Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Petite compagnie pour héroïne solitaire. [Mahès]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Donna Troy

Humain(e)

  • -
  • Messages: 195


  • Fiche

    Description
    Devenue super-héroïne sans l'avoir voulu.
    Phobique des hommes, mais cherche à en guérir.

Petite compagnie pour héroïne solitaire. [Mahès]

mardi 18 juillet 2023, 23:21:47

Cela faisait quelques années déjà que Donna Troy avait posé ses valises au Japon, plus précisément à Seikusu. Après toutes les difficultés qu'elle avait rencontré dans son début de vie d'adulte, la jeune femme savait qu'elle devait aller de l'avant. Aujourd'hui, malgré tout ce malheur qui s'était abattu sur elle, ce passé prenait de moins en moins de place dans son chemin de vie. Certes, il y aura toujours des séquelles, Donna ayant toujours une certaine méfiance à l'égard de la population masculine mais sa phobie avait disparu. Si aujourd'hui, elle ne faisait que rester sur ses gardes, c'était en grande partie grâce à Kyle...Sentinel Prime, ce super-héros en collant moulant, était devenu son professeur, son guide, ainsi que son meilleur ami. Grâce à lui, en partie, elle avait surmonté ses angoisses, et avait transformé ses peurs en force. Tout cela, lié aux enseignements du héros universel, lui permit de devenir super-héroïne à son tour, sous le pseudonyme de Wonder Girl...

En dehors de cette double vie qu'elle gardait très secrète de sa famille et ses amis « normaux », comme Tonia et James, les fameux propriétaires de l'épicerie américaine Pearl Harbor, situé dans le quartier de la Toussaint, son train de vie était des plus paisibles. Elle ne voulait pas qu'ils soient mêlés à ce genre de problèmes que lui amenaient ses tours de garde. Elle avait des superpouvoirs et combattait des criminels, allant du simple voleur à des meurtriers...Alors elle gardait ça pour elle.

Le reste du temps, elle était juste Donna Troy, la traductrice d'une maison d'édition. C'est M.Archer qui lui avait offert ce poste. Écrivain américain ayant pour lien avec le Japon était son ancienne compagne mais surtout, son enfant...Malheureusement, il parlait que peu et mal le japonais. Avec sa rencontre avec le belle brune, ils avaient eu une belle amourette. Cela n'avait pas fonctionné sur la longueur, mais ils s'étaient séparés en bons termes. Encore aujourd'hui, Donna travaillait sous ses directives, même si son patron partait ici et là au Japon, comme en Europe ou aux States. Depuis Quincy, la demoiselle n'avait eu d'autres relations intimes avec un homme. Avec son train de vie et avec son manque de confiance envers la gente masculine, cela n'aidait en rien à se défaire de ce célibat...Qu'importe...

C'était une journée des plus banales dans la vie de Donna Troy. Un bruit désagréable fit sortir la jeune femme de sa torpeur. Quelle saleté d'invention, tout de même...Mollement, elle se rendit dans sa petite cuisine pour se préparer un simple petit déjeuner: un bol de céréales. Le bol finira dans l'évier avec le reste de la vaisselle car la demoiselle n'eut pas le temps de la faire juste avant de partir travailler. Tant pis, cela attendra...

La suite de la journée s'enchaîna doucement et sans encombre. L'Américaine adorait son travail ! Cela lui changeait des heures qu'elle faisait et des conditions de travail qu'elle avait losqu'elle était serveuse...Son job lui permettait de réviser perpétuellement son japonais, ainsi que sa langue maternelle. La belle brune était bien loin de son pays natal et il lui manquait, ainsi que sa famille et ses amis restés là-bas. Heureusement, elle pouvait se ressourcer auprès de Tonia et James. Le Pearl Harbor était devenu un refuge, où elle y retrouvait la nourriture de chez elle, mais aussi cette chaleur humaine que dégage le couple d'amoureux. Ils étaient devenus sa seconde famille. Il n'était pas rare que Donna se rende dans l'épicerie après le travail, deux à trois fois par semaine, brisant sa solitude habituelle.

D'ailleurs, c'était un jour comme ceux-là où, après avoir fermé la porte de son bureau, elle sortit de l'office pour se rendre à sa boutique préférée. Rien que de songer aux bons plats que lui préparait Tonia, elle en bavait et sentait l'odeur de loin, un peu comme si cela indiquait le chemin à suivre pour franchir l'arrivée. Sur place, elle embrassa ses amis, prit de leurs nouvelles avant de faire un petit tour dans la boutique. Sa « deuxième maman » lui avait préparé un petit paquet de papier, avec de bons burgers dont elle avait le secret. Une fois ses emplettes terminées, Miss Troy salua sa famille d'adoption, reprenant le chemin vers son appartement.

Sur le trajet, ses pensées lui donnaient le sourire. Bientôt, elle irait dans cette baignoire pour se décrasser, puis enfilera son beau costume sombre, recouvert d'éclats d'étoiles. Au détour d'une ruelle, une petite chose attira l'attention de la surhumaine. Un carton se tenait là, collé à un mur, un son distinctif s'en échappant. S'approchant du dit carton, un miaulement plaintif éclata. Deux pauvres chatons habitaient ce niche de papier. L'un d'eux était roux, levant la truffe vers la jeune femme. Il miaulait, semblant bien vif. L'autre, d'un gris profond, était inerte. L'observant plus attentivement, Donna se rendit compte que ce petit corps ne bougeait pas d'un poil. Le malheureux n'était plus...

- Pauvre petit chou, je suis désolée...

Le petit cœur de la jeune femme se serra un instant, une moue triste tirant les traits de son visage. Avec toute la délicatesse possible, elle approcha sa main vers le petit roux qui ne faisait que miauler. Le laissant s'habituer à son odeur, elle le prit alors doucement dans ses mains. Jouant d'ingéniosité pour garder le petit félin contre elle et ses courses, en plus de son sac à main, elle fit en sorte d'avancer le plus vite possible pour rejoindre son petit nid douillet.

- Tu viens avec moi, mon petit. Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai aucun mal.

Quelques minutes plus tard, elle aperçut son bâtiment. Son appartement était situé au dernier étage. Elle prit l'ascenseur. Les escaliers auraient apeuré le petit rouquin, le bousculant à chaque pas. En quatrième vitesse, elle ouvrit sa porte puis referma derrière elle. Donna, toujours délicate, posa le félin au sol, puis, prenant soin de ne pas l'écraser, déposa ses sacs pour ranger ses courses dans ses placards et son frigo. D'emblée, elle sortir deux petits bols, l'un qu'elle remplit d'eau, l'autre de petits bouts de steak provenant d'un de ses burgers.

- Je n'ai que ça pour toi pour l'instant...J'irai te chercher du lait demain, et on fera un tour chez le véto aussi, voir si tu vas bien.

L'héroïne le laissa prendre ses marques, l'observant quelques secondes en le poussant vers les petits bols servant de gamelles. Se redressant, Donna se dirigea vers sa salle de bain, préparant sa baignoire en faisant couler l'eau et y ajoutant du produit pour avoir un bain moussant.

Mahès

Terranide

Re : Petite compagnie pour héroïne solitaire. [Mahès]

Réponse 1 mercredi 26 juillet 2023, 23:21:48

Mahès avait tendance à s'ennuyer. Il s'était retrouvé soudain dans un monde tellement proche et différent du sien, il avait envie de tout voir, tout entendre, tout connaître. Il cherchait à explorer et à toujours aller plus loin que la colline suivante. S'il cherchait cela, c'était parce qu'il sentait au fond de lui que cela s'arrêterait un jour. Qu'il allait un jour se réveiller et se retrouver à Gridité. Il préférait ne pas s'y attarder et vivre un jour de plus dans ce monde ou il se faisait petit à petit une place.


Ses yeux s'arrêtèrent dans une ruelle de la Ville, se focalisant sur un visage. Il connaissait ce visage et c'était impossible. C'était un visage de la cour de son Grand-Père. Pendant ce qui lui sembla être une éternité, il regarda, alors que la foule se déplaçait au ralentis autour de lui, que son esprit cherchait mille excuses pour que cette personne ne soit pas ce qu'il pensait qu'elle était. Mais sa mémoire était formelle et ne pouvait travestir la vérité. Et comme pour finalement enfoncer le clou, l'homme retourna la tête vers Mahès, comme s'il sentait son regard, et le fixa et son visage s'illumina d'un sourire malsain.


Mahès s'enfuit aussitôt. Cet homme le recherchait lui. Il ne se souvenait plus exactement ce qu'il faisait à la cour de Grand-Père, mais l'homme l'avait suivi jusqu'à ce monde et avait sans doute les moyens de le ramener à Gridité. Sauf que jamais Mahès n'y retournerait. Il n'avait rien laissé dans ce monde qui y aurait de l'importance. Maintenant qu'il était libéré de ses chaînes, Mahès voyait que Grand-Père avait tout pris pour le rattacher définitivement à lui. Maintenan, que ce lien était tranché, le monde de Gridité lui paraissait un enfer par rapport à celui-ci.

Le félin se faufila en vitesse vers son appartement malgré sa grande taille. Sa peur était un aiguillon qui le poussait à rudoyer ceux qui ne s'écartaient pas assez vite. Ses pas le guidèrent rapidement vers son chez-soi, quand un pressentiment horrible le fit s'arrêter. Peut-être était-ce que l'homme avait cherché à ce qu'il le guide ici. Il tourna la tête et évita de justesse l'homme qui portait une poutre, tellement de justesse qu'il entendit un crac violent alors que le tissu qui entourait le ligre, n'avait pas suivit assez vite. Bon, il n'avait plus le choix maintenant, la Ville était plutôt libre, mais on lui avait bien expliqué que se promener nu n'était pas accepté.


Mahès monta l'escalier quatre à quatre, arrivant au premier étage où se trouvait le réduit qu'il louait. En vérité il l'avait pris parce que ce n'était pas cher et qu'il avait besoin d'un lieu ou entreposer ses affaires, il n'y était absolument pas attaché et y retourner dormir était un calvaire plus qu'autre chose. Le ligre attrapa rapidement son sac de noix, le mis autour de son cou pour plus de sécurité, tout en enlevant ses vêtements déchirés et réfléchit à ce qu'il pouvait prendre sans trop l'alourdir. Une bourse d'argent, peut être ses notes et …


Il s'arrêta pour voir un unique cristal de glace flotter devant la porte. Sans bruit, il vit le cristal disparaître lentement en fondant dans la chaleur de la Ville, puis un autre apparu, un peu en dessous, avant de disparaître de même.

Fuir. Il n'avait plus que cette idée à l'esprit, Mahès se mit à courir vers la fenêtre, peu importait son état, il souhaitait simplement partir, disparaître, s'enfuir. Il posa le pied sur le rebord, rentrant les épaules en s'attendant au choc de ses épaules contre le cadre. Le bois était tellement vermoulu qu'il craqua juste sous le poids de sa patte sur le rebord, il pouvait se lancer au travers.


Ses épaules ne percutèrent rien. Pendant un instant, il n'était rien. Mahès ne sentait plus ses bras, ses jambes, son corps. Pendant un instant, il ne sentit rien, absolument rien.  Un cri de terreur s'échappa de ses lèvres, mais il ne l'entendait même pas, il n'y avait qu'un rien tellement présent qu'il remplissait tout, le vide total et sa chute en hurlant qui dura l'espace d'un instant et d'un éon.


Aussi brutalement que tout avait disparu, tout réapparut. Mahès sentait sa patte appuyer sur une surface dure et son élan le fit basculer. Il culbuta sur un meuble étrangement doux et se renversa sur des coussins bleus, dérangeant quelque chose qui s'enfuit avant que Mahès ne puisse capter quelque chose de plus qu'un reflet roux. Il s'arrêta de bouger, restant dans sa pose sur le dos, les pattes en l'air. Le meuble n'avait pas l'air agressif et il était dans un appartement très différent du sien. Des choses étranges étaient accrochées, posées, organisées. Quelque chose de rangé, mais chaque chose lui semblait étrange, alien, il ne comprenait rien de son environnement. Il se demanda s'il était revenu à Tekhos, mais il n'y était clairement pas, il le sentait dans les odeurs, dans l'air, au fond de ses os. La peur l'avait quitté parce qu'il n'était tout simplement plus dans le même monde.


Dans l'appartement de Mahès, à un battement de cœur et un univers de distance, un homme était entré, l'homme que Mahès avait fui. Il parcourut doucement les notes du livre, cherchant des indices sur où il était allé, faisant abstraction des cristaux de glace qui se formaient autour de lui. Ce froid n'était pas de son fait, mais de la créature étrange qui l'accompagnait.


Cette créature était une plaie dans la réalité, une impossibilité vivante qui avait pris un corps et une forme, ce n'était pas le froid qu'elle créait, mais plutôt la chaleur qui la fuyait avec terreur. Une peau grise, un museau long de gavial, un coup long et musculeux qui supportait deux yeux, un juste au dessus du cou et un en dessous là ou aurait du se trouver sa gorge, des espèces de gros globes recouverts de peau et de fourrure. Son corps se prolongeait en flottant dans les airs. De son coté droit, naissaient quatre membres qui s'étiraient en spirale autour de lui, donnant l'impression qu'il était un quadrupède.


L'homme a son côté était immunisé à son pouvoir et était la seule personne à pouvoir l'approcher sans devenir un glaçon. Ses mains le caressèrent, mais il ne le sentit pas véritablement, c'était comme essayer de réunir deux aimants aux mêmes pôles, ses mains s'arrêtaient avant de toucher la peau de la créature qui n'en était pas une. Il attendait. Bientôt, la créature se serait harmonisée avec Mahès et il reprendrait sa traque, le ligre n'était à l'abri dans aucun des univers.

Donna Troy

Humain(e)

  • -
  • Messages: 195


  • Fiche

    Description
    Devenue super-héroïne sans l'avoir voulu.
    Phobique des hommes, mais cherche à en guérir.

Re : Petite compagnie pour héroïne solitaire. [Mahès]

Réponse 2 mercredi 20 septembre 2023, 17:40:53

L'eau montait lentement dans la baignoire, faisant augmenter le monticule de mousse pour en faire une délicieuse couche, assez épaisse pour que Donna en semble satisfaite. D'une main tranquille, la jeune femme la plongea dans l'eau pour y tester la température. Un sourire comblé étira les tendres lèvres pulpeuses de la brunette. Avec une certaine hâte, elle se défit de ses vêtements de travail, faisant voler ses bas à l'autre bout de la salle de bain, manquant de peu la corbeille à linge...Tant pis. D'un pied, puis y joignant l'autre, Miss Troy glissa dans la baignoire, laissant sa peau laiteuse se couvrir de milliers de bulles. Chantonnant un peu, elle pourrait se prendre pour Pretty Woman, sauf qu'aucun homme n'allait rentrer dans sa salle de bain pour la regarder en train de chanter. Même Kyle ne ferait pas ça. En l'entendant, il patienterait dans le sofa, sûrement, ou toquerait à la porte pour signifier sa présence.

Ce bain était ce qu'il lui fallait. La journée avait été éreintante. Beaucoup disent que le travail en bureau est plus simple qu'un travail manuel ou en extérieur. Il est certain que ce n'est pas du tout les mêmes conditions de travail, ni les mêmes efforts qui sont à donner pour arriver à ses objectifs. Travailler derrière un écran vous abîme les yeux, les jambes gonflent à force de ne pas bouger de votre chaise de bureau, et vous vous plaignez de votre mal de dos ou de reins parce que vous restez assis toute la journée...Heureusement pour Donna, elle gardait une forme olympique malgré son activité professionnelle. Peut-être était-ce dû à sa nouvelle fonction de super-héroïne, ou bien aux entraînements physiques qu'elle faisait lorsqu'elle en avait le temps.

En plus de son travail en bureau, elle se devait de faire des rondes pour attraper les criminels qui pullulaient dans les rues...Il faut dire que Seikusu et ses environs n'étaient pas de tout repos. Ce n'était pas la même criminalité qu'aux États-Unis, où il était facilement de se retrouver face à une personne armée d'un flingue ou un couteau. C'était moins le cas au Japon, mais Seikusu n'était pas une ville comme les autres. Il y avait dans cet endroit un portail qui menait vers une autre dimension, un autre monde qu'on appelait Terra. Il faut dire qu'il y venait des créatures en tout genre, parfois bien plus forts que Wonder Girl...Mais il fallait tout de même s'en occuper. Il arrivait que Kyle l'aide, ou d'autres amis superhéros qui y mettaient leur grain de sel, non pas pour déplaire à la jeune femme.

C'était une de ces journées bien remplies et pourtant pas encore terminées. Le bain, même s'il était là pour qu'elle se détende un peu, n'était qu'un simple instant de pause, une petite demi-heure qu'elle se prenait pour souffler avant de repartir en « chasse » dans son costume noir perlé d'étoiles. C'était là son fardeau, et peut-être aussi une façon d'aider les autres, là où elle-même n'avait pas eu beaucoup d'aide lorsqu'elle avait été agressée...

Sortant du bain, elle prit bien soin de s'enrouler le corps dans une longue serviette, en prenant une seconde pour envelopper sa longue chevelure dedans. Dans sa petite routine, Donna se brossa les dents et rinça son visage, y mettant une crème ensuite. Super-héroïne peut-être, mais femme après tout ! Elle a bien le droit de prendre soin d'elle, surtout qu'elle n'avait personne pour le faire à sa place.

Sortant de sa salle de bain, la jeune femme se mit à chercher le chaton du regard, fouillant un peu partout, avant de tomber sur quelque chose de bien plus imposant. Par réflexe et par surprise, elle hurla, purement et simplement.

- AAAAAAAAAAAAAAAH !

D'un bond en arrière, collée au mur et toujours enroulée dans ses serviettes, et malgré son teint blafard, la demoiselle observa la chose allongée sur son magnifique sofa. Traînait là une sorte d'un humain mi-animal, couvert de poils et d'une crinière fournie, dirait-on. Instinctivement, l' « homme » lui faisait penser à une certaine Cheetah. Elle ne l'avait jamais rencontrée mais Miss Troy avait eu des échos, comme quoi elle n'avait rien d'amical...S'approchant de l'être qui semblait endormi, Donna prit son courage à deux mains et vint le secouer de manière douce, puis plus énergique.

- Qui es-tu ? Que fais-tu chez moi ? Est-ce Cheetah qui t'envoie ? ...Oh, réponds !

Mahès

Terranide

Re : Petite compagnie pour héroïne solitaire. [Mahès]

Réponse 3 dimanche 29 octobre 2023, 12:15:55

L'afflux d'émotion avait été trop pour Mahès. D'habitude il avançait dans le monde un sourire au lèvres et une soif de découverte. Devoir fuir était nouveau pour lui, le genre de nouveauté extrêmement désagréable qu'il ne voulait pas réitérer. La peur, le danger, puis le transplannage l'avait totalement vidé de son énergie. Maintenant qu'il se savait relativement en sécurité, la nature reprenait l'énergie que la terreur avait emprunté et le laissait totalement vidé.

La respiration de Mahès se calma rapidement et son cœur affolé se mit à battre plus aisément, sans la violence précédente. Ses pattes redescendirent et il prit une pose un peu plus agréable pour son corps. Il ne dormait pas encore, mais son cerveau embrumé en prenait la direction. L'endroit n'était pas dangereux, pourtant les relief de sa panique se fixait sur des petits détail, cherchant à détecter un danger qu'il n'avait pas vu.

Les rêves l'étreignirent presque immédiatement après qu'il eut fermé les yeux. Ceux-ci avaient plongé profondément dans ses souvenirs. Deux bébés dans ses bras, il les berçait doucement. Il savait consciemment que l'un avait trois ans de plus que l'autre dans la réalité, mais son rêve les avait représentés comme deux enfants tout juste nés. Il sourit en regardant les rayures des petits félins, héritage de sa mère, bien plus présente chez eux que chez lui.

Une foule de questions se posait à l'arrière de son esprit. Certaines pertinente pour la réalité, se demandant où ils étaient en ce moment, ce que Grand Père en avait fait, mais Mahès se contentait tranquillement d'apprécier l'instant. C'était peut être très égoïste, mais il avait aussi grandit sans père. Et ces deux fils contrairement à leur aîné étaient exempt de tares, ils serait bien traités par Grand Père.

Totalement perdu dans ses songes, le premier secouage ne fit que rendre évanescent son rêve et il s'y raccrocha, voulant y rester, avant que des paroles brise en morceau sa quiétude et le projette dans le monde éveillé.


_ Hein quoi ? Qui ? J'ai rien volé !

Après cette verve verbale, il la regarda dans les yeux. Au moins il ne pouvait pas cacher quoi que ce soit sur lui, sauf peut être dans sa crinière. Son esprit se mit à reconstituer la phrase qui l'avait réveillé et a essayer d'en tirer un sens. Cheetah ? Guépard ? Pourquoi un guépard l'aurait envoyé ? Il n'en connaissait aucun, peut être qu'elle confondait. Aussitôt un cours pédant se fit dans sa tête ou il expliquait posément la différence entre les grands groupes de félins, que ce n'était pas parce qu'ils avaient des ancêtres communs qu'ils étaient les même. Est-ce qu'il confondait tout les humains avec des macaques lui ?

Heureusement la partie la moins stupide de son cerveau se mit en devoir d'occulter cela et de réfléchir à une réponse à la question. Il opta pour la vérité, tout simplement, sans réfléchir plus avant.


_ Je suis … tombé ici. Je cherchais juste à m'enfuir.

Pas sa plus belle plaidoirie. Il essaya de se redresser et sentit les mains qui le tenait le retenir. Avec trop de force. Même si la demoiselle était musclée, elle n'aurait pas du pouvoir le retenir s'il se levait, sauf a y exercer tout sa force et là elle … se retenait clairement, il n'y avait que trois doigts posés sur ses épaules et ils suffisaient. Ses sens du danger s'éveillèrent aussitôt, pour se demander dans quel nouveau traquenard il était tombé.

Elle avait une agréable odeur attirante, elle venait tout juste de se laver et le savon avait une fragrance étrange, pas seulement celle d'un autre monde. L'eau avait chassé une partie de son odeur à elle, mais Mahès pouvait la deviner et elle était tout sauf désagréable. Son corps semblait musclé mais pas au point de la déformer, elle faisait de l'exercice c'était évident mais ça ne constituait pas toute sa vie. Il s'abstint de jeter un regard vers la poitrine qui cherchait à sortir de sous la serviette et se concentra sur son visage. Déterminée, mais pas encore décidée à le traiter comme un ennemi.


Répondre
Tags :