Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Are you a genie ? [Jessica Rabbit]

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Em

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Are you a genie ? [Jessica Rabbit]

jeudi 23 mai 2024, 23:09:46

La dalle.

C'est absolument n'importe quoi. J'ai jamais eu aussi faim depuis mon arrivée à Seikusu. Normalement, ces chaudasses s'enferment toute seule dans des vestiaires isolés comme si c'était leur devoir de laisser le champ libre aux pires prédateurs, sexuels ou non, de leur tomber dessus. Je veux bien qu'on ne blâme pas les victimes, mais dans cette ville, c'est même plus de l'imprudence, c'est simplement de la négligence. Seikusu a les statistiques les plus élevées en matière de viol rapportés, de kidnapping et de disparitions au monde. Je dis pas "au japon", mais bien "au monde". Et pourtant, pour une raison ou pour une autre, les crétins continuent d'affluer, comme s'ils étaient parfaitement inconscients du danger dans lequel ils se foutaient.

Alors, je dis pas, peut-être que tous ces actes ont été commis par des Semblables, et que la raison pour laquelle les gens ne semblent pas plus inquiets, c'est en raison d'une énorme campagne de répression et de suppression d'information, ou alors la violence était juste devenue tellement banale que, à moins d'y assister personnellement, les humains se contentaient de l'accepter et de l'ignorer. En gros; je peux tuer n'importe qui, il n'y a pas de problème, mais tant que je me fais pas voir.

Autre que le fait que c'est parfaitement terrifiant d'un point de vue humanitaire, cette hausse de violence faisait qu'il était de plus en plus difficile de commettre le moindre geste sans être observé. Plus personne ne veut dealer, plus personne ne veut s'aventurer dans des lieux imprudents. Alors que la ville était prisée par mes semblables comme un tonneau ne demandant qu'à être bu, ces derniers temps, j'ai grandement l'impression que quelqu'un a bouché les fuites. Et j'aime pas ça.

01:00.

Une heure du matin. Je traîne encore dans ce putain de bar. Il n'y a pas beaucoup de gens dedans; quelques couples en soirée, une des tables est occupée par un groupe de six mecs en train de jouer aux cartes. Lily est assise derrière le comptoir, en train de siroter son daiquiri aux fraises comme si c'était son unique intérêt dans la journée. Enfin, ca
ressemble à un daikiri à la fraise, mais soyons honnête, ce truc est remplis de sang. Lily Hayes était une vampire, et elle était absolument terrifiante, du genre elle avait ses doigts de main et de pieds dans toutes les tartes possibles, et pourtant, elle continuait de bosser comme une barmaid de seconde zone dans un bar miteux, tous les mercredis.

"Lil~" geins-je, la tête écrasée sur le bar. "Laisse-moi en prendre un peuuu…"

"Non."

"Mais Lil~~"

"Non," dit-elle plus fermement en posant son verre sous la table. "T'es déjà en retard sur les derniers que je t'ai refilé, chéri. Je fais pas rouler une charité, et chaque fois que je t'en donne, tu reviens pour plus. Je ne t'ai pas engendré, ce n'est pas mon travail de te nourrir."

"Mais j'ai si faim~ Allez, sois chic, quoi !... Même pas si on fait un tour dans le bureau ?"

"Écoute, Em, t'es mignon…"

Je veux, que j'suis mignon. J'suis le plus mignon. C'est ma marque de commerce, c'est ce qui me garde en sécurité.

"… mais c'était exceptionnel."

"Dans le sens où j'étais super bonne à te bouffer le cul, ou…"

"Dans le sens," l'interrompit-elle sèchement. "Que ca n'arrivera plus. Si tu insistes encore, tu trouveras un autre bar pour attendre."

"Okay… okay… cool…"

Ça ne sert à rien d'insister plus. Je sais qu'elle est bien gentille, ma Lily, mais je veux pas non plus finir taxidermisé dans son sous-sol pour avoir enfreint ses consignes dans sa demeure. Lily, comme beaucoup d'autres Semblables, est excessivement territoriale, ce qui veut dire que, dans son domaine, elle est la seul et unique autorité. Selon Pat, c'est un vestige du temps où les Semblables se faisaient passer pour des seigneurs locaux, et la tradition avait du mal à crever. Certes, les vampires modernes de dirigent plus d'armées, mais ça ne l'empêchait pas d'être de très très grosses merdes égocentriques, en plus d'avoir un égo surdimensionné, au point que certains demandent littéralement d'être appelé 'maître' dans leur domaine et par leurs descendances.

Alors, je n'ai peut-être jamais eu de mioche, mais c'est carrément stupide.


"Tu entends?" demanda soudainement Lily en levant la tête.

"Tu veux dire le mec dehors qui gueule 'Jessica'? J'crois qu'il cherche une des locataires de l'appartement au-dessus."

"Casse-coooouille…"

"À qui le dis-tu. Et du coup, c'est là qu'on comprend pourquoi les mortels ont des portiers, maintenant. C'est chiant pour nous, certes, parce qu'on peut pas rentrer sans être vu, mais c'est justifié avec des cons pareils!"
« Modifié: jeudi 23 mai 2024, 23:29:48 par Em »

Jessica Rabbit

Créature

Re : Are you a genie ? [Jessica Rabbit]

Réponse 1 dimanche 02 juin 2024, 22:24:26

Il ne le sait pas encore, mais il vivait là ses dernières heures. Brian Williams, un homme qui pensait que la vie lui souriait enfin depuis sa rencontre avec la sulfureuse Jessica Rabbit. Il faut dire aussi qu’il avait tout fait pour entrer en sa possession. Ce qu’il ne savait pas par contre, c’était à quel point elle devenait insaisissable avec le temps. La rousse voyageait et déménageait désormais au gré de ses envies et de ses contrats de danse. Elle ne supportait pas de rester en place, ne supportait plus depuis la mort de son créateur et ancien propriétaire, d’appartenir à quelqu’un, de devoir se plier en quatre, d’être maltraitée, tout cela sous couvert de son statut de Toon. Autant dire que si elle ne vieillissait pas en apparence, elle changeait significativement d’année en année depuis sa création. Désormais, Jessica était presque une femme libre, qui osait désobéir à Brian et parfois, n’en faisait qu’à sa tête. Sa dernière lubie ? Disparaître sans laisser d’adresse. Mais c’était sans compter sur les moyens que possédait Brian, qui finissait toujours par la retrouver.

- JESSICA !!!!

Seikusu, Japon. Brian était de mauvais poil et légèrement éméché. Il avait prit un avion depuis New-York dans l’espoir de la retrouver et on lui avait donné son adresse. Ce n’était guère compliqué après tout, une rousse pareille dans les rues japonaise, ne passait pas vraiment innaperçue.

- JESSICA !!!!! Viens quand on t’appelle sale…

Brian trébucha sur une poubelle et l’envoya valser d’un coup de pied qui fit sursauter les passants. Débraillé dans son costume gris, il titubait entre le trottoir et la route, trébuchant parfois, sans jamais se départir de sa voix débraillée. Il hurlait des Jessica et des insanités, des insultes, le tout en anglais, ne connaissant pas d’autres langues, contrairement à la Toon, qui, par sa nature, pouvait parler n’importe quel dialecte avec facilité quasiment sans accent.

- Tu vas te montrer SALOPE ?!

Brian se planta devant un bâtiment. Il y avait un bar qui lui faisait de l’oeil, mais c’était surtout les fenêtres au-dessus qui l’intéressaient. Jessica devait être ici. Il le sentait dans son ventre et probablement dans son bas-ventre aussi. L’américain se baissa et ramassa une canette vide qui avait roulé jusque là et la jeta aussi fort que possible. Elle alla s’écraser contre le mur près d’une des vitres. Dans un bruit désagréable, le morceau d’aluminium retomba près de l’ivrogne, mais il ne fit pas un geste, si ce n’est reculer un peu.

- JESSICA tu me dois de l’obéissance. TU LE SAIS ! Sale...Pute !

Les gens parfois s’arrêtaient pour observer ce fou qui hurlait comme un damné dans une langue que certains ne connaissaient pas. Après avoir gueulé un moment, Brian fini par se fatiguer. Il passa une main tremblante sur son visage, le gosier sec. Il renifla avec dépit et dirigea son pas chancelant jusqu’au petit bar au-dessus duquel sa rousse était censée vivre. Il bascula contre la porte qui s’ouvrit, plus qu’il ne l’ouvrit lui et tomba de tout son long dans le lieu, les quelques personnes présentes le regardant s’affaler sans un geste. Lorsqu’il se releva, Brian épousseta son pantalon et sorti une liasse de billet en se dirigeant vers le bar, sans vraiment prêter attention à la noiraude, mais portant son intérêt directement sur la personne qui avait l’air d’être la barmaid.

- Soir’...z’avez un truc à boire ? J’ai de quoi payer. Et j’aimerais des informations aussi. Je paierai. Cher.

Brian n’attendit pas de réaction de la part de qui que ce soit, il lâcha les sous sur le comptoir et poussa les billets dans la direction de la barmaid. Il n’attendit pas non plus d’assentiment ou de refus. Il se contenta de continuer, comme un ivrogne qui soliloque par nécessité plus que par envie.

- Je cherche quelqu’un. Une rousse. Grande. Avec des seins comme ça.

Il mima une plantureuse silhouette et une grosse poitrine, trouvant son équilibre en prenant appui de son coude sur le comptoir. Il parlait plus doucement que précédemment, comme s’il se rendait compte que s’il continuait de vociférer, il risquait de se faire arrêter ou...allez savoir avec ses japonais. Il ne savait même pas si la personne à qui il venait de s’adresser parlait anglais et, ou, le comprenait et sa diction était passablement altérée par l’alcool ingurgité depuis le début de la soirée. Brian regarda sa montra, loucha dessus plutôt et secoua la tête en voyant qu’il était déjà une heure du matin.

- C’est ma… - Il dut réfléchir un moment. - C’est ma femme et elle était… - il cherchait un mensonge plausible. - Elle était censée me retrouver à l’aéroport, mais elle m’a posé un lapin.

Il rit. Private Joke avec lui-même, car la toon s’appelait Rabbit et cela le fit rire de se dire qu’elle lui avait poser un lapin. En réalité, elle le fuyait et il le savait et ça l’énervait. En acquérant Jessica, il pensait pouvoir de temps à autre, il n’en demandait pas autant que son prédécesseur, pouvoir passer la nuit entre ses cuisses. Mais elle s’était toujours envolée avant son arrivée. Et lorsqu’il la chopait enfin, c’était pour se confronter à des excuses bidons. Bidon...elles ne l’étaient pas, mais Brian pensait que oui. Jessica était simplement occupée par ses spectacles qu’elle commençait à faire un peu partout désormais, plus uniquement dans des bars américains. Les gens semblaient apprécier sa plastique irréelle, surtout ici, sur Terre. Et cela faisait désormais quelques semaines qu’elle était à Seikusu, au Japon. Elle offrait ses courbes pour un spectacle dans un cabaret du coin, aussi, elle n’était pas dans son appartement ce soir, mais plus loin.

- Jessica ? Est-ce que ça va ? Tu as été super ce soir !
- Thank you darling…
- Tu n’es pas contente de ta prestation ?
- Mmm ? Oh. Yes...si. Oui oui, bien sûr. Je suis simplement fatiguée.
- Tu veux que je te ramène ?
- Cela ne te fais rien si nous restons encore un peu ici ?
- Non...bien sûr...mais…
- Please. Juste le temps de reposer mes jambes.

C’était un mensonge. Installée élégamment dans un fauteuil de sa loge, Jessica sentait qu’il se passait quelque chose. Brian était dans le coin. C’était difficile de dire comment elle le savait, mais elle le savait. C’était une sensation particulière qui la faisait frissonner. Mais ce n’était pas les mêmes frissons que le froid ou la peur. C’était autre chose. Et elle aurait été bien incapable de dire à quoi cela ressemblait, car les sensations humaines, elle ne les connaissait pas depuis longtemps. La Toon se leva et saisit son peignoir qu’elle passa sur ses épaules, sans un regard pour sa petite assistante japonaise qui lui servait de guide et d’assistante durant son séjour.

- Je suis navrée Natsu, je ne sais pas ce que j’ai ce soir. Je dois être fatiguée.
- Ne t’en fais pas Jess’, cela prouve simplement que tu es humaine ! Je commençais à me poser des questions…

Au visage que fit  Jessica, Natsuko se mordit la lèvre inférieure. Avait-elle dit une bêtise, elle se confondit en excuse, mais Jessica lui fit signe de ne pas s’en faire et lui demanda d’aller chercher des cafés. Une fois seule, elle se concentra pour ne pas céder à la pulsion de la Toon en elle, qui lui disait de rejoindre Brian et d’exécuter les ordres de son propriétaire.

Toujours au bar, Brian continuait son mensonge, s’enfonçant dans des explications qui ne semblaient pas toujours avoir de sens. Mais il était prêt à payer cher si on lui disait où était la rouquine et encore plus cher si quelqu’un acceptait de le mener à elle.

- Je vous assure, j’ai assez d’argent pour vous offrir le Lune. Alors il y a bien quelqu’un ici, qui sera d’accord de me dire où est cette...cette femme ? Je m’inquiète vous comprenez ? Et j’ai un avion à prendre dans deux jours. Je ne peux pas partir sans elle.

Il tapota sur le bar, fixant son regard d’ivrogne sur la noiraude, comme s’il la voyait pour la première fois depuis son entrée.

- Vous peut-être ? Je suis sûre que vous savez où elle est !

Rien ne lui disait que c’était le cas, mais dans sa tête d’alcoolique en manque de cul, il était prêt à parier que tout le monde savait où se cachait la belle et personne pour le lui dire. Comme s’ils la protégeaient. Peut-être que tout le monde la voulait pour lui après tout et c’était tout à fait légitime. Lui-même se sentait en veine de la posséder, même si Jessica avait tendance à disparaître et que Brian n’avait que rarement pu profiter de son corps et de son esprit soumis de toon.

- Et je suis sûr aussi que vous avez besoin de thune !

Il ramassa les billets, en laissant quelques uns pour les consommations et les secoua sous le nez de la gothique qu’il pensait être une prostituée. Il le sentait, comme tout mec ivre qui prend toute femme sexy pour une créature de la nuit qui se fait payer pour quelques instants de plaisir.

- Allez...je vous donne tout ça si vous m’amenez à Jessica. Vous pouvez pas ne pas la connaître. Regardez !

Comme si son cerveau embrumé se mettait enfin à fonctionner, il sortit son portable et lui montra une photo de la toon, dans sa fameuse robe rouge.

- Elle chante et fait des spectacles. Vous l’avez sûrement croisée dans le coin. On m’a dit qu’elle habita ici. Enfin. Là.

Brian pointa du doigt le plafond et se remit ensuite à secouer l’argent sous le nez de Em.

Em

Créature

Re : Are you a genie ? [Jessica Rabbit]

Réponse 2 lundi 03 juin 2024, 01:03:04

Ah non, hein, ne t'approche pas du bar ! N'ouvre pas cette porte ! Ne franchis pas le pas ! Ne t'approche pas du bar ! PUTAIN !

Ce gros con a complètement ignoré toutes mes protestations mentales. Si seulement il n'y avait pas autant de monde ! Un peu de Domination et il est ressorti aussi vite qu'il est rentré. Enfin… merde, quoi ! Une nana ne peut pas boire un verre dans cette ville sans qu'un gros lourd déjà complètement ivre ne vienne lui pourrir la soirée.


"Soir’..." qu'il dit avec l'haleine puante du mec qui a déjà bien trop picolé, avec un accent bien américain dans son anglais brisé par la boisson. "Z’avez un truc à boire ?" Il est tellement bourré qu'il ne voit même plus les bouteilles derrière Lily. "J’ai de quoi payer." Bah oui, il vaut mieux, tocard ! "Et j’aimerais des informations aussi." Moi aussi ! Du genre est-ce que tu peux foutre le camp !? "Je paierai. Cher."

Argent? Ah, bah ça va, alors. Il a du fric.

Il demande si on avait vu une rousse. Une jolie rousse. Avec des gros seins, et puis il râle qu'elle ne s'est pas pointée à l'aéroport. Vu la gueule du mec, et son état avancé d'ébriété, il m'est avis que madame a dû trouver plus intéressant que de passer le reste de ses jours avec ce fin spécimen de rebus social. Pendant un moment, la chanteuse du cabaret local me vint en tête. Ah non, hein. Surement pas. Si cette nana a dû choisir un mari, c'est certainement pas un mec qui était incapable de se tenir en présence du public; sa réputation en prendrait un sacré coup.

J'ai même pas encore eu le temps de lui répondre de décarrer, ni même Lily d'ailleurs, qu'il se lance sur une autre lancée, promettant richesses démesurées en échange d'information, et pour être honnête, j'étais sacrément tenté. Vraiment, énormément, beaucoup. J'aime la thune. C'est bien, l'argent. Ca aide à acheter de la poudre. Ca aide à payer la chambre d'hôtel. Ca aide à payer la machine à sous au casino. Et s'il était prêt à tout cracher pour trouver sa bonne femme, ce serait un simple procédé pour moi de prendre son offre et~~

Il montre sa photo.

C'était Jessica.

Bien sûr qu'on connait Jessica. C'est pas tous les jours qu'une Toon débarque au Japon, après tout, surtout pas une nana aussi connue pour ses talents de chanteuse, même si, en vrai, personne ne savait grand-chose de Jessica. Elle bougeait beaucoup, travaillait beaucoup. J'ai vu quelque uns de ses spectacles, à l'occasion, lorsque tel ou tel mec me trimbalait pour une soirée "romantique" en me promettant un peu de cocaïne en échange de le faire bien paraître auprès de ses collègues de travail.

Alors ce type prétendait qu'il était son mec?

Ouais. Mon cul.

Probablement un autre harceleur. Un autre merdeux incapable de comprendre la différence entre un sourire poli et une invitation à se faire sucer dans la ruelle d'à côté, qui prend ses fantaisies pour des réalités. Mais contrairement aux malades qui étaient sérieusement atteint, lui, je le voyais dans son regard, était parfaitement persuadé d'avoir raison.

Okay.

"Yeah, I know where your redhead is, handsome~" dis-je avec un anglais digne d'un film noir hollywoodien.

Lily me lance un regard. "Em, c'est…" dit-elle en japonais.

Je la regarde à mon tour, et je l'interrompe immédiatement. "This gentleman is just upset because his wife is so inconsiderate of his feelings."

Je me lève alors de mon tabouret, et je glisse ma main sur la main de l'ivrogne.

"I understand. It is so… disrespectful and frustrating of her. Especially when such a fine…" La main remonte sur son bras, puis son épaule, alors que de l'autre, je lui touche le torse. "strong…" Je m'approche encore un peu et je presse ma cuisse contre sa région virile, faisant bien attention qu'il ne soit pas capable de détecter… eh bien… la mienne. "sample of a man cares so much for her."

Lily semble comprendre où je vais avec ce discours, donc elle ne s'interposa pas plus.

"You know what, handsome?" Je lui demande en caressant encore plus son torse, glissant ma main sous sa chemise. "She has been so rude, so mean. You must be so pent up. How about you come with me… I'll help you unwind, so you are less upset when you see her~"

Le piège était posé. Dans son état d'ébriété, il devait être convaincu d'être tombé sur soi une prostituée très volontaire pour remplir son travail, ou alors il croyait vraiment qu'une nana comme moi lui tomberait dans les bras aussi soudainement. Mais j'évaluais mes chances à 50/50; il était tellement bourré et imbu de sa propre importance, juste l'idée que quelqu'un puisse valider cette perception de lui-même devait être excessivement tentante.

"Don't worry… you are cute, so I won't charge you much~"


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