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Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven

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Molly Murphy

Humain(e)

Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven

mercredi 15 mai 2024, 18:33:03

Je vais te faire bouffer les cendres de ta grand-mère, connard.

Vous avez été momentanément banni pour insultes et propos inappropriés.

Mon commentaire se succède au bannissement redouté. Après plusieurs heures de débat houleux, ma patience a atteint une certaine limite. J’ai partagé de nombreux mots doux avec mon interlocuteur jusqu’à recevoir ce message de la modération. Elle a un peu tardé à intervenir, peut-être trop divertie à nous voir se foutre sur la gueule pour une raison stupide. Mais à la fin, je paye toujours l’addition salée.

 « PUTAIN ! Je vais en créer un autre. »

Ou j'attendrai. Peut-être. J’hésite. Mes jambes tremblent sous la colère et l’envie de lui foutre mon poing dans la gueule. Mais le ban sonne l’arrivée du marchand de sable. Faut que je relativise. Demain, je bosse et il est déjà trois heures du mat’ ! Je me convaincs et je me force à aller me détendre sous une douche froide. J'enfile mon pyjama habituel : t-shirt, jogging. Puis je me glisse sous la couette. La joute verbale m’a bien remué le cerveau et il me faut une bonne vingtaine de minutes avant de trouver le sommeil.

Je sombre toujours.

Je suis une de ces personnes qui rêvent presque toutes les nuits et qui se laissent emporter dans des aventures loufoques. Les événements de mon quotidien donnent toujours le ton. Cette nuit-là, ne fait exception. Je me trouve tout à coup, assise sur le lit et le dos contre le mur. Je pianote sur mon ordinateur quelques menaces supplémentaires à l’autre anomalie. Aucune conséquence.

Ça devient de plus en plus trash. Les commentaires sortent de mon écran. Il apparaît une silhouette formée par nos échanges dans son salon. Cette monstre me glace le sang et s’approche. Il parle mais ne s’arrête pas. Sa voix étouffée est difficilement audible. Les rares mots que je discerne ne sont pas faits pour me rassurer. Je saute de mon lit, m’éloigne et attrape une chaise. De l’autre main, je lance des objets mais tout lui passe à travers.

J’ai peur.
Tellement peur.

J’essaie de me réveiller mais je n'y arrive pas ! Le cauchemar continue. Mes mains tremblantes laissent la chaise tomber au sol. Mes pieds sont englués au sol et j’ai l’impression de devoir mettre une force herculéenne pour me sortir de là. Je fais péniblement un pas puis un deuxième. Le monstre est plus lent mais ce qui semble se distinguer comme un regard ne me lâche pas.

Il se situe entre la porte et moi. Ma seule porte de sortie est la fenêtre. Quand je suis enfin à portée, je l’ouvre et saute sans réfléchir aux conséquences. Je suis endormie, rien ne peut m’arriver dans le monde réel. Mais les sensations de hauteur et de tomber dans le vide pendant plusieurs longues minutes ne m’est toujours pas agréable. Le seul avantage que j’y vois c’est que la créature a disparu et ne tente plus de me courser. Mon cauchemar se transforme peu à peu.

Je me calme et j'atterris dans un monde qui m’est familier. C’est l’image de mon New York fantasmé où se déroule l’une de mes premières nouvelles érotiques. A cet époque, j’étais encore un peu modérée dans mes écrits et trop fleur bleue. Si je devais la réécrire aujourd’hui, ça serait tellement plus hot ! J’ai toujours adoré ces situations où l’héroïne se trouve pas un très heureux concours de circonstance dans un instant tendancieux avec un parfait inconnu. Mon imaginaire fait le reste. De la pleine rue, le décor change pour me coincer dans un ascenseur. Je repense tout de suite à l’amas d’écriture de tout à l’heure. Mon cœur s’emballe d’un coup. J’ai un peu peur mais je suis un peu excitée.

Je fuis ? Je reste ? Bordel ! Je fais quoi ?

Draven Dairn

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Re : Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven

Réponse 1 mercredi 15 mai 2024, 21:10:30

Le jour, j’étais, il fallait le reconnaitre, un professeur ordinaire, presque un peu amorphe par certains points. Et la nuit… la nuit des choses changeaient. La nuit, j’étais un prédateur. Oh, je n’étais pas en quête d’une victime dans les rues pour une soirée sans lendemain, non, bien sûr, j’étais juste en chasse de nourriture, littéralement. La nuit, je m’installais chez moi, et je partais. Oh, mon corps ne bougeait pas, on croirait même que je pouvais être en train de dormir. Mais je cherchais un repas. Les rêves étaient ma nourriture, et quand les émotions étaient fortes, cela rendait le repas plus succulent ; tenez, par exemple, la peur, ça donnait une petite amertume, comme la tristesse, à un rêve. Et es cauchemars… les cauchemars étaient comme un bon plat au curry.
Les rêves érotiques contenaient du piment, et les doux rêves pleins de belles choses, étaient sucrés.
Enfin, c’était ma perception. Ou du moins une analogie que vous pouviez saisir ; c’était le mieux que je pouvais faire pour l’expliciter.

Et maintenant que j’avais faim, je me laissais porter. Particulièrement épuisé, je décidais de prendre dans mon immeuble. Plus simple. A cette heure, il devait bien y avoir des cauchemars… enfin, peut être… je ne savais pas trop… si, un bon cauchemar, ça me faisait bien envie !
Mon esprit vagabonda jusqu’à ressentir un cauchemar puissant, à côté. Je m’y introduisais…
Hein ? Un ascenseur ? Merde, ce n’était plus un cauchemar ça… elle avait des pensées particulièrement dispersées.
Donc, si je résume, nous étions, dans un ascenseur, elle en jogging et t-shirt, moi en chemise et jean. Ça tranchait un peu. L’ascenseur indiquait un espace entre deux étages, comme si elle y était coincée. Mais ce n’était pas un cauchemar, non… l’amertume était légère, un arrière-gout qui laissait entendre que le cauchemar se dissipait… pour quelque chose de plus… pimenté ?
Intéressant mais presque hors de propos, non ?

« Ici, coincés, çà deux dans un ascenseur… qui l’aurait cru… »

Je souris, un peu carnassier sur les bords.

« Cela me rappelle un livre… moins bien que ce qu’il aurait pu être… il manquait de piquant… »

Donc elle était ce genre de femme. Intéressant ; connaitre ses voisins, valait le coup, parfois, semblait-il… enfin, surtout cette voisine.
On en apprenait beaucoup sur quelqu’un au travers de ses rêves.

Soudain, je le perçu, l’être du cauchemar… je le mémorisais, et je le gardais à distance… il arriverait au meilleur moment, à n’en pas douter…
Maintenant, il était temps de commencer à se mettre en cuisine pour déguster un bon rêve d’épices et d’amertumes…

Molly Murphy

Humain(e)

Re : Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven

Réponse 2 mercredi 15 mai 2024, 22:29:32

« C’est d’un cliché, vous ne trouvez pas ? »  Pourquoi je le vouvoie ? Je ne sais pas. J’ai seulement l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ce personnage de mon inconscient. Il est beau, pas exactement mon type mais son charme est indéniable. Il m’attire. Ou c’est seulement mon fantasme de l’ascenseur qui me met dans tous mes états ? J’ai chaud d’un coup ! J’étouffe avec mon jogging. Il me suffit de le penser puis de l’imaginer et tout de suite, le rêve fait son œuvre et mon pantalon disparaît pour ne laisser apparaître que la petite culotte noire cachée en dessous.

 « C’est vrai… Il n’y avait aucune passion, aucune alchimie entre les personnages. » Si on me lance dans les critiques de mes histoires, je risque de plus m’en sortir. Je préfère éviter que ce rêve devienne une énième fois le film de mes pensées, de mes critiques et de mes remords. Je me reconcentre sur l’homme en face et je déglutis. Du coup, je fais quoi ? Plutôt que de me dire ce qu’il aurait pu être, je peux toujours en rêver, non ? D’une scène érotique à la hauteur de la nouvelle que j’ai voulu écrire. « Je… » J’ai pas mes lignes de dialogue.

Comment je peux être aussi empotée ? D’habitude mes rêves érotiques s’écoulent tout seuls. Je crois que le cauchemar m’a un peu trop mise à mal. J’ai du mal à me concentrer comme si la réalité de mon songe pourrait basculer une seconde fois vers le cauchemar. Au fond, j’ai peur que cette créature revienne. Mais c’est bon, je commence à me sentir mieux et j’ai une occasion de l’oublier ! Allons-y ! Je me tape les joues dans mon rêve. Mon pyjama grotesque devient une jolie robe, très courte.

Je sais pas trop ce que des personnes lambdas pourraient se dire dans ce genre de cas… J’ai jamais expérimenté un coup d’un soir avec un inconnu. Je n’ai ni Macy sous la main pour me raconter ses histoires de cul, ni un porno pour me donner quelques idées. On va faire sans dialogue. L’important, c’est la passion. Je m’approche d’un pas sensuel et dépose mes bras sur les épaules de l’inconnu. Mes doigts caressent sa nuque.  « Nous devrions profiter du hasard pour faire plus ample connaissance. »

Quelle phrase clichée. Je me souligne, en tant que spectatrice de mon songe. Il est un personnage issu de ma tête, bien sûr que je le connais ! Je n’arrive pourtant pas à prédire ses réactions. C’est peut-être pour ajouter du piquant. J’apprécie toujours ne pas avoir un contrôle total sur mes songes. Même si cette fois-ci, ça me sauverait tout de même la mise avec le cauchemar qui rôde dans un coin de mon esprit… Je le balaye vite. Une main baladeuse descend le long de la chemise de l’homme.

J’en défais les premiers boutons jusqu’à mi-hauteur. « L’ascenseur peut être en panne pour toute la nuit, si nous le désirons. » Mes doigts se déposent sur la peau nue de mon partenaire. Je me comporte comme cette héroïne désinhibée que je rêve d’être, cette femme fatale à qui rien ne résiste mais dont la timidité et le regard des autres enchaînent les réactions dans la réalité. Je n’ai à rougir de rien, je n’ai peur de rien. Mon autre main descend de sa nuque et tombe jusqu’à sa ceinture. Je me lève sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser.

Je préfère ce genre de rêve !

Draven Dairn

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Re : Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven

Réponse 3 jeudi 16 mai 2024, 08:23:33

« Totalement. »

Je souris, entrant dans son jeu, dans celui de l’écrivaine qui était dans son livre. Je ne connaissais pas son livre, les rêves n’auraient jamais où être aussi précis, bien sûr. Mais d’un autre côté, ils en révélaient beaucoup sur la psyché de l’autrice du rêve. Même si je pouvais y ajouter plus que ma touche personnelle, voir la tirer dans un rêve ou un cauchemar qui ne lui appartenait pas.
Mais apparemment le simple fait qu’elle soit ici, avec cette scène en tête faisait vaciller ses pensées, le jogging se volatilisa, pour ne révéler qu’une petite culotte noire très simple. Je n’en disais rien, mais je me rapprochais un peu d’elle, pour, faisant, sans même avoir besoin d’y réfléchir, monter un peu la température des lieux. Pas bien difficile. Elle semblait à la fois hésitante et en même temps, impatiente. Elle formait un joli contraste amusant.
Nouvelle tenue, la robe, courte, très courte, le classique qui se voulait sexy, un peu outrancier. Se donnant, en se pendant un peu à mes épaules, un côté fille facile, qui, dans ce rêve en tout cas, était sa nature, d’une certaine manière.

« Oh… ça c’est un vilain cliché… »

Faire plus amples connaissance… depuis quand on se montrait ainsi ? Je ricanais un peu, alors qu’elle venait m’embrasser. Je répondais à son baiser, mes mains venant à ses hanches, doucement, glissant le long pour descendre un peu et, sans aller caresser ses fesses, descendre pour venir caresser ses cuisses doucement.
Vous n’imaginiez pas à quel point, dans cette ville, les rêves érotiques étaient présents. J’aimais manger épicé, bien sûr, mais à force, j’allais me faire un ulcère. Et j’en venais à apprécier de plus en plus les autres saveurs qui venaient marquer les rêves. Non que je désapprouve ou déprécie le piquant, bien sûr.
Elle était impatiente. Pensait-elle, sans doute que ce rêve étant le sien, elle pouvait éviter de jouer les ingénues, ou autre… c’était fortement possible…
 Prouve preuve, elle avait déjà une main à ma ceinture et une main en train d’ouvrir la chemise pour dévoiler une peau particulièrement pâle. Aussi pâle que la sienne. Aller à la plage ne semblait être ni son fort ni le mien.
Je la coinçais un peu, contre la paroi de la cabine d’ascenseur et je venais doucement caresser la peau nue de la cuisse, enfin, avant de venir doucement soulever la jambe en soutenant la cuisse par-dessous, écartant, de ce fait, ses cuisses.

« Avais-tu envisagé la peur d’être ainsi vue dans tes écrits ? »

La main qui tenait sa cuisse remonta sous la robe à sa fesser, doucement, alors qu’il l’embrassait à nouveau.

« L’ascenseur pourrait vite redémarrer et se retrouver rapidement plein, dans ce building… »

La main remonta trop loin pour ne pas se rendre compte.

« Et tu n’as même pas de culotte… »

De mon fait ? Du sien ? Les émotions et les envies jouaient une drôle de place, parfois, poussant à faire apparaitre ou disparaitre des choses. Par exemple, l’ascenseur n’avait pas de boutons pour choisir un étage, parce que ça, elle s’en foutait, par exemple.
Ou l’ascenseur qui semblait sensiblement plus grand, une fois que j’avais évoqué l’idée de la foule. C’était tellement facile de faire travailler l’imagination…

Molly Murphy

Humain(e)

Re : Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven

Réponse 4 dimanche 19 mai 2024, 18:41:44

Il se moque ou c’est seulement mon esprit qui souligne une seconde fois ma maladresse ? Je peine à comprendre les réactions de ce personnage mystérieux. Mais je sais qu’il faut que je m’entraîne à draguer et discuter pour trouver des mots plus justes et excitants lors de situations similaires. Nous sommes dans mon rêve. Ma gaucherie n’importe peu.

Dans un récit, une telle erreur peut sortir le lecteur de son histoire… Je ne me laisse pas décontenancer au final. Je ne sors nullement du rôle que je me donne. Personne ne viendra se moquer de mon interprétation inexpérimentée. Il n’y aura aucune répercussion sur mon quotidien car cette rêverie demeura prisonnière de mon esprit.

Je peux me consacrer à cet instant chaleureux, l'esprit léger. Je me retrouve coincée, les épaules plaquées contre la paroi glaciale de l’ascenseur. Seul le bas de mon dos en est à peine décollé pour laisser ses mains se balader à leur guise de mes cuisses à mes fesses. Ses mains m’arrachent un soupir bouillant. J’ai l’impression que l’ascenseur se transforme peu à peu en un sauna. Surtout qu’il attrape ma jambe et écarte mes cuisses, j’en profite pour me redresser un peu et coller mon bassin au sien.

Ce personnage est issu de mon imaginaire. Pourtant, plus nous avançons, plus il m’étonne. Ai-je déjà été capable de rêver d’un homme aussi torride ? La sensualité de ses gestes me décontenance et me rend fébrile. Les sensations fortes, plus que je ne les ai jamais expérimenté lors d’un songe. Jusque dans mon lit, je m’agite. Mes cuisses se frottent l’une à l’autre. Je suis incapable de rester impassible dans mon rêve comme dans la réalité.

Mais il vient accentuer mon trouble avec une question précise. « Jamais… Mais ça pourrait être intéressant. Le risque a toujours quelque chose d’excitant… » Je ne comprends pas où il veut en venir. Après son baiser, il évoque l’ascenseur et l’idée que les portes s’ouvrent. Dans la réalité, j’aurais peur d’être surprise mais là tout de suite, dans mon rêve, c’est différent. « C’est vrai mais est-ce que ça serait réellement gênant ? » Il n’y a aucune conséquence à ce que nous continuions malgré la présence d’inconnus. Ils ne sont dans tous les cas pas réels.

J’affiche une confiance en moi mais je suis terrifiée. Dans la réalité, je n’ai jamais osé expérimenté une telle situation. J’aurais tellement honte d’être prise sur le fait que mes jambes s’en sont paralysées avant d’essayer. Là, il n’y aucune conséquence certes. Mais d’autres questions se succèdent aux répercussions. Est-ce que j’apprécierais être vue ? Est-ce que ses présences, même issues de mon imagination, ne gâcheront pas cet instant ? Je n’ai jamais eu de rêve aussi intense et plaisant alors la peur de tout gâcher s’insinue discrètement et sournoisement.

Malgré sa présence, je ne la considère pas assez pour qu’elle gâche mon humeur érotique. Les mains de mon partenaire montent un peu plus. Nous découvrons en même temps l’absence de culotte. Une autre chose dont je serais bien incapable dans mon quotidien mais qui m’excite à cet instant précis. Je m’impatiente un peu plus. Mes doigts défont enfin la ceinture que je triture depuis de longues minutes. Cette fois-ci, je ne m’arrête pas jusqu’à libérer son sexe et le garder entre mes mains. « Il fait vraiment chaud tout à coup… »

Draven Dairn

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Re : Dans les songes de l'écrivaine. ~ Draven

Réponse 5 dimanche 19 mai 2024, 19:15:28

Les gens se rendaient-ils compte à quel point ils se laissaient aller parce que c’était un rêve ? En fait, cela dépendait si l’on considérait que l’on était lucide ou pas dans un rêve. Généralement, ceux qui étaient lucides dans le rêve faisaient perdre un peu de sa saveur à celui-ci par leur non implication. Ou au contraire par leur sur-implications, en fait. Là par exemple, on était à la limite de là sur implication…
Mais j’avais la dalle, et puis bon, un peu de bon temps, ça ne devrait pas poser de problème.

« Et si cet ascenseur était celui des bureaux de ton patron ? Le risque est suffisant ? »

Je venais l’embrasser avec tendresse, mes mains à ses fesses, en place, la pelotant allègrement, ses fesses mises à nues alors que la robe était remontée par mes bras à ses hanches pour plus de praticité... elle se laissait clairement faire. Et je ne l’en blâmerais pas. Nombre de femmes – et que dire des hommes – faisaient des rêves érotiques bien débridés. Elle restait sage, pour le moment, elle…

« Lui ou un autre pourrait monter dès que l’ascenseur reprendra sa route… et tu seras alors là, à moitié nue, avec un homme qui te ferait l’amour. Devant lui… »

Les mots étaient progressifs. Comme des invitations à l’imagination.

« Mais ce qui serait vraiment gênant, ce serait de ne pas profiter pleinement de ses fantasmes… »

Je souris. Oui, les fantasmes étaient une forme de rêve. Viscéraux et prenants, alors autant qu’elle s’y livre…

« Et pour les réaliser, il suffit de les dire. »

Mais le rêve « vacilla » un court instant… comme une hésitation, je le sentis, même si rien de visible ne se fit sentir, vraiment, mais moi, je savais, parce que je connaissais les rêves. Elle avait eu un instant de doute et le rêve avait failli basculer.
Ce fuit donc avec un peu de retard et une petite hésitation que je répondais à sa phrase clichesque en l’embrassant à pleine bouche, venant la débarrasser d’un geste sec et d’un bruit de tissu déchiré de sa robe, exposant sa nudité pour continuer à jouer. Mes lèvres venant descendre à sa mâchoire, à son cou, à sa gorge… apparemment, elle voulait faire sage et gentillette et s’acharnait juste sur ma ceinture et ma braguette pour finalement venir saisir le sexe impatient et dur de l’envie d’elle…
Pourtant j’avais d’autres objectifs… je vis doucement écarter ses mains de mon sexe pour me pencher, et pour venir embrasser son sein, mordiller le mamelon ;

« Je vais te montrer comment se comporte un fantasme digne de ce nom… »

Je ne m’attardais par sur l’auréole assombrie de son sein et je descendais, me mettant à genoux, pour venir embrasser son ventre, son nombril, descendant…

« Savoure, savoure, sinon, Il pourrait revenir… »

J’avais lâché ça comme une peur, une menace, ou un avertissement, comme si son cauchemar était dehors, tant qu’elle serait à fond dans son fantasme…
Et je baisais son pubis glabre comme si je n’avais rien dit.
Mais avais-je dit quelque chose ou son esprit avait il été saisi d’une pensée que le rêve lui avait glissé ?


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