Une arrivée peu ordinaire.

Unmei marchait prudemment dans les ruelles sombres de la ville. Sont périple l’avait guider dans cette très grande ville qu’est Nexus. Il était vêtu d’une immense cape noire qui recouvrait la presque totalité de son dos. Aucun objet spécial n’était apparent sur lui, sa veste de cuir finement ouvrager faisait refléter en lui le coter soldat. Malgré son sens de l’orientation assez développer il marchait sans savoir sa position. Les besoins primaires se faisant ressentir, il se mit en quête de trouver une auberge.
La chance étant de son coter, il en aperçu une a proximité. Elle se faisait nommer l’auberge du Coucher de Lune. Lorsqu’il ouvrit l’immense porte et pénétra dans la battisse, une forte odeur de tabac, d’alcool l’envahi. L’auberge était immense, à première vue, la demeure ressemblait plus à un ancien entrepôt qui avait été aménagé. Les tables pour la plupart n’étaient pas alignées dans un ordre précis. Personne ne fit attention a lui, alors qu’il fit ces premiers pas dans la demeure, un homme l’interpella.

-   Hey mon petit gars ce n'est pas  un endroit pour quelqu'un comme toi

L’odeur que dégageait l’homme faisait penser qu’il était certainement ivre.

-   Je ne suis ici que pour me reposer un moment.
-   Ho ho, mais il parle en plus, mais laisse moi t’aider a te reposer, confie moi ta bourse, sa te fera moins de chose a porter.

Unmei décida d’ignorer l’homme et de poursuivre sa route afin de trouver une table vide.

-   Hé gamin je t’ai parler !

Le hurlement de l’homme fit taire la salle. Les musiciens avaient tous arrêtés de jouer et semblait tétaniser de peur. Même les gardes ne firent plus un seul mouvement, apparemment le saoulard n’était pas un homme ordinaire.
 
-   Je vous le répète je ne suis ici que pour me reposer

Unmei semblait avoir garder son calme mais l’autre ne semblait pas vouloir le laisser assouvir a ces besoins. Il ferma le poing et commença à vouloir frapper le jeune homme au visage.
Unmei passer maître en l’art du combat rapprocher esquiva sans difficulté.

-   Je ne veux pas vous faire de mal…
-   Je vais te tuer pour ton insolence !

L’homme prit un couteau sur la table a proximité de lui et commença a foncer sur Unmei, celui-ci esquiva habillement sur le coter, et contre attaqua immédiatement, d’abord une bref attaque sur le poigner qui fit le saoulard lâcher l’arme, puis il prit l’homme par le col et d’un rapide mouvement du corps fit celui-ci basculer. C’est dans un bruit sourd que son adversaire s’étala de tout son poids sur le sol. L’homme a terre croisa alors pour la première fois le regard d’Unmei, son regard bleue lui faisait froid dans le dos, il vit une sorte d’étincelle illuminer c’est yeux et soudain sentit le bout d’une épée longue a proximité de sa gorge. La salle semblait stupéfaite, l’homme à la cape ne portait aucune arme sur lui, et pire encore, un garde semblait désarmer. Personne ne semblait comprendre.

-   Je vous le répète, je ne vous veux aucun mal, je… je veux juste me reposer.

L’homme se releva lentement bouillant de rage et soudain il s’arrêta nette, un détails qu’il n’avais pas encore vue jusqu’alors retint son attention. Un léger tatouage le long du coup du jeune homme.

-   Ce tatouage je l’ai déjà vu, c’est celui du commando d’élite de l’armée de Tekhos…

Unmei regardât alors l’individu qui se tenait en face de lui, il lui avait rappeler tout ce qu’il essayer d’oublier. C’est un regard remplit de haine qu’il adressa a l’homme, celui-ci, comprit immédiatement que sa vie était en péril et se mit a courir a toute vitesse et  quitta l’établissement. Les gardes commencèrent a se rapprocher de Unmei, celui-ci se retourna doucement en direction de celui a qui il avait emprunter l’épée et la lui rendit.

-   Comment as-tu fait cela ? et qui est tu ?
-   C’est grâce à un pouvoir psychique que j’ai put vous emprunter cette épée, il est inutile que je le cache a présent. Je me nomme Unmei Fukitsu ancien membre de l’armée Impérial de Tekhos. Je ne veux de mal a personne je souhaite juste boire un verre, manger et louer une chambre… j’ai  l’argent qu’il faut pour.

Les gardes avait tous écoutés attentivement , et sous un signe de la maîtresse de maison le laissèrent poursuivre sa route. Lentement la salle commençais a reprendre son activité, certaine personne le regardait etrangement, mais celui-ci ne fit pas attention a s’assit a une table.

Elle s’était comportée comme d’habitude avec ses parents adoptifs. Pas le moindre changement d’attitude, pas la moindre remarque qui aurait pu prouver aux yeux de ces espions surentraînés qu’Elore avait changé de camp. Enfin, changer de camp était beaucoup dire… disons : transférer sa loyauté. Néanmoins ce terme n’affaiblissait pas le degré de trahison que cela représentait pour la Confrérie et, n’ayons pas peur de le dire, si un de ses confrères le découvrait les conséquences seraient terribles. C’est pourquoi Elore avait décidé de transformer ce qui avait été sa vie en couverture. À présent, les gens avec qui elle vivait étaient autant des sources d’informations que toutes les autres personnes de Nexus. Maintenant, elle n’aurait plus qu’à attendre.

La jeune fille avait enduré stoïquement les ordres de mission du jour avec une mauvaise grâce évidente. À cela par contre ses tuteurs étaient habitués : ils connaissaient la soif d’information d’Elore et à vrai dire faisait tout pour l’endiguer. Cette soif pouvait devenir dangereuse, surtout depuis le jour où Elore leur avait avoué qu’elle connaissait le terrible secret du chef de la Confrérie : il boitait. Les détails qui l’avaient conduite à cette conclusion auraient pu sembler insignifiants pour certains, mais avec l’engrenage machiavélique d’Elore, elle les avait rassemblés et avec la patience du prédateur, les avait reconstitués comme un puzzle. De peur que ce don merveilleux la détruise, ils l’avaient donc mises à la diète et la confinait à des endroits où elle ne serait pas trop surchargée.

L’espionne avait donc enfilé son costume de serveuse. Ses cheveux de blonds cendrés attachés en une queue par un simple lien de cuir rehaussaient d’un peu de couleur son haut beige. Un corset mis par-dessus ceignait sa poitrine et la mettait en valeur. Une simple jupe verte complétait un costume se résumant en un simple uniforme. Elore rechigna un moment devant le miroir, mais présenta une figure impassible à ses deux tuteurs avant de grignoter un quignon de pain qu’elle emporta pour ne pas être obligée de manger en leur compagnie. La mauvaise humeur d’Elore était subtile, mais parfaitement visible pour quelqu’un qui savait en interpréter les signes.

C’est pour ça qu’elle était présente à la porte de l’auberge, à peine une heure plus tard. Lorsqu’elle toqua précautionneusement, ce fut une dame d’un certain âge qui lui ouvrit. Composant son sourire le plus enjôleur, Elore s’inclina légèrement avant d’observer les réactions de la vieille. Elle avait vu juste : apparemment celle-ci était plus qu’intéressée par Elore. La jeune fille présenta une lettre qu’elle tendit vers la maîtresse de l’auberge. Aucune d’elles n’avait encore échangé un mot, mais elles se jaugeaient de regards furtifs. Après lecture de la lettre, la femme réexamina encore la jeune fille avant de se racler la gorge :

« Tu ne paresses pas au travail ? Sauras-tu travailler durant des heures pour des clients ? Ignorer tes pieds douloureux et tes mains écorchées ? »

Avec un maintient modeste, Elore s’inclina une nouvelle fois devant la vieille et choisissant soigneusement ses mots, elle s’adressa respectueusement à la matrone.

« Je me livrerai corps et âme à ce travail, madame. Le ciel en est témoin. »

Elore avait déjà la femme dans sa poche. Elle ne connaissait absolument pas le contenu de la lettre, mais apparemment ça avait été efficace. Alors qu’elle était introduite par la maîtresse de maison dans l’auberge, Elore analysa l’endroit avec un esprit affamé. On était encore le matin et l’heure n’était pas à l’ambiance bondée, mais plutôt au rangement et aux ragots des serveuses. L’espionne en saliva d’avance et alors que la porte se refermait derrière elle, elle se jura que ses tuteurs regretteraient de l’avoir envoyée ici.

Le soir était arrivé si vite qu’elle ne l’avait pas remarqué. S’étant déjà lié d’amitié avec plusieurs serveuses, elle avait déjà rassemblé beaucoup d’infos sur certains habitués de l’auberge. La plupart ressemblait à des rumeurs, mais au moins elle aurait quelque chose à raconter. Les autres filles semblaient impressionnées par l’indifférence qu’affectait Elore tandis que des mains baladeuses s’infiltraient contre son corset ou même contre ses fesses. La plus grossière des tentatives fut un homme totalement ivre qui cogna « sans faire exprès » son plateau et épongea avec une serviette sa poitrine pour « nettoyer ». Mais toutes ces choses la faisaient ricaner après avoir connu les caresses expertes d’un véritable homme. Ces frôlements puérils ne la faisaient même plus trembler.

Mais alors qu’elle allait chercher une commande au bar, quelqu’un entra. Oh, elle aurait pu ne pas y faire attention si l’homme qui lui avait adressé la parole n’avait pas été celui qui l’avait peloté il y a à peine quelques minutes. S’adossant avec amusement au bar elle observa la suite des événements. Lorsque monsieur « je-suis-le plus-ivre-mais-le-plus-riche » hurla, tout le monde se tut. En effet, ce client était un marchand d’armes très réputé qui fournissait à certaines occasions la Reine de Nexus elle-même. Le nouveau venu n’avait pas bien fait de se le mettre à dos. Pourtant l’inconnu gardait un visage calme et ne semblait pas se départir de son self-control. Il esquiva sans difficulté le coup maladroit du saoulard. Après tout même un enfant aurait pu l’esquiver, mais par contre lorsque l’éclat du couteau brilla, Elore craignit un instant qu’un accident ne se produise. Mais elle fut vaguement surprise quand l’attaquant se retrouva mis à terre par le blond.

La situation était totalement inversée. C’était maintenant le saoulard qui était menacé d’une arme, apparue comme par magie dans les mains de son adversaire. Elle crut que le marchand d’armes allait demander aux gardes présents d’arrêter ce jeune homme, mais dans un élan de colère, Elore remarqua que sa peau avait soudainement pris… une teinte radicalement plus pâle. Les beaux yeux de la jeune fille brillèrent d’intérêt en entendant que cet inconnu faisait partie du corps d’élite des voisins futuristes. Apparemment cela terrifiait le marchand qui ne demanda pas plus après le regard furieux de l’ex-soldat et disparut sans plus de cérémonie. Les troubles terminés, Elore prit la commande et regarda la table où allait s’installer l’homme de Tekhos. Avec un sourire elle déclara à ses congénères qu’il était chasse gardée. Comme elles n’oseraient certainement pas aller prendre la commande de ce monsieur après cette démonstration, Elore se « sacrifia » et s’approcha de l’inconnu.

Alors qu’elle déposait son plateau doucement sur la table, elle fixa de son regard chocolat le blond et avec un petit sourire, ne put s’empêcher de le détailler. Il avait de magnifiques yeux bleus, ce que remarqua tout de suite Elore. Puis, ne pouvant retenir son amusement, elle déclara d’un ton empli d’ironie :

« Vous savez, vous auriez pu simplement l’assommer au lieu d’utiliser ce don. Au moins, il aurait fait moins de bruit. »

Elle lui fit un sourire adorable, avant de pencher délicatement la tête et de demander :

« Qu’est-ce que je vous sers ? »

Assis à la table, Unmei sentait les regards des autres posées sur lui.
Pour un ancien espion il avait commit pas mal d’erreur. Rien ne s’était passer comme il l’avait souhaité. Ce devait sûrement être la fatigue accumulée lors de son voyage à travers les landes dévastés. C’est alors qu’une douleur aigue le prit à la jambe. C’était un autre souvenir de ce long voyage, d’une nuit en particulier. La nuit ou il avait enterrer les derniers fantômes du passé, ou il acquit un pouvoir extraordinaire, et ou il frôla la mort une fois de  plus. Les landes dévaster était réputé pour être l’endroit s’apparentent le plus a l’enfer. Unmei ne s’était jamais aventuré dans de tel contrer, mais la similitude avec les champs de bataille qu’il avait connu était frappantes…
C’était un soir de demi lunes, il marchait silencieusement sur cette terre désolée, essayant du mieux qu’il le pouvait d’éviter toute rencontre. Tenant fermement la garde de son épée, il guettait le moindre bruis, le moindre mouvement a travers l’obscurité. Une des aptitudes qui avait fait de lui un des meilleurs, était sa faculté de savoir écouter le silence.
Une fois habitué a chacun des bruits qui nous entoure, tout bruit étranger, tels qu’une personne marchant sur une simple petite brindille faisait un bruis aussi assourdissent qu’une explosion. C’est ainsi qu’il sut qu’il n’était pas seul sur cette partie de la plaine.
A présent des bruits de pas était clairement audible, il n’était plus seul. Un petit groupe de personne l’entourait, le piège allait bientôt se refermer sur lieux. Il n’y avait plus rien à faire, une prit la décision courage, mais tout aussi folle de s’arrêter. Il préférait faire face une fois pour toute, que de continuer ce manège.

-   Nous t’avons encerclé.


Une silhouette commençait à se dessiner, dans l’obscurité, les nuages qui recouvraient la lune commençaient lentement à se dissiper, éclairant lentement les alentours. Il était 4 autours de lui, trois ayant la silhouette humaine, et une créature.

-   Que me voulez vous ?

Tous ce mirent a rigolé. Un homme s’avança un peu plus, ce devait sûrement être lui le chef de groupe. Il ne se tenait plus qu’a quelques mètres d’Unmei. L’homme était assez grand et avait une carrure imposante, il portait un ancien uniforme qui ressemblait a son… Unmei restait bouche bée, oui il n’y avait aucun doute possible il avait déjà vu cette homme auparavant mais était incapable de lui coller un nom. Il portait l’uniforme de l’armée, cependant l’état délabrer des vêtements et l’absence de grades au niveau du colle ne pouvait signifier qu’une seul chose, c’était un « bannis ».

-   Toi je t’ai déjà vu quelque part, tu es un ex soldat de l’armée de Tekhos.

L’homme fut quelque peu surpris. Il prit le temps de mieux regarder Unmei, il le dévisageait de manière très incorrecte.

-   Mais oui tu était l’espion préférer du Commandant, tout      s’explique, je me souvient surtout de la jeune femme, ma mission  préférer.
-   Co… Comment sa ?
-   La violé puis la tuer, je m’était régaler. Et les gars cette idiot était tombé amoureux d’une esclave, et il voulait quitter l’armé pour vivre avec elle…

Tous les hommes se mirent a rire a nouveaux, tous commençaient a s’approcher dangereusement d’Unmei. Il n’allait pas tarder à rentrer à l’action.
Mais Unmei s’était déconnecté du monde, il avait enfin retrouver l’homme qui lui avait oté sa raison de vivre, et il avait osé posé ces mains sur elle...
Il ne se souvenait plus de ce qu’il c’était par la suite, il s’était réveiller le lendemain avec une horrible entaille a la cuisse, une cote casser et une multitude de bleue, quand aux autres ils gisaient tous a même le sol, mort. Seul quelque flash lui revenait de temps a autres. Son épée éventra l’assassin de sa défunt bien aimé, de sa première téléportation…

C’est lorsqu’une serveuse déposa son plateaux sur la table qu’il émergea du passé. Elle se permit de lui faire une petite remarque sur sa petit prestation de tout à l’heure et alors qu’il s’apprêta à s’excuser une fois de plus, son regard croisa celui de la jeune femme. Les yeux chocolat pailleté d’or de la jeune femme le médusèrent. Il n’avait jamais vue un aussi jolie visage. Tout en essayant de dire quelque chose, il regarda hâtivement la silhouette de la serveuse. Elle était assez fine, portait un corsaire qui mettait ses atouts féminin en valeur. Un magnifique sourire, aucun doute, c’était l’un des plus ravissant visage qu’il n’avait vu.
Cette peaux d'un ivoire remarquable, Unmei brûlait d’envie de la caresser rien qu'une fois.
Et ses lèvres...
Des lèvres chaudes comme des roses palpitantes de sang.
Elle était tout simplement magnifique.

-   Je prendrais dabort quelque chose a boire, n’importe quoi d’assez fort… J’ai eu une journée assez difficile