C’est fou comme je suis de moins en moins à l’aise tandis que je me trouve ici, au rayon des capotes d’un sex shop, conseillé par cette véritable bombe qui n’a de cesse de répondre à mes discrets coups d’œil dans sa direction par de petits sourires amusés… et presque flattés.
Sans doute mon teint aura-t-il viré plus encore au rouge tant je suis convaincu qu’elle m’a vu la mater, avant de me sourire comme ça. Perdu de trop nombreuses secondes à bouffer des yeux ses deux merveilleux nibards. Mes yeux avaient croisé les siens lorsque j’avais relevé la tête, et avais-je pu voir ses yeux suivre le mouvement des miens, avant que sur ses lèvres ne s’esquisse un de ces petits airs qui en disent long.
Sans forcément mener à plus, est-ce que c’était son truc ?
Après tout, pour travailler dans un truc pareil, j’imagine bien qu’il fallait en avoir un, être assez ouvert, tout ça… mais son truc à elle, est-ce que ce serait ça ? Elle aime se faire mater ? Foutue comme elle est, aussi… elle ne devait clairement pas se priver. N’importe qui de normalement constitué devait se retourner sur son passage, la dévorer du regard comme je ne pouvais m’empêcher de le faire. Elle était beaucoup trop bonne.
Il fallait dire aussi qu’une tenue pareille, avec de tels… « arguments », avait de quoi faire tourner les têtes. La mienne la première.
C’était clairement indécent, pour ne pas dire complètement vulgaire. Et moi… je trouvais ça absolument torride. Sexy. Habillée comme ça, la vendeuse, qui ne devait pas être beaucoup plus vieille que moi, étonnamment, avait tout l’air d’une actrice porno en plein tournage. Ou bien d’une… d’une… du genre que l’argent convainc facilement, pour dire les choses ainsi.
Si tel avait été le cas, nul doute que j’aurais pu claquer une année entière de mon argent de poche pour la voir à poil… et pour profiter un peu de ses charmes ahurissants de sorte à perdre ma virginité une bonne fois pour toutes.
En attendant, ces pensées bien trop osées mises à part, j’avais presque coupé ma respiration, au moment où ces yeux finirent par se décrocher des miens. Gêné plus qu’il n’en fallait après avoir posé ma question à cette professionnelle à l’écoute, je ne savais plus où me mettre, mais ne pu m’empêcher de remarquer comme son regard dériva, après que je lui ai demandé si son magasin vendait des préservatifs plus larges que ceux déjà dits « grande taille ». Au rapide mouvement que firent ses petites pupilles, il me fut aisé de comprendre qu’elle ne s’attarda pas plus d’une demi-seconde à peine sur la partie supérieure de mon uniforme scolaire. Ni sur ma chemise blanche, sur ma cravate, ni sur le blazer sombre qui les recouvraient, non… ce qui l’intéressait à la simple évocation de mon « problème » se trouvait évidemment plus bas.
S’étant discrètement rapprochée d’à peine un pas, la caissière du sex shop venait, sans aucune honte, de fixer l’épaisse et saillante protubérance qui déformait le tissu grisâtre de mon pantalon d’uniforme. Incapable de faire le moindre mouvement, figé sur place, je la regardais faire sans un mot, le souffle coupé. Je voyais comme ses yeux curieux descendaient encore et encore, et pu ainsi aisément deviner quelle était leur course. Toisant mon bas-ventre de toute sa hauteur, je su quand son regard fut arrivé assez bas pour qu’elle ait tout vu. Ses yeux avaient dû s’arrêter juste au-dessus de mon genou gauche pour finir leur course sur l’épaisse excroissance terminant mon sexe. Même au repos, la taille de celle-ci, comparable à celle d’une petite pomme, était telle qu’il n’était en rien compliqué d’en imaginer la forme, même recouverte de son petit cache de peau et d’un peu de tissu.
J’avais dû commander à l’école un pantalon un peu plus large, à la rentrée… mais celui-ci était à laver aujourd’hui. Celui que je portais aujourd’hui était d’une taille plus… standard, convenant parfaitement à ma morphologie quelque peu atypique, mais pas à ces impressionnantes mensurations que le summum de ma puberté avait su me conférer… il n’y a pas si longtemps que ça.
Gloups. Figé, toujours, j’ai l’impression de suffoquer lorsque son sourire s’élargit, de façon plus coquine que je n’aurais pu l’imaginer, quand je devine qu’elle mate la forme de mon gland pointer sous mes vêtements. Mon dieu que je suis gêné… et étrangement excité en même temps. Ce n’est pas comme si elle semblait horrifiée par ce qu’elle regarde… au contraire. Ou bien est-ce parce que c’est son métier, un peu comme les médecins. Mais sourirait-elle comme ça si c’était le cas ?
Une fois encore, je manque de sursauter quand sa voix me sort soudain du tumulte de toutes ces pensées parasites. Ses yeux se sont relevés d’un coup alors que je ne m’y attendais pas et j’eus à peine le temps de détourner le regard… pour ne pas dire : je sais que vous regardiez ma bite. Quoique dans le cas présent, un peu comme avec un médecin encore une fois, cela aurait pu être normal. Non ?
Je manque clairement d’assurance quand je réponds, faisant de mon mieux pour ne pas paraître aussi gêné que je ne le suis… Mais je suis sûr que cela doit s’entendre à ma voix, alors qu’elle me parle de préservatifs sur-mesure, et du sexe d’un autre de ses clients. Pour qu’elle m’en parle ainsi, j’en venais à penser qu’elle avait dû la voir, cette queue si épaisse selon elle… je finissais même par me demander si elle l’avait touchée.
« Ha ha… eh biiien… cool. Super. J’veux dire, c’est parfait. J’imagine… »
Je suis bien trop décontenancé pour penser comme il faut, pour rester rationnel. Je suis clairement en train de parler de mon sexe avec une fille d’à peu près mon âge, que je mate et qui mate clairement elle aussi ce qu’il peut bien y avoir dans mon pantalon, et qui me raconte sans la moindre gêne que rencontrer des types bien montés est dans ses habitudes. Professionnelles j’entends… mais dans ses habitudes quand même.
« J’imagine que… il me faudrait un truc comme ça. »
D’une circonférence trois fois supérieure à la normale ?
Sans doute. Peut-être même plus, dans la mesure où ce ne serait là qu’un préservatif qui conviendrait à mes mensurations du moment. En vérité, je n’avais aucune idée précise de ce qu’il me faudrait en pleine érection. Fallait-il dire aussi que celles-ci étaient rares, tant il y avait de chair et de poids à irriguer. Le plus souvent, mes érections ne devaient être que ce que l’on appelle des demi-molles, généralement… il fallait que je sois vraiment très, très excité, pour que ç’en arrive au point où, même nu, cela en devenait relativement douloureux. C’était le cas, parfois, quand je ne pensais qu’à ça toute la journée… quand cela me prenait en plein cours le matin, et qu’il fallait que j’attende d’être rentré pour me soulager, alors que mes pensées avaient été grignotées par le vice des heures durant.
N’eus-je pas le temps d’y penser plus -en un sens, heureusement- que je sentis le regard de la vendeuse se reposer sur moi avec malice, avant qu’elle ne fasse volte-face subitement.
Je n’étais pas bien sûr, sur le moment, de quelle mouche avait bien pu la piquer. Elle s’était tourné si vite que je n’eus le temps de rien, même pas un mot, sinon que de la suivre du regard, alors qu’elle s’éloignait dans le rayon, en direction de sa caisse, à quelques mètres seulement.
Sans doute dois-je me faire plus précis. Elle n’a pas disparu subitement. Elle s’est seulement retournée vite. Comprenez que, allez savoir là encore si elle le faisait exprès, qu’elle s’éloigna même plutôt lentement, dans une démarche excessivement chaloupée…
Elle roulait tant du cul que je ne pus ne pas le remarquer : ses fesses étaient vraiment très… très grosses. Pas sûr qu’il m’ait été donné d’en voir de pareilles chez mes compatriotes nippones, même chez certaines de mes professeures « les mieux faites ».
À le détailler ainsi, c’est autre chose que par le reflet du miroir, c’est sûr. Bien sûr j’avais remarqué comme ses hanches étaient larges et comme elles permettaient aux ficelles de son string de tenir sur le haut de celles-ci… mais d’ici, c’était bien différent. Mince alors, au plus tendre de sa chair, son cul paraît si gros qu’une seule de ses fesses semble presque aussi large que mes deux cuisses côte à côte, aussi musclées soient-elles. Devant mon regard ébahi, il roule et rebondit, même ainsi, en bougeant à peine. Le mini-short en jeans qui le recouvre le couvre à peine, me laissant entrevoir le bas de ses reins en haut… comme la naissance de ses fesses rondes par le bas, strillée par ces bas, dont la seule vision commence à faire tambouriner mon coeur dans ma poitrine.
Sa démarche est rythmée de façon si lente… je me demande même si elle ne sait pas déjà que je suis encore en train de la mater.
Cela m’arrangerait bien qu’elle aime ça, moi qui n’ai jamais vu la moindre femme nue de toute ma vie ailleurs que dans des magazines ou sur le net. Si c’était ça… alors peut-être que je n’me priverai pas à passer la regarder un peu tous les jours, après l’école, ne serait-ce que pour voir quelle nouvelle tenue de ce style la met en valeur un jour ou bien un autre… peut-être.
Me mettant sur la pointe des pieds pour continuer de la voir tandis qu’elle passe derrière l’étal, au bout du couloir d’à côté, je finis par tracer moi aussi la même route, pour me poster au bout de l’allée, près de la caisse. Presque étalée de tout son long, penchée sur la caisse bien trop basse, la vendeuse tapote je ne sais quoi à l’écran, si vite d’un côté, puis de l’autre de celui-ci, que ses gros seins en ont la tremblote. Son large t-shirt s’ouvrant encore plus dans cette position, j’ai là presque vue sur tout son balcon… sans pour autant être capable de deviner si elle porte un soutien-gorge ou pas, une fois encore. Ses obus sont si massifs, difficiles de tout voir, même avec un décolleté pareil.
Tout ce que je peux voir, même d’aussi près, c’est la pureté impeccable de sa peau, sans imperfection aucune, comme sa peau d’ébène clair reflète merveilleusement la lumière des petits néons blancs qui illuminent l’espace. C’est comme si ses nichons brillaient. Et comme si son cul aussi. Elle devait avoir la peau douce, et sacrément agréable au toucher.
Avec un corps comme le sien, nul doute que son ou ses partenaires devaient s’en donner à coeur joie. Lui péter l’cul devait être génial… et sa peau devait tout particulièrement bien faire ressortir la couleur de la semence que l’on devait parfois expulser sur son corps. Forcément qu’avec un métier pareil, elle devait avoir de… l’expérience, et aimer faire des folies de son corps. Peut-être même essayait-elle elle-même la plupart des produits qu’elle mettait en vente ? Allez savoir, j’sais pas trop comment ça fonctionne, mais j’imagine qu’il faut bien s’y connaître un minimum pour conseiller les gens.
Alors qu’elle semble s’étirer, ou du moins… bouger, je sens cette fois venir le moment et tourne la tête pour regarder ailleurs quand elle se redresse soudain, pour faire mine de rien.
Aussitôt s’approche-t-elle, tout aussi près de moi qu’elle l’avait été tout à l’heure, que je comprends à ses mots ce qu’elle était partie chercher. Forcément que cela avait un rapport avec ce fournisseur sur-mesure qu’elle avait mentionné à peine deux minutes plus tôt. Je sais pas bien ce que j’imaginais… à part elle, bien sûr.
Je lâchais un petit soupir, soulagé d’abord, d’une certaine manière, d’apprendre qu’il était peut-être possible de trouver un préservatif à ma taille. Toutefois, après une toute petite seconde de réflexion, force était de constater que cela ne réglait absolument pas mon problème : c’était du sur-mesure, pas un truc que l’on trouve simplement dans le commerce. Cela me rangeait encore dans la fameuse catégorie « hors-norme », et ne m’aidait en aucune façon à savoir si mon sexe pourrait un jour pénétrer celui d’une femme. À cette pensée, un second soupir plus contenu vint s’ajouter au premier… de déception cette fois.
« hhaa… T-Takezo. »
Mais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la déception fait de nouveau place à la surprise, quand la jolie vendeuse, revenue vers moi, finit sa phrase en me toisant de nouveau. Quelle… taille ?
Mais enfin, je ne sais pas ! Comme je le disais… 6, 7 ou 8XL peut-être ? Peut-être plus ? Je l’avais bien mesurée, une fois, alors que j’avais une demi-molle du tonnerre, et étais arrivé à la conclusion qu’elle était large sur pas moins de 8 ou 9cm de diamètre, et faisait presque 40cm de long… mais au maximum de mes « capacités », jamais n’avais-je réussi à surpasser ma frénétique envie de jouir pour aller attraper un mètre ruban. Qui ferait ça ?!
Me reculant d’un demi-pas, voilà que je me gratte la tête, gêné et de nouveau face à une situation qui me paraît inextricable.
Jetant un très bref coup d’œil vers la sortie, j’hésite…
« En fait j’suis pas sûr. Trois fois la taille d’un élastique normal, c’est gros comment ? C’est que… il me faut… les deux mains pour… vous voyez. Mais pour la taille exacte, je sais pas trop. Est-ce que je peux revenir demain ? Ou rappeler au magasin pour vous communiquer tout ça ? »
Pas sûr que j’ose revenir, mais un jour c’est sûr… je prendrai le temps de prendre une cote précise de ces fameuses mensurations.
Feignant de regarder l’heure sur une montre que je n’ai même pas, je regarde ailleurs une fois de plus, après avoir vite fait rabaissée la manche de mon uniforme.
« Pour aujourd’hui il se fait tard, il faut que j’aille faire mes devoirs… »