sourit en se dirigeant vers la chambre, admirant la tenue que son amant avait mis pour l'occasion, et une fois dans la chambre, enleva le jean supperflu, observa son reflet dans le miroir. Elle ajusta correctement les quelques mèches rebelles de ses queues de cheval légèrement tressées, fit rebondir sa poitrine pour la mettre en valeur, tourna sur elle-même.

Puis, un instant immobile. Son sourire devint triste, comme elle pensa à son frère, une fois de plus. Il fallait bien qu'elle rattrape tout le temps où, obnubilée par Ryuga, elle avait carrément relégué Jhun tout au fond de son esprit. Pourtant, chose exceptionnelle, elle ne pensa pas à son jumeau en des termes très élogieux.

"Tu te moquerai bien de moi, hein, Jhun ? Si sûre de mes charmes, mais qui tente désespérément de plaire toujours plus à un homme... Avec qui je souhaiterai passer l'éternité, ou vieillir et mourir avec lui. Et si tu avais été là, Jhun... Ce n'est pas que je ne t'aime plus, mon frère, mais si tu avais été là, tu te serai interposé entre lui et moi, n'est-ce pas ? Toute cette histoire aurait été étouffée dans l'oeuf. Tu m'aurais sans doute fait la morale, tu m'aurai dit que je devrai avoir honte de donner de lui faux espoirs en dansant avec lui tous ces soirs. M'aurais-tu seulement laissé l'approcher ?"

Miya reste un instant, mélancolique, à tenter de savoir quelle aurait été sa vie sans Ryuga. Elle secoue la tête, incapable de l'imaginer ; la demi déesse veut croire en un destin, et quoi qu'il arrive, ils auraient fini par se rencontrer, n'est-ce pas ? Elle rejoint le salon, pieds nus, un immense sourire étire ses lèvres. Ryuga l'installe comme dans un grand restaurant, leur sert à manger et un verre de vin. Ils trinquent, et rien que l'odeur en dit long sur le temps qu'il a du passer en cuisine, et rit à l'évocation des pizzas :

- Ca sent tellement bon que je ne peux pas imaginer un seul instant que ce soit raté.

Et comme Ryuga, elle ne s'imaginait pas lui offrir une bague autour d'une pizza. L'écrin était toujours dans son sac, et elle n'avait pas trouvé le courage, la veille, de lui en parler. L'ambiance intimiste de ce repas en tête à tête était parfait, et ils commencèrent à parler de leur journée. Ce n'était pas le meilleur sujet de conversation, mais ils riaient de certaines affaires loufoques qui étaient présentées au commisariat, ne faisaient des pauses que pour manger et se regarder, amoureux comme jamais. Quand il lui demanda ce qu'elle pensait de la nourriture, Miya roula des yeux et lui répondit :

- C'est excellent !

Elle aurait bien rajouté un "Rien que pour être sure de bien manger jusqu'à la fin des temps, je dois t'épouser !" mais se dit que ce serait sans doute une très mauvaise idée, si jamais elle arrivait à lui offrir la bague ce soir. Miya qui commence à réfléchir avant de dire n'importe quoi ? Il y a du progrès dans l'air. Aussi, comme pour ponctuer ses paroles, elle finit son assiette avec un "Mmh !" appréciateur.

- J'ai de la chance que tu saches cuisiner. J'en suis parfaitement incapable ! A l'époque où je ne contrôlais pas très bien mon immortalité, on m'a demandé de faire une omelette. On s'est retrouvé avec une quinzaine de poussins dans la cuisine !

C'était la première fois qu'elle évoquait un souvenir de son ancienne vie en riant ; les rares fois où elle lui parlait de "son époque", c'était souvent quand elle évoquait son frère, ses parents, ou les difficultés dans le cirque... Rien de très joyeux, donc. La demi déesse reprit son verre et le finit, regardant son amant par-dessus :

- En tout cas, j'ai hâte d'être au dessert...

Ryuga

Humain(e)

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 18 samedi 20 mars 2010, 15:25:54

Ryuga était vraiment content d’avoir réussi ce diner, il en avait presque oublié la récente claque qu’il avait reçu. Il rit avec Miya lorsqu’elle évoqua un évènement loufoque de son passé, c’était si rare que quelque chose d’autre que de la souffrance ressorte de cette période. Quand ils parlaient ensemble de leur passé, c’était très souvent sur un ton grave, que ce soit pour lui avec le meurtre de son père, que Miya avec sa vie au cirque et la disparition de son frère jumeau. Après quelques minutes, ils ne leur restaient plus rien de leurs assiettes respectives. L’inspecteur se leva, et servit un nouveau verre de vin à sa demi-déesse, qui en prit une gorgée en le regardant.

-   En tout cas, j'ai hâte d'être au dessert...

Il afficha un petit sourire, ainsi qu'un regard coquin, qui signifiait qu’il avait très bien comprit la connotation de la phrase de la chanteuse.

-   Que dirais-tu… Dit-il en marchant vers la cuisine.D’un… très intense…  Il laissa volontairement sa phrase en suspend, jusqu'à ressortir de la cuisine avec le fondant au chocolat qu’il avait acheté à la boulangerie/pâtisserie. Fondant au chocolat.

Ryuga ria légèrement, parce qu’il espérait, ne serai-ce que quelques secondes, avoir fait imaginer tout un tas de chose à Miya. Il posa le dessert sur la table, puis servit une part à la femme qu’il aimait, il savait qu’elle raffolait du chocolat. Puis, il s’en servit une, avant de se rasseoir et de se replonger dans ses yeux bleus, comme un naufragé se raccrochant à une bouée. L’atmosphère entre eux devenait de plus en plus sensuelle, que ce soit par les gestes, que par les regards, le gingembre devait y contribuer. Mais cette fois-ci, l’inspecteur tiendrait bon, il ne sauterait pas sur elle, même s’il en mourrait d’envie, il avait quelque chose à lui offrir avant. Ils commencèrent, à manger leur fondants, et le regard de Ryuga fut très vite attiré par la cuillère de Miya, qui, après avoir quitté son dessert, vint passer la barrière de ses lèvres pulpeuses pour se poser sur sa langue, à cet instant il ne savait pas si c’était le gingembre qui lui faisait imaginer tout un tas de chose à partir de cette scène banal, ou bien si c’était la demi-déesse qui s’amusait à donner une lenteur très érotique à sa dégustation. Le policier réussit à se contenir jusqu'à la fin du repas, non sans avoir défait un bouton de sa chemise. Ils se retrouvèrent donc autour d’un thé, que Miya avait emmené à son appartement quelques jours auparavant. Puis, après quelques minutes de discussions, Ryuga prit une légère inspiration, en posant sa tasse, toujours en fixant la demi-déesse droit dans les yeux.

-   Miya… J’ai quelque chose pour toi…

Et alors qu’il s’apprêtait à sortir l’écrin bleu marine, contenant la bague, son téléphone portable se mit à sonner. Il le prit pour regarder, le numéro du correspondant et vit : « Maman ». Il reposa son regard, avec un peu de gêne vers Miya.

-   C’est ma mère… A cette heure-ci, si elle m’appelle c’est que ce doit être important… Je reviens tout de suite.

Ryuga se leva, et appuya sur le bouton de son portable pour décrocher, en se dirigeant vers la pièce qui lui sert de bureau. Il avait déjà parlé un peu de sa mère à Miya, et elle avait pu la voir en photo. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que cette ex-infirmière, était très possessive, avec son fils unique, et se satisfaisait très bien de ses brèves conquêtes, qui lui laissaient le temps de passer la voir régulièrement, même si d’un autre côté elle aimerait bien être grand-mère. Et c’est vrai que depuis qu’il était avec Miya, il eut du coup, moins de temps pour aller prendre de ses nouvelles, et elle risque de ne pas en être ravie…

Quelques minutes plus tard, il revint, en se grattant le haut du crane, et en affichant un sourire gêné à sa demi-déesse.

-   Ma mère veut venir ici demain, je n’ai pas pu lui dire non, mais d’un autre côté ça me permettra de te présenter à elle.

Ryuga s’assit à nouveau en face de Miya, replongeant dans leur bulle intimiste, où il se sentait si bien.

-   Enfin, si tu es d’accord bien sûr ?

C’était la première fois qu’il allait présenter quelqu'un à sa mère, il appréhendait grandement, que ce soit, la réaction de sa mère, que celle de Miya. Mais qui sait ? Ces deux femmes, mal grés leur caractères bien trempés, vont peut être très bien s’entendre.
L’inspecteur prit délicatement une main de la chanteuse, alors que son regard noir vint chercher à nouveau le sien.


-   Je disais tout à l’heure… Que… J’ai quelque chose pour toi…

Le portable de Ryuga sonna à nouveau, et cette fois-ci il ne prit même pas le temps de regarder l’identité de la personne, qu’il l'éteignit directement. Il voulait que plus rien ne vienne gâcher cet instant. Il sortit l’écrin bleu marine se sa poche, avec sa main libre, et vint le déposer dans le creux de la main de Miya. Il la regardait avec amour, espérant ne pas la faire fuir, peut être allait-il trop vite, mais c'était maintenant trop tard pour faire marcher arrière. Il écarta doucement ses mains, pour laisser le soin à la demi-déesse d’ouvrir son cadeau, à la lueur orangée des bougies.


-   Tu sais… C’est juste pour te prouver mon amour… Je ne veux rien de plus. Dit-il pour ne pas que Miya soit effrayée par une demande en mariage, mais en tout cas, même s'il ne voulait pas se l'avouer, cette bague n'était pas si éloignée que ça d'une bague de fiançailles.


Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 19 dimanche 21 mars 2010, 01:21:38

Miya ne quittait pas Ryuga des yeux un seul instant. Le jeu de son amant, qui semblait promettre monts et merveilles pour le dessert, fit tout autant rire la demi déesse en voyant le fondant au chocolat. Qu'à cela ne tienne ! Il ne s'en tirerait pas comme ça. Mais chaque chose en son temps : comme toutes les femmes, Miya raffolait du chocolat, et pour l'instant, malgré le repas assez copieux, il fallait s'occuper du cas de ce gâteau. Elle s'amusait de voir Ryuga suivre chacun de ses mouvements, et leur donna, à chaque nouvelle bouchée, quelque chose de plus sensuel... Et ça avait l'air de marcher. Le gingembre était aphrodisiaque, hélas, le pouvoir de régénération de la demi déesse livré en pack avec son immortalité ne lui permettait pas d'en ressentir les effets - pas plus qu'elle ne pourrait être ivre si jamais Ryuga voulait voir à quel point elle pouvait supporter l'alcool. Après le dessert, direction le canapé pour boire un thé. Miya s'amusa à croiser les jambes, et sa courte robe n'en cachait pas grand chose... Pourtant, elle voyait bien que l'inspecteur ne ferait pas le premier pas, et s'amusa de la situation, de ses yeux qui, souvent pendant la discussion, suivaient la courbe de ses jambes dénudées.


- Miya… J’ai quelque chose pour toi…

Elle leva un sourcil, surprise, et se redressa. Un cadeau ? Elle adorait ça. Parce qu'elle en avait eu trop peu dans son ancienne vie. Pourtant, ils furent interrompus par un coup de fil, et il quitta la pièce. Miya se cala dans le canapé, et se demanda quel cadeau Ryuga pouvait lui faire. Il était si facile de savoir qu'elle aimait les bijoux, alors ça devait être autre chose... Elle sourit et se dit que ce serait le bon moment pour qu'elle-même lui offre cet anneau qui était dans son sac. Elle avait peur, bien sûr, qu'il interprète mal ce cadeau, qu'il croit qu'elle voulait officialiser leur relation... Ce qui, au fond, ne la dérangerait nullement. Elle rougit à ces dernières pensées. Allons bon, et puis quoi encore ?! Cette relation est très bien telle qu'elle est ! Ryuga revint à ce moment-là, visiblement gêné... Et pour cause ! Sa mère ? Les présenter toutes les deux ? La demi-déesse ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois avant de répondre :

- De toute façon, je n'ai pas trop le choix... Même si je te dis non, le rendez-vous est pris, hein ? (elle tenta un vague sourire) Ca ira. Il fallait bien que ça arrive...

"Je l'espère."

Mais cela signifiait que Ryuga allait, pour le deuxième soir consécutif, louper son tour de chant au bar. Miya regarda la photo de la mère et pensa un "à cause de toi, vieille pie" accusateur. Ca commençait bien... Miya finit sa tasse de thé et se retourna vers son amant, au regard si amoureux et envoutant. Elle posa sa tasse, et son regard se mit à briller, légèrement de convoitise. "Surprends-moi, mon amour...", pensait-elle.

Et pour être surprise, elle le fut. Un écrin. Le même que dans son sac. Elle resta bouche bée, et sa mâchoire descendit encore d'un cran face à la bague. Si simple, pour la demi déesse qui aimait les bijoux raffinés et sophistiqués. Pourtant, cet anneau là, quand elle le passerait à son doigt, elle ne le quittera jamais, même si on devait lui couper la main. Elle reste abasourdie un instant, et finit par réagir. Et sans doute de la façon dont Ryuga s'attendait le moins.

Miya rit. Assez longtemps pour que Ryuga croit qu'elle se moquait de lui, ou de la bague, peut-être des deux. Elle en essuya même une larme ou deux au coin de ses yeux. En réalité, elle riait de bonheur, de les voir tous les deux si accordés, de l'harmonie de leurs pensées. Dieux ! Elle n'avait jamais espéré rencontrer quelqu'un comme Ryuga, et il était encore meilleur que dans les fantasmes qu'elle avait de l'homme idéal. Elle se jeta à son cou, l'embrassa rapidement et murmura :

- Je t'aime.

Elle posa l'écrin sur la table basse et se leva pour aller chercher la boîte dans son sac. Elle revint s'assoir près de Ryuga, posa à son tour, comme il l'avait fait, le coffret dans la main de son amant qu'elle avait saisi. Miya le regarda droit dans les yeux, le rouge aux joues.

- Je voulais t'offrir quelque chose qui te ferait penser à moi tout le temps... Quelque chose d'assez discret, mais qui ne te gênerait pas dans son travail, ou qu'on pourrait facilement t'enlever.

Inutile de préciser qu'il y trouver exactement le même anneau... La demi déesse reprit l'écrin sur la table, comme la chose la plus précieuse qu'elle possédait en ce monde - ce qui était sans doute le cas, à présent. Et une fois que Ryuga eut ouvert son propre coffret, qu'elle assista au spectacle de la surprise de son amant, Miya vint se lover contre lui et murmura :

- Tu vérifies qu'elle me va ?

Ryuga

Humain(e)

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 20 lundi 22 mars 2010, 20:52:00

Ryuga était suspendu aux lèvres de Miya, attendant une réaction de sa part, et il fut pour le moins surprit, en entendant les éclats de rire de celle-ci. Et la surprise laissa vite place à la gêne, peut être croyait elle que c’était une blague... Pour ne pas paraitre trop bête, l’inspecteur accompagna les derniers rires de la demi-déesse, même si au fond il était un peu triste, il voulait vraiment faire de cet anneau une marque d’amour, ce n’était pas une blague.

Les éclats de rires terminés,  Miya se jeta au cou de Ryuga, et l’embrassa, avec un je t’aime, qui le réconforta un peu. Puis elle posa l’écrin sur la table, et alla chercher quelque chose dans son sac, sous le regard intrigué du policier. Le visage de la demi-déesse rosit, alors qu’elle se rassit près de lui, et déposa comme il l’avait fait pour elle, le même écrin dans la paume de sa main.


-   Je voulais t'offrir quelque chose qui te ferait penser à moi tout le temps... Quelque chose d'assez discret, mais qui ne te gênerait pas dans son travail, ou qu'on pourrait facilement t'enlever.

L’inspecteur ouvrit l’écrin que venait de déposer Miya dans sa main, et après que son visage se soit immobilisé de surprise, il se mis à rire à son tour, en comprenant sa réaction. C’était incroyable, ils avaient eu la même idée, et avaient flashé tous les deux pour le même anneau. Il avait déjà remarqué que certaines de leurs envies étaient en parfaite adéquation,  sous la couette notamment, où cela ne faisait aucun doutes.
Ryuga ne croyait pas aux âmes sœurs, mais il avait la preuve devant ses yeux, que certaines personnes ont des atomes crochus, des prédispositions à être ensemble, qu’elles n’ont qu’entre elles. C’est si rare que deux personnes comme ça, puisse se rencontrer et prendre le temps de se connaitre, d’autant que si Miya n’était pas immortelle, cela n’aurait pu se produire. Alors il n’allait pas bouder son plaisir, et comptait bien continuer de profiter de chaque instants passé avec elle. La voix si douce à ses oreilles de la femme qu’il aimait, vint le tirer de ses pensées.


-   Tu vérifies qu'elle me va ?

L’inspecteur lui sourit et posa sur la table l’écrin qu’il avait en main, avant de prendre l’anneau se trouvant dans celui de Miya. Il posa son regard tendre dessus, puis le remonta pour croiser celui de sa demi-déesse, tout en prenant délicatement sa main gauche. Son front vint se poser contre le sien, puis ses lèvres vinrent rencontre les siennes, pour les emmener dans un ballet lent et sensuel. Il en profita pour faire glisser l’anneau sur l’annulaire gauche de Miya, jusqu'à atteindre la base de ce doigt. Il écarta doucement son visage pour mieux la regarder, non sans une pointe d’émotions, que d’habitude il cachait si bien. Mais il avait ouvert son cœur à la demi-déesse, et il savait qu’il ne pourrait plus rien lui dissimuler.

Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 21 lundi 22 mars 2010, 23:53:24

Le temps sembla passer au ralenti quand Ryuga lui passa la bague au doigt.

Miya était heureuse. Et follement amoureuse. Mais surtout très dépendante, comme elle l'avait été avec son frère. La bague atteint la moitié de son doigt, et elle se rend compte de son immortalité, ou plutôt de la mortalité de Ryuga. Et ça lui fait l'effet d'une douche de glaçons qui lui raidit la nuque. Les voix du passé s'élèvent dans le fond de son esprit, et après les mots d'amour habituels, elles lui murmurent toutes la même chose.

"Fuis."

Le cœur de Miya repart dans une course dingue tandis que la bague continue son bonhomme de chemin sur son annulaire ; ce n'est d'ailleurs qu'à ce moment-là qu'elle se rend compte de la signification d'un tel geste. Son instinct et les voix la poussent à fuir tant qu'il en est encore temps, comme elle l'a toujours si bien fait par le passé. Les lèvres des deux tourtereaux se séparent, la bague est arrivée à destination. Miya sourit à son amant, plus heureuse que jamais. Et elle répond à ses voix intérieures :

"Jamais plus."

Elle se rend compte à quel point elle a muri : ce n'est pas parce qu'elle est âgée de plusieurs millénaires qu'elle est particulièrement réfléchie ; pour une fois, Miya envoie promener la voix des ancêtres non pas seulement par pur esprit de contradiction, mais parce que c'est ce qu'elle veut : rester avec lui, le plus longtemps possible - pour toujours serait l'idéal... Miya avisera en temps et en heure avec son immortalité et la mortalité de Ryuga. D'abord, une preuve tangible d'amour. Laissons passer quelques mois, quelques années, peut-être même, avant d'envisager de retrouver une vie de mortelle, ou de le rendre lui immortel. Miya saisit la main de Ryuga, et le pose sur son cœur. Elle a une petite grimace, son nez se fronce légèrement et elle dit :

- Tu sens ce que tu fais à mon cœur ? Le pauvre vieux, tu lui fais subir ce traitement depuis plus de deux semaines alors qu'il n'est plus censé battre autant...

Elle garde la main gauche de Ryuga contre elle quand, à son tour, sans le quitter des yeux, elle glisse la bague à l'annulaire de son amant. La demi déesse y dépose un baiser et finit par sauter sur Ryuga pour se retrouver au-dessus de lui.

- Que va penser ta mère, quand elle saura que son fils s'est posé avec quelqu'un ?

Ryuga

Humain(e)

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 22 jeudi 01 avril 2010, 18:22:07

Ce fut autour de Ryuga de recevoir son anneau à son annulaire gauche, et à cet instant il savait déjà qu’il n’était pas près de l’en retirer avant un long moment. Puis Miya, après y avoir déposé un doux baiser, sauta sur l’inspecteur pour se retrouver à cheval sur lui.

-   Que va penser ta mère, quand elle saura que son fils s'est posé avec quelqu'un ?


Ryuga se mit à sourire alors que ses mains parcouraient son dos, appréciant la chute de reins divine de son amante.

-   Je pense que ça devrait aller… Il faudra juste ranger les meubles et les objets qui pourraient casser.

Il rit, et vint déposer quelques baisers sur la joue gauche de la demi-déesse, avant de reprendre.

Je plaisante. Ça risque juste de lui faire un peu drôle… Tu es… Enfin tu es la première femme avec qui j’ai une relation qui dure depuis un moment. Finit-il par dire toujours avec hésitation, ayant toujours dû mal à mettre des mots sur ce qui leur arrive.
Elle risque de te poser pas mal de questions, notamment ton âge, d’où tu viens, ce que tu fais dans la vie et j’en passe… Donc il va falloir lui mentir un peu, parce que si on lui dit que tu es une demi-déesse, et que tu n’es pas originaire de la région, elle risque d’avoir des envies de meurtre ! Ca me rassure que tu sois immortelle quand même… Ajouta-il avec un regard taquin.

Les larges et chaudes mains de Ryuga vinrent s’emparer de la croupe de Miya, il se redressa tout en la portant ainsi contre son corps, puis se dirigea vers ce qui était désormais leur chambre.


Ne t’inquiète pas, je suis sûr que ça va très bien se passer, elle est juste du genre… « envahissante » quand il s’agit de moi, mais elle se rendra vite compte à quel point tu es une femme extraordinaire mon cœur… Murmura-t-il à son oreille, en venant, pincer le lobe celle-ci entre ses lèvres.
Une fois dans la chambre, il s’allongea avec elle sur le lit, déposant ses lèvres contre les siennes, pour les emmener dans un balai doux et langoureux.

Et si je te proposai le vrai dessert ?...

Dit-il, alors que ses mains parcouraient le corps de la chanteuse, l’une caressant sa cuisse nue, et l’autre remontant sur sa poitrine, pour venir atteindre sa nuque et ainsi approfondir leur baiser.

Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 23 vendredi 02 avril 2010, 00:22:40

Miya apprécia la caresse des mains de son amant dans le bas de son dos. Pourtant, ce n'est pas ça qui la fit frissonner, mais bien l'idée que la mère de Ryuga et elles pourraient en venir à se balancer de la vaisselle... Elle n'aurait aucun mal à mentir, surtout sur des sujets tels que son âge où ses origines. Cela ne faisait que quelques mois qu'elle était là, et pourtant, elle avait déjà menti des dizaines de fois sur elle... Une fois de plus n'était pas importante, quand bien même il s'agissait de "sa future belle-mère". Nouveau frisson. Miya sourit à Ryuga quand il lui avoua être rassuré qu'elle soit immortelle ; d'un coup, la demi déesse était bien moins enthousiaste à l'idée de cette rencontre, le lendemain... Mais son amant avait le don de faire s'envoler tous ses soucis. Il la porta tout contre lui, et elle se fit la plus légère possible. Mais jamais elle aurait imaginé le trajet salon-chambre aussi long. Une mère envahissante ? Allons bon. Comment Ryuga pouvait-il seulement penser qu'elles s'entendraient bien ? Au vu du portrait qu'il dressait, elles étaient aussi possessive l'une que l'autre ! Une fois allongée sur le lit pourtant, elle se dit que pour lui, elle ferait tous les efforts du monde, et changerait encore davantage s'il le fallait... Elle lui sourit et commença, d'un doigt, à ouvrir sa chemise.

- Le vrai dessert ? Je ne sais pas si ce serait bon pour ma ligne...

Mais déjà, Miya soupirait à ses première caresses, et ses mains se glissèrent sous la chemise ouverte de son inspecteur. Les baisers qu'elle lui rendait se faisaient petit à petit plus chauds, désireux, et d'un coup de rein, elle inversa leur position. L'un des mains de Ryuga avait déjà franchi la limite de son décolleté pour attraper un de ses seins, l'autre avait pris possession d'une de ses fesses. La demi déesse ne rompit pas leur baiser quand elle dit, légèrement essoufflée :

- Je pourrai presque croire que tu as drogué la nourriture, mon amour...

Ryuga fit légèrement glisser de ses épaules la robe de son amante, et reprit le dessus sur elle. Ses lèvres quittèrent celles de Miya pour venir dans son cou, et la demi déesse commença à faire couler la chemise de son amant le long de ses bras. Trop occupés, ni l'un ni l'autre n'entendit que l'on frappait à la porte... Aussi, la personne ainsi ignorée finit par entrer sans invitation. Dans la chambre, Miya gémit discrétement. Elle n'aurait peut-être pas du...

- Ryuga ? Tu es là ?

Et la porte de la chambre s'ouvrit, paralysant les deux amants dans une position, ma foi, fort embarassante... Surtout devant la belle mère que Miya avait de moins en moins envie de voir... La demi déesse n'aurait jamais cru qu'elle pouvait piquer un tel fard... La vieille femme ferma la porte en disant :

- J'aurai du me douter, quand tu n'as pas répondu la seconde fois, que tu étais avec une... Call girl... Je vous laisse, les enfants.

Ca commençait sur les chapeaux de roue. Miya gémit, et pas de plaisir. Sa première pensée avait été : "Je vais lui faire bouffer son chignon !" mais au lieu de s'exprimer ainsi à voix haute, elle préféra la seconde option :

- Parce qu'elle croit qu'on va pouvoir s'envoyer en l'air maintenant qu'on sait qu'elle est là !? Et puis c'est quoi, une "call girl" ?!

Tout le gingembre du monde n'aurait pas pu les aider... Quand Ryuga lui apprendra qu'elle vient de se faire tendrement traiter de prostituée de luxe, aucun doute que la demi déesse vouera à sa belle mère une haine éternelle... Alors ils se rhabillèrent, et Ryuga passa devant. Miya, elle, resta dans la chambre encore quelques minutes, le temps de paraître présentable, et surtout de se calmer... Elle finira par revenir dans le salon, et ils sont déjà tous les deux autour d'un thé. Ryuga vient à sa rencontre et lui prend la main, arrachant à sourire à la jeune femme... Qui force un peu l'inspecteur à s'asseoir à côté d'elle. Miya prend comme une victoire la légère crispation de mâchoire de la vieille femme aux cheveux gris.

"Un point pour moi, mamie. Dans tes dents."

Miya n'avait jamais été particulièrement mature dans ce genre de situation. Pourtant, la guerre avait été tacitement ouverte entre elles deux. Ryuga fit les présentations de la façon la plus simple et concise, et servit un thé à son amante. La joute verbale commença.

- Alors, Miya, d'où venez-vous ? Ryuga est resté plutôt évasif, sur le sujet...
- J'ai toujours évité de trop parler de mon passé, mais j'ai passé une grande partie de mon enfance dans l'ouest et le centre de l'Europe, souvent sur les routes. Nous étions artistes du cirque.


La femme a un petit rire, un brin méprisant.

- Vraiment... "Artiste" est un bien grand mot pour des saltimbanques.

Miya serre les dents, et il y a des rires qui résonnent dans sa tête.

- Je n'aime pas le mot "saltimbanque".
- Tout comme vous n'avez pas eu l'air d'apprécier que je vous appelle Call Girl... Il n'y a pas de sous métier, et vous avez bien raison de profiter tant que vous êtes encore désirable.


Elle ne peut même rétorquer qu'elle ne sera jamais aussi décrépie que la vieille femme... Miya s'enfonce dans le canapé, croise les bras et les jambes sans quitter Mme Miura des yeux.

- Je ne suis pas une catin, madame. Mais serveuse et chanteuse dans un bar.
- L'un n'empêche pas l'autre... Surtout dans un bar...


Miya compte lentement jusqu'à dix. Elle a promis de faire des efforts pour Ryuga, et elle doit tenir parole, quoi que cette vieille peau dise.

- Tout à fait, mais ce n'est pas mon genre.
- Me dit celle qui couchait avec mon fils... Enfin, qui essayait...
- Jusqu'à ce que nous soyons interrompus par une sans gêne qui débarque à l'improviste. Il ne vous a jamais traversé l'esprit que Ryuga puisse tomber amoureux ?


Mme Miura rit et s'adresse à son fils :

- Ryuga, il faudrait changer ton discours de drague. La pauvre croit que tu t'es entiché d'elle !

Miya hallucine et claque des doigts en se penchant en avant :

- Hey ! Vous pourriez arrêter de parler comme si je n'étais pas là !
- Ma belle, vous n'êtes qu'une histoire de quelques soirs, ne vous voilez pas la face.
- Non, non, non. VOUS arrêtez de vous voiler la face !


Le ton monte. Finies, les bonnes résolutions !

- Il faut peut-être admettre que Ryuga n'est plus votre bébé, et qu'il est peut-être temps de le laisser un peu respirer !
- Mais je n'interviens absolument pas dans...
- Non, bien sûr ! Vous n'arrivez pas à admettre qu'on soit réellement ensemble lui et moi !
- Les jolies filles comme toi ne tombent pas amoureuses, et ne feront que lui briser le coeur !


Nouvelles voix dans la tête de Miya, qui attisent sa colère.

- Foutaises !
crie-t-elle en se levant.

La mère de Ryuga se lève aussi, et elles se fusillent du regard.

- Vous ne pouvez pas comprendre ! Vous n'avez pas d'enfants, et je doute que vous soyez le genre de fille qui sacrifierait sa ligne pour connaître ce bonheur !

Et Miya reste paralysée. Vous n'avez pas d'enfants. Elle a bien eu une grossesse, il y a longtemps. Absolument pas désirée, mais le mal était là... Et si Miya détestait les enfants qui avaient moins de six ans, elle avait terriblement mal vécu sa fausse couche - d'autant plus quand on a la possibilité de voir les fantômes à ce moment-là... Alors elle serre les poings et fait volte-face.

- C'est bien plus que je ne peux en entendre.

Elle prend sa veste et son sac, et sort en claquant la porte après avoir rapidement enfilé ses chaussures. Elle n'attend pas l'ascenseur et descend les marches à toute allure, les larmes envahissant déjà ses yeux. Une fois au rez-de-chaussée, elle se maudit de s'être ainsi emportée... Bravo les efforts qu'elle devait faire ! Mais cette vieille peau lui a gâché une soirée que Ryuga s'était efforcé de rendre parfaite... Au final, Miya a encore tout foutu en l'air... Elle l'a commencée par une baffe monumentale, et l'achève en fuyant. Elle s'appuie contre le mur, près du panneau d'interphone, et essuie ses yeux. Elle regarde la bague qui orne son annulaire...

Ryuga

Humain(e)

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 24 samedi 03 avril 2010, 14:13:44

La nuit commençait sous les meilleurs hospices, Miya s’était retournée d’un coup de reins, pour se retrouver sur Ryuga, qui tout en faisant descendre le haut de sa robe, dévoilait peu à peu sa divine poitrine. Le gingembre attisait le désir de l’inspecteur, si bien que les mains délicates de sa demi-déesse avaient suffit pour lui provoquer une belle érection, et à cet instant, on aurait pu croire que seule la chanteuse pouvait calmer sa colonne de chaire désireuse. C’était sans compter la pire des douches froides qui puissent tomber sur un homme dans un instant pareil : entendre la voix de sa mère.
Ryuga se redressa brusquement, manquant de faire tomber Miya, mais il ramena contre lui, cachant ainsi leur demi-nudité. Il vit sa mère à l’entrer de la chambre, agissant toujours d’un air naturelle, comme si son fils vivait toujours chez elle.


-   J'aurai du me douter, quand tu n'as pas répondu la seconde fois, que tu étais avec une... Call girl... Je vous laisse, les enfants.

-   Maman !? Qu’est ce que !?

Madame Miura referma aussitôt la porte, mais le mal était fait, et le policier pouvait lire dans les yeux de sa fiancée que l’envie de câlins, était remplacée par l’envie de meurtre.

-   Parce qu'elle croit qu'on va pouvoir s'envoyer en l'air maintenant qu'on sait qu'elle est là !? Et puis c'est quoi, une "call girl" ?!

Ryuga commença à remettre en place ses vêtements, puis prit délicatement le visage de Miya entre ses mains, pour l’aider à l’apaiser d’un regard tendre dont il avait le secret, puis il déposa quelques baisers sur ses lèvres.

-   J’expliquerai plus tard… Excuse là… Bon il ne reste plus qu’a faire les présentations.

Il se leva et sortit de la chambre, sa mère l’attendait sur le canapé, et en profitait pour faire du rangement sur sa table basse.

-   Mon chéri ! Il ne fallait pas t’interrompre pour moi voyons !

-   Maman ! Mais ! Je t’attendais que demain ! Ca va pas de débarquez comme ça !

-   RYUGA MIURA ! C’est comme ça que tu accueil ta mère ?! Figures toi qu’une canalisation de mon appartement à céder, et c’est une vraie infection, le réparateur passera demain, mais je ne peux plus y vivre en attendant ! Mais ça tu ne pouvais pas le savoir tu prends jamais de mes nouvelles fils indigne !

-   Mais maman ! Je t’ai eu au téléphone, il y a, à peine une heure !

-   Ce n’est pas une raison ! Le fait est que tu préfère t’envoyer en l’air avec la première venu plutôt que de prendre soin de ta mère ! Vous vous protéger au moins ?!

-   MAMAN ! >.<

-   Oh ! Tu vas baisser d’un ton jeune homme ! Moi qui me suis saigné pendant des années pour t’offrir une belle vie ! Je ne veux pas d’un petit fils fait avec la première parvenue !

-   Excuses moi Maman… Mais tu aurais dû prévenir avant de venir, et sache que la femme avec qui je suis, c’est Miya, celle dont je t’ai parlé au téléphone. Ce n’est pas n’importe quelle femme, c’est... Bien plus que ça. Je l’aime Maman. Et je pense que j’ai trouvé la femme avec qui je vais faire ma vie.

Madame Miura, semblait très surprise, si bien qu’elle eu du mal à avaler sa salive et s’en étouffa quelque peu, toussant à plusieurs reprises. Puis elle se mit à rire, et à lancer un regard maternel à son fils.

-   Voyons mon petit… Aussi fougueux et naïf que ton père. Ne te fais pas trop d’illusions, plus elles sont belles  moins elles sont fidèles ! Enfin ! Je veux bien que tu me présentes cette Lyna…

-   C’est « Miya » ! Maman !

-   Oui ! Oui ! Peu importe !

Ryuga soupira, il appréhendait encore plus la rencontre entre ces deux femmes, au vue du premier contact qu’elles venaient d’avoir. Il prit soin de préparer un thé en espérant qu’il apaise les esprits. Quand Miya sortit de la chambre, il lui afficha un sourire rassurant, et vint lui prendre la main, pour s’asseoir avec elle sur le canapé. Et de là une discussion commença entre elle et sa mère, l’inspecteur eut à peine le temps de dire quelque chose, que le ton était monté, et que les deux femmes s’échangeaient déjà des « amabilités », dont il ce serait bien passé. Elles se levèrent, et se firent face, puis la demi-déesse tourna les talons et sortit de l’appartement en claquant la porte. Ryuga lança un regard noir vers sa mère, il trouvait tout de même que Miya avait fait preuve de patience, sa mère avait été odieuse.

-   Maman ! Tu abuses ! Je tiens à Miya ! Et saches que si tu m’obliges à choisir entre elle et toi ! Tu risques d’être surprise de ma décision ! Elle est importante dans ma vie ! Je vais la chercher, et quand on reviendra, sois tu fais des efforts, soit tu t’en vas !

Madame MIURA, fut très surprise par les paroles de son fils, ça avait le mérite d’être claire, et si elle pensait encore que la demi-déesse n’était que de passage dans sa vie, voilà de quoi lui faire changer d’avis. Le policier n’osait pas espérer pas, qu’après ça, elle accueillerait Miya à bras ouvert, mais au moins qu’elle la respecte. Ryuga sortit de l’appartement, et commença à dévaler les escaliers, il espérait qu’elle soit encore dans l’immeuble, il ne voulait pas la perdre, il se rendit compte à cet instant du vide que laisserait Miya si elle le quittait. Alors il augmenta ses foulés, enjambant les marches par 3, jusqu’à atteindre le rez-de-chaussée. Son regard était désespéré il ne la voyait pas, peut être l’avait-elle fuit pour de bon… Mais il ne pouvait pas le croire, il avait confiance en elle, et en leur amour.
Un sanglot attira son attention, il se retourna et vit Miya près de l’interphone, les larmes roulant sur ses joues. Quelle vision cruelle, il aurait préféré souffrir lui-même que de voir les yeux de sa demi-déesse ne serai-ce que s’humidifier. Il croisa son regard, et lui ouvrit ses bras, sans un mot. Elle vint s’y réfugier, éclatant à nouveau en sanglots, alors que Ryuga referma une douce et chaude étreinte de ses bras musclés sur elle.


-   Miya… S’il y en a une qui doit partir… C’est elle. Murmura-t-il à son oreille.

Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 25 dimanche 04 avril 2010, 18:35:27

Misérable petite chose recroquevillée dans un coin ; Miya donne une bien piètre image d'elle... L'arrivée de Ryuga ne l'étonne qu'à moitié, même si elle avait peur qu'il ne vienne pas. Elle se réfugie dans ses bras et étouffe un nouveau sanglot, de joie. Elle laisse son sac tomber au sol pour s'accrocher à son cou. Sa présence, si réconfortante et chaleureuse... Elle n'a pas l'audace de comparer son étreinte à celle de son frère... Elle pourrait prendre les paroles de Ryuga comme une victoire sur son horrible mère, mais le coeur n'y est pas du tout. Seul dominait le sentiment d'avoir tout gâché ce soir. Elle chassa ses dernières larmes du dos de la main, et n'osa pas regarder Ryuga, même si sa main vint trouver sa joue pour la caresser.

- Ne dis pas ça, mon amour.
(soupir) En fait, j'ai très envie de crier victoire. D'avoir le plaisir de la mettre dehors moi-même. Je lui claquerai la porte au nez avec l'orgueil de celle qui a gagné. (Elle arrive enfin à lever les yeux vers son amant.) Je peux tout à fait comprendre qu'elle cherche à te protéger des femmes qui pourraient te faire du mal ; elle tient à toi, c'est normal. Je suppose que j'ai le profil même de ce genre de fille... Toi tu sais que je t'aime, et c'est tout ce qui compte.

Miya sourit doucement, mais baisse à nouveau la tête.

- Tu sais, j'étais ce genre de fille... De celles dont ta mère a parlé. A l'époque, j'aurai préféré avorter plutôt que d'être déformée par une grossesse...

Elle détestait parler de son passé à Ryuga. Parce que pour Miya, c'était une époque révolue, et que tout ce qu'elle voulait en garder, c'était le souvenir de son frère. Elle ajoute un peu malgré elle, très bas :

- Pourtant, j'ai été dévastée par cette fausse couche, sans pouvoir vraiment me l'expliquer...

Est-ce que Ryuga a entendu ? Elle serre les dents et reprend très vite pour ne pas lui laisser le temps de réagir, en le regardant droit dans les yeux :

- Ecoute. Je crois que ta mère et moi, ça va pas être possible. On est toutes les deux trop possessives pour pouvoir accepter de te partager... Ne la vire pas de chez toi, s'il te plaît. C'est ta mère, ta seule famille. Alors que nous deux... Je n'en ai aucun envie, mais on finira peut-être par se séparer, qui sait ? Ne gâche pas tes relations avec ta mère pour moi...

Elle embrasse tendrement Ryuga, et leurs baisers de plus en plus amoureux leur rappellent à quel point ils n'ont pas pu finir cette soirée dignement.

- Finalement... (Miya saute pour que Ryuga la porte. Elle a retrouvé un semblant de bonne humeur et de son sale caractère.) J'ai bien envie de virer cette mégère de chez toi et reprendre là où on s'est arrêté... Seulement...

Elle l'embrasse, et ses paroles ne sont plus qu'un souffle.

- Elle trouverait sans doute encore un moyen de me pourrir la vie... Alors, je te ramène chez toi... Et il vaut mieux prendre l'ascenseur, je n'ai pas envie de remonter toutes ses marches...

Le sourire de Miya se fait mutin, et elle lève innocemment les yeux au ciel.

Ryuga

Humain(e)

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 26 mercredi 07 avril 2010, 15:56:50

Ryuga avait apprit à connaître Miya depuis qu’ils étaient ensemble, son caractère n’avait presque plus de secret pour lui, et il était au courant des grandes lignes de sa vie. Des grandes lignes seulement, parce qu’une personne aussi âgé que la demi-déesse, ne peut résumer sa vie qu’à ses grandes lignes. C’est ainsi qu’elle venait de lui avouer qu’elle avait déjà été enceinte et qu’elle avait fait une fausse couche. L’inspecteur ne savait pas ce qui lui faisait le plus de peine, le fait qu’elle ait porté l’enfant d’un autre homme, ou bien qu’elle ait vécut une épreuve si terrible pour une femme. Il avait accepté le fait, que dans une vie aussi longue que la sienne, elle en ait vécu plusieurs, mais il y avait des points sur lesquels il était plus sensible que d’autre, notamment les enfants. D’ailleurs il pensait qu’il était impossible pour la chanteuse d’en avoir. Il était un peu perdu, mais décida de ne pas chercher plus loin pour l’instant, la soirée avait été déjà bien assez difficile comme ça. Alors il posa son regard sur la seule chose qui lui faisait tout oublier : Miya.
Les lèvres de la demi-déesse vinrent à la rencontre des siennes, et il les accueillit avec toute la tendresse et l’amour qu’il lui portait. Il ne put s’empêcher de penser que si sa mère n’avait pas débarqué ce soir là, il serait entrain de passer un très agréable moment avec la femme qu’il aimait. La chanteuse sauta au cou de son policier, qui la rattrapa facilement, puis il se dirigea vers l’ascenseur, et déposa des baisers sur ses lèvres roses, en attendant que les portes s’ouvrent.
Il entra avec elle et laissa ses pieds retrouver le sol, et alors que l’ascenseur allait se refermer, une voix aiguë de vieille femme se fit entendre.


Madame TSUBASA : Retenez l’ascenseur s’il vous plait !

Ryuga passa son bras entre les portes pour les empêcher de se refermer, et la vieille dame s’avança lentement en s’aidant de sa canne, le dos courbé, et un petit sac à main au poignet.

Merci jeune homme vous êtes bien aimable !

La vieille dame se retrouva dos à eux, et appuya sur le bouton « 2 ». Bien d’autres hommes auraient feint de ne pas avoir entendu la personne âgée, pour profiter d’un moment d’intimité avec leur femme, mais comme toujours la volonté d’aider les autres avait agit naturellement chez le policier. Il croisa le regard de la demi-déesse avec un air désolé, puis sans un mot, son regard devint joueur. Il posa sa main sur l’ouverture de sa robe, au niveau de sa cuisse gauche, qu’il commença à caresser sensuellement. Puis, il répondit d’un sourire au petit : « non » de la tête que lui fit la chanteuse, en désignant la vieille dame qui était devant eux.
La main de Ryuga, robuste et chaude, s’insinua sous sa robe pour prendre possession de la fesse gauche de Miya. Puis il vint plaquer son torse contre son dos, pour mieux venir mordiller le lobe de son oreille, et offrir une meilleure liberté de mouvement à sa main. Celle-ci commençait à dévaler la fermeté des fesses de la demi-déesse, pour effleurer du bout des doigts son sexe protégé par l’écrin blanc de ses sous vêtements. Il adorait cette situation, la voir rougir, et réprimer de premiers gémissements. La vielle dame ne devait plus avoir une ouïe en parfait état, ce qui laissait un peu plus de marge à Miya, mais il suffirait, d’un soupire un peu trop prononcé, d’un gémissement non maitrisé, pour que la dame se retourne…

Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 27 jeudi 08 avril 2010, 23:45:44

Et Miya serrait les dents, maudissant sur le coup Ryuga presque autant que sa mégère de mère. Pourquoi avait-il laissé cette vieille peau entrer dans l'ascenseur ?! Prenait-il donc un malin plaisir à la faire languir ?! Ces caresses interdites lui donnaient envie de hurler et de se laisser aller tout contre lui...

Mais il y avait la vieille voisine. Jamais l'ascension de deux étages parut aussi longue à la demi déesse ! Entre frustration et colère, le cœur de Miya balançait. Et elle opta pour l'embarras quand la vieille femme se tourna vers eux en souriant :

- Il faudra vous couvrir davantage, demain, ils ont dit à la télé qu'il allait pleuvoir.

Le "Aah ?" qu'elle prononça essayait de dissimuler un gémissement prononcé derrière de la surprise.

- Merci de me prévenir...

Miya tenta un sourire, et changea de jambe d'appui pour essayer de dissimuler aux yeux de la voisine la main de Ryuga sous sa robe. Cependant, la demi déesse avait fait l'erreur monumentale de feindre s'intéresser à ce que la vieille femme racontait. C'est fou ce que les personnes âgées peuvent croire qu'on veut absolument discuter avec elles quand on tente d'être poli... Mme Tsubasa continua en hochant la tête :

- Oui, mais seulement l'après midi.
- Tant mieux...

La voix de Miya tremblait alors que Ryuga s'amusait avec elle...

- Enfin, il fallait s'en douter, vu la pluie qu'on a depuis quelques jours. Ces gros nuages ne veulent pas nous quitter !

Sourire de la vieille femme, caresse de Ryuga, qui mettent la pauvre Miya au supplice. Elle doit se racler la gorge, s'étranglant à moitié, alors que les doigts de son amants glissent sous sa culotte.

- Je travaille en intérieur, je n'ai pas eeuuuuuu... *elle tousse* occasion de voir le temps dehors... C'est dommage qu'il se mette à pleuvoir quand je prends des vacances !

Elle parle sans doute trop vite, et essaye de rester polie envers la vieille femme. L'ascenseur quitte seulement le premier étage. La voisine n'a pas l'air de se rendre compte de ce qui se passe et continue à faire la conversation... Les joues de Miya sont roses, sa respiration saccadée...

- Je ne vous avais jamais vue, vous êtes nouvelle dans l'immeuble ?
- Oui !! (Ca lui a échappé, brusquement, en réponse aux doigts de Ryuga qui se sont doucement attaqués à son clitoris.) Nous avons décidé de nous installer ensemble chez lui ! Il habite plus haut, et son appart est bien mieux que le mien !
- Vous avez bien raison ^^ Ah, voici mon étage. Passez une bonne soirée, jeunes gens.

La vieille femme s'incline, et Miya lui sourit, toujours gênée. Les portes se referment enfin et la demi déesse pousse un gémissement avant de se séparer de Ryuga, faisant volte face après avoir arrêté l'ascenseur.

- Dis donc, toi...

Et sa voix se fait sensuelle ; d'un doigt agile, elle commence à défaire la chemise de Ryuga. Elle se colle à lui, une de ses jambes remontant lentement le long de son amant, son genou finit par s'arrêter au niveau de sa hanche...

- Ca ne va pas de faire des choses comme ça ? J'avais cru lire que les japonais étaient extrêmement pudiques et ne faisaient jamais étalage de leurs sentiments ou de leurs envies en public... (la chemise est entièrement ouverte, et Miya fait glisser ses mains sur le torse de son amant.) Qu'est-ce que je risque si je viole dans un ascenseur un représentant de la loi, mon amour ?

Et avant de lui laisser le temps de répondre, elle l'embrasse avidement, ses mains continuant leurs caresses, titillant parfois les tétons de l'inspecteur, descendant jusqu'à son pantalon pour caresser son sexe à travers le tissu, mais sans le défaire - juste vengeance !

Ryuga

Humain(e)

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 28 samedi 10 avril 2010, 00:49:58

Si Ryuga avait sans doute fait une erreur en laissant la vielle dame entrer dans l’ascenseur, Miya venait d’en faire une en entretenant la discussion avec elle. L’inspecteur ne s’arrêta pas pour autant, au contraire, ses simples effleurements devinrent des caresses. Le bout de ses doigts allaient et venaient doucement sur toute la longueur du sexe de son amante, s’enduisant de cyprine, ils allèrent à la rencontre de son clitoris, avec une lenteur cruellement sensuelle.
Miya avait tout de même réussi à faire bonne figure, la vieille dame n’y avait vue que du feu, et elle sortit de l’ascenseur au deuxième étage. La demi-déesse se retourna vers son « tortionnaire » avec un air mutin, et une voix qui fit frémir d’envie le policier.


-   Ca ne va pas de faire des choses comme ça ? J'avais cru lire que les japonais étaient extrêmement pudiques et ne faisaient jamais étalage de leurs sentiments ou de leurs envies en public...

La chemise de Ryuga commençait à s’ouvrir sous les assauts des doigts de Miya, alors que celle-ci monte doucement une de ses jambes jusqu’à sa taille, se collant d’une manière torride à lui.

-   Qu'est-ce que je risque si je viole dans un ascenseur un représentant de la loi, mon amour ?

La chemise de l’inspecteur était tombée, et c’est à son torse musclé, que les mains de la chanteuse s’attaquèrent. Un frisson parcouru sa peau au passage, puis une légère contracture d’excitation parcourue son membre, sous ses caresses volontairement retenues.

-   Tu risques très gros mon amour…

Miya avait stoppé l’ascenseur, ils avaient maintenant tout le temps de laisser aller leurs envies, mais elle semblait, à juste titre, vouloir se venger du dernier traitement de son amant. En tout cas, Ryuga ne se fit pas prier pour poser ses mains sur sa généreuse poitrine, et venir jouer avec ses seins prisonniers dans leur écrin de tissu. Mais ses doigts remontèrent bien vite vers ses épaules, trop désireux de voir et de toucher ces globes de chairs divins. Mais une tape des mains de Miya vinrent l’en empêcher, elle lui lança un regard provocateur, et joua habilement de son décolleté. L’inspecteur comprit qu’il n’allait pas s’en tirer à si bon compte, mais il l’avait bien cherché.

Miya Diablo

Dieu

Re : Le piège de l'amour [Pv : Miya Diablo]

Réponse 29 vendredi 16 avril 2010, 21:06:42

- Vraiment ? Demanda-t-elle quand elle eut la réponse de Ryuga.

Un sourire joua sur sa bouche sensuelle, et elle se mordit la lèvre, feignant soudain une espèce de peur. Ses mains descendirent le long de son torse, vinrent caresser son sexe prisonnier, et elle soupira, agrippant soudain les fesses de Ryuga pour coller davantage leurs bassins :

- Il vaut mieux alors que je reste sage, alors ? Et que je te ramène tranquillement chez toi.

Miya se mordit la lèvre inférieure, et elle dut surprendre Ryuga quand elle se sépara de lui ; sa jambe glissa lentement le long de la sienne, frôlant à nouveau l'entrejambe de son amant. Elle affichait un air sincèrement déçu quand elle recule d'un pas, puis un autre... Et son expression change d'un coup, quand elle se mord la lèvre inférieure, le regard mutin.

- Han, je ne peux pas te laisser dans cet état...

Elle revient se coller tout contre lui et l'embrasse comme si ça faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas vus. Ses mains caressèrent à nouveau son torse avant de venir défaire lentement la ceinture, puis le pantalon de Ryuga. Elle se laissa glisser à son tour, accompagnant la chute de ces barrières de tissu, sa langue dessina un sillon brillant sur le ventre de son amant alors que sa poitrine se frotte chaleureusement contre son sexe, l'étreignant quelques secondes. Les mains de Miya remontent le longs des jambes nues de son amant, alors que son corps continue de descendre, et que de son souffle brulant de Miya vient frôler l'objet de sa convoitise... Sans se poser la moindre question, elle commence à embrasser le membre gonflé de son amant, du bout des lèvres, le faisant davantage réagir à son souffle. Puis sa langue se mêle à la partie, et lentement, ses lèvres s'ouvrirent pour prendre son sexe en bouche, dans une fellation d'une lenteur exquise... Elle le sent se raidir un peu plus, et sourde aux gémissements de son amant, Miya caresse du bout des doigts l'intérieur de ses cuisses. Elle fait preuve d'une patience incroyable, sans doute pour la première fois qu'ils se côtoient. Sa bouche quitte lentement le sexe de Ryuga, et Miya se relève toujours aussi lentement, laissant sa culotte glisser le long de ses jambes quand elle embrasse son amant. Elle prend les mains de Ryuga pour les plaquer sur ses fesses et la demi déesse fait remonter ses jambes, l'une après l'autre, pour entourer la taille de Ryuga. Leur baiser est d'abord interrompu par un gémissement, quand elle s'empale sur son son sexe, son corps enfin libéré de toute la frustration de la soirée... Puis quand elle dit dans un souffle :

- C'est à toi de jouer, mon amour... Parce que comme ça, je ne pourrai pas faire grand chose...

Et Miya reprend avidement possession de ses lèvres.


Répondre
Tags :