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La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]

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Athalie

Humain(e)

La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]

dimanche 02 février 2025, 12:33:08

La Dame Blanche


Identité : Athalie
Âge : 28 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Peu importe


HISTOIRE

Chapitre I
Totus tuus ego sum, et omnia mea tua sunt.
Je t'appartiens entièrement, et tout ce que j'ai est à toi.

C’est au son d’un chœur de voix de femmes psalmodiant des cantiques latins qu’Athalie vint au monde. Une de ses mères lui raconta à de nombreuses reprises que ce chant était porté par des voix si fortes, si appuyées, si dévouées, qu’on ne l’entendit même pas pleurer.

Elle fut baptisée par le nom que la communauté entière avait choisi ; un nom maudit, que cette enfant redorerait par une existence pieuse et zélée : Athalie. Si, dans la Bible, Athalie était considérée comme une hérétique idolâtre ainsi qu’une usurpatrice qui ne devait son trône qu’au meurtre de toute une famille, on attendait de cette vie toute neuve qui venait de surgir à la surface de la Terre que son existence coïncide avec une forme de rachat.
Ainsi en allait-il des autres membres de cette confrérie de filles – toutes nées le 5 mai –  dont l’existence serait vouée à laver un nom frappé par le déshonneur et l’hérésie ; confrérie qu’elle venait de rejoindre dès sa naissance, sans le savoir ni le vouloir, et dont elle était le dernier maillon. Désormais, elle vivrait aux côtés de Dalila, Jezabel, Salomé et Eve, cinq filles offertes par les cinq premiers couples qui s’étaient formés au sein de cette communauté. Désormais, toutes cinq dormiraient dans le même cabanon, connaîtraient la même éducation, et auraient le même destin. Leurs prénoms renvoyaient aussi bien au péché qu’à la repentance, dans la lignée d’un jansénisme brutal qui considérait que toute créature humaine naissait pécheresse et devait consacrer sa vie à se laver de ce péché originel en faisant tout ce qui était en son pouvoir pour obtenir la grâce divine – une grâce que seul Dieu déciderait de leur accorder. Néanmoins, au sein de cette communauté, deux personnes seraient capable de les guider sur le chemin de l’expiation et du salut : le Père et la Mère, fondateurs de la Congrégation de la Sainte Repentance dont elles faisaient à présent parti, qu’elles le veuillent ou non.

La Congrégation avait élu domicile dans un charmant bocage japonais, à quelques heures de Seikusu. Comme beaucoup d’autres sectes au pays du Soleil Levant, elle avait fait beaucoup d’adeptes en manque de spiritualité et en quête d’une certaine forme de rédemption – voire mus par un goût certain pour le masochisme. Si l’on en croyait les récits du Père et de la Mère, ils avaient quitté la France pour le Japon suite à la visite de l’archange Gabriel, messager céleste venu leur annoncer que cette terre constituait un nouvel Eden. En réalité, ils fuyaient tous deux des procédures pénales pour de sombres – mais nombreuses – histoires d’extorsion et d’abus de faiblesse.
Les divers bâtiments, tous communs, étaient reliés entre eux et s’organisaient sous la forme d’un cercle autour d’un même cercle de braseros, lieu de prédilection de la communauté. Par beau temps, c’était un lieu de rencontre : on y priait, on y cuisine, on y festoyait, on y chantait ou on y accomplissait quelques rituels. Mais dès que le temps se faisait lourd, que la pluie ou que la neige tombaient, il devenait un lieu de punition. Et les baies vitrées de tous les bâtiments permettaient d’assister à ces punitions aussi spectaculaires qu’exemplaires.
Tout un chacun voulait être de ceux qui se réunissaient en souriant et en chantant ; personne ne voulait être celui qu’on livrerait à tous les regards alors même qu’on l’humilierait.

Nul besoin de vous dire que la vie de repentance qui attendait ces cinq enfants les prédestinaient à fréquenter celui qu’on appelait en murmurant, dans les chambres d’enfants, le cercle maudit – voire le cercle du diable pour les plus effrontés.
Mais, pour le moment, aucune d’entre elles n’en avait conscience, et pour cause : elles avaient à peine quelques jours. Elles ignoraient que l’éducation qui les attendaient les condamnaient à un triste sort ; en effet, leurs parents tout comme les autres membres de la communauté (car on éduquait collectivement les enfants, ici) prenaient un certain plaisir à frapper ces gamines qui, par leur nom, devenaient les symboles vivants de ces femmes qu’ils exécraient.

De sa naissance à ses quinze ans, Athalie fut donc élevée au même rythme que ses quatre « sœurs » et selon les préceptes de cette communauté. Les cinq couples dont elles étaient issues étaient leurs précepteurs : ils et elles les initiaient à un catéchisme rigoureux, mais aussi à divers travaux manuels. Au printemps et durant l’été, les cours avaient lieu en extérieur ; on leur apprenait alors à reconnaître et à cultiver les plantes, à se repérer dans les bois, à allumer un feu, mais aussi à chasser. Dès douze ans, chacune d’entre elles savait utiliser une arme de poing comme un fusil de chasse. La période hivernale était dédiée à la lecture et à l’écriture, mais aussi à l’entretien de l’intérieur. Quant à l’automne, on y confectionnait des tenues, on y fabriquait divers objets.
Seul le dimanche était un moment de repos, rythmé par messes et rituels ; tous s’ouvraient et se fermaient sur cette même phrase, toujours répétée en cœur : « Totus tuus ego sum, et omnia mea tua sunt. » (« Je t’appartiens, et tout ce que j’ai est à toi »).
C’était là le premier précepte de cette congrégation : chaque individu était public, et appartenait au reste de la communauté.
Bien plus tard, Athalie apprendrait qu’il en allait de même pour celles que l’on nommait les « filles publiques ».


Chapitre II
L'âme qui se tournera vers ceux qui évoquent les esprits… je la retrancherai du milieu de son peuple
Lévitique 20:6


- Vous avez entendu parler de la Dame Blanche ?

Eve, Jezabel, Salomé et Dalila répondirent par un léger cri frémissant d’effroi. Il fallait dire qu’Athalie maîtrisait l’art de raconter des histoires : murmurer ainsi, dans un sourire amusé, un nom aussi maudit qu’interdit ne le rendait que plus impressionnant.
Il était interdit de raconter des histoires impliquant des créatures surnaturelles, dans la Congrégation : tout ce qui relevait de la superstition et de la magie était prohibé et donnait lieu à des réprimandes brutales. On pourrait même se demander comment une communauté aussi refermée sur elle-même pouvait connaître ces légendes interdites ; il faut croire que, comme les songes, elles « traversent les murs de pierre, illuminent les chambres obscures ou assombrissent celles qui sont claires », et  « entrent et sortent comme elles veulent et se rient des serruriers » (pour paraphraser Carmilla).

Athalie tira le drap de son lit, le mettant au-dessus de sa tête pour former un voile et une traîne qui lui donnaient une allure spectrale. Ses quatre amies furent prises d’un rire nerveux et se rapprochèrent instinctivement les unes des autres.
Comme cela leur arrivait souvent, elles avaient ôté leurs matelas de leurs lits pour les étaler sur le sol de leur dortoir (qui consistait en cinq lits répartis dans une chambre directement sous la charpente d’un des bâtiments), s’y réunissant le temps de se raconter quelques histoires.

- On raconte qu’une femme hante cette forêt – et qu’à la nuit tombée, lorsque la lune étincelle et que la nuit est la plus sombre, elle traverse les bois d’un pas lent…

Eve poussa un petit cri d’effroi, se serrant contre Salomé. Jezabel et Dalila, fascinée et doucement terrifiée, trituraient leur couette de leurs doigts agités.

- Certains l’ont déjà vu rôder autour de notre dortoir, vous savez ? Elle appelait nos noms, d’une voix grinçante. « Eveeeee, viens à moi ».

L’intéressée se mit à rire, d’un rire tordu par la peur.

- Arrête, Athalie, l’implora-t-elle. Je ne vais pas réussir à dormir, moi.

Bien entendu, la conteuse ne s’arrêta pas. Elles les appela une par une, d’une voix toujours plus inquiétante, juste pour le plaisir de les entendre rire. Toutes les cinq s’endormirent ensuite sur cet amas de matelas, serrées les unes contre les autres.



Le lendemain, à la tombée sur jour, on l’appela dans le salon réservé à leurs parents. Esther, l’une de ses mères – car aucune des cinq enfants ne savait de qui elle était issue – l’y attendait, assise sur un fauteuil comme l’on s’assoirait sur un trône, le dos droit et les bras posés sur les accoudoirs. De la colère suintait de son regard. 

- Tu sais ce que l’on dit des fantômes, ici, Athalie, il me semble ?

La jeune fille se raidit.

- Des fantômes ? répondit-elle d’une voix faible. Quels fantômes ?
- Nous savons tous ce que tu as fait, alors ne me mens pas – ce serait pire.

Une grimace tordit le visage d’Athalie. Elle comprit sans peine que leurs parents avaient eu vent de leur soirée – et elle appréhendait ce qui l’attendait. Terrorisée, elle se jeta aux pieds d’Esther, le corps secoué par des larmes de peur.

- Pitié, ma mère, pitié.
- Ce n’est pas à moi que tu dois demander pitié, Athalie, répondit froidement l’intéressée. Et tes larmes ne suffiront pas à te racheter de cette faute. Que dit le Lévitique, mon enfant ? T’en souviens-tu ?

Athalie releva vers Esther des yeux mouillés de larmes.

- « L'âme qui se tournera vers ceux qui évoquent les esprits… », balbutia-t-elle avant qu’un nouvel afflux de larmes ne l’oblige à s’interrompre.
- « … je la retrancherai du milieu de son peuple », termina Esther en posant une main sur le front de l’enfant. Suis-moi, à présent.

Athalie prit la main qu’on lui tendait. Obéissante, elle ôta ses chaussures comme on le lui demandait, et suivit sa mère vers le centre des braseros – tous éteints en cette nuit de novembre. Lorsqu’elle leva la tête, elle vit que les membres de la communauté se tenaient derrière les portes vitrées, les regardant avancer. Peu à peu, dans l’obscurité, elle discerna un matelas posé sur le sol, au milieu des braseros endormis.

- Montre-nous que tu te repens, Athalie, et surtout, montre-Lui, lui glissa sa mère en la bordant. Pour trois nuits, tu dormiras ici, sans pleurer ni te plaindre, sans chercher à rentrer, sans implorer qui que ce soit. Sois humble, et accepte Sa décision.

Et Esther partit, laissant là l’adolescence frigorifiée et effrayée par la nuit profonde qui tombait sur elle. Elle ne parvint pas à dormir, durant ces trois nuits, rongée par le froid, la peur et la honte.


Chapitre III
Ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu.
Romains 8:8


Des cinq enfants, Athalie n’était pas la plus docile ; elle prenait un certain plaisir à transgresser les interdits. La seule chose qui la sauvait – et souvent de justesse – c’était sa discrétion et sa ruse. Ses parents ne la portaient pas dans leurs cœurs, sentant bien que cette nature rebelle ne s’accordait pas avec les préceptes de la Congrégation. Athalie n’obéissait jamais de bon cœur, et, toujours, on la soupçonnait lorsqu’un méfait était commis, sans jamais pouvoir l’inculper, faute de preuves. Alors, jamais on ne la punit pour ces bouteilles de vin de messe volées, pour ses échappées nocturnes dans la forêt, pour ses lapsus insolents, ni pour cette manière insupportable qu’elle eut de tousser bruyamment plusieurs fois par messes après ses trois nuits à dormir dehors (la meilleure manière qu’elle avait trouvé pour se venger). Tous et toutes savaient que cette petite leur échappait.
Aussi, lorsqu’elle fut enfin attrapée pour une lourde erreur, la communauté s’en donna à cœur joie.

Une nuit de ses dix-huit ans, elle s’était réfugiée dans la chapelle avec Dalila pour tirer une nouvelle bouteille de vin de messe ; bouteille qu’elle burent en riant, cachées dans un confessionnal, jouant à singer les confessions forcées qu’elles subissaient quotidiennement depuis leur naissance. Rapidement, ce petit jeu en appela un autre : alors que Dalila était assise sur les genoux d’Athalie et qu’elle terminait en ricanant la bouteille d’alcool, les deux jeunes femmes échangèrent ce qui devait être le premier baiser de leur existence. L’excitation, la transgression, le désir que l’alcool attisait transformèrent ce chaste et timide baiser en de longues embrassades appuyées, leurs corps se pressant l’un contre l’autre tandis qu’une chaleur puissante s’emparait de leurs organismes.

C’est alors que la main d’Athalie s’était réfugiée dans le décolleté ouvert de la robe de Dalila pour presser sa poitrine qu’elles furent interrompus : le rideau du confessionnel s’ouvrit brutalement sur quatre de leurs parents.

Le lendemain, les deux jeunes femmes étaient à genoux au centre des braseros allumés, les joues rougies par les multiples gifles qu’elles s’étaient mangées.
Si Dalila pleurait, suppliant les officiants de cette cérémonie punitive de les épargner, il n’en fut rien pour Athalie : les yeux rivés sur le sol, elle serrait les dents, écoutant à peine les paroles que le Père et la Mère prononçaient. Athalie fut la première à bénéficier d’une rédemption punitive : on la poussa au sol, quatre de ses parents tenant ses pieds et ses mains et un cinquième maintenant sa tête enfoncée dans l’herbe.

- Ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu, récita la Mère en déchirant le dos de sa robe.

Jamais elle n’oublierait la douleur provoquée par les scarifications qui, lentement, traçaient sur son dos des versets punitifs : « si vous vivez selon la chair, vous mourrez » et « s’il n’y a pas de sang versé, il n'y a pas de pardon » (respectivement tirés de Romain 8:13 et Hébreu, 9:22).
Jamais elle n’oublierait l’humiliation et la haine, ni ce sentiment de dépossession de ce corps qui était le sien.


Chapitre IV
L’Apocalypse selon Athalie


Elle passa de longues journées assommée par la douleur, affalée sur son lit, désormais enfermée à double tour dans une chambre individuelle avec pour seule compagnie une Bible dont elle déchira soigneusement les pages – preuve d’impiété qui lui valut de ne pas être nourrie pendant trois jours et trois nuits.
Quelque chose brûlait en elle. Les membres de la Congrégation appelaient volontiers cela Satan, mais elle savait, en son for intérieur, qu’il s’agissait de toute autre chose : un besoin de liberté. Athalie n’avait jamais réussi à adhérer complètement à cette éducation religieuse rigoureuse, à la différence de ses sœurs. Tout ce qui était interdit l’excitait au plus haut point, et elle crevait d’envie de voir au-delà de ce bocage dans lequel elle se sentait, à juste titre, enfermée.
Un soir, c’est une Dalila rongée par la culpabilité et probablement le manque qui se glissa dans sa chambre après avoir dérobé la clef. Les retrouvailles furent pour le moins brûlantes, les deux jeunes femmes profitant de cette occasion pour reprendre là où on les avaient arrêtées.
Mais, une fois son amante endormie, Athalie sentit qu’elle ne pouvait en rester là.
Dans la Bible, Athalie s’était illustrée par le massacre d’une famille ; massacre qui marqua le début de son règne. Et en cette chaude nuit d’août, Athalie se décida à suivre les pas de son homonyme. Discrètement, elle enferma Dalila dans la chambre afin d’éviter tout obstacle ; tout aussi discrètement, elle alla dans la forêt, en quête de bois sec, puis dans la grange pour y prendre de la paille.

- « Tout objet qui peut aller au feu, vous le ferez passer par le feu pour le rendre pur », récita-t-elle avec un sourire narquois, en mettant le feu à chaque foyer qu’elle avait installé à l’abri des regards, avant de s’enfuir dans les bois.

Elle grimpa alors sur ce chêne millénaire qu’elle avait tant de fois escaladé pour bénéficier de la vue panoramique qu’il offrait sur l’installation de la communauté.

- Acceptez votre feu, qui vous juge et vous purifie, souffla-t-elle avec ironie en regardant les bâtiments s’embraser.

Le spectacle de la chapelle en feu lui mit particulièrement du baume au cœur.  C’était probablement le spectacle le plus beau auquel elle avait assisté un jour. Puis les cris apeurés des croyants se mêlèrent aux craquements sinistres d’un bois qui cède aux flammes qui les dévorent. Elle se laissa bercer par ce bruit, avant de prendre la fuite.

À l’aurore, elle s’installa dans le premier café qu’elle trouva, bénéficiant de la charité d’une serveuse pour se nourrir. Sur l’écran, une journalise annonçait le suicide collectif de la Congrégation de la Sainte Expiation dans un incendie meurtrier qui ne devait laisser aucun survivant.


Chapitre V
Dieu est tout et l’homme n’est rien, nous dit la religion. Mais c’est à partir de ce rien que Dieu a créé un royaume si despotique, si tyrannique, si cruel, si terrible. La tristesse, les larmes et le sang ont gouverné le monde depuis que les dieux sont nés. L’anarchisme éveille l’homme à la rébellion contre ce monstre noir.
Emma Goldman

L’avantage d’avoir vécu dans une secte, c’était que personne dans la société japonaise n’avait eu vent de son existence. Athalie put ainsi recommencer sa vie à zéro.
Parce qu’elle bénéficiait comme eux des associations et collectifs qui veillaient à leur survie, Athalie noua des relations parmi les marginaux de la ville de Seikusu ; ville dans laquelle elle trouva refuge après sa fugue. Durant dix ans, elle ne fréquenta que les refuges et les squats, et y tissa un réseau de relations qui, peu à peu, la mena vers les individus les plus radicaux de la ville. Elle se lia d’amitié avec les anarchistes, qui participèrent à sa seconde éducation : eux seuls furent mis au courant de ses origines. Athalie prit néanmoins des précautions, se faisant passer pour la survivante du suicide collectif d’une secte, et non pour l’instigatrice de leur mort. Les différentes lectures qu’elle fit grâce à eux la confortèrent dans la haine profonde qu’elle nourrissait à présent entre tout ce qui relevait du culte ou de la religion. Dans le squat, elle avait la réputation d’être la plus véhémente à l’égard des croyances, et finit par monter un collectif qui avait vocation à venir en aide aux victimes des sectes, mais aussi à provoquer outrageusement tout culte. On ne compte plus les affiches insolentes, les chants moqueurs ou les discours véhéments à l’encontre de la religion issus de ce petite groupe d’individus lors de diverses manifestations.
Au sein de ce collectif, on la surnomme la Dame Blanche.


PHYSIQUE

Athalie a maintenant vingt-huit ans.
Pas bien grande, elle n’est pas frêle pour autant : son mode de vie lui permet de garder une certaine ligne ainsi qu’un corps relativement musclé. Il faut dire que participer à des manifestations comme à des expéditions diverses (qui se terminent toujours par une course folle pour éviter d’être attrapé par les flics), ça maintient en forme.
Elle est vêtue de fringues bien souvent assez informes, toujours confortables et qui ne gênent jamais ses mouvements. La plupart du temps, elle est en jogging, avec aux pieds des chaussures militaires. Il lui arrive néanmoins souvent d’opter pour un jean (bien souvent en piteux état) surmonté d’un sweat large dont la capuche lui permet de se cacher aux yeux de tous. L’élégance, c’est pas une notion qui lui tient à cœur – ce qui compte, c’est de pouvoir conserver en toutes circonstances une bonne liberté de mouvement.
Elle garde un visage fin, avec des yeux clairs qui semblent ne jamais se tarir de leur colère. Sur le reste de son corps, on trouvera des marques, souvenirs de son passé ancrés à tout jamais dans sa chair : les mots taillés dans la peau de son dos pour la punir de son amitié charnelle, mais aussi quelques blessures et cicatrices, résultats de cette vie marginale.
Bien souvent, vous la verrez la clope au bec, regardant silencieusement autour d’elle, le visage fermé. Athalie parle peu et fronce souvent les sourcils, et tout dans son apparence met au défi de l’approcher.

CARACTÈRE

De ses origines, elle a gardé une haine farouche envers les cultes, qu’ils prennent la forme de sectes ou de religions installées. De même, elle méprise les déités de manière générale. À ses yeux, tout ce qui relève de la croyance mène à l’asservissement. Il faut dire que son histoire personne l’a suffisamment marquée. Cette haine de la religion côtoie un désir aveugle de liberté, une insolence affirmée à l’égard de toute forme d’autorité et un certain goût pour la transgression - le tout se déséquilibrant dans un conflit entre les préceptes religieux qu'on lui a inculqué et son désir de s'en libérer. Néanmoins, elle n’est pas une tête brûlée : sa colère s’équilibre avec un sang-froid qu’elle a su acquérir avec l’âge. 
Il est assez dur d’approcher Athalie : assez méfiante, elle n’accorde sa confiance qu’à des personnes qu’elle connaît depuis longtemps (à savoir les autres membres du squat, tous plus ou moins anarchistes). En revanche, si vous êtes une figure d’autorité, ou si vous avez quoi que ce soit à voir avec la religion, elle vous défiera. Cette méfiance se mêle à une aura de mystère qui plane autour d’elle. Athalie a en effet la réputation d’être insondable, surtout quand on essaie de lui faire parler de son passé. Elle adore l’action, mais déteste tout ce qui relève de l’introspection et de la confession : ne comptez pas sur elle pour vous confier quoi que ce soit ou pour vous écouter longuement – c’est un privilège qu’elle ne réserve qu’à très peu de personnes.
Pour le reste, elle est discrète, assez maligne et plutôt futée, des qualités qu’elle s’est forgée au cours de ses frasques dans la secte. Elle sait manier les armes, et garde toujours des armes de poing sur elle – car les affrontements sont légions dans son quotidien.
Car, ne vous y trompez pas : si elle a une colère froide, elle n'a pas peur d'aller au feu.


Comment avez-vous connu le forum ?
Je suis une vieille de la vieille, moi – 17 ans d’âge sur ce forum.
Et mon retour m'a trop donné envie de refaire un personnage, ahah - on ne se refait pas.

« Modifié: dimanche 02 février 2025, 20:10:17 par Serenos I Aeslingr »

Nowi la Caméléone

Terranide

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  • FicheChalant

    Description
    Une Terranide qui a soif d'aventures et de rencontres. Toujours partante pour s'amuser et découvrir de nouvelles expériences.

Re : La Dame Blanche

Réponse 1 dimanche 02 février 2025, 12:47:42

Nowi te souhaite un bon et agréable retour !

Aurelion Carrekhaul

Avatar

Re : La Dame Blanche

Réponse 2 dimanche 02 février 2025, 12:49:11

Rebienvenue

Shun

Humain(e)

Re : La Dame Blanche

Réponse 3 dimanche 02 février 2025, 13:06:15

Elle est très jolie cette fiche, très bien écrite. Et regorge de miroirs de la réalité.
Re-bienvenue avec cet attachant personnage :)

Athalie

Humain(e)

Re : La Dame Blanche

Réponse 4 dimanche 02 février 2025, 13:18:36

Merci pour vos messages de bienvenue - et vos gentils compliments  :-*
J'espère trouver à Athalie quelques compagnons et compagnonnes d'aventure !
« Modifié: dimanche 02 février 2025, 13:26:17 par Athalie »

Ordre des Masques

Légion

Re : La Dame Blanche

Réponse 5 dimanche 02 février 2025, 13:57:17

Welcome back ! :D
Privilégier le contact par MP forum, merci <3

Sidonie

Humain(e)

Re : La Dame Blanche

Réponse 6 dimanche 02 février 2025, 16:35:36

Bon retour parmi nous <3 Je valide le choix d'avatar *Veux qu'on lui donne un droit de mettre une sorte de sticker de validation des avatars merde*  :-* Et je plussoie le prénom aussi. Je n'avais jamais entendu ou vu, mais j'aime beaucoup

Athalie

Humain(e)

Re : La Dame Blanche

Réponse 7 dimanche 02 février 2025, 16:59:25

Merci à vous !

Le prénom m'est venu pendant que je rédigeais, en me remémorant une pièce de Racine que j'ai étudiée à la fac. Ça se prêtait à tout le lore autour des prénoms féminins maudits - et puis je trouve qu'il sonne bien !

Jack Marston

Humain(e)

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    Jack est un ancien militaire devenu chasseur de primes. Après avoir un temps servi sur le Masterclass sous les ordres de son frères d'armes Spike Masters, il a décidé de prendre son indépendance et il trace avec optimisme et positivité de primes en galères à travers l'espace et, parfois, les dimensions.

Re : La Dame Blanche [Anéa]

Réponse 8 dimanche 02 février 2025, 19:09:46

Avoue, tu fredonnais Nathalie comme tout bon coco boomer qui se respecte ! ;D

Elle est tauwpe ! :D
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Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : La Dame Blanche [Anéa]

Réponse 9 dimanche 02 février 2025, 20:09:53

Maman!?

*tousse tousse*

Euh, pardon. Nom familier.

Alors!

J'ai tout lu, j'ai tout vu, et j'ai tout relu, donc je dis VALIDÉE!

Je sais que tu as été absente un peu, donc juste au cas où tu n'as pas eu le mémo:

  • Tâche #1, le chalant! Très important. J'ai même créé un template pour mes jolis n'amis.
  • Tâche #2, Ensuite, au début, les messages sur les nouveaux comptes sont bloqués. Je te recommande donc, si ce n'est pas déjà fait, d'associer la boite à MP de ton compte principal. Profil > Modifier le profil > Messagerie personnelle de ton nouveau compte

Y'a eu quelques petits changements au règlement, aussi;


#1: Si un joueur n'a pas de chalant, on ne contacte pas. Si quelqu'un te contacte avant ton chalant, laisse-moi savoir :)
#2: Si un joueur ne précise pas qu'il accepte les demandes de RP par MP, on privilégie les échanges dans le chalant. Donc, si tu veux qu'on te contact par MP, faut préciser. Si tu ne le précises pas, mais que quelqu'un te contacte malgré tout, laisse-moi savoir :)
#3 Pour les discussions amicales ou non liées au RP, on encourage le blabla ou le Discord.

Zoubizou!

Athalie

Humain(e)

Re : La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]

Réponse 10 dimanche 02 février 2025, 20:15:12

Danke shön my dear !

Et merci pour les compliments - je m'incline devant tant de mignonitude.

Anéa

Administrateur

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  • FicheChalant

    Description
    Ancienne archange, devenue à moitié démone.
    Adore le sang et faire sauter des têtes.

Re : La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]

Réponse 11 dimanche 02 février 2025, 20:19:50

Rebienvenue !  :D





-En souvenir du bon vieux temps-

Athalie

Humain(e)

Re : La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]

Réponse 12 dimanche 02 février 2025, 20:48:30

Mille mercis  :-*

Jin Tanaka

Humain(e)

Re : La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]

Réponse 13 lundi 03 février 2025, 09:02:20

Coucou, m'dame.  8)

Rubis Starling

Humain(e)

Re : La Dame Blanche [Valichevaliarisée!]

Réponse 14 lundi 03 février 2025, 09:23:13

Re-bienvenue en ces belles contrées belle demoiselle en vous souhaitant de vous y amuser grandement  :D \o/ !


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