La terranide lapine semblait inquiète à l'idée d'être d'autres hommes, mâles et je comprenais. Nous n'étions pas à une ère de courtoisie, alors son inquiétude était tout à fait compréhensible. Alors je me présentais en restant dans mon coin, les bras sur le rebord et le corps immergé dans cette eau chaude... Si agréable et détendu.
Elle voulait être sûr que je ne lui ferais rien, rajoutant même qu'elle aussi aimait les carottes, l'inverse m'aurait surpris, j'en souris et retient un petit rire à cette réaction.
- Promis.
Je ne fis aucun mouvement et elle entra, je proposais alors de détourner le regard, fermer les yeux, mais non, elle fit des efforts ? Et vint à l'eau, elle avait des courbes plutôt avantageuse, la pauvre lapine devait être harceler pour son physique. Restant dans mon coin, je fus surpris de la voir se rapprocher, elle aurait pu rester elle aussi de son côté, l'espace était assez grand pour ça, mais à sa guise, je lui souris alors et hoche la tête à son prénom, Zola. Rigolant ensuite avec le savon.
- Ce n'est rien, j'a l'habitude qu'on me jet des pierres, alors un savon ne risque pas de me blesser.
Le plus ennuyeux, fut qu'on ne l'ai pas prévenus pour les horaires. Etait-ce fait exprès pour laisser la pauvre lapine à des prédateurs ? Où un simple oubli... Qui aurait pu tourner à mal avec un humain mécontent. Vraiment pas une bonne idée, j'en eus un petit soupire intérieur.
- Tu veux boire une petite coupe de saké ? Attention, avec la chaleur des bains, l'alcool peut vite monter à la tête. La prévins-je, elle me semblait majeur et capable de faire ses choix, mais la chaleur est traitresse dans ces circonstances. C'est aussi pourquoi les bouteilles pour bains sont petites avec les coupes. Y a eu des noyés...
Je profitas pour détendre mes muscles de mes dernières missions. Y avait bien un muscle raidi, mais lui il était plutôt indépendant de ça et ce ne fut pas spécialement l'apparition de Zola qui l'avait tendu, mais plus le fait que je sois nue, pour rester chaud... bien que l'autre chaude le garde ensuite, il va finir par se détendre.
Alors que je pensais que nous serions tranquilles, deux voix d'hommes mûres, presque vieux se firent entendre, je sentis Zola paniquer et l'invita à se mettre à mes côtés, ma carrure la cachant et moi même ferait barrage si besoin.
Deux hommes rentrèrent, de petits vieux coquins visiblement, leur première attention fut de regardé s'il y avait des filles avant de grommeler sans voir Zola. Toutefois ils n'avaient pas l'air méchant, car ils me firent un salut de la tête en silence avant de discuter ensemble et prendre place dans le bain à l'autre extrémité de notre position.