Lentement, sensuellement, leur deux corps roulait encore un peu l'un contre l'autre, à l'instar de l'écho d'une pierre tombé dans un lac, s’effaçant doucement en s'éloignant de la source, puis, au bout de quelques temps, ils s’arrêtent, se retrouvant seulement assis, l'un contre l'autre, Karl la serrant dans ses bras musclé contre lui, la caressant, la cajolant, l'embrassant.
Reprenant doucement son souffle après cette seconde danse des plus physique, assis avec elle, il l'embrassait tendrement, profitant de ses baisés, de ses caresses qui le faisait doucement frissonner, de sa main tenant la sienne. Lui, continuait de caresser son corps soyeux, ses clavicules, ses épaules et sa nuque de sa main de fer, son ventre, ses flancs et par moment son bas ventre, la couvrant de douceur, de tendresse après tant de passion déchainé.
Puis, entre ses douces lèvres, Karl l'entendit reprendre la parole, non pas sans difficulté, mais ce n'était pas du à la fatigue, seulement du à l'émotion. Sous ses mots, sous sa peur que tout cela ne soit qu'un rêve, le barman souriait et soufflait un peu du nez d'amusement, remontant sa main de faire pour caresser délicatement le visage de la belle, venant déposer un baisé passionné sur ses douces et fines lèvres avant d'embrasser ses épaules, puis de lui dire
" Mème si cela était un rêve, je pourrais dire dans celui-ci que c'est réel, je ne sais pas quoi te dire qui ferait te dire que ce n'en est pas un."
Elle n'avait pas tort, c'était un moment extraordinaire, peut être même trop pour être vrai, peut être qu'ils s'étaient tout les deux endormi à cause de l'alcool et avait rêvé de cela. Mais, alors que sa main de métal glissa sur le plexus de la belle, Karl eut une idée, déposant plusieurs doux et tendre baisé sur les lèvres de Rubis avant de lui dire
" Je vais t'apprendre une phrase, à notre réveil, tu n'aura qu'à me la dire et si je ne répond pas correctement, tu saura que ce n'était qu'un rêve. D'accord ?"
Il la regardait dans les yeux, attendant son avis et son aval, puis, il reprit d'une voix douce
" Demain matin, lorsque nous ouvrirons nos yeux, tu n'aura qu'à me dire .... Ik lebe tich "
Il la regardait toujours, tendrement, amoureusement, il la gardait toujours dans cette étreinte douce, la câlinant et la cajolant contre son corps moite de leur plaisir passé, toujours uni à elle, toujours à la caresser avec tendresse, attendant de savoir ce qu'elle souhaitait faire, ses réactions, mais, en tout cas, il ne lui dirait la signification de cette phrase que le lendemain.