Les minutes passent et toujours rien, je commence à être fébrile et ma fierté s’apprête à en prendre un coup, si ça ne se passe pas comme prévu, l'un de mes plans cul mangera pour deux avec ma frustration en prime. Elle sera bonne pour poser quelques jours de congés après que je l'aurai épuisé à l’extrême. Ma cigarette arrive à sa fin et je m'apprête à rentrer et tout ranger, mais enfin le bruit de la vitre coulissante me laisse dessiner un sourire de victoire, caché par la pénombre et qui a disparut lorsque je me tourne vers Rubis qui me dit qu'elle veut parler franchement.
Si ça permet d'avancer ce soir, et bien je suis tout ouïe, et elle ne fait que confirmer ce qu'il me semblait, elle a bien reconnu la présence d'aphrodisiaque tout au long du repas. Ca m'indique juste que je devrais encore bosser pour les rendre indétectable la prochaine fois, cela n'empêche qu'à cet instant elle n'a pas fuit, et est sur ce balcon avec moi. Mon regard empli de désir se pose alors sur elle et l'effet ne se fait pas attendre, alors qu'elle n'a pas finit sa tirade, la voilà qu'elle trébuche et que je la rattrape pour l'empêcher de tomber et ma queue s'éveille instantanément à ce contact.
- Et bien, il faut faire attention, on est sur une terrasse après tout. Pour les aphrodisiaques, j'admets en avoir mis, mais plus parce que tu me sembles crisper en permanence et que j'espérais t'aider à te désinhiber et profiter d'une soirée tranquille, je ne pensais pas à mal et je comprend que tu ai pu avoir peur...En plus je n'ai pas l'habitude d'utiliser ce genre d'épices donc j'ai clairement surdosé sans m'en rendre compte....
Je parle, je parle, mais ce contact physique, la chaleur de sa peau, sa proximité met ma résistance à rude épreuve. Je fais de mon mieux pour rester neutre, mais les images défilent ou plaquée contre le mur et soulevé, je la baise sans ménagement et en fait mon jouet pour la nuit, voir la journée qui suit sans lui laisser l'occasion d'échapper à mes soins. Mais je me retiens parce qu'elle n'est pas de ce genre là, et que je dois être plus subtil, je veux que ce soit elle qui réclame, fasse le premier pas, me supplie de lui faire oublier ses angoisses...
Un silence règne sur la terrasse, le temps semble ralenti et mon flots de pensée fonctionne de façon frénétique, toute cette réflexion ne prend que quelques secondes, mais j'ai l'impression que cela fait des heures...Putain c'est trop compliqué de se retenir, comment ils font les autres ? Je suis sur le point de craquer, approchant mes lèvres des siennes, mais je me donne un coup de pied au cul et la relache pour retourner à l'intérieur.
- Tu...tu devrais rentrer, vraiment, je ne veux pas profiter de la situation, si comme tu dis certains ont profité de toi par le passé, je ne veux pas que tu...tu ais cette image de moi. Tu es ban....belle comme tout et avec tous ces aphrodisiaques tu ne me laisses pas indifférent, donc tu ferais mieux de rentrer...
Aller, maintenant on met je place ma dame pour la mettre en échec dans cette partie. Si contact charnel et passionné il y a ce soir, ça doit venir de Rubis pour être sûr d'être irréprochable si elle se mets à regretter...Je laisse ouvert la baie vitrée et m'apprêtes à tout débarrasser, la laissant dans sa réflexion et sa lutte interne...