" Je veux ici m'attacher à ton service, obéir sans fin ni cesse à ton moindre signe ; mais, quand nous nous reverrons là dessous, tu devras me rendre la pareille. " Goethe, Faust.
Une petite phrase anodine qui était la base de tout pacte signé avec un démon tentateur, qu'il soit incube ou succube. Dans tout pacte, cette phrase indiquait que le client humain pouvait faire exaucer tous ses voeux, qu'il pouvait profiter de tous les pouvoirs des démons et faire ce qu'il désirait dans ce monde. Quand Gabriel Clark signait un pacte, il mettait à la disposition de ses clients, tous ses pouvoirs pour qu'ils puissent accomplir tous leurs rêves et leurs moindres désirs et fantasmes. Le client voulait l'amour de la plus belle femme du monde ? Il désirait le corps de Miss Univers dans ses draps ? Il désirait une somme d'argent considérable ? Son nom sur l'affiche d'un grand film ? D'un claquement de doigt, Clark accomplissait leurs voeux. Cependant, quant le jugement dernier arrivait et que le client se préparait à expirer, alors il devenait l'esclave de Gabriel et des autres démons et ce dernier pouvait alors profiter du client, surtout de la client, le temps qu'ils voulaient et ils pouvaient se permettre le moindre désir. Cette phrase disait aussi que le client ne pouvait faire aucun mal à aucun démon ni aucune créature ténébreuses, qu'il était, en quelque sorte, soumis aux puissances maléfique quelque qu'elle soit et qu'elle était soumis à ces mêmes puissances.
Or, bien que serviteur démoniaque et faisant aussi office de démon tentateur, le jeune humain et immortel, Gabriel Clark avait signé, par le passé, dans un temps lointain, dans le milieu du XVIII ème siècle, un pacte avec le démon, Mephistopheles. Ce tentateur lui avait donné l'immortalité mais en contre partie, il avait fait du jeune homme, un serviteur docile des enfers et de toute autre puissance ténébreuse. Clark ne pouvait donc pas refuser les ordres d'une créature sombre ni ses agissements. Ainsi le démon Mephistopheles l'avait violé à plusieurs reprises, malgré le fait qu'il n'était pas homosexuelle, l'homme n'avait put se débattre, il n'avait put que se laisser faire, la magie du contrat et du pacte l'empéchait d'agir. Il avait alors assisté à son propre viol sans pouvoir rien faire...Il donnait et exaucait des voeux comme n'importe quelle démon mais était lui même soumis, il soumettait les humains mais subissait les tourments de ses maitres. Ironique, non ?
Depuis plusieurs années, Gabriel passait sa vie de démon tentateur au Japon, il détournait les âmes de jolies humaines innocentes, leurs offrants des voeux stupides et naifs comme la beauté eternelle, l'amour des plus beaux ephebes, le pouvoir et bien d'autres. Puis, quand elles devenaient siennes, il abusait d'elle. Depuis un certain temps, le jeune être n'avait plus croisé son supérieur infernal, mais il savait que cette liberté était temporaire. Quand une créature infernale ou sombre apparaitrait, il ne pourrait que lui obeir, sans broncher...Et en régle générale, leurs ordres et actes étaient dès plus odieux.
L'être noir avait passé toute la journée à écumer les rues de cette ville japonaise pour chercher des innocents, à exaucer leurs voeux et à prendre leurs ames. Il rentrait doucement en direction d'un hotel non loin, ou il avait une chambre. Pour gagner du temps, il s'était permis de passer dans un quartier malfamée, d'emprunter une ruelle pas éclairée, seule avec pour seuls armes, c'est quelques pouvoirs et sa canne, avec une épée dissimulés dedans. Le démon rentrait quand il sentit une énérgie magique noire, il ne pourrait pas lutter contre cette créature, il ne le pouvait pas, mais il pouvait tenter d'éviter l'affrontement, d'eviter d'être encore une fois abusé par une créature des enfers. La créature ne pouvait pas louper le jeune Gabriel, elle ne pouvait que sentir la marque démoniaque magique, qui dégageai une aura et indiquait à tout démon qu'il était dans l'incapacité de leurs faire du mal et qu'il ne pouvait que les servir et satisfaire leurs plaisirs.
Gabriel accéléra le pas et dégaine son épée, dissimulée dans le manche de sa canne. Il ne pouvait certes pas faire de mal à une entité démoniaque, mais il pouvait la ralentir. Il s'arreta et lanca alors dans la ruelle sombre.
- Qui est là ! Sortez démon ! Je vous sens.