Une prestation d'exception ( Astral Bonds & Marguerite )

Dans la taverne du Dragon Saoul, l'ambiance est survoltée ce soir. La salle est bondée de clients enthousiastes, attirés par la musique envoûtante des deux bardes qui se produisent sur scène. Les murs résonnent des mélodies enchanteresses de leurs instruments, et les rires et les conversations animées remplissent l'air.

Derrière le comptoir, Marguerite s'active, une vision de beauté et de charme pour la rustre clientèle de cette campagne reculée. Vêtue d'une robe ajustée mettant en valeur ses courbes féminines, elle porte un décolleté plongeant qui attire les regards des hommes affamés et pousse naturellement ces derniers à la consommation. Ses cheveux châtain sont soigneusement coiffés et encadrent son visage épanoui. Elle ne loupe aucune occasion pour tourner ses grands yeux brillant d'admiration vers la scène.

Elle écoute la musique avec un air énamouré, son cœur battant au rythme des mélodies envoûtantes. Mais son enthousiasme est tempéré par une pointe de dépit en voyant la quantité d'autres femmes plus ou moins jeunes qui se massent au premier rang, toutes aussi éblouies par les charmes des artistes que Marguerite elle-même.

Soudain, la voix autoritaire de son patron la fait sortir de ses rêveries.

- Marguerite !

Elle sursaute, manquant de renverser la choppe à côté de laquelle elle était accoudée. Elle tourne vers le tenancier un regard plein de culpabilité. Elle bayait aux corneilles au lieu de travailler et en a parfaitement conscience ! 

- Bouges toi les miches. L'heure d'l'entracte approche. Va donc porter d'quoi boire dans la loge des artistes.

"loge" est un bien grand mot pour désigner cette chambre du rez de chaussée réservée pour les deux bardes ... Mais Olaf a envie de faire les choses "en grand !". Surprise, elle proteste.

- Mais ... tout l'monde va s'ruer ici pour réclamer à boire en mêm' temps m'ssieur Olaf !

- Fais c'que j'te dis et t'inquiètes donc pas pour ici.

Il met d'autorité un plateau bien garni dans les mains de l'employée et lui assène une claque retentissante sur les fesses, provoquant un glapissement surpris chez cette dernière ainsi que son départ précipité en direction de l'arrière salle. Elle l'entend crier dans son dos.

- Et assures toi qu'ils ont b'soin de rien, ma belle !

Les ordres sont les ordres ! Elle se précipite dans le couloir arrière de l'auberge qui mène (entre autres) à la bien fameuse chambre. Une partie totalement coupée du public (les gros bras engagés par Olaf pour l'occasion y veillent). La serveuse par interim n'arrête son trottinement qu'une fois hors de vue du patron, pour souffler et prendre le temps de réaliser ce qui est en train de se passer.

Les artistes ne vont pas tarder à quitter la scène et elle se sent dans tous ses états ! Son coeur de midinette s'emballe d'excitation à l'idée de se retrouver face à face (peut être même seule ??) avec ces deux hommes qu'elle trouve si séduisants. Posant un bref instant son plateau, elle rajuste son corsage, le descendant un peu davantage, met de l'ordre dans sa coiffure et se pinçe les joues pour leur donner un teint frais et rosé, espérant ainsi mettre toutes les chances de son côté pour être remarquée par les idoles !

Les dernières notes retentissent dans la salle commune et les applaudissements explosent. L'entracte est annoncée. Presque une heure est donnée aux artistes pour se reposer et c'est autant de temps qui permettra au public de boire et se sustenter. L'affluence au bar va exploser mais visiblement, ca ne va pas être son problème immédiat. Les deux hommes sont sur le point d'arriver ! La jeune fille reprend vite son plateau et se tient presque au garde à vous devant la porte de la chambre. Bientôt, très bientôt elle les accueillera d'un grand et chaleureux  sourire et tendra vers eux un plateau qui contient en cas, rafraichissement et, elle l'ignore puisque elle ne sait résolument pas lire, l'invitation du patron à considérer la jeune femme comme "cadeau" supplémentaire de la maison. 

Han & Marguerite & Yõkai

La musique des Astral Bonds emplissait la taverne du Dragon Saoul d'une énergie cosmique, transportant les spectateurs dans un tourbillon d'émotions et de sensations. Seiryū, avec sa connexion profonde avec les dragons, chantait des mélodies envoûtantes qui semblaient résonner avec la force des cieux eux-mêmes. Son chant, imprégné de sagesse ancienne, suscitait un sentiment de paix et d'émerveillement chez ceux qui l'écoutaient. À ses côtés, Yokai utilisait ses pouvoirs télépathiques pour créer une expérience sensorielle unique. Il projetait des illusions mentales dans l'esprit des spectateurs, transformant la taverne en un spectacle de lumière et de couleur qui semblait surgir tout droit de l'imagination. Les pensées et les émotions de chacun étaient amplifiées et partagées, créant une communion mystique entre les membres de l'audience. Pendant ce temps, Han faisait vibrer la taverne avec sa batterie, utilisant sa force surhumaine pour créer un rythme irrésistible qui résonnait dans les os de chacun. Chaque battement de tambour était comme un coup de tonnerre, faisant vibrer l'air et éveillant les sens des spectateurs à une nouvelle réalité. Enfin, Gentaro invoquait les ombres et les ténèbres, créant un décor mystique et mystérieux autour de la scène. Les ombres dansaient et tournoyaient au rythme de la musique, créant une atmosphère sombre et envoûtante qui captivait l'imagination de chacun. Ses malédictions murmuraient à l'oreille des spectateurs, ajoutant une touche de danger et d'excitation à l'expérience. Ensemble, les membres  fusionnaient leurs pouvoirs pour créer une expérience musicale transcendantale, unissant les spectateurs dans une transe hypnotique. Dans cette taverne reculée, ils faisaient vibrer l'univers tout entier avec leur musique, repoussant les frontières de la réalité et de l'imagination.

L'entracte sonna, mettant fin temporairement à la performance des Astral Bonds dans la taverne du. Les membres du groupe se séparèrent pour profiter d'un bref moment de répit. Han et Yokai se retrouvèrent ensemble, se frayant un chemin à travers la foule, à l'arrière de l'auberge. Le calme relatif de leur chambre offrira un contraste apaisant avec l'agitation de la taverne. Han laissa échapper un soupir de soulagement , laissant ses muscles endoloris se détendre enfin. Yokai marchait à côté de lui, un léger sourire jouant sur ses lèvres. « C'est vraiment une dimension atypique haha, mais y a un bon public alors... » Souffla Han, fermant les yeux pour savourer l'instant. Yokai acquiesça silencieusement, laissant sa présence apaisante envelopper la pièce. Il sentait les tensions de Han se relâcher peu à peu sous son influence, laissant place à un sentiment de bien-être profond. Les deux hommes échangèrent un regard complice, chacun reconnaissant l'importance de l'autre dans le groupe et dans leur vie. Dans cet instant de calme, ils étaient simplement Han et Yokai, deux âmes liées par la musique et l'amitié, se préparant à affronter ensemble les défis à venir. « Quand on en vient à ne plus se souvenir de notre âge, ni du monde d'où l'on vient, c'est ironique quand même. » Han, esquissant un sourire amusé, poussa un soupir et répondit d'un ton taquin : « Ah non pitié, fermes ta gueule. On a dit pas de réflexions philosophiques de mes couilles. » Yokai, amusé par la réplique de Han, laissa échapper un rire léger avant de lui donner un coup amical sur l'épaule avec son poing. La force derrière le geste était calculée pour être suffisamment douce pour ne pas blesser, mais assez ferme pour transmettre l'affection fraternelle qu'il ressentait pour son ami. Han et Yokai atteignirent enfin la porte de leur chambre, mais furent surpris de voir une jeune femme postée devant celle-ci. Han se sentit intrigué par la présence de cette inconnue et décida de s'approcher pour en savoir plus. Il s'avança avec une démarche assurée vers la jeune femme.

« On peut t'aider ? »

La différence de stature entre Han et la jeune femme était frappante. Han se tenait droit et imposant, sa silhouette musclée et athlétique dégageant une impression de force et de puissance. À côté de lui, la jeune femme semblait délicate et frêle, sa taille plus petite accentuant encore davantage la différence de physique entre eux. Malgré cette disparité, Han aborda la jeune femme avec respect et curiosité. Son expression était ouverte, mais empreinte de prudence alors qu'il cherchait à comprendre la raison de sa présence devant leur porte. Yokai, remarquant l'approche de Han vers la jeune femme, décida de le rejoindre en toute hâte. D'un pas rapide et fluide, il rattrapa son ami et passa son bras par-dessus l'épaule de Han dans un geste amical. Un sourire charmeur étira ses lèvres alors qu'il posait son regard sur la jeune femme. « Excusez le côté brut de mon ami, c'est un rustre qui n'a aucuns tacts avec les femmes haha ! Pas vrai, Han ? » Sa stature plus fine, mais musclée et élancée contrastait avec la robustesse de Han. Yokai, avec sa prestance élégante et son allure mystérieuse, semblait presque flotter à côté de son ami, créant un contraste saisissant mais harmonieux entre les deux hommes. Yokai, avec un sourire espiègle, décida de taquiner son ami. Alors que Han s'approchait de la jeune femme, Yokai lui lança un coup de poing léger dans les côtes, taquinant ainsi son camarade. Puis, avec une agilité surprenante, il disparut de la vue de la jeune femme pour réapparaître subitement à ses côtés. Yokai passa son bras autour de ses épaules dans un geste à la fois courtois et insouciant.

« Tu veux quand même pas effrayer notre anonyme compagnie... ? »
________________

Vert : Yõkai.
Bleu : Han.

« ... »
« ... »

Ca y est ! Ils sont là ! Sous l'émotion, le visage de Marguerite rougit et elle en perd son latin.

- Bonjour c'est ...

Balbutie t'elle, bien trop faiblement pour s'imposer au dessus du charisme flamboyant des deux idoles qui ont fait leur apparition.

- Je ...

Ses yeux plein d'étoiles se rivent sur l'un. Puis sur l'autre quand celui ci entre à son tour dans son champ de vision. La plaisanterie de ce dernier la fait visiblement se détendre un peu. Elle les regarde tour à tour et affirme.

- Non il est ... charmant voudrait t'elle dire, mais elle se dégonfle finalement ... vraiment très bien !

Elle semble fondre sur place quand immédiatement après, celui appelé Yokaï lui passe le bras autour de l'épaule et elle ne peut s'empêcher de lui adresser un sourire charmé par ce contact, aussi furtif et innocent soit-il en apparence.

- Ma ... Marguerite !

Réussit elle à articuler alors qu'elle surmonte son émoi pour se présenter au moment où il le demande.

- J'suis a votre service ! Et j'suis ici pour ... pour ... v'donner ça !

Enchaine t'elle en tendant spontanément le plateau qu'elle porte dans leur direction. Cruchons de bière, bouteille de vin, plats préparés ... de quoi ravir le duo après sa prestation ! Sans parler de cette mystérieuse note que Marguerite est bien incapable de lire.

- D'la part de la maison !

Elle adresse aux deux hommes un sourire lumineux, comme si véritablement elle vivait en cet instant le plus beau moment de sa vie.
Sachant d'ailleurs que cet instant risque fort d'être fugace, la timide jeune fille ose.

- J'dois vous dire ... j'ai jamais vu ou entendu des artistes comme vous, vous êtes les meilleurs. ... Et de loin les plus beaux ...rajoute t'elle in petto à la fin, imaginant qu'aucun d'eux n'allait l'entendre.

Tendre le plateau. Les laisser le prendre. Leur demander si elle peut faire quelque chose de plus pour les servir et s'en aller. Littéralement, sa mission pourrait s'arrêter à ça. Ca a déjà été une expérience merveilleuse de les rencontrer, elle pourra le raconter encore, et encore à qui voudra l'entendre. Mais la jeune femme est prête à pousser sa chance jusqu'au bout en proposant avec une once d'espoir dans la voix

- J'peux ... installer vot' collation dans votr' loge si vous voulez ? Ou vous être utile à quoi qu'ce soit d'autre ?


Son coeur bat la chamade alors qu'elle regarde tour à tour les deux stars la jauger. Moins que jamais elle regrette de s'être apprêtée avec tant de soin car véritablement ILS la regardent ELLE, petite soubrette insignifiante qu'elle est !

Han & Marguerite & Yõkai

Han, avec son caractère rustre et bourru, observe Marguerite avec une certaine méfiance initiale. Son regard scrutateur évalue rapidement la jeune femme, cherchant à déceler ses intentions. Cependant, malgré sa réticence apparente, il ne peut s'empêcher de reconnaître la sincérité dans le regard de Marguerite et son dévouement à les servir. Bien qu'il reste sur ses gardes, il ressent une certaine admiration pour sa détermination et son courage à affronter une situation aussi intimidante. Quant à Yokai, plus positif et manipulateur, il voit en Marguerite une opportunité. Son regard aiguisé capte les nuances de l'émotion de la jeune femme et il perçoit son désir ardent de plaire et de se rendre utile. Yokai sait comment jouer de son charme pour obtenir ce qu'il veut, et il voit en Marguerite une alliée potentielle pour faciliter leurs interactions avec le reste du personnel de la taverne. Il apprécie sa gentillesse et sa volonté de rendre service, même s'il reste conscient de la fragilité de ses émotions. Han saisit fermement le plateau que Marguerite lui tend, son regard scrutant rapidement son contenu. Malgré tout, il ne peut s'empêcher d'apprécier la sélection de rafraîchissements et de mets préparés. Un léger signe de satisfaction passe sur son visage alors qu'il se prépare à partager ce festin avec Yokai. Il adresse un bref signe de tête de remerciement à Marguerite, reconnaissant pour son geste. Bien qu'il conserve sa réserve habituelle, il ne peut nier l'effort et l'attention portés par la jeune femme pour les satisfaire.

« Merci gamine. »

Malgré son naturel imprévisible et parfois manipulateur, Yokai ne peut s'empêcher d'être touché par la gentillesse et l'attitude serviable de Marguerite. Il reconnaît rarement ouvertement ce genre de sentiments, mais dans ce cas précis, il ne peut s'empêcher d'admettre à lui-même que la jeune femme est vraiment adorable. Son regard observe Marguerite avec une certaine bienveillance mêlée à une pointe d'admiration pour sa dévotion à leur égard. Yokai sait reconnaître les personnes utiles à ses desseins, et il voit en Marguerite une alliée potentielle précieuse dans cet environnement. Bien qu'il conserve une certaine prudence à son égard, il envisage favorablement l'idée de la considérer, du moins momentanément, comme une personne digne de confiance. Yokai, dans un geste presque instinctif, laisse sa main glisser doucement sur l'épaule de Marguerite, exprimant ainsi une forme de reconnaissance pour son attention et son dévouement. Son contact est léger mais chaleureux, transmettant un sentiment de confort et d'approbation. Puis, se penchant légèrement vers l'oreille de Marguerite, il chuchote doucement avec un ton confidentiel et sensuel : « On serait ravis que tu nous tiennes compagnie, c'est le moins que l'on puisse faire pour autant de dévotion... » Yokai laisse parler ses pulsions tout en étant sincère avec Marguerite. Son ton est empreint de reconnaissance et d'appréciation pour le dévouement dont elle fait preuve. Il souhaite sincèrement sa compagnie, reconnaissant le geste attentionné qu'elle a accompli en leur offrant son aide. Sa voix résonne avec une douceur et une chaleur rassurantes, invitant Marguerite à se joindre à eux dans un cadre plus intime et convivial.

Han, portant le plateau d'une main, se charge d'ouvrir la porte de leur loge/chambre, offrant ainsi le passage à Marguerite. Avec une démarche assurée, il pénètre à l'intérieur et dépose délicatement le plateau sur une table en bois au milieu de la pièce. Son visage reste sérieux mais il semble détendu, prêt à profiter du repos bien mérité. De son côté, Yokai, gagnant en confiance, se tourne vers Marguerite et, avec une légère touche d'audace, donne une tape ludique sur les fesses de la jeune femme pour l'inviter à les rejoindre à l'intérieur. Son geste est léger mais joueur, exprimant une camaraderie amicale et une complicité naissante avec Marguerite. Une fois que la jeune femme a franchi le seuil de la porte, Yokai la referme derrière eux, cloîtrant ainsi l'intimité de la pièce. « On est mieux entre nous, non ? » Dans la pièce, une ambiance chaleureuse et accueillante règne, éclairée par une douce lueur tamisée. Han se tourne vers Yokai avec un léger sourire, prêt à partager ce moment de détente et de convivialité avec son compagnon de musique. Marguerite, peut-être surprise par le geste de Yokai, se retrouve maintenant à l'intérieur de la loge, confrontée à cette nouvelle situation avec une certaine dose d'excitation et d'appréhension mêlées.  Han et Yokai, après avoir déposé le plateau, saisissent chacun une chope et trinquent ensemble dans un geste de camaraderie. Leurs visages s'illuminent d'un sourire complice alors qu'ils se préparent à savourer leur boisson sans retenue. Yokai, se tournant vers Marguerite avec un regard désirant, lui tend sa chope d'un geste cordial, l'invitant ainsi à se joindre à eux dans ce moment de détente. Son expression est empreinte de gentillesse et d'ouverture, montrant ainsi son désir de partager ce moment convivial avec la jeune femme.

« Ce sera notre petit secret, que tu aies le droit ou non, ça restera entre nous ! »
________________

Vert : Yõkai.
Bleu : Han.

« ... »
« ... »

Marguerite est introduite dans la loge ! Elle ne croit pas à sa chance. Son visage étincelle littéralement de bonheur au point qu'elle peine à conserver le semblant de professionnalisme qu'elle avait conservé jusque maintenant. La proximité de Yokai quand il la frôle puis lui murmure à l'oreille la fait frissonner. Sans parler du contact fugace qu'elle ressent sur ses fesses quand celui ci la pousse à entrer.

Un contact qui enflamme son imagination et provoque en elle un émoi vient différent de celui qu'elle avait ressenti quand on patron avait eu le même geste, quelques instants plus tôt. Dans sa tête de paysanne un peu simplette, c'est un geste d'appréciation à la fois doux et précieux venant d'un homme qu'elle admire. Elle lève vers lui un regard qui ne trahit aucun reproche ni résistance, bien au contraire.
Elle avance de quelques pas hésitants dans la pièce. Elle avait imaginé qu'elle pretexterait d'installer le plateau pour justifier son entrée ici mais visiblement, Han s'est occupé de tout.

Elle est seule avec ses idoles. Réellement ! Elle se pincerait si elle l'osait mais sentant leurs regards sur elle, elle préfère s'en garder. Elle replace machinalement une mèche derrière son oreille, osant un sourire timide aux deux hommes alors que ceux ci commencent à trinquer. Yokai, le plus proche d'elle et jusqu'à présent le plus tactile et spontané des deux avance son verre vers elle pour l'inviter à partager sa boisson.

Sa proposition fait monter un sourire aux lèvres de Marguerite. Mais au moment où elle allait se décider à prendre la choppe qui lui est tendue, elle semble prise d'une courte hésitation. Au court d'un bref instant de réflexion elle demande.

- Tout ce qui passera ici restera vraiment entre nous, monsieur Yukai ... ?

Son ton est adorablement incertain, comme si elle voulait poser une question sans oser véritablement le faire.  Ou peut-être faire passer un message, quis avait ? Il crève les yeux qu'elle pourrait prendre le verre pour y boire directement. Mais ca serait renoncer à une occasion de se rapprocher un peu davantage du musicien. Sans le quitter du regard elle s'avance plutôt vers lui, ose poser timidement sur son avant bras et avance les lèvres, comme si elle acceptait que LUI, lui fasse boire à sa choppe.

C'est un geste un petit peu osé, réalisé en toute connaissance de cause alors que les beaux yeux bleus de la jeune fille ne quittent pas ceux du garçon qui la domine de sa stature en cet instant. Que Han soit témoin de cette approche timide et un peu maladroite fait monter le rose aux joues de la demoiselle. Même si visiblement, ca ne la dissuade en rien de tenter le mouvement ...

Han & Marguerite & Yõkai

Dans le doux éclat de la lueur tamisée, Han et Yokai ressentent l'étreinte du temps, une époque ancienne aux règles figées, mais ils s'en affranchissent, comme des oiseaux libérés du joug des horloges. Pour eux, le présent s'étire dans une bulle de félicité, où seules comptent la chaleur des sourires partagés et l'étreinte fugace de l'instant. Rien de plus, rien de moins. Le but est de cristalliser chaque instant, chacun de leurs passages dans les dimensions. Ils savent que les époques ont leurs propres orchestrations, leurs mélodies distinctes qui résonnent à travers les âges. Mais ici, dans cet espace, ils se foutent clairement des conventions et des normes établies. Pourquoi s'embarrasser de ce qui fut et de ce qui sera, lorsque le moment présent offre la douceur de la compagnie de Marguerite ? « Tout, absolument tout restera ici petite brebis. » Comme un secret murmuré à l'oreille dans un souffle doux et envoûtant. Mais derrière cette assurance se cache une touche subtile de domination, de manipulation habile qui persiste dans l'air, imprégnant l'instant d'une aura captivante et troublante. Pendant ce temps, Han, observateur attentif, croise ses bras puissants sur sa poitrine, laissant émerger un discret sourire qui danse au coin de ses lèvres. Dans le jeu des regards et des gestes, il perçoit avec une clarté assurée que la situation évolue en leur faveur à tous les trois. Une complicité naissante se tisse entre eux. « En voilà une descente assurée. Ça m'plais bien tout ça... » Le démon abaisse la chope, refusant silencieusement que Marguerite ne la vide d'un trait, tout en lui offrant un moment pour reprendre son souffle. C'est ainsi que ses yeux discernent une légère trace de mousse sur la lèvre supérieure de la jeune femme. Une lueur perverse s'anime  alors dans son regard, éveillant en lui un désir presque prédateur.

Sans un mot, il se rapproche lentement, son visage se rapprochant du sien avec une assurance tranquille. À un souffle de distance, sa langue effleure sa propre lèvre supérieure, comme un serpent s'éveillant de son sommeil, prêt à goûter au nectar interdit. Avec une délicatesse feinte, il recueille la mousse alcoolisée, son geste empreint d'une sensualité trouble et d'une assurance magnétique. Dans cet instant suspendu, les regards se rencontrent. Les yeux de Han se plissent, révélant une intensité palpable alors qu'il observe la scène se dérouler devant lui. Dans un mouvement calculé, il se déplace derrière elle, sa présence imposante se pressant contre son dos, ses muscles puissants effleurant doucement sa silhouette frêle. « Tu te plies à son charme, et pas au mien ? » En voilà une, de fausse jalousie, mais l'intensité de son regard trahit une autre émotion, plus sombre et plus intense. Sa remarque résonne dans l'atmosphère chargée de la loge. C'est comme s'il insinuait une punition imminente, une conséquence à cet acte d'audace de la part de Yôkai envers Marguerite. Le colosse termine sa propre chope, restant toujours derrière Marguerite, sa présence imposante accentuant l'intensité de la situation. Puis, d'un geste délibéré, il incline légèrement son contenant, laissant quelques gouttes du liquide s'écouler lentement le long du décolleté de leur servante.

Son regard se tourne alors vers son ami démon, lui adressant un clin d'œil complice, comme s'ils partageaient un secret tacite. Yôkai, décide d'aller encore plus loin dans leur petit jeu audacieux. Sans la moindre retenue, il plonge son visage dans le décolleté, laissant sa langue recueillir le liquide qui s'y est écoulé. C'est comme s'il voulait tester les réactions de Marguerite, explorer jusqu'où elle serait prête à aller dans ce jeu de séduction et de désir. Il  glisse donc sur la chair douce et veloutée, explorant chaque centimètre avec une délicatesse sensuelle. Ses mouvements sont délibérés, caressants, révélant une expertise dans cet art. Elle trace des cercles légers, des lignes sinueuses, comme s'il dessinait un tableau éphémère de désir sur la peau de la jeune femme. « Est-ce que tu es prête à nous satisfaire ? » On aurait pu dire qu'elle se retrouvait prise au piège de cette situation troublante. Les deux "hommes", avec leur stature imposante, semblent la dominer.

« Donnes nous ta réponse, Maggy. »

________________

Vert : Yõkai.
Bleu : Han.

« ... »
« ... »

Tout se passe comme dans un rêve pour Marguerite, comme au ralenti. Que Yokai lui ait permis de boire dans son verre était évidemment une provocation qui avait pour but de faire comprendre à l'homme l'attirance qu'elle ressentait pour lui. Jamais elle n'aurait imaginé que les choses se passent si vite ! Il a rapproché son visage du sien. Comme si le temps avait été suspendu, elle l'a vu s'approcher jusqu'au moment où leurs lèvres de sont touchées. Recueillir la mouche n'était qu'un prétexte, tous ici le savaient. Le presque baiser est tendre, plein de promesses mais hélas fugace.

Comme une jouvencelle après avoir reçu son premier baiser, le visage de Marguerite ressort de cette expérience avec un sourire rêveur et le regard brillant. Perchée sur le petit nuage où la situation l'a faite grimper, elle en avait véritablement oublié la présence de Han qui se rappelle à elle au moment où elle sent sa présence dans son dos. Elle écarquille les yeux quand elle réalise ce qui est en train de se passer. Deux ! Les deux hommes sont là pour elles. Si proches ... si séduisants. Sa silhouette fine collée entre ces deux corps puissants. Elle sent la chaleur monter en elle et son coeur s'accélerer alors qu'elle regarde par dessus son épaule et ose un sourire timide en direction de Han.

- J'ne pourrais résister à aucun d'entre vous deux m'ssieur Han.

Avoue t'elle avec un frisson. Est-ce de la peur ? Assurément non. Loin de provoquer en elle de la crainte, la présence intimidante de Han dans son dos semble au contraire décupler l'excitation qu'elle ressent. Collée à son dos de la jeune femme, le colosse laisse s'écouler du liquide mousseux dans le décolleté ouvert de celle ci. Sans perdre un instant, Yokai se saisit de l'occasion pour plonger son visage dans la gorge nue offerte à lui. Prise d'un long frisson, Marguerite ferme les yeux et rejette la tête en arrière, l'appuyant sur la large épaule de Han. Une de ses mains saisit machinalement la nuque de Yokai qu'elle presse contre son sein alors que sa main libre cherche à dégrafer son corsage et à libérer les rondeurs volumineuses qu'il renferme. Pressée entre le corps des deux hommes qui la dominent de toute leur taille et de toute leur force, Marguerite répond à leur question dans un soupir. 

- J'ne suis là qu'pour vous satisfaire.

Une déclaration spontanée et sincère alors qu'elle sent l'étau de leurs corps se presser autour du sien. Loin de vouloir se dégager de leur étreinte, elle semble au contraire totalement s'abandonner à l'idée d'être utilisée par les deux vedettes. Quand bien même ils ne la considéreraient que comme un objet récréatif qu'ils utiliseront sans même y penser avant de passe à autre chose. Au même titre que les verres de bière qui leur ont été servis. 

- S'il vous plait, utilisez moi tant qu'vous l'voudrez.   

Joues en feu et respiration déjà haletante, la jeune femme offre littéralement son corps aux appétits des deux hommes qui n'attendaient sans doutes que son consentement de principe pour faire ce qu'ils veulent d'elle.

Han & Marguerite & Yõkai

Pour Han, le surhumain, dans l'éclat de ses yeux, un écho de fierté s'anime, comme une flamme ravivée par les mots de Marguerite. Dans le recoin de son âme, une symphonie de satisfaction se lève, orchestrée par l'harmonie des désirs accomplis. Sa stature se dresse un peu plus fièrement, une aura d'assurance enveloppant chaque mouvement, tandis que son sourire s'étire, fier comme un roi contemplant son royaume. Son rire résonne tel un écho de la montagne, empreint d'une confiance absolue, porteur des murmures de la certitude de sa propre attraction. Il y a même une note d'arrogance teintée, comme un orchestre célébrant la victoire du séducteur triomphant. Dans l'étau des corps puissants qui l'enserrent, elle se retrouvera prise dans un tourbillon d'émotions, oscillant entre l'excitation palpitante et la crainte délicieusement interdite. Les regards brûlants des deux hommes, chargés de désir et de promesses obscures, les font frissonner d'anticipation, leur cœur battant ardemment. Dans cet instant où les pulsions brutes prennent le dessus, Marguerite leur offre alors son corps avec une sincérité désarmante. Sa requête d'être à leur entière disposition résonne comme une invitation qu'ils ne peuvent décemment pas refuser. Yôkai, avec son regard scrutateur et astucieux, sonde les abysses de l'âme de Marguerite, cherchant à déceler ses désirs les plus secrets pour mieux les combler.

« Marguerite, on va te considérer. Et on va te baiser, parce que ta loyauté nous a touché... »

Pendant ce temps, Han, impulsif et avide, s'empare sans retenue des seins de leur servante, les pétrissant avec une fermeté qui témoigne de son appétit insatiable. Alors, Yôkai approche son visage de Maggy, et lui administre la fougue et la sensualité d'un baiser sans retenue. Victime de cette double étreinte sensuelle, Marguerite doit sans doute ressentir le tourbillon des sensations alors que la langue du démon s'aventure profondément dans sa bouche. Leurs langues s'entrelacent dans une danse enivrante, telles deux partenaires parfaitement synchronisés. Chaque mouvement est fluide, chaque caresse est chargée d'une électricité sensuelle. La chaleur et la douceur de sa langue se mêlent à la sienne, créant une symphonie de plaisir et de désir. L'humidité et la salive se mêlent dans un tourbillon d'émotions intenses, amplifiant chaque sensation. Quant à han, ses doigts s'affairent avec une détermination mesurée sur les rondeurs généreuses de Marguerite, explorant chaque courbe avec une précision délibérée. Puis, dans un geste d'une sensualité troublante, le surhomme guida sa main entre les cuisses de Marguerite, comme un peintre esquissant une œuvre érotique. Ses doigts, délicats mais assurés, explorent les replis de sa tenue, découvrant avec une tendresse presque cruelle la douceur de son intimité.

« C'est bien ce que je pensais, tu es déjà trempée... »

De quoi satisfaire son propre appétit. Avec une tendresse calculée, il effleure le bouton de plaisir de la jeune femme, ressentant sa réponse sous ses doigts habiles. Puis, avec une lenteur déterminée, il insère progressivement son index et son majeur en elle, les faisant glisser jusqu'au bout pour l'immerger dans l'intense scène d'action. Le démon, lui, interrompt leur baiser passionné et, animé d'une urgence impérieuse, déchire les vêtements de Marguerite, révélant sa peau nue à la lumière tamisée de la pièce. Son geste est empreint d'une sauvagerie contrôlée, révélant un désir ardent et une impatience brûlante. « C'est bien mieux ainsi... » Sans hésitation, l'entité démoniaque explore les courbes des fesses de la jeune femme, ses mains parcourant chaque centimètre de sa peau avec une détermination sadiquement délicieuse. Indifférent à la virilité de son ami qui pourrait entraver son chemin, il se concentre uniquement sur son objectif. Ses doigts, empreints de cruauté, explorent les contours intimes de son anatomie, titillant la fleur anale avec une précision calculée. Après plusieurs caresses taquines, il finit par insérer un doigt en elle, explorant son cul avec une fascination perverse.

« Hum... C'est mon orifice préférée... »

________________

Vert : Yõkai.
Bleu : Han.

« ... »
« ... »

"On va te baiser" disent t'ils et aussitôt les choses basculent. Telle une agnelle jetée au milieu des loups, Marguerite est prise d'assaut par les deux prédateurs. Ses seins mis à nus sont pressés avec force par Han alors que dans le même temps, les lèvres de Yokai se collent aux siennes. Leurs souffles se mélangent dans une folle embrassade, étouffant les gémissements de moins en moins discrets de la paysanne qui se laisse à présent totalement aller.

Rapidement, ses jupons sont retroussés. Une main avide se fraye un passage jusqu'à la chaude intimité et entame des caresses qui font se tortiller la servante. Un doigt s'introduit. Puis deux. L'homme derrière elle commence à imprimer un mouvement de va et vient qui font tressaillir la jouvencelle. Ses jambes tremblent alors que les doigts connaisseurs fouillent elle. Elle aurait manqué d'en tomber si elle n'avais pas été retenue par les bras puissants des deux hommes qui ne sont pas prêts à laisser leur proie s'effondrer si vite.

- Oui, s'il vous plait, encore

Parvient elle à murmurer entre deux halètements, alors que Yokai consent à éloigner son visage du sien. Il profite de sa position pour poser ses mains sur les pans de tissu qui recouvrent encore le corps de Marguerite et avant que celle ci n'ait le temps de comprendre ses intentions et de s'exclamer, le voilà qui tire d'un geste vif sur l'etoffe.

Entendant le tissu se déchirer, la jeune femme écarquille un instant les yeux de surprise.

- Attendez non je ... aaaah !

Sa protestation est interrompue par un cri de plaisir que Han lui arrache grâce à force de doigté expert. Haletante, la jeune femme n'a pas le temps non plus de protester lorsque Yokai s'intéresse à ses rondeurs arrières avant d'introduire d'autorité un doigt explorateur.
Une grimace légèrement douloureuse apparait sur le visage de Marguerite après cette entrée peu préparée. En dépit de toute son expérience, la jeune femme ne semble pas habituée à voir cette entrée là être utilisée.

Entre sa précieuse robe déchirée et cette intrusion inattendue, le vent semble être en train de tourner pour la jeune femme. Elle pourrait protester. Elle pourrait leur demander d'arrêter. Peut-être même l'écouteraient t'elle. Mais ... ne perdrait pas la seule chance de sa vie de satisfaire ses idoles ?? Après tout, c'est elle qui les a invités à se satisfaire d'elle comme bon leur semblait ... il serait humiliant d'arrêter maintenant !

Elle essaye de sourire, malgrès la moue qui s'était dessinée un court instant sur son visage.

- Faites douc'ment, j'vous en prie.

Parvient elle à prononcer entre deux gémissements causés par les vas et viens de Han en elle. L'écouteront ils seulement ? Rien n'est moins sûr.

Han & Marguerite & Yõkai

Dans l'étreinte des ombres, l'un d'eux se délecte de la vulnérabilité de Marguerite, savourant chaque soupir comme une douce symphonie de désir. Ses mains avides parcourent sa peau, explorant chaque courbe avec une intensité calculée. Dans ses gestes, on lit la domination, le contrôle absolu sur la situation, alors qu'il se laisse guider par ses pulsions les plus sombres. L'autre, plus brut et impérieux, s'abandonne à ses instincts les plus primaires, s'enfonçant dans l'intimité de Marguerite avec une férocité dévorante. Chaque pression de ses doigts, chaque mouvement de va-et-vient, est une affirmation de sa puissance, une manière de s'approprier le corps de la jeune femme selon ses désirs les plus sombres. Dans chaque soupir qu'il arrache à Marguerite, on perçoit l'écho de son appétit insatiable. Dans un instant de clarté soudaine, leur fièvre érotique est tempérée par la voix fragile de Marguerite, implorant douceur et considération. Yôkai, retirant son doigt de l'intimité de la jeune femme, plonge son regard dans le sien avec une intensité qui transcende l'éphémère. Dans ce moment de silence, il semble sonder son âme, cherchant à comprendre les désirs profonds qui se cachent derrière ses mots, et peut-être même la douleur masquée par ses gémissements.

« Ma petite... quelles sont tes limites ? »

Et dans cet arrêt, Han, impatient et brusque semblait agacé par le refus de Yôkai de plonger dans les pensées de la jeune femme. Sa grogne est palpable, son impatience presque tangible alors qu'il gronde d'un désir irrépressible. Cependant, un simple regard du démon parvient à apaiser la fureur qui gronde en lui. « P'tain... » Il y a clairement une tentative de démêler les fils cachés derrière ses iris troublés, tissant un lien invisible où les mots sont superflus et les émotions palpables, comme des notes de musique suspendues dans l'atmosphère chargée de tension. « Nous sommes habitués à n'avoir aucune retenue. Alors nous devons assimiler ce dont tu as réellement envie. » Leur intention se distinguait par une volonté de ne pas la rabaisser, mais plutôt de lui accorder une forme de respect et de considération. Malgré la nature intense et parfois brutale de leurs gestes, il y a dans leurs regards une lueur qui révèle une profonde empathie pour la jeune femme prise au milieu de leurs désirs. Han se penche alors, sa bouche flirtant avec le creux de l'oreille de l'objet de leurs passions, sa voix rauque et prédatrice retentissant dans l'âme de la jeune âme égarée.

« Si on doit t'utiliser comme bon nous semble, crois-moi, on l'fera. Mais ne nous freine pas pour nous indiquer le contraire. Fais nous plutôt confiance. »

Le surhomme n'a malheureusement pas le tact du démon capable de sonder l'esprit de n'importe quel être vivant. Pourtant malgré la dureté de ses mots, il suivra les intentions du Hyakume qui sont de maintenir une certaine dignité pour elle, reconnaissant sa volonté et son consentement. D'ailleurs, le dit-Hyakume, lève sa main. Un geste possessif , emprisonne délicatement le visage de la jeune femme entre ses mains. Ses doigts, avec une fermeté maîtrisée, encadrent les joues délicates de la brune, marquant ainsi une sorte de signature, une reconnaissance tacite de son emprise sur elle. C'est comme s'il posait un sceau d'appartenance. « Je peux te rendre folle de désir si tel est ton souhait. » Alors, la brute réinvestit le terrain de leur danse sensuelle. Une main agile s'insinue entre les plis de sa féminité, explorant avec une assurance calculée les zones les plus intimes de la jeune femme. Pendant ce temps, l'autre main, forte et épaisse, s'attarde sur le sein offert, le palpitant avec une fermeté mesurée.

________________

Vert : Yõkai.
Bleu : Han.

« ... »
« ... »

Les protestations de Marguerite coupent les deux hommes dans leurs élans. Le taciturne Han exprime sa frustration derrière elle alors que de son côté, Yokai la regarde d'un air inquisiteur et demande à la jeune femme de spécifier ses limites. Celle ci ne peut s'empêcher de se sentir comme une enfant prise en faute, coupable par ses caprices d'avoir entravé la bonne marche d'une soirée qui aurait du s'annoncer délectable pour les deux hommes.

- Pardon ...

Balbutie t'elle, rosissant d'embarras. Elle a paniqué comme une jouvencelle face à sa toute première fois.  L'assaut était soudain mais elle tente de se justifier bien maladroitement.

- Vous m'avez déchiré ma robe ...

Même si pour elle il n'y avait malheureusement plus grand chose à faire à présent.
 
- Et puis j'ai eu peur que vous n'me me fassiez mal ... là vous savez.

Elle n'a pas l'habitude qu'on la prenne par le cul. Elle n'aurait sans doutes pas du protester et elle se sent un peu bête maintenant. Elle était venue avec l'espoir de faire passer un moment inoubliable aux deux hommes qu'elle admire. D'ailleurs Han s'impatiente, il reprend ses caresses, un rien brutales après l'avoir réprimandée sur son manque de confiance. Marguerite ferme les yeux un instant et gémit, de nouveau soumise au doigté expert de l'homme. Elle rouvre les yeux, les rive au regard du démon et dans un soupir, leur dit à tous les deux.

- Vous avez raison. J'aurais du vous faire confiance.

Elle sourit au démon. Avec douceur, elle vient chercher sa main. Elle pose un baiser dessus avant de la guider jusqu'à son cou sur lequel elle l'invite à refermer sa paume.

- Si vous aimez les choses sans retenue allez-y. Montrez moi c'que vous faites aux filles qui vous l'demandent ...

Han & Marguerite & Yõkai

Dans le silence lourd qui s'installe après les mots hésitants de Marguerite, Yôkai perçoit la lueur d'embarras et de culpabilité dans ses yeux baissés. C'est une émotion qu'il connaît bien, une sensation familière qui lui rappelle ses propres moments de doute et de remise en question. Sans un mot, il se penche légèrement vers elle, laissant sa main glisser avec une tendresse infinie jusqu'à sa joue. Ses doigts, délicats malgré leur apparence imposante, effleurent sa peau avec une douceur rassurante, comme pour lui signifier qu'elle n'est pas seule dans cette tourmente émotionnelle. Il sait que les paroles peuvent parfois échouer là où les gestes parlent avec une clarté infinie. Ainsi, chaque caresse de sa main est une promesse muette de réconfort, une affirmation silencieuse de sa présence bienveillante à ses côtés. « Allons bon, nous allons essayer de te faire le moins de mal possible. Priorité... au plaisir. » Et c'est vrai, leurs gestes ont sans doute été trop brusques, trop impétueux. Ainsi, guidée par un élan d'émotion et de réconciliation, Maggy saisit doucement la main du démon et la guide avec tendresse vers son cou. Ce dernier resserre délicatement son étreinte autour du cou  avec une empreinte de domination, exprimant un contrôle subtil mais affirmé dans leur expérience désormais renouvelée !

C'était sans compter Han, qui augmentait l'intensité de ses caresses, faisant glisser son doigt le long de son clitoris avec une légèreté exquise. Il joue avec le rythme, alternant entre des mouvements circulaires doux et des pressions plus fermes, cherchant à susciter des sensations nouvelles et enivrantes. Au final, c'est vers un autre endroit qu'ils décidèrent de migrer. Vers le lit, un lieu où les interdits s'effacent devant les désirs les plus ardents. Leurs gestes sont empreints d'une assurance dominatrice, mais aussi d'une tendresse inattendue. Y déposant la jeune femme nue, ils s'imposèrent face à elle. Les deux amis s'arrangeant leurs vêtements à leur tour, comme pour signifier leur pardon concernant la robe. Se révélant nus à la jeune femme. Le surhomme, tel une montagne de muscle, sa silhouette imposante semblait dominer tout l'espace qui l'entoure. Chaque mouvement révèle la puissance de son corps, ses muscles tendus et sa stature imposante conférant une présence indéniable. Ses bras sont larges et puissants, ses épaules larges, tandis que son torse sculpté témoigne de son engagement assidu dans l'entraînement physique. Ce corps rentrait en contradiction avec Yôkai qui possédait également une silhouette musclée mais légèrement plus svelte. Ses muscles sont définis et sculptés, mais leur finesse et leur élégance confèrent à son apparence une touche de grâce.

Alors, le démon s'installe au creux des cuisses de Marguerite, lui écartant les jambes. Sa langue, habile et avide, se faufile avec grâce sur sa peau intime. Ses doigts, quant à eux, jouent en harmonie avec sa langue. Son objectif est, pour l'heure, de caresser son clitoris avec une douceur experte, alternant entre des mouvements légers et des pressions plus fermes, faisant monter progressivement l'excitation. Ses doigts, insérés en elle, effectuent des mouvements précis et rythmés, stimulant les zones sensibles de son intérieur avec une délicatesse calculée. Stoppant temporairement son acte, il regarda son ami massif. « Han... » La brute s'installa aux côtés de Marguerite, la dépassant légèrement, lui offrant une vue rapprochée de son attribut viril. Sa verge était imposante, d'une épaisseur notable et d'une longueur conséquente. Son pénis était magnifiquement proportionné, avec des veines discrètes mais perceptibles courant le long de sa surface. La tête, bien formée et légèrement bombée. « Goûtes moi... » Alors, à cette phrase, il empoigna son sexe, la pointe de son gland caressant tendrement les lèvres exquises et innocentes de leur cible.

________________

Vert : Yõkai.
Bleu : Han.

« ... »
« ... »

Comme si le geste concluait un pacte entre eux, la main de Yokai se referme sur le cou de Marguerite et y imprime suffisamment de force . Elle sent une forme de chaleur lui monter au visage, causée tant par la stimulation experte de Han sur son intimité dévoilée que par la situation en elle même. Dominée, soumise au désir de ses deux homme, sa mobilité et sa respiration subtilement restreintes par l'infime strangulation dont elle fait l'objet. Elle se mord la lèvre inférieure et laissent s'échapper plusieurs soupirs et gémissements.

- J'aime c'que vous m'faites ...

Dit elle, regardant Yokai droit dans les yeux. La paysanne ne se sent que trop heureuse de s'abandonner ainsi au bon vouloir des deux hommes. Elle éprouve même une forme de reconnaissance qu'ils lui pardonnent sa triste maladresse de tantôt ! Le toucher de Han, plus léger et subtil que sa carrure pourrait laisser paraître de prime abord, se révèle être divin et l'amène bien vite dans un état d'excitation où plus rien d'autre ne compte à ses yeux que ces mains posées sur elles et la présence dominatrice de ces deux hommes décidés à prendre d'elle exactement ce qu'ils désirent.

Ainsi finit elle par être amenée jusqu'au lit, rapidement rejointe par les deux hommes qui se sont allégés de leurs vêtements également. Allongée sur le dos, selon leurs instructions, elle semble surprise quand Yokai se penche vers elle avec l'intention de lui rendre des hommages qu'elle ne pensait pas mériter. Immédiatement, la jeune fille gémit, se tortille et agrippe les draps alors que cuisses ouvertes, la langue experte du démon s'attaquait à son intimité. Elle gémit, soupire, se cabre, ferme un instant les yeux pour gérer l'afflux de plaisir qui monte en elle. Et lorsque soudain Yokai s'interrompt pour livrer une brève instruction à son ami, Marguerite rouvre les yeux et les écarquille en voyant la taille de l'engin dressé juste devant elle. Elle ne peut retenir une exclamation.

- Woaw ! Vous êtes si ...

Elle lève son regard vers le sien et lui dit avec des yeux brillants.

- ... imposant !

Tellement massif qu'il lui tarde de sentir cet épieu de chair en elle. Mais avant cela, elle entendait cette fois donner à Han toutes les raisons de se satisfaire. Elle vient poser une main délicate sur la hampe du membre, à côté de celle de Han et guide sans hésitation son extrémité vers ses lèvres. Elle lèche d'abord le bout du gland à plusieurs reprises, donne plusieurs coups de langues experts sur la tige avant d'ouvrir la bouche et d'accepter en elle le membre si épais. Ce n'est pas une mince affaire que de faire place à un si colossal engin mais elle y arrive avec brio ! Pas une fois ses dents n'effleureront la partie la plus sensible de Han alors qu'elle entame des va et viens avec sa bouche, aidée par sa main mais quelque peu limitée dans l'amplitude des mouvements qu'elle peut avoir dans cette position. Son autre main descend le long de sa poitrine, caresse un court instant ses tétons dressés avant de redescendre jusqu'à son entrejambe où peut être Yokai avait repris ses offices. Elle caresse un court instant son clitoris délicieusement stimulé avant de perdre sa main dans les cheveux du démon où elle s'accrochera, les serrant bien involontairement à chaque sursaut de plaisir qu'il provoquera en elle.

Han & Marguerite & Yõkai

Les premiers frémissements traversent le corps massif de Han lorsque Marguerite prend délicatement son membre en bouche. Son souffle se fait plus irrégulier, témoignant de l'excitation croissante qui s'empare de lui. Malgré sa carrure imposante, il se laisse emporter par la tendresse de ses caresses buccales, laissant échapper un soupir rauque mêlé de plaisir. Dans un ballet sensuel, il accompagna doucement sa queue dans la cavité chaude de sa bouche, ses hanches se mouvant avec une grâce inattendue ! Chaque mouvement est empreint d'une douceur surprenante, contrastant avec la vigueur brute qu'on lui connaît. Ses gestes sont guidés par un désir ardent mais exprimés avec une délicatesse qui surprendrait ceux qui ne le connaissent que par sa réputation de force. Un grognement rauque de plaisir s'échappa alors des lèvres d'Han alors qu'il réprimait instinctivement sa fougue intérieure. Malgré l'ardeur qui bouillonnait en lui, il contrôla sa sauvagerie pour éviter de blesser Maggy, tordant ses pulsions primitives dans un acte de maîtrise sans faille.

Ses muscles tendus vibrent sous l'effort de contenir son élan animal, ses instincts primitifs tempérés par la conscience de la fragilité de la jeune femme sous lui. Chaque fibre de son être aspire à se libérer dans un déchaînement de passion, mais il retient avec fermeté cette énergie brute, choisissant la retenue au détriment de la satisfaction immédiate. Et dans une danse lascive, Yôkai poursuivait son exploration féérique ses courbes alanguies, sa langue habile glissant avec grâce sur les méandres de son intimité. Chaque caresse éthérée résonnait comme une symphonie envoûtante, ses mouvements orchestrés avec une précision savante. Alors que ses lèvres s'attardaient sur le trésor palpitant de la jeune femme, une main intrépide s'aventurait sur le sentier secret de son sillon inter-fessier. Ses doigts continuaient leur danse et parcouraient avec une délicatesse calculée le sillon qui séparait les globes opulents de ses fesses. Sans brusquerie, il se rapproche de son intimité anale, explorant les contours de cette zone avec une prévenance étonnante. Il ne souhaitait pas la brusquer ni lui faire de mal comme tout à l'heure !

« C'est mieux comme ça... ? »

Peu après, il remonta, capturant son attention et l'arrachant momentanément au plaisir délicieux qu'elle prodigue à Han. Leurs bouches se cherchent, se trouvent, fusionnant dans une danse enivrante de langues et de salive. Les soupirs de plaisir se mêlent aux gémissements étouffés alors que leurs corps s'entremêlent. La salive s'échange entre leurs bouches dans un tourbillon de passion, on en perdrait la tête ! Ainsi, le démon se saisit de sa verge, un symbole de puissance et de passion. Son membre dressé, fier et imposant, frémit d'anticipation alors qu'il guide doucement son gland contre l'entrée brûlante de leur partenaire. Son gland, gonflé de désir, joue avec l'ouverture, et sans prévenir... il s'enfonça en elle en elle, pénétrant son être avec une intensité inouïe. Chaque centimètre était une extase, chaque poussée une affirmation de leur connexion charnelle. Il s'enfonça jusqu'à la garde, fusionnant leur corps. Seules ses couilles, témoins silencieuses de leur étreinte torride, restent à l'air libre. Les vas et viens prennent une nouvelle dimension, facilités par la généreuse lubrification de la jeune femme. À chaque mouvement, ils s'enfoncent plus profondément l'un en l'autre, explorant leurs seuils de tolérance.

« Holy... ! »

________________

Vert : Yõkai.
Bleu : Han.

« ... »
« ... »

Dans la salle commune du Dragon Saoul, les dizaines de jeunes filles (et peut être quelques messieurs ?) yeux brillants d'admiration et esprits en ébullition, sont loin de se douter de ce qui se trame dans la loge des Astral Boys en ce moment même. Tous s'imaginaient probablement que les deux artistes sont en train de débattre de l'univers, de composer des ballades romantiques ou peut-être même de méditer sur les mystères de la création artistique. Dans certain sens c'est peut être ce qu'ils font. A leur manière. Alors qu'ils culbutent sans vergogne l'accorte servante venue s'assurer que tous leurs besoins seraient comblés.

Allongée sur leur lit alors que tous deux prennent grand soin de s'occuper de son cas, Marguerite se dit en cet instant qu'elle est probablement la fille la plus chanceuse de cette fille, si ce n'est de tout le pays. Ainsi, jambes écartées sans pudeur, laisse t'elle Yokai se redresser et s'allonger au dessus d'elle. Le changement de position la pousse à sortir (avec regret) la virilité de Han de sa bouche et à continuer de doucement le satisfaire avec sa main pendant que de son côté Yokai positionne son membre raidi à l'entrée de son intimidé et de l'y pousser d'un coup de rein sec et décidé. Sans surprise, il ne rencontre aucune résistance. Les douces faveurs dont il avait comblé la servante l'avaient plus que préparée à cette entrée. La jeune femme avait soupiré d'aise avant d'accompagner les va et viens experts de l'homme de mouvements du bassin, trouvant sans peine un rythme apte à accompagner l'union charnelle.

- Oui ! Oui, encore, plus vite ! Plus fort !

Les lèvres de Marguerite rencontrent celles de Yokai et ils échangent un baiser profond et passionné, interrompus seulement par les gémissements poussés par la belle et par les goulées d'air saccadées qu'elle doit prendre entre deux cris.

Han assiste à la scène, son membre colossal branlé avec expertise par la jeune femme. Peut-être se réjouit t'il de voir son ami lui préparer le terrain et profiter ainsi de la belle, mais est il du genre à se contenter d'un rôle de spectateur ? Il va falloir que d'une manière ou d'une autre, Yokai libère un peu de place et partage un petit peu la demoiselle qui semble vouloir s'offrir sans distinction à l'un comme à l'autre !