(PoV : Ada)« Non, vraiment ?! »
Ce matin, j’apprends une terrible nouvelle. Xia hoche la tête pour me la confirmer, détruisant dans la foulée mes espoirs… aujourd’hui, le club est fermé sur Terra le temps de retaper le bar.
« Mais… »
Il n’y a pas de mais qui tienne : envolées mes envies de sexe sauvage ! Pas d’orcs ou autres créatures plus que bien membrées pour me satisfaire… que c’est frustrant ! Il doit bien y avoir une solution non ? Je réfléchis quelques instants en me posant les bonnes questions. Que ferais Jun ? Elle, elle finit toujours pas trouver ce qu’elle veut. Et pour ça…
« Je sais !! »
En criant, je fais sursauter Xia qui est à peine réveillée. Je lui souris pour me faire pardonner et file dans le vestiaire pour dégoter une tenue…
Une heure plus tard, me voilà perdue en plein milieu d’une forêt. Enfin, perdue… disons que j’ai une bonne idée d’où chercher ce que je veux, et que je l’ai trouvé. Autour de moi, plusieurs orcs me dévisagent avec un rictus qui veut tout dire. Et si jamais ce n’était pas encore assez clair, le fait qu’ils aient arraché le gros de ma tenue de nonne laisse peu de place au doute : ils ont bien l’intention de satisfaire ma libido. Mais, prenant exemple sur ma petite Jun, je joue la comédie pour les motiver à y aller un peu plus fort.
« Non, vous ne pouvez pas faire ça… ! »
Je gigote dans tous les sens, ce qui ne fait que les exciter encore plus. Comment leur en vouloir ? Avec ma tunique presque intégralement déchirée, ils ont une vue plongeante sur mes seins qui suivent mes mouvements et retombent lourdement dès que j’arrête de bouger. Ils manquent presque de sortir du haut que je porte, qui tient plus du bikini que du soutien-gorge, et je suis presque sûre qu'au moins l'un d'eux prévoit de glisser sa queue entre les deux vu la façon dont il les fixe.
« Humaine bonne à baiser ! »
Ils se mettent à rire, amusés de me voir opposer une forme de résistance. Bon, elle est parfaitement bidon, mais au moins ils apprécient ! C’est plutôt bon signe, et annonciateur d’une baise bien intense. Du moins, si personne ne vient nous déranger…