Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

[Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 60 vendredi 05 décembre 2025, 19:47:51

Encore une fois, le vampire et la gorgone s'unirent. Cette fois, sans la protection de la capote qui, malgré les avancées technologiques dans le domaine, ne parvenaient pas encore tout à fait à simuler la sensation d'un coït à nu, le vampire eut un râle de plaisir irrépressible. La chaleur de sa partenaire l'envahissait complètement, imprégnant sa peau et se répandant dans le reste de son corps, et il pouvait sentir chaque centimètre de cette intimité chaude et humide passer sur son gland sensible. Il ne put s'empêcher de penser à l'ironie de sa situation s'il devait, plus tard, se guérir lui-même d'une addiction à cette jeune femme, plutôt que l'inverse.

L'aisance avec laquelle elle était passée de cette personne timide et réservée de leur premier ébat à cette femme pleine d'assurance et naturellement sensuelle l'avait surpris, bien sûr, mais elle ne semblait pas manquer d'une certaine éducation, ni d'imagination, malgré ses réticences, donc il se garda bien de laisser paraître cette surprise sur son visage, se contentant plutôt d'observer le sien, la façon dont elle fermait les yeux, un instant, alors qu'elle laissait son membre progresser en elle, le mordillement de sa lèvre inférieure quand elle les rouvrit pour plonger de nouveau son regard vers le sien, le sourire tendre qui dessina ses lèvres avant qu'elle revienne plus près pour embrasser son coup.

Cypress rechercha la proximité, et donc Hadrian la sentait à tout moment contre lui. Ses bras entourèrent les reins de la gorgone et, sans imposer le rythme, il suivit ce mouvement sensuel des reins, tout en la gardant contre lui, sentant contre son torse ces mamelles aux tétons durs, ce frottage de la peau chaude contre la sienne, toujours fraîche. Elle murmura son nom, avec une voix si douce, si délicieuse, qu'il sentait encore ces instincts humains, ces instincts d'homme, qui reprenaient le dessus, et donc il raffermit sa prise sur elle, tout en suivant toujours son mouvement, et en venant à la charge par-dessous, venant à sa rencontre alors qu'elle s'abaissait sur lui. Il croyait vouloir la voir prendre son plaisir elle-même, mais de l'entendre prononcer son nom avec cette note tentatrice, c'était plus.

Après un moment, elle lui prit la main, et il ramena son regard sur ses expressions. Le plaisir et l'extase qu'il y voyait lui donna l'impression de gonfler encore un peu en elle, une impression qui pouvait tout aussi bien être vraie, car il sentait les parois de la jeune femme se resserrer sur lui il suivit son geste, et sentit la perle sensible, gorgée de sang, contre sa paume.

Et il coopéra. De la paume de sa main, il pressa le clitoris de la gorgone. Il la fit rouler sur sa paume, puis la stimula de ses doigts, le petit organe devenant pour un bon moment l'objet de l'intégralité de son attention. Elle se crispait davantage contre lui, et il savait qu'elle ne tarderait pas, donc il décida de la récompenser pour avoir exaucé sa requête. Il glissa sa main libre sur la croupe de Cypress et, tout en lui pétrissant la fesse, il prit les devants, alors qu'elle ralentissait pour retarder son propre orgasme, et il la souleva avec lui, plaquant le dos de la belle contre le carrelage chaud de la douche, et il reprit le geste de plus belle. Alors qu'elle s'élevait aux nuages, son corps subissait les assauts passionnés de son amant, qui ne la laissa même pas reprendre ses esprits.

Il profitait de ce moment où les sens d'une femme était à leur paroxysme, plaquant ses lèvres contre son cou, et juste au moment où elle reprenait enfin contrôle d'elle-même, il la laissa retomber sur ses pieds. D'un geste, il la retourna contre le mur, plaquant son torse contre son dos, glissant ses mains dans les siennes et les plaquant également au carrelage, tout en faisant claquer ses hanches contre les fesses rebondies de cette belle gorgone, ignorant complètement les serpents qui se déplaçaient sur sa tête pour lui faire de la place. Dans cette position, le membre du vampire heurtait régulièrement les tréfonds de la jeune femme, pressant contre son col utérin, stimulant le cadran nord de son intimité sans merci, et tout cela, malgré cette absence de merci, il conservait une tendresse pour elle, lui offrant ses lèvres, ses baisers, ses caresses sans retenues ni réserve.

Ses mains remontèrent les bras, puis vinrent se poser sur ses seins, qu'il pétrit fermement et tendrement, les protégeant du carrelage, et il l'attira contre lui, l'écartant un peu du mur.

"Je n'ai pas envie d'arrêter," avoua-t-il au creux de l'oreille de la gorgone. "Ce sera vous qui devra le faire, Cypress…"

Il savait que c'était injuste de mettre la responsabilité sur ses frêles épaules, elle qui n'était qu'une débutante dans les plaisirs de la chair, mais c'était également ses moments. C'était sa première fois, et il voulait qu'elle se sente en contrôle, qu'elle décide, même si ces décisions étaient embuées par le plaisir.

Il glissa une main entre les cuisses de la jeune femme, abandonnant son sein droit, et vint nouveau stimuler sa perle d'amour. Un geste cruel, un geste qui l'empêcherait peut-être même d'objecter, mais elle semblait apprécier ce genre de stimulation, et il avait bien l'intention d'y donner toute l'attention qu'elle méritait.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 61 dimanche 07 décembre 2025, 13:14:00

Le dos contre le mur, les reins martelés par les coups d’Hadrian, Cypress voyait des étoiles derrière ses paupières closes. Elle murmurait le nom du vampire comme une litanie, une prière, alors que son corps était en proie aux délicieuses tourmentes de l’orgasme. Elle avait instinctivement croisé les chevilles derrière les hanches de l’homme, s’accrochant à lui autant par le biais de ses cuisses que par ses mains qui étaient revenues s’arrimer à sa nuque. La vague de chaleur qui était née dans son centre, dans les multiples petits nerfs qui se trouvaient au niveau de sa féminité, inonda chaque terminaison nerveuse que la gorgone possédait. Les vagues d’extase était peut-être encore plus intense que précédemment.

Quand les ondes de l’orgasmes se calmèrent, la brunette rouvrit de nouveau les yeux, haletante, pour observer son amant. Elle n’eut pas le temps de faire plus qu’Hadrian la retourna pour qu’elle soit contre le mur, revenant l’investir sans tarder, déclenchant quelques petits cris surpris mais extatiques alors que la position changeait l’angle de la pénétration. Sa fleur, encore sensible, encaissa ce nouvel afflux de sensations tandis que Cypress haletait, ne sachant plus où donner de la tête. Ses mains tentaient de s’agripper au mur, ses ongles glissant contre le carrelage en vain.

« Ooh, oh, Hadrian ! Exhala-t-elle en rejetant la tête en arrière tandis qu’elle fermait de nouveau les yeux. »

Elle était incapable de dire plus. Toutes ses facultés mentales étaient aux abonnées absentes. Elle n’était plus qu’un amas de nerfs sur-sollicités, une petite boule d’extase qui ne redescendait pas de son nuage. Les mains du vampire contre ses seins, son torse plaqué contre son dos, sa queue qui labourait sans merci sa fente outragée et qui cognait délicieusement contre ce petit point sensible qu’elle ne connaissait pas encore, à l’entrée de son utérus… C’était un cocktail terrible, qui lui tirait des petits cris jubilatoires, des gémissements langoureux, des soupirs lascifs. Et sa voix… Tout contre son oreille… La gorgone ne comprit pas tout de suite le sens de ses mots, trop occupée à faire le tri entre toutes ces sensations qui l’assaillaient. Quand, enfin, la signification se fit dans ses connexions neuronales…

« Haaa… Moi non plus, Hadrian ! S’exclama-t-elle d’une voix semblable à un soupir. N’arrêtez… Surtout pas… Ooooh ! »

Les doigts de son amant étaient revenus s’occuper de son bourgeon et l’esprit de la brunette dérailla complètement. Elle siffla son plaisir sans vraiment s’en rendre compte, les yeux fermés, la tête rejetés vers l’arrière pour cogner dans les épaules du vampire. Ses reins s’activaient frénétiquement contre ceux d’Hadrian, poussant contre lui quand le bassin masculin venait claquer contre le sien. Avec plus de forces qu’on ne soupçonnerait son corps menu de posséder, Cypress poussa sur ses bras, s’écartant du mur. Elle poussa avec son dos contre l’homme qui la labourait avec autant de passion… Et se pencha vers l’avant, ses coudes trouvant appui contre le carrelage tandis que son amant ne pouvait plus que s’agripper à ses hanches pour continuer à pilonner sa fleur abusée.

« Plus fort, ne put s’empêcher de réclamer la gorgone, les jambes bien planté contre le sol apparemment anti-dérapant de la douche. Oooh, juste là, oui, comme ça, aaah ! »

Sa voix était rauque à force d’exprimer les délices qu’il lui faisait ressentir. Essoufflée. Distraitement, elle songeait qu’il faudrait sûrement qu’il la porte vers le lit lorsqu’elle serait finalement épuisée, lorsqu’ils seraient repus, encore et encore, tous les deux. Et peut-être qu’elle rencontrerait quelques difficultés à marcher le lendemain. Mais ça en valait certainement le coup. Sur l’instant, en tout cas, elle le pensait avec conviction tandis qu’elle miaulait presque sous les assauts virils du vampire. Elle ne savait pas si elle pourrait lui dire d’arrêter tant son cerveau était court-circuité par l’extase. Peut-être que le signal serait quand elle perdrait conscience ?
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 62 lundi 08 décembre 2025, 07:45:32

Elle chantait encore son nom, avec une note harmonieuse comme elle savait le faire. Ses lèvres étaient entreouvertes pour laisser passer des séries de gémissements presque sans fin, une mélodie qui envahissait complètement la salle de bain, couvrant presque le son de l'eau qui déferlaient sur eux. Il pouvait presque goûter sur sa peau le plaisir qu'elle ressentait sous la forme des perles de sueur qui, sous les gouttes d'eau de la douche, disparaissait à leurs pieds aussitôt étaient-elles apparues. Elle lui demanda, presque ordonna, qu'il poursuive, qu'il ne s'arrête pas un seul moment, et son endurance sembla presque même encourager le vampire, qui en oublia alors qu'il avait affaire à une amatrice dans le domaine.

Enfin… amatrice…

Lorsqu'elle se pencha devant lui, les bras contre le mur, le dos arqué, pressant ses fesses contre son bassin pour le faire reculer, et lui demanda de la prendre plus fort encore, il ne sût vraiment s'il aurait même pu la considérer comme telle. Et donc, il se concentra juste sur elle, sur ses désirs qui, de toute façon, mènerait à son propre plaisir. Les mains d'Hadrian se posèrent sur les hanches pleines de la gorgone, ses ongles de nacre se déformant subtilement pour éviter d'entailler cette peau sensible, fragile et exquise.

Il continua donc, inlassablement, de pistonner sa belle amie, d'abord en lui tenant les hanches à deux mains, puis s'appuyant d'une main contre le mur pour s'éviter de se le prendre en pleine tête. Plus elle gémissait, et plus longtemps encore continua-t-il son ouvrage, inlassablement, jusqu'à ce qu'une idée lui vienne en tête.

Un peu plus tôt, il lui semblait que la jeune femme avait eu une espèce de petit gémissement quand le jet au sol s'était activé, et pas simplement de surprise. Il jeta rapidement un coup d'œil au sol, et ajusta très légèrement la position de la jeune femme pour l'aligner au-dessus du jet, et du pied lui écarta les jambes de quelques centimètres de plus, avant de se pencher sur elle et de poser un baiser sur son épaule.

"Pardon," souffla-t-il à l'oreille de Cypress.

Il ne s'excusait pas vraiment; il n'y avait aucune sincérité dans ce mot, mais il crut que cela n'était que politesse de lui présenter des excuses alors que sa main posée au mur ne touche la télécommande de la douche, et qu'il presse deux boutons. L'instant d'après, un son de moteur émana du mur et une petite vibration se fit de nouveau sentir du sol, et en moins de deux secondes, le jet du sol expulsa contre l'intimité de la jeune femme une eau à forte pression. Le chaud liquide, concentré en un trait continu, frappa directement entre les cuisses de la jeune femme, et martela sans pitié son bourgeon d'amour.

Et alors que l'eau sous pression stimulait encore plus qu'il n'aurait pu le faire à la main ce petit bout de chair gorgé de sang, le vampire augmenta encore la vitesse de ses coups de rein, stimulant encore plus cette pauvre femme dont la féminité devenait un geyser de sensations. Et si ses jambes venaient à se dérober, nulle crainte, car la main d'Hadrian avait quitté sa hanche pour venir se poser contre son abdomen, lui offrant son support.

Bientôt, le vampire dût cependant se rendre à l'évidence; il ne tiendrait pas plus longtemps, parce que non comptant d'être stimulé par un coït intense, les vibrations du jet d'eau qui frappait contre l'intimité de Cypress se répandaient également en elle, et le vampire tenait déjà aux derniers fils de sa raison, alors que le plaisir grimpait encore d'une case. Et encore d'une.

Il se pencha sur elle et, instinctivement, son emprise se resserra, alors qu'il posait ses lèvres contre les siennes.

"Je ne tiens plus… Ma douce Cypress…" dit-il entre deux baisers, pressant son bassin contre les fesses de la jeune femme.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 63 lundi 08 décembre 2025, 21:45:13

Cypress était servie, pour cette première nuit où elle se livrait corps et âme à un homme. Hadrian était attentif, doux quand il le fallait, passionné à chaque instant… Elle n'aurait pas pu rêver mieux si elle s'était autorisée à le faire.

Les sons de leurs ébats et de la douche étaient presque couverts par ceux qu'elle émettait. Des soupirs, des gémissements, des sifflements, des cris de jouissance qui quittaient sa gorge et faisait s'exercer ses cordes vocales comme jamais auparavant. Il parvenait à lui tirer des sons dont elle ne se serait pas cru capable, des aigües et des graves, entre soprano et alto. L'étudiante n'avait plus conscience de rien si ce n'était que du corps du vampire, sa queue et ses mains, qui cognait contre le sien.

Et puis la pression des jets de la douche, venant du sol, s'appliquant directement contre sa perle.

« Ooooh, exhala la gorgone, surprise, haletante, mais définitivement réceptive. Quel déli-iii-ce ! »

L'une de ses mains se détacha du mur pour venir se presser contre celle qui s’était glissée contre son abdomen, comme pour remercier son amant de cette jouissive attention. La pression qui s'ajoutait à l'équation ne tarderait pas à la faire de nouveau admirer les étoiles du septième ciel. Aussi, quand il prévint qu'il arrivait au bout de son endurance, entre deux baisers, elle ne put que répondre par un cri étranglé tandis qu'elle franchissait une fois de plus la ligne d'arrivée.

Tout son corps se verrouilla pendant de longues secondes tandis qu'elle n'aurait plus su comment elle s'appelait si on le lui avait demandé. Ses chairs emprisonnaient le sexe mâle dans ses profondeurs ardentes alors que les vagues de plaisir surgissaient et s'échouaient contre son esprit hébété. La pression de ses parois intimes contre la hampe qui coulissait en elles le défiait presque d'égaler la puissance de cet orgasme qu'il lui offrait.

« Hadriaaaan, miaula-t-elle enfin tandis que ses jambes se dérobèrent sous elle. Oooh, Hadrian… Au nom de… La matrice d'Echidna… Ne vous… retenez plus… Je vous en conjures… »

Peut-être bien que Cypress avait surestimé sa propre endurance. Elle avait l'impression que toutes ses forces l'avaient désertée, ne laissant que les langues de plaisir continuer d'électriser chaque nerfs de son corps. Elle était vidée, incapable de trouver appui sur ses jambes, ne tenant que par la protection du vampire et le mur contre lequel elle s'appuyait plus que de raison.

Pantelante, la brunette n'avait plus conscience des serpents qui se tenaient toujours à l'écart par crainte d’être entre les deux amants pour qui seul l'autre comptait, en cet instant. Elle tressaillait encore sous le jet qui continuaient de torturer délicieusement son bourgeon sur-stimulé. Les yeux fermés, elle ne pouvait qu'espérer que son amant n'était pas aussi exténué, aussi rincé, aussi vidé d'énergie qu'elle l’était. Parce qu'elle se voyait déjà céder aux sirènes de Morphée sur le sol de cette douche diablement bien équipée.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 64 lundi 08 décembre 2025, 22:38:35

Et il ne se retint pas plus longtemps. Alors que la jeune femme se cambrait dans ses bras, et qu'il la sentait de nouveau resserrer les parois de son intimité sur sa hampe, comme pour le retenir, le vampire ne fit qu'un seule râle, la serrant plus fort pour la maintenir contre lui alors qu'il pressait son sexe dans les plus profonds recoins de la jeune femme et déversait en elle tout cet orgasme contenu et retenu depuis déjà plusieurs minutes. Il ne la libéra pas, et malgré la fatigue qui semblait la prendre, il ne la suivit pas dans ce soudain relâchement qui accompagnait normalement l'orgasme.

Il resta en elle quelques secondes, pantelant contre elle – une preuve de fatigue avec laquelle qu'il n'était plus vraiment familier, notons-le, car n'ayant pas besoin de respirer en temps normal–, son sexe pulsant encore ses quelques derniers tressaillements de plaisir. La sentant perdre pied, il l'entoura de ses bras autour de son abdomen, et se laissa choir avec elle sur le banc, l'asseyant sur ses cuisses, la libérant enfin des tortures du jet d'eau. Il manipula de nouveau les boutons de contrôle, et le jet s'arrêta, laissant simplement la douche se déverser sur le corps de l'étudiante, attirant doucement la tête de celle-ci contre son torse pour qu'elle puisse se remettre de l'expérience, et il la conserva dans cette position pour qu'elle puisse se reposer.

"C'était…"

Il dut réfléchir aux bons termes pour décrire ce qu'ils venaient de vivre, ou du moins ce qu'elle venait de lui offrir. Il ne voulait être ni trop formel, ni trop décontracté dans ses mots, et il tourna plusieurs formules dans son esprit avant d'opter pour quelque chose de plutôt simple;

"C'était sublime."

C'était le mot le plus proche de ce qu'il voulait exprimer.

Quelques secondes plus tard et son sexe dégonfla enfin, s'éjectant de l'intimité de la gorgone avec un dernier soubresaut, comme pour signaler la fin de cette expérience intense pour Cypress, chose qu'il avait l'impression qu'elle avait apprécié. Il attendit encore de bonnes minutes pour que tout ce qu'il avait laissé en elle fasse son chemin, et avec les petits soins d'un amant attentionné, il agrippa un linge propre et du savon pour la nettoyer, évitant de stimuler son clitoris qui, selon ses gémissements de tantôt, ne pouvait pas en prendre plus.

Il ferma alors le robinet de la douche et souleva délicatement la pauvre fatiguée dans ses bras, la portant hors de la douche, avant d'agripper un peignoir laissé à côté de la douche et l'envelopper dedans avec dextérité. Une fois bien enveloppée, et ne sachant pas que faire d'une tête avec des serpents, il agrippa simplement une serviette et la posa dessus, sans frotter. Après avoir passé un peignoir à son tour, il l'emmena hors de la salle de bain, vers le lit dans sa chambre, et la posa dessus, sans vraiment faire attention à l'humidité qui allait imprégner le matelas.

Le cadran affichait déjà six heures du matin; lui qui prévoyait sortir et faire comprendre à ses ennemis qu'ils avaient fait une grave erreur en s'opposant à lui devait maintenant repousser ses plans à la nuit prochaine. Maintenant qu'il constatait l'heure, il se rendit compte que la fatigue qui accompagnait le lever du soleil faisait "battre" son cœur jusqu'à ses tympans. Le sommeil d'un vampire n'avait rien d'élégant, car laissant celui-ci dans un état de mort presque complet (et donc un peu perturbant pour ces belles gens), il s'empressa de bien couvrir la jeune femme, la gratifiant d'un dernier baiser sur la joue avant de s'en départir, comme à regret. Il tituba vers le salon, puis vers la deuxième chambre du grand appartement, et se laissa choir sur le lit. Mécaniquement, la porte de la chambre se verrouilla à double tour, pour protéger son résident, et Cypress ne le verra plus jusqu'à la nuit suivante… si elle venait à s'éveiller avant lui.

Il n'atteignit même pas le lit quand son cœur s'arrêta complètement, et il tomba au sol, comme un pantin auquel nous aurions coupé les fils. Il cessa de respirer. Et bientôt, il devint raide comme la mort.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 65 mardi 09 décembre 2025, 20:10:35

La gorgone était complètement vidée de ses forces, mais le vampire ne la relâcha pas une seconde. Plaquée contre son torse puissant, puis assise sur lui alors qu'il récupérait probablement ses esprits aussi, Cypress avait les yeux fermés et un sourire béat aux lèvres. Elle gloussa légèrement en l'entendant qualifier leur étreinte, mais un petit gémissement approbateur lui échappa, presque un ronronnement.

Mmmoui, absolument, compléta-t-elle un peu plus tard en rouvrant les yeux alors qu’il se dégageait doucement pour l'aider -ou le faire à sa place- à se laver. »

Entre ses paupières mi-closes, et malgré les gouttelettes d’eau qui constellaient ses verres teintés, la brune observa son amant alors qu’il prenait grand soin de ne pas la sur-stimuler tout en la nettoyant méticuleusement. Si elle était à court d’énergie, la jeune femme ne pouvaient néanmoins s’empêcher d’avoir au moins une main sur le corps d’Hadrian. Elle glissait les doigts dans ses cheveux, massant doucement le cuir chevelu, ou bien contre sa nuque, sur sa joue, traçant des arabesques sur ses épaules…

Elle se blottit ensuite dans le peignoir dans lequel il l’enroula, se lovant contre lui tandis qu’il la portant, ses mains ajustant la serviette sur ses cheveux pour ne pas gêner ses ancêtres. Plus tard, quand elle ne serait pas en train de baigner dans la plénitude que lui avait apporté ces orgasmes, elle serait probablement mortifiée que les serpents aient été témoins de tout ça. Ou peut-être qu’elle hausserait les épaules. Après tout, les âmes des gorgones de sa lignée étaient en permanence présente auprès d’elle.

Bien emmitouflée dans le peignoir, la jeune étudiante soupira de plaisir quand il la déposa sur le matelas de la chambre. Elle s’y installa aussitôt, ajustant de nouveau la serviette de ses cheveux pour que celle-ci repose sur l’oreiller et sous sa crinière mouillée, retira ses lunettes pour les poser sur la table de nuit, puis ferma les yeux un instant. Elle sourit tendrement alors que les lèvres du vampire effleurèrent sa joue après qu’il l’eut recouverte du drap, et attendit un instant qu’il s’installe à son tour. Quand elle l’entendit quitter la chambre, elle se dit qu’il avait sans doute oublié quelque chose et n’y prêta pas forcément attention, en profitant pour bâiller à s’en décrocher la mâchoire.

Voulant l’attendre, elle lutta un peu contre le sommeil. Mais ce dernier eut raison d’elle, et sa dernière pensée avant de sombrer dans l’inconscience fut « J’espère que je ne prends pas toute la place dans son lit ».



Quand elle ouvrit de nouveau les yeux, après des rêves emplis d’Hadrian et des merveilleuses sensations qu’il lui avait fait découvrir, la jeune femme s’étira de tout son long contre le matelas. Dans la nuit, elle s’était empêtrée entre le drap et le peignoir dont elle était toujours couverte. Fronçant les sourcils, elle s’en dépêtra doucement avant de constater qu’elle était seule dans ce grand lit double.

Les sifflements des serpents qui se réveillaient à leur tour lui fit tourner la tête, inspectant la place à ses côtés dans la pénombre de la pièce. A première vue, elle aurait dit qu’il n’était pas venu la rejoindre, la veille. Sans vraiment savoir pourquoi, l’étudiante eut un pincement au cœur. Sans prêter attentions aux murmures de ses ancêtres, elle se leva finalement, serrant la ceinture du peignoir autour de sa taille, et refit le lit du mieux qu’elle put avant de nettoyer rapidement ses lunettes pour les poser sur son nez. Elle récupéra la serviette qui s’était roulée en boule sur l’oreiller dans la nuit et l’emporta avec elle en quittant la chambre.

Il n’y avait pas un bruit dans l’appartement. Elle ne saurait dire quelle heure il était, n’ayant pas regardé le réveil sur la table de nuit et les vitres de l’endroit étant teintés pour empêcher les rayons solaires de pénétrer dans la pièce.

A pas de loups, craignant presque de se montrer trop intrusive, la gorgone se dirigea vers la salle de bain pour ses ablutions matinales. Chaque pas qu’elle faisait lui tirait une grimace et un sourire. La grimace parce qu’elle était quand même bien endolorie, et le sourire parce que le rappel de leurs activités de la nuit dernière faisait remonter un écho des sensations délicieuses qu’elle avait découvert.

Finissant de se coiffer convenablement -dormir les cheveux mouillés avait toujours tendance à lui donner de drôles de coiffures le lendemain matin-, Cypress chercha ses affaires du regard. Avant de se rappeler qu’elles étaient toujours dans l’ancien appartement qu’elle avait brièvement occupé. Vanessa n’avait probablement pas pensé à les ramener par ici après s’être faite congédiée par Hadrian la veille. Nue, elle dût se résoudre à remettre le peignoir avant de s’aventurer dans le reste de l’appartement. Ses affaires de la veille ne traînaient plus dans le salon, malheureusement. Fermant les yeux un instant, la brunette retourna dans la chambre du vampire -sans son occupant, hélas !- et chercha du regard si, par hasard, ses vêtements ne seraient pas posés dans le coin.

Sans succès. Débattant un instant avec elle-même, l’étudiante finit par suivre une suggestion de Melantho et ouvrit la penderie qui contenait les affaires d’Hadrian. Hésitante, elle sélectionna une chemise. Elle regarda un instant les pantalons, mais étant donné leurs différences de taille, elle doutait que l’un d’eux lui aille. La chemise, sur elle, ferait probablement tunique. Elle attrapa néanmoins une ceinture afin de la nouer contre sa taille. Le style « porter les affaires de son amant » ne lui allait pas si mal, songea-t-elle en s’observant dans le miroir de la salle de bain. Un peu trop « familier » étant donné que c’était la première nuit…

S’arrêtant net, la jeune femme se rendit compte avec effarement qu’elle n’envisageait pas que ça ne reste qu’une nuit sans lendemain. Elle voyait déjà sa « captivité » avec Hadrian se passer de la plus délicieuse des manières. Peut-être même qu’elle pourrait envisager de le fréquenter réellement une fois sa tâche finie. Partir en vacances avec lui, comme il l’avait suggéré si les choses ne se calmaient pas avec ses ennemis… Peut-être même aller au restaurant, un soir ?

Secouant la tête, la brunette se renfrogna légèrement. Il était possible que le vampire ne voit ça que comme un jeu, après tout. Il n’était pas revenu partager le lit, après leurs ébats. Sans doute préférait-il ne pas s’attacher ? Ou bien, maintenant qu’il avait vaincu les réticences de l’étudiante et profité de ce qu’elle avait à offrir, elle ne l’intéressait plus que pour sa capacité à traduire les écrits anciens ?

Pinçant les lèvres, revenue dans la chambre, la belle jeta un regard sur le cadran qui affichait 18h17. Se rendant compte de l’heure, elle entendit soudain son estomac grogner. Elle n’avait pas mangé depuis la veille, le dîner qu’elle avait préparé. Jetant un dernier regard hésitant à sa tenue -mais elle n’avait de toute façon rien d’autre à se mettre- la gorgone se dirigea vers la cuisine pour voir ce qu’il y avait dans les placards. Elle trouva du pain, du pâté importé -de France, selon l’étiquette- et de la salade ainsi que quelques tomates. Avec un petit soupir, elle se dit que ça ferait l’affaire.

Se préparant sa salade et deux tranches de pâté, ainsi qu’un verre d’eau, la jeune femme migra ensuite dans le salon. Les documents sur lesquels elle avait travaillé la veille était toujours là, tout comme l’ordinateur. Rangés plus méthodiquement, mais toujours là. Attrapant un coussin du sofa pour le glisser sous ses fesses, la brune s’installa par terre, sur la table basse. Mangeant d’une main, elle reprit son travail de l’autre. Elle ne connaissait après tout pas de meilleure façon de ne pas penser aux tourments de sa vie privée. Se focaliser sur le boulot, c’était quelque chose qui lui venait naturellement.

Et c’est ainsi qu’Hadrian trouverait Cypress lorsqu’il émergerait de son « repos ». L’air concentré, la crinière laissée détachée dont quelques mèches venaient parfois agacer la jeune femme, une assiette vide à ses côtés et son attention focalisée sur le manuscrit qu’elle traduisait.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 66 mardi 09 décembre 2025, 22:07:37

Dix-neuf heures frappa, et au moment précis où le soleil disparaissait du ciel, laissant le monde dans les premières pénombres avant la nuit, son corps dévora le sang dans son système, et le transforma en vitae, qui se rependit alors dans les veines du cadavre, le réanimant.

Hadrian ouvrit les yeux, comme s'arrachant à un cauchemar. Non; tous ses sommeils sont des cauchemars. Depuis sa métamorphose, et sans jamais de repos vrai. Il ne sortait pas de sa torpeur avec l'esprit embrumé par le sommeil. Pour lui, dormir n'était qu'une pause, entre le moment où il s'était assoupi, et le moment où il s'était éveillé. Il se redressa lentement du plancher de moquette, et remarqua la trace de sang sur le sol au niveau de son torse; le pansement continuait de saigner, comme toujours. Il jura intérieurement, puis tourna la tête vers la droite, puis vers la gauche, arrachant un craquement presque sinistre à chaque mouvement, et répéta l'exercice jusqu'à ce que la vitae se soit bien répandu dans tout son corps.

Il pivota sur lui-même, une fois la rigidité cadavérique moins présente, et se dirigea vers la porte, à laquelle il entra la combinaison de Lilyanne, pour déverrouiller le méchanisme et le laisser passer de l'autre côté, qui menait donc directement dans le salon.

Contrairement à ses habitudes, l'appartement semblait plus… vivant. Il n'avait presque jamais utilisé l'appartement pour y vivre, simplement pour y faire semblant de vivre, et remarqua la présence de Cypress, assise sur un coussin sur le sol. Il remarqua alors son air concentré. Au début, il ne voulut pas la déranger, car il voyait de mauvais ton de déranger quelqu'un qui se consacrait à son ouvrage, mais entre l'ignorer au réveil, surtout avec la nuit qu'ils avaient passée ensemble, et la déranger dans son travail, il évalua que la seconde option était définitivement la pire, et en bon diplomate, opta de risquer son agacement plutôt que de lui infliger une indifférence.

Il remarqua alors qu'elle portait ses vêtements, le laissant un moment dans l'incompréhension, avant qu'il ne fasse la connexion dans son esprit que Vanessa n'était surement pas repassée sans son ordre. Il s'approcha donc de Cypress et se pencha pour observer son travail, le peignoir entrouvert laissant à la jeune femme le loisir d'observer celui qui avait contribué à son plaisir de la veille et son inconfort du jour.

"À peine levée et vous travaillez déjà," dit-il avec un sourire, avec un ton qui se voulait aimable.

Il remarqua aussitôt un changement négatif dans l'expression de Cypress, et des serpents qui semblaient s'agiter différemment. Encore une fois, il ne pouvait pas lire les pensées, ou du moins pas sans faire un effort pour le faire, et celles des reptiles lui étaient particulièrement inaccessibles, mais il pouvait deviner que quelque chose les importunait.

Il pensa un moment à ce qu'il avait fait, ou pas fait, se refamiliarisant avec ce sentiment d'inconfort où un bon diplomate sait qu'il a commis une bévue, mais qu'il n'a pas les informations requises pour y remédier. Il essaya de reconnecter avec son humanité, mais même celle-ci, avec son cerveau d'homme, était incapable de comprendre instinctivement ce qui a bien pu mettre la jeune femme de travers.

Après un bref instant de réflexion précipité, il fléchit les genoux jusqu'à poser une main au sol, à côté de Cypress, et s'assit sur le sol à son côté, et l'observa un moment, en silence. Il n'était peut-être pas sûr de la cause de son malaise, mais il n'y avait aucun doute qu'il ne pourrait pas y remédier avant d'en avoir discuté.

"Je ne vais pas vous ignorer, Cypress," dit-il, brisant le silence. "Donc si vous avez quelque chose à me dire, ou à me demander, vous avez mon attention complète."

Et voilà encore ce ton conciliant de celui qui allait sincèrement écouter. C'est ce qui faisait d'Hadrian un criminel et un businessman aussi redoutable; il était attentif, considéré et mesuré. Que ce soit dans son attitude ou dans ses actions, il prenait les informations offertes et agissait en conséquence.

"Pour commencer… bonsoir, Cypress. J'espère que vous avez bien dormi."

Un petit coup d'épaule pour l'encourager à lui parler. À lui dire ce qu'elle avait en tête. Sa première préoccupation n'était pas de se rendre lui-même présentable, ou de lui demander si elle avait bien progressé, ou même de chercher à remédier à la situation vestimentaire de la belle gorgone; elle était sa première et, vraisemblablement, seule préoccupation.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 67 mercredi 10 décembre 2025, 22:40:27

Le son de la voix du vampire la fit sursauter, un petit hoquet de surprise lui échappant. Absorbée par sa traduction, sifflant des questions aux gorgones par moment pour clarifier un points, la jeune femme n'avait ni vu, ni entendu Hadrian arriver dans le salon. Relevant le regard, les yeux toujours soigneusement derrière la protection du verre teinté, elle ne savait pas trop comment réagir. L'absorption par le travail, c'était bien beau quand elle était seule, pour lui éviter de réfléchir. Mais quand il fallait faire bonne figure en présence de celui qui tourmentait ses pensées…

D'un côté, elle était blessée qu'il n'ait pas eu envie de dormir avec elle. Son petit cœur de gorgone meurtri par le fait de se réveiller seule alors qu'elle s'était complètement livrée à lui la veille, qu'elle s'était offerte presque corps et âme. Elle qui n’était pas charitable envers ses camarades pour leurs peines de cœur, voilà qu'elle se retrouvait plongée dans ces états émotionnels incertains.

De l'autre, il restait son ravisseur. Ils étaient presque de parfaits inconnus. Et comme elle s'était entêtée à ne pas envisager de relations sexuelles ou amoureuses jusque là, elle ne savait pas ce qui était normal ou pas. Il pouvait très bien ne pas avoir voulu s'imposer après lui avoir ravi -avec son consentement- sa virginité jusque là préservée. Ou il pouvait préférer dormir seul. Il y avait tout un tas d'explications possibles.

Ne sachant trop comment réagir, elle préféra garder le silence. Garder ses distances. Elle se contenta de l'observer un instant alors qu'il semblait se demander ce qui avait changé entre la veille et maintenant.

Cypress se sentit rougir légèrement alors qu'il se penchait pour s'asseoir à ses côtés, son regard attiré par le torse pâle mais puissant qui se voyait sous le peignoir qui bâillait. Elle avait réussi à résister à la tentation jusque là, mais le mouvement attira son attention. Détournant finalement les yeux, notant toutefois le pansement ensanglanté qu'elle avait déjà vu hier, l'étudiante se mordit la lèvre inférieure en s’efforçant de ne pas trop songer aux souvenirs qui l’assaillaient à présent qu'Hadrian était à ses côtés.

Il ne lui rendait pas les choses faciles, d'ailleurs, avec sa proximité, son attitude attentionnée, sa voix calme… et ce petit coup d'épaule complice. Les serpents restaient silencieuses, ayant décidé la veille, quand Cypress dormait, de ne pas se mêler de ses affaires de cul. Ou de cœur.

Un soupir résigné quitta les lèvres de la brune alors que l'attention du vampire sur elle -et non sur ses progrès- abattait ses réticences mais réveillait ses insécurités.

« Bonsoir, Hadrian… Um… Oui, merci. Et vous ? Répondit-elle finalement. Vous n'aimez pas partager votre lit ? S'enquit-elle à la suite, le regard rivé sur l’écran de l'ordinateur mais l'épaule pressée contre celle de son amant. J'ai été surprise (Déçue, songea-t-elle sans le dire à haute voix) de ne pas vous trouver à mes côtés ce matin… Mmh. Tout à l'heure, plutôt. »

Elle préférait le laisser expliquer plutôt que de l'accuser -à tort ou à raison- de s'être enfui à peine leur étreinte s'était-elle conclue. Elle ne voulait ni s'avancer, ni outrepasser quoi que ce soit. Probablement lui demanderait-elle ensuite s'ils pouvaient clarifier leur relation histoire qu'elle sache à quoi s'en tenir et qu'elle ne se fasse pas de fausses idées.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 68 jeudi 11 décembre 2025, 08:34:08

"Vous n'aimez pas partager votre lit ?"

Ah. Voilà ce qui la tourmentait. Elle était blessée, elle croyait qu'il l'avait délaissée maintenant qu'il avait eu ce qu'il voulait d'elle. Voyant la blessure dans son regard, il le quitta, suivant son épaule, puis son bras, jusqu'à sa main posée contre le clavier de l'ordinateur, dans laquelle il glissa la sienne, ses doigts se joignant aux siens, et il les resserra délicatement. Cypress put donc constater que la peau du vampire, déjà froide normalement selon son expérience de la nuit passée, était maintenant glacée. Aucun pouls ne battait entre leurs doigts maintenant entremêlés.

"J'ai été surprise de ne pas vous trouver à mes côtés, ce matin… Mmh… Tout à l'heure, plutôt."

"Je ne voulais pas vous laisser un mauvais souvenir, Cypress," dit-il. "Et entre le souvenir d'un lit froid, et celui d'un cadavre inerte, figé, mort, je me suis dit que le premier serait un souvenir moins déplaisant. Et vous rappeler mon état… vraiment, pendant que je vous regardais, l'idée me semblait absolument abjecte. Non pas que j'ai le moindre souci avec mon état; je suis bienheureux d'être ce que je suis, mais je sais que ce n'est pas un agréable souvenir pour d'autres."

Il remonta son regard, et plongea de nouveau ses yeux dans les siens.

"Vous connaissez peu de chose à mon sujet, et j'en connais tout aussi peu du vôtre. J'ai été… inconsidéré dans ma considération à votre égard, mais je vous prie de croire que c'était avec une bonne intention. Je ne savais pas quelle était la bonne solution, j'ai pris une décision. La mauvaise, peut-être."

Soudainement, il se tourna vers elle, et glissa un bras sous ses jambes, l'autre derrière son dos, et la souleva de terre, l'arrachant à son ordinateur; le travail pouvait encore attendre un peu, surtout pour quelqu'un qui pouvait vivre de jour. Faisant fi des protestations qu'elle pourrait avoir, il la porta alors vers le lit, et la posa dans la couverture encore chaude, et s'allongea derrière elle, passant ses bras musclés autour de son corps. Un geste, encore une fois, qui se voulait considéré et sincère. Tout en la gardant contre lui, il reprit la parole.

"J'aimerais vous dire que je peux anticiper toute chose. Et de façon générale, la nature humaine ne m'est pas étrangère. Je peux anticiper les actions et les réactions de gens avec lesquels j'ai un conflit; un ennemi est prévisible. Vous n'êtes pas mon ennemie, ni quelqu'un que je veux analyser à mes fins. Mais même si vous vous êtes confiée à moi, en esprit comme en corps, je vous suis foncièrement étranger, et vous m'êtes étrangère."

Il la serra un peu plus fort contre lui.

"Cela ne veut pas dire, cependant, que nous le serons toujours. Bien qu'au départ, je dois l'admettre, l'intention était de vous faire travailler d'arrache-pieds pour traduire ce papier, puis vous ramener chez vous en ne vous laissant que le plus vague souvenir de notre rencontre comme une histoire que vous ne seriez jamais à même de convaincre quiconque."

Lui redonner une vie normale après avoir kidnappée peut sembler être un objectif un peu perché, mais il aurait déployé des ressources considérables pour lui assurer un retour à la normale; c'était à ce point qu'il veut éviter les grands extrêmes, même pour ses collaborateurs involontaires. Un peu de manipulation mentale par-ci, un peu de gaslighting par-là, elle n'aurait pas été la première personne à reconsidérer l'entièreté de sa vie suite à une rencontre avec un vampire, surtout si celui-ci ne vise pas la solution rapide et simple du meurtre.

Sachant que cela pourrait être mal interprété, il enchaine; "Ce n'est cependant plus le cas. Pour le meilleur, comme pour le pire, nous avons franchis le pas de l'indifférence. "

Il se redressa sur son coude pour la regarder de profil, comme pour voir sa réaction, avant de souffler.

"Ce que j'essaie de dire, un peu pauvrement, c'est que je suis désolé, et que je regrette de vous avoir laissé, et que la dernière chose que je veux, c'est vous blesser."

Ce n'était pas une tentative de romance. Le vampire, tout comme la gorgone, était parfaitement conscient de la situation inhabituelle de leur rencontre, et de la breveté de leur fréquentation. Ils ont partagé un doux moment, et il ne le regrettait pas, et il ne voulait pas qu'elle le regrette non plus, mais ils étaient également deux monstres adultes. Si rien n'empêchait Hadrian de lui accorder ses attentions, sa considération et même son respect, c'était, du moins pour le moment, le maximum qu'il pouvait accorder, et demander.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 69 jeudi 11 décembre 2025, 18:18:05

« [···] et celui d'un cadavre inerte, figé, mort [···] »

Les jolies lèvres pulpeuses de la gorgone s’arrondirent en un « o » de surprise tandis que ses yeux s'écarquillaient alors qu'il expliquait son raisonnement. Il était possible que Cypress ait complètement oublié que son amant était un vampire, et tout ce que ça impliquait. De la soif de sang jusqu’à l'état cadavérique permanent, en passant par la soif de sang et les multiples pouvoirs dont les légendes faisaient état. Ses joues rougirent de plus belle, d'embarras cette fois, alors qu’elle opinait doucement. Trop occupée à se demander à quoi mènerait cette relation, la jeune femme n'avait plus du tout penser à leurs natures de monstres mythologiques.

C'était, du coup, une sacré bonne excuse pour ne pas avoir partagé le lit. Elle ne pouvait pas le nier, ni s’empêcher de se sentir horriblement gênée. Hadrian était si considéré avec elle, si attentionné, qu'elle en avait oublié qu'il n'était pas humain. En fait, son statut de cadavre ambulant était resté dans son esprit pendant quelques heures, tout au plus. A partir du moment où il l'avait emmenée dans son appartement, la brunette avait fini par oublier ce détail pourtant peu aisé à mettre de côté.

Incapable de dire un mot tant elle se sentait soudainement idiote, Cypress écoutait le raisonnement de son amant avec de grands yeux attentifs. La gorge serrée, c'est un petit hoquet de surprise étranglé qui lui échappa tandis qu'il la portait soudainement vers la chambre. Elle ne se débattit pas, faisant preuve d’une confiance sereine à son égard, et se blottit même un peu plus contre son torse alors qu'il s’allongeait dans le lit à ses côtés. Le cœur battant, toujours empêtrée dans ce sentiment de gêne suite à son oubli du détail crucial de leurs natures respectives, l’étudiante avait cependant un petit sourire léger qui flottait sur ses lèvres.

« … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire, avoua-t-elle finalement quand il eut fini d'expliquer son raisonnement et son état d'esprit. Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ? »

Elle se tourna dans ses bras, la chemise qu’elle portait en tunique se retroussant sur ses hanches lors de ce geste, dévoilant qu’elle était en tenue d’Ève en-dessous. Ni culotte, ni soutien-gorge. Les boucles de sa crinières brunes s’étaient de nouveau emmêlées sur l’oreiller. Mais elle lui offrit un sourire amusé autant que gêné.

« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entres adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »

Une main aux doigts agiles se leva pour venir caresser la mâchoire du vampire alors qu’elle baissait le regard. Et tombait à nouveau sur ce pansement plein de sang.

« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »

Elle s’en voulait réellement d’avoir passé outre le fait qu’il était un vampire et souhaitait faire son possible pour ne pas être un poids pour lui. C’était bien beau de passer une grande partie de la nuit à se butiner, mais il devait avoir autre chose à faire pendant sa période d’éveil. Ou de non-mort. Si en plus elle le distrayait de ces affaires, elle ne pensait pas pouvoir se remettre de sa mortification.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 70 jeudi 11 décembre 2025, 20:46:12

" … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire."

Il aurait peut-être dû mieux masquer son expression, mais c'était un oubli presque trop grand pour qu'il ne puisse retenir un haussement d'épaule. Elle avait… oublié? Voilà une chose qu'il avait du mal à comprendre. Certes, il oubliait souvent bien des choses lui-même, mais il avait été si tenté de la mordre toute la nuit précédente qu'il ne pouvait oublier ce qu'il était, et malgré ses efforts pour ne pas les adresser, il ne pouvait ignorer ces têtes reptiliennes qui, parfois, le fixaient, avec des yeux jaunes et attentifs.

"Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ?"

"Peut-être. Le cas échéant, j'aurais trouvé des alternatives. Votre résistance surnaturelle est notable, et si ce n'était que le seul moyen, je serais d… Vous savez quoi, ce n'est pas important."

Il allait se lancer presque aussi naturellement sur le sujet de la torture et de la manipulation mentale que l'aurait fait un mari à sa femme en parlant de ses plans pour ses soirées de golf. Il la laissa continuer de parler, non sans remarquer, à son mouvement, qu'elle ne portait rien sous la chemise, qu'il réalisa être la sienne.

« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entre adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »

Hadrian vit les yeux de la jeune femme tomber sur son pansement

« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »

Il hésita un moment à répondre aux deux questions, pesant encore une fois le pour et le contre dans son esprit, avant de doucement opiner du chef pour répondre à la première question, mais décida de ne pas adresser la seconde, pour la simple raison qu'il n'y avait pas de réponse correcte à cette question. Sa traductrice. Il n'y avait aucune ambiguïté dans ce terme; devaient-ils observer un côté professionnel malgré tout?

"J'apprécierais votre aide," dit-il. "Normalement, Vanessa s'en chargerait, mais je crains qu'elle sera trop occupée pour les prochains jours pour me servir."

Alors, il se redressa et tira de la table de chevet une banderole de pansement, qu'il tendit alors à la jeune femme, avant de s'assoir sur le bord du lit, et fit tomber son peignoir, révélant son torse nu, et il défit l'agrafe qui tenait le pansement en place, et commença à le retirer.

"Vous dites que vous aviez assumé qu'il y avait un début d'histoire," dit-il alors. "Ce qui laisse présumer que, maintenant, vous rejetez cette théorie."

Après trois tours, le bandage tomba, révélant le trou qu'il cachait dessous. L'orifice était une blessure de perforation, d'au moins trois centimètres de diamètre. Quelque chose avait perforé le poumon gauche, tout près du cœur. Le plus horrifiant, c'était de se rendre compte qu'il était possible, avec le bon angle, de voir au travers. La plaie était encore suintante de sang, mais ce même sang était comme… coagulé. Croûté. Et pourtant, il dégageait un parfum, et si les serpents ornant la tête de Cypress pouvait détecter ou réagir à cette odeur, elles s'agiteraient d'extase, comme si elles venaient de renifler le nectar divin.

"Notre rencontre est une histoire, Cypress," continua-t-il en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule. "Et simplement parce qu'elle n'a pas son pareil dans les contes ou dans les faits d'autrui, cela ne la rendra pas moins importante, selon l'importance que nous y donnerons. Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'elle n'est pas encore finie."

Il marqua une pause, puis prit doucement la main de Cypress et y joignit les doigts, encore une fois.

"Ceci dit, la portée de cette histoire, si j'en ai décrété le début en vous enlevant, je vous laisse le soin d'en décider si vous voulez qu'elle se termine, et de quelle façon."

Lui donner le choix était le summum du respect qu'il pouvait lui accorder. Les vampires ne se souciaient pas du consentement de leurs victimes. C'était un peu le concept même de la créature; leur vie dépendait de leur capacité à prendre d'autrui ce qu'ils ne leur donneraient pas naturellement. L'allégorie du viol et de l'abus n'était pas neuve, d'où le fait qu'il trouvait l'idée du vampire romantique absolument méprisable, autant dans le cinéma que dans la littérature.

Il relâcha la main et la laissa faire.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 71 jeudi 11 décembre 2025, 23:01:51

Les yeux rivés sur la blessure qui se découvrait, la gorgone écoutait pourtant attentivement Hadrian. Elle repoussait les serpents qui s'approchaient parfois, goûtant l'air de leurs langues bifides, sifflant à propos de nectar divin. La jeune femme avait dans l’idée que, peu importe que l'odeur soit attrayante, laisser ses ancêtres laper ce sang coagulé autour de la plaie ne donnerait pas de bonnes choses.

Elle releva les yeux quand le vampire prit sa main, lui adressant un sourire affectueux alors qu'il terminait de parler.

« Peut-être que je me suis mal exprimée, Hadrian, mais je ne voulais pas dire que je rejetais l'idée d'une relation avec vous. Simplement que j'allais remettre de l'ordre dans mes attentes de novice, et adviendra ce qui adviendra, souffla-t-elle en serrant ses doigts contre ceux, froids, de son amant. Je me moquais de mes camarades -qui prenaient un manque de réponse immédiate par texto de la part de leur copain pour une tragédie en devenir- mais j'ai réagi de la même manière. Et c'est cette attitude qui m'agace chez elles que je ne désire pas reproduire. Mais sans doute était-ce la faute de toutes ses endorphines que vous m'avez si agréablement prodiguées… »

Un sourire en coin est adressé à l'homme alors qu'elle libère sa main pour venir se saisir de la banderole de pansements. Elle en découpa une partie d'un geste sec, un petit bout simplement, qu'elle utilisa pour nettoyer les bords de la plaie. Frémissant de surprise lorsque son regard comprit la profondeur de la blessure, elle essaya d’être le plus délicate possible pour retirer le sang séché, coagulé, qui formait une sorte de croûte sur le pourtour. Elle dut gratter un peu, de son ongle, en évitant soigneusement la tête de Medusa qui s’approchait un peu trop près, la repoussant d'un sifflement sec, autoritaire. Déjà, parce que ce n'était pas très poli de venir lécher le sang des autres -surtout sans demander l'autorisation-, et parce qu’elle ne voulait pas voir les conséquences de l'un des serpents d'une gorgone absorbant le sang d'un vampire. S'il sentait aussi bon pour ses ancêtres, ce n'était certainement pas sans une contrepartie plus vénéneuse. Comme ces plantes aux couleurs chatoyantes ou à l'odeur divine qui se révélaient être des plantes nocives et/ou particulièrement dangereuses.

Curieuse, la brune laissa sa propre langue bifide goûter l'air, et exhala de surprise alors que l'odeur particulièrement enivrante se révéla sur ses papilles.

« Au nom de l'Écume de Pontos, jura-t-elle dans un langage compréhensible par Hadrian, avant de siffler rapidement un avertissement sévère pour ses ancêtres. »

L'odeur, délicieuse, était certaine de receler des dangers si l'on osait ingérer de ce liquide -solide ?- carmin. Adressant un sourire d'excuse au vampire, l'étudiante s'employa alors à refaire le pansement pour couvrir la plaie.

« Je ne désire pas, pour le moment, terminer cette histoire, reprit-elle d'une voix douce, concentrée. Mais je ne souhaite pas non plus être… Comment dit-on déjà ? Haute maintenance ? Je ne voudrais pas vous détourner de vos affaires plus que de raison. Mais si vous avez du temps à me consacrer après cela, je ne vous dirais certainement pas non. J'aimerais… Mmmh… Prendre les choses comme elles viennent ? »

Terminant le bandage d'une main adroite, Cypress laisse alors ses doigts caresser le torse pâle du vampire, descendant contre ses abdominaux d'un air distrait avant de la remonter vers sa nuque, sa mâchoire, et s'y accrocher légèrement.

« Et je vous promet que je ne vais pas m'ennuyer pendant que vous menez vos affaires. Qui le pourrait, avec un manuscrit aussi ancien à traduire ? Mais j'attendrais chaque instant que nous pourrons partager avec une certaine impatience, je dois l'avouer. Vous m'avez ouvert les portes d'un monde de délices, après tout… »

Elle ponctue la fin de sa phrase par un baiser léger sur ses lèvres tandis que ses doigts écartaient une mèche du front de son amant.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 72 vendredi 12 décembre 2025, 01:39:44

Au moins, elle n'était pas déçue par ses mots, ce qui eut le bénéfice de relâcher un peu la tension qu'il sentait. Parler aussi sincèrement lui faisait l'effet d'avaler un verre d'alcool fort d'une traite; ca lui brûlait presque la gorge. Mais au moins, cette discussion semblait s'approcher de sa fin naturelle, et donc, ils pouvaient passer à autre chose.

Il sentit soudainement le doigt de Cypress, et son ongle, gratter le pourtour de sa blessure. La sensation était… inconfortable, pour le moins, mais elle était déjà plus gentille dans son exécution que Vanessa, qui aurait aussi bien pu le faire avec un torchon qu'avec une sableuse industriel, donc il ne rechigna pas trop, la laissant bandager sa blessure. Aussi longtemps qu'il l'eut, il ne pensa pas que quelqu'un se montra déjà aussi délicat à le traiter, que ce soit ses goules, littéralement des esclaves de l'esprit accroc à la vitae, ou Lilyanne, qui était juste trop petite et peu adroite pour faire le travail proprement.

Lorsqu'il sentit les mains de la jeune femme sur lui, puis son visage s'approcher du sien, il tourna la tête pour voir ce qu'elle faisait, et leurs lèvres se pressèrent les unes contre les autres. Un baiser doux, délicat. Elle avait raison; il avait des choses à faire. Des ennemis à tuer. Des choses à voler.

Mais cela pouvait attendre encore un peu.

Il la prit par la hanche et la tira contre lui, la faisant passer sur ses cuisses, en travers de lui, et passa ses bras autour de sa taille, la gratifiant d'un baiser plus passionné, puis d'un autre. Ses bras se resserrèrent contre elle, pressant son corps contre le sien, et il la garda comme ça, l'embrassant plusieurs fois, comme pour se donner, ou lui donner, assez de douceur pour endurer le reste de la soirée.

"Il manque d'heures dans une nuit pour faire, et vous faire, tout ce que je voudrais, mais vous avez raison; les affaires demandent. Et le plus tôt ce sera réglé…"

Il glissa une main sur la cuisse de la jeune femme et caressa le grain de sa peau, passant délicatement un de ses ongles nacrés sur sa peau à peine plus foncée eue la sienne.

"Le plus tôt ce sera réglé, le plus tôt vous serez libre de sortir à votre aise."

Il posa un baiser sur son cou, un autre sur sa joue et enfin un dernier sur ses lèvres. Ses bras la serrèrent une dernière fois, avant qu'il ne la repose sur le lit et se lève, manifestement à contre-cœur, car les plaisirs et les caresses de Cypress étaient un pronostic plus intéressant que celui de sortir, mais il le devait.

"Il est possible que je sois absent pour une nuit ou deux, si tout se passe bien. Si plus long…"

Il réfléchit un moment en se disant que dans le pire des cas possibles, il serait mort, donc pas vraiment un problème conséquent. Il secoua la tête.

"Ca ne sera pas plus long," se contenta-t-il de dire en retirant le peignoir, ouvrant les tiroirs de sa commode pour s'habiller.

Comme à son habitude, et simplement parce que c'était l'uniforme le plus imposant qu'il ne possède, il enfila un complet, noir cette fois, avec une cravate noire, une chemise rouge ainsi qu'un mouchoir de poche rouge. Il agrippa un peigne, ajusta ses cheveux noirs, lissa sa moustache et ajusta sa barbe, avant de se tourner vers son amante, et se dit qu'à se préparer ainsi, il devait avoir l'air fort vaniteux.

"Je vous assure que toute cette présentation est absolument nécessaire," dit-il, un peu pour la convaincre elle, mais il ne pouvait pas nier que c'était également pour lui-même.

Avec un dernier sourire, il se dirigea vers la porte et disparut de l'encadrage.

L'instant d'après, il réapparut dans le cadre de la porte, la regarda de la tête aux pieds.

"… Je ferai savoir à Vanessa de vous apporter vos vêtements. Mais je dois avouer… magnifique."

Une fois le compliment passé, il disparut de la porte, et Cypress entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, la laissant seule.

***

Ce n'est que deux heures plus tard que Vanessa apparut dans la pièce, sans même que la porte n'annonce son arrivée. Ce soir, plutôt que son complet, elle portait simplement une blouse blanche, déboutonnée jusqu'à la naissance de sa poitrine, ainsi qu'un pantalon lui remontant jusqu'aux hanches, bouclé d'une ceinture en fil d'argent et des escarpins noirs La Venelle. Elle posa la valise de Cypress sur la table du salon, et se dirigea vers la cuisine, sa main droite chargée d'au moins huit sacs d'épicerie.

Après avoir rangé l'épicerie, elle porta enfin son attention vers Cypress et sembla figer de surprise, la menant à lâcher son thermos à café sur le plancher, où il émit un tintement sonore de protestation. Son visage ne trahit, comme d'habitude, aucune émotion particulière, mais son langage corporel, inerte, laissa supposer qu'elle devait ne pas être complètement sûr de comment adresser cette situation. Son regard darda sur la jeune gorgone, jetant un œil vers le cou dénudé de la jeune femme, et sembla un peu rassurée de ne pas y voir de morsure.

Finalement, après avoir retrouvé le contrôle de son cerveau, ses jambes et sa langue, elle s'approcha de la jeune femme, fouilla dans ses affaires et tira une culotte en dentelle cramoisie ainsi qu'un pantalon. Elle sembla prendre un soutien-gorge en renfort, mais elle s'arrêta pour jeter un coup d'œil à Cypress, et remit le soutien-gorge dans la valise, comme pour dire "inutile d'emprisonner une œuvre d'art", et choisit pour elle un pull-over noir, neuf et confortable, ainsi que des chaussettes.

"J'ignore si vous voulez en parler ou non," dit-elle avec une voix calme. "Mais je vous écoute si besoin."

Elle ne précisa pas de quoi elle parlait, mais au moins, la porte était ouverte. Elle n'était pas naturellement de nature à discuter les indiscrétions d'autrui, mais elle supposa que cette expérience avait eu un effet sur la demoiselle, et comme celle-ci ne semblait pas avoir de copines… pas qu'elle eusse la possibilité de leur en parler même si elle en avait…

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 73 vendredi 12 décembre 2025, 13:13:49

Cypress n'émit absolument aucune objection lorsqu'il la tira à lui, la faisant prendre place sur ses cuisses en plaçant les siennes de chaque côté. La chemise remontait à présent franchement, dévoilant la courbe de sa croupe tandis que sa fleur à nue se calait contre l'entrejambe du vampire. Elle se livrait sans réticences aux baisers qu'il lui offrait, se gorgeant de la douceur et de la passion qu'il y mettait, moulant son buste contre son torse.

Un petit rire salua ses paroles. Elle était bien d'accord. Même si elle adoptait un rythme nocturne pour profiter de sa présence, il avait bien d'autres affaires à gérer, ce qui ne laissait sans doute que peu de temps pour le plaisir. Sa condition de vampire faisait qu'en plus, il ne choisissait pas vraiment quand il « dormait », étant soumis au lever et coucher du soleil.

« Le plus tôt ce sera réglé, le plus tôt vous serez libre de sortir à votre aise, conclut-il, même si elle n'aurait pas forcément pensé à sortir, mais plutôt à découvrir ces plaisirs qu'elle n'avait fait qu'entrevoir la nuit dernière. »

A regret, profitant des derniers baisers et des dernières caresses qu'il lui offrait, l'étudiante reprit sa place sur le lit quand il l'y reposa. Opinant légèrement quand il annonça le temps de son « absence », elle lui sourit doucement et l'observa s'habiller pour sortir. Elle scrutait sans gêne le corps nu de l’homme, appréciant chaque ligne qui le définissait, alors qu'il se couvrait d'un costume sombre, élégant, avec une touche d'écarlate coordonnée pour mettre en valeur sa silhouette, son regard et sa peau pâle.

Elle laissa échapper un éclat de rire amusé quand il spécifia que sa préparation soigneuse était nécessaire, ne le jugeant absolument pas pour vouloir donner une bonne impression, distinguée, élégante et autoritaire. Elle le trouvait d’ailleurs tout à fait séduisant, avec ou sans le costume seyant.

« Prenez soin de vous, ne put-elle s'empêcher de murmurer, rougissante, alors qu'il repartait vers la sortie après être revenu pour lui faire savoir que Vanessa passerait plus tard et complimenter sa tenue. »



La gorgone, faute d'autre chose à faire, s'était replongée dans sa traduction, reprenant sa place sur son coussin face à la table basse. C'est ainsi que la goule la trouva lorsqu’elle arriva. Absorbée par un passage délicat, occupée à converser par sifflements avec ses ancêtres en débattant de l'idée derrière les runes qu'elle déchiffrait, Cypress n'entendit pas tout de suite Vanessa poser sa valise et aller ranger les sacs de l'épicerie dans la cuisine.

Ce ne fut que lorsque le thermos tinta brusquement en tombant au sol que la brunette porta le regard vers la jeune femme, surprise, écarquillant légèrement les yeux. Avec tout ça, elle en avait oublié qu'elle devait lui apporter ses affaires.

« Oh ! Bonjour… Um… Ou bonsoir plutôt ? Quelle heure est-il déjà ? S'empêtra la gorgone dans les salutations, jetant un coup d’œil à l'ordinateur qui lui indiquait 1h56 du matin. Mmh, non, bonjour est adapté. »

La goule semblait perturbée de voir l'étudiante ainsi -peu- vêtue. Mais elle finit par se reprendre et sa première préoccupation fut de l'habiller un peu plus décemment. Acceptant la culotte, le pantalon, le pull-over et les chaussettes, la brunette se déplia de sa position en tailleur pour se relever, remerciant Vanessa d'un sourire. Elle se dirigea vers la salle de bain pour se changer avant de s'arrêter quand l'assistante d'Hadrian lui proposa son oreille si elle voulait se confier. Tournant la tête vers la jeune femme, Cypress lui sourit d'un air radieux et hocha la tête avant d'aller finalement enfiler ses vêtements. Ou plutôt « des » vêtements. Elle ne reconnaissait pas le pull-over et devina que c'était là l'un des achats qui avait été glissé dans sa valise.

Revenant de la salle de bain en étant clairement plus décente, l'étudiante tira profit de l'offre de la goule et s’installa face à elle, laissant de côté la traduction pour le moment. Se lever et marcher était étrange, sa féminité toujours endolorie de sa première expérience sexuelle.

« Est-ce que les… Um… Courbatures ? Persistent longtemps, après une première initiation ? Sont-elles toujours présentes après chaque… Étreinte ? Fut la première chose qu'elle demanda, rougissante. »

Pour Cypress, qui n’avait auparavant jamais été prête à se laisser ravir par les plaisirs de la chair, c'était une question essentielle. Une autre lui vint, d’ailleurs, alors qu'elle repensait aux ébats sous la douche.

« Mmh, plus important encore, décréta la brunette en fronçant les sourcils. Un vampire est-il fertile, nécessitant la prise de… Um… Contraceptifs ? »

Elle n'en revenait pas de ne pas y avoir pensé immédiatement. Autant il avait utilisé un préservatif pour la première fois, autant il n'y en avait pas eu sous la douche. Et probablement la gorgone était-elle fautive, trop accaparée par les délices découverts pour penser à se protéger.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 74 vendredi 12 décembre 2025, 18:24:01

"Je crois que bonsoir s'applique encore jusqu'aux petites heures du matin", commenta Vanessa à la réponse de l'invitée de son maître. "Mais à chacun ses habitudes. Bon matin, mademoiselle."

Le regard de Vanessa ne quittait pas Cypress alors qu'elle allait s'éloignait vers la salle de bain, et qu'elle se changeait. Impossible de juger si l'assistante du Tremere la regardait vraiment, ou remplissait juste son rôle de surveillance, du moins de l'extérieur. À l'intérieur, Vanessa examinait soigneusement le corps de la jeune femme, pour s'assurer qu'il n'y avait aucun signe de conversion qui aurait pu lui laisser croire qu'elle avait affaire à une nouvelle maîtresse; entre Hadrian et sa "fille", elle devait déjà partager ses attentions, elle n'était pas certaine qu'elle pourrait gérer les caprices d'une troisième maîtresse, encore moins un nouveau-né, et encore encore moins un mélange de gorgone et de vampire qui donnerait un résultat qu'elle n'était pas sûre de vouloir connaître.

Une fois habillée, elle revint, et prit place sur le canapé.

"Est-ce que les… Um… Courbatures ? Persistent longtemps, après une première initiation ?"

"Ça dépend toujours des femmes. Considérant l'absence de jouets chez vous, et l'absence de partenaire dans votre passif, vous n'avez pas vraiment eu de préparations adéquates. Il n'est rien que cette bru- que Monsieur Hadrian aurait pu faire de plus."

"Sont-elles toujours présentes après chaque… Étreinte ?" poursuivit Cypress.

"Non. Si les courbatures étaient récurrentes, aucune femme ne s'y prêterait de façon régulière. Certaines, plus fragiles, peuvent effectivement être sensibles et courbaturées après chaque rencontre, mais rien dans votre historique médical ne laisse supposer que vous êtes vulnérable à ce genre d'épuisement."

Le ton neutre de Vanessa, pour la première fois, semblait presque rassurant dans sa façon de parler. Elle conservait un incroyable professionnalisme, bien sûr, mais il y avait quelque chose de serein dans sa façon de parler.

"Mmh, plus important encore… Un vampire est-il fertile, nécessitant la prise de… Um… Contraceptifs ?"

"Non."

Voyant l'air inquiet de la jeune femme, Vanessa se permit un bref moment d'humanité et s'approcha d'elle, s'asseyant à ses côtés, mais avec un bon mètre de distance entre elles. D'un geste peu convaincant mais sincère, elle posa une main sur l'épaule de Cypress et y mit un geste de support et de compassion en serrant doucement les doigts.

"Les vampires sont morts. Leurs fluides sexuels, tout comme leurs cellules, sont infertiles. La seule façon, pour un vampire, de se reproduire est de tuer, et de réanimer un cadavre pour créer un nouveau vampire. C'est un rituel de sang. Il *existe* des vampires capable de se reproduire, selon mes rapports, mais ce sont soit des vampires d'une toute autre catégorie, ou alors le produit d'un rapport sexuel entre un vampire de sang extrêmement dilué et d'un ou d'une humaine."

Elle sembla hésiter un moment, avant de reprendre la parole.

"Si vous permettez, mademoiselle, je dois quand même mentionner trois choses, et cela parce que je me doute qu'il y a peu de chance que cette conversation vienne naturellement. La première est que, malgré tout, je recommande l'usage de contraceptifs lorsque possible. Les fluides des vampires ont des effets sur la physionomie humaine, et bien que vous soyez… différente… je ne peux m'empêcher de prendre en considération les chances que vous soyez fondamentalement humaine. Deuxièmement, à moins d'être grièvement blessée, ne vous aventurez pas à boire le sang de Monsieur, et cela doit être *absolument* une histoire de vie ou de mort. Et troisièmement… il viendra un moment où vous vous demanderez ce qu'est d'être mordue… je vous recommande fortement de résister à la curiosité. Je n'ai expérimenté le Baiser qu'une fois dans ma vie, pour une raison d'urgence où Monsieur devait absolument se nourrir, et Monsieur a dû réarranger mon cerveau pour oublier cette sensation, parce que, semblait-il, je ne vivais que pour renouveler l'expérience."


Répondre
Tags : vampire