Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

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Asmodeus

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    Ange déchu, Roi de la Luxure, Prince de la Tentation, Surintendant des Enfers, Patron des maisons de jeu et Artisan du désordre, Asmodée est un maître de la corruption. Il apparaît pour corrompre les innocents et soutirer les âmes des pécheurs. Ses armes favorites : la tentation, le sexe et la tromperie. Adepte des métamorphoses et de la possession de l'être désiré.

Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

vendredi 17 février 2023, 05:59:58

Somewhere in the Far Wild Plains…


Beau Trager était un homme dur. Il avait été élevé ici par ses impétueux colons de parents. La vie à la rude était tout ce qu’il avait connu, avec la menace permanente de la vie sauvage et des indigènes, la férocité des éléments et les travaux forgeant et brisant les hommes tout à la fois.
En grandissant, il avait appris à ne faire confiance qu’à son instinct, son propre intérêt et la propreté de son revolver. Et quand il eut l’âge de monter seul et de faire valoir ses droits à un salaire, il avait mis les voiles pour mieux aider ses parents. Il avait été engagé dans plusieurs ranchs depuis. Il se laissait toujours débaucher pour mieux mais il continuait d’envoyer la même somme pour aider ses vieux. On n’allait pas se faire de la graisse sur son propre mérite après tout !
Un peu égoïste, Beau Trager ? Peut-être. C’était un de ces durs hommes des lointaines plaines sauvages dont on parlait avec un mélange de révulsion et d’excitation dans les villes du monde civilisé. Il connaissait bien la vie autant que la mort. Il savait que les choses étaient éphémères et qu’il avait tout intérêt à se servir avant que ses vieux jours s’amènent et le laissent sans rien.
Ce qu’il voulait ? Son propre troupeau. Être son propre patron. Marier une petite gonzesse pulpeuse d’une colonie environnante. Faire quelques gosses. Mourir. Et entre tout ça, vivre tout simplement.

Il ramenait le troupeau des Hasbergs à leur ranch ce jour-là. C’était un beau ranch sur la route de la frontière. C’était le genre d’endroit où il se verrait bien vieillir sur un rocking chair un jour. Ça ne payait pas de mine, mais il y avait tout le confort qu’on pouvait espérer d’un foyer et on n’était vraiment plus si loin de grand-chose. La civilisation fuyait les étendues sauvages, mais elle y accourait, à son rythme, pour nourrir les forges de son vorace appétit.

On voyait des attelages passer de plus en plus régulièrement. De temps en temps, toujours, des convois entiers passaient pour demander à s’installer pour la nuit sur les terres le long de la route. Mais on voyait de plus en plus de chariots solitaires, signes de temps moins dangereux, amenant ci et là un médecin, un notaire, un croque-mort pour les services desquels des communautés aux fondateurs vieillissants avaient exprimé le besoin.
C’était la fin d’une ère. Beau savait que pour continuer à vivre sa vie, il devrait filer, lui aussi, vers la frontière. La question n’était plus si, mais quand. Ça ne l’empêcherait pas de vivre pleinement ici, chez les Hasbergs, jusqu’à ce qu’une meilleure occasion pointe le bout de son nez.

Et tant qu’à parler de vivre pleinement… Le chargement de ce chariot était pour le moins singulier. Et en croisant son regard, il ne put que la fixer de ses yeux plissés à force de faire face au soleil, lui, torse nu, poussiéreux et en sueur après une longue journée de chevauchée. Elle, plus vierge que la pleine lune.
Foi de Beau Trager, cette étape deviendrait très intéressante si on le laissait faire !

Siraye

Créature

Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

Réponse 1 vendredi 17 février 2023, 06:40:06

Au fond d’un chariot, dont le confort douteux endolorit les fesses aisées de la jeune elfe, l’excitation lui fait oublier les soubresauts chaotiques du véhicule de fortune. Or, une nouvelle secousse la pousse en arrière. Ses frêles épaules cognent contre une lourde caisse en bois. Elle s’est cachée à la hâte, au milieu de la cargaison. Fuir était l’idée ; Sylvia préfère se qualifier d’aventurière, à la conquête du monde inconnu. Loin de sa vie aisée, où une cuillère or lui fut enfoncée entre ses lèvres dès son premier souffle. Elle cherche l’authenticité et échappe au malheur de la ville, au mariage forcé avec un vieil homme dont la bouche n’est décorée que d’une dent branlante.

Le cocher s’était arrêté et il l’avait vu. Cette elfe. L’innocence brille au cœur de ses naïves pupilles. Une effluve florale émane de ses délicates mèches flamboyantes. Elle n’a rien d’une campagnarde, tant l’on peut sentir la douceur de sa peau d’un simple regard. Que faire ? La question s’était posée. La laisser là serait, au bord de la route, serait la condamner à mort. Le gentilhomme avait déjà bien assez de poids sur les épaules pour y ajouter un cadavre. Il la déposerait au ranch : Ils lui trouveront une utilité et un travail.

Laisser derrière, protégée de l’insolent soleil, le trajet paraît bien long. La douleur s’accentue au fil des minutes. De ses doigts fins, elle tire sur la toile, qui couvre l’habitacle. Devant ses pupilles grisâtres s’étendent les terres sauvages et hostiles. La liberté se dévoile à ses yeux ; les chaînes de son sang bleu se délient de ses poignets fragiles. Sylvia respire pour la première fois. Loin de se douter de la dureté de la vie, nul ne peut endiguer son espoir et sa volonté de vivre et mourir, libre, ici. Une dernière pensée est accordée à son fiancé vieillissant. La mort l’apportera bien avant son retour… Elle lui souhaite de renoncer et de trouver une nouvelle victime.

La calèche s’arrête. Et les rideaux beiges sont tirés et dévoilent un homme, forgé par le travail. Son regard tombe sur ce corps musclé et fatigué d’une journée harassante. Cet homme, à mille lieux de son univers, aurait répugné ses parents et proches par cette crasse et sueur qui s’est accumulé sur sa peau. Pourtant, Sylvia découvre le désir, l’excitation. Dans un tourbillon d'émotions que sa vie d’enfant modèle lui a épargnée, elle est perdue et pantoise. Tout se lit sur son visage, de ses yeux pétillants, à ses joues écarlates et son sourire gêné.

Voilà, une vue qu’elle n’oubliera. Une bête qu’elle désire chevaucher. Mais ses pensées sont tut et oubliées sous les reliquats d’une éducation stricte et traditionnelle où le plaisir n’a sa place.
L’elfe se traîne entre les caisses imposantes pour sortir du véhicule. Elle est si simplement vêtue d’un bustier blanc et d’une jupe rose que l’on aurait pu douter de son rang. A son cou, traîne un foulard maintenu d’un bijou d’or dont le prix dépasse l’imagination des modestes habitants du coup.

« J’lai trouvé à mi-chemin. J’me suis dit que tu lui trouverais une place dans la grange et un p’tit travail ! La M’demoiselle elle a dit qu’elle accomplirait toutes les tâches qu’on lui donnera. »

Le fort accent et la manie d’avaler les syllabes du cocher compromettent la compréhension de Sylvia. L’idée principale est là ; à son tour, elle intervient. Droite et élégante, le regard fier, elle ne compte céder.

« Je me rendrais utile. Quelque soit la tâche, je peux tout apprendre ! »

Asmodeus

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Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

Réponse 2 vendredi 24 février 2023, 05:20:48

Beau avait fini et rejoignait la maison des Hasbergs lorsqu’il vit le vieux discuter avec le voyageur et l’improbable cargaison. Il descendit de cheval à distance acceptable et s’approcha assez pour entendre avant d’attacher son canasson à la barrière avec sa bride.
De là où il se tenait, le cowboy aperçut la broche au cou de la gamine et vit bien la façon dont elle se tenait, la façon dont elle parlait. La petite était une grande damoiselle de la ville, ça ne faisait aucun doute, et le vieux Hasberg le voyait aussi. Il la fixait avec perplexité, ne doutant sans doute pas de la motivation, mais plutôt des qualités de travailleuse de la petite Elfe qui réclamait gîte et couvert.
Il y a dix ou vingt ans, il l’aurait sûrement envoyée sur les roses sans hésiter, lui commandant de remonter dans le chariot et de poursuivre sa route, sinon quoi il la livrerait contre récompense lorsqu’un avis de recherche arriverait. Mais il se faisait vieux et coulant, Hasberg, et il hésitait.
Quand il vit Beau les mirer avec ses vieux yeux brouillés, son visage s’illumina soudain. Oui ! Évidemment ! Beau savait déjà ce que le vieux allait lui dire et il savait déjà ce qu’il répondrait, et il avait commencé à approcher avant qu’on le lui demande.

« Dis, Beau ! La p’tite veut s’rend’ utile ! Trouve à quoi mamzelle est bonne, t’veux ben ? J’aime autant pas la prend’ à la maison, tu sais comment m’dame est depuis… »

Oui, il savait.

« ‘Cun problème chef. M’en occupe, » répondit-il presque laconiquement, cachant bien son enthousiasme.

« Bon ben… Viens ‘vec moi cocher ! T’prendras du schnaps hein ! »

« Ah si c’est d’mandé com’ça j’peux pas refuser ! »

Le cocher et le vieux s’éclipsèrent dans la maison en parlant trop fort, laissant derrière eux Beau et la demoiselle, qui se regardèrent en silence un instant. Le cowboy la fixa intensément de ses deux fentes d’où ses yeux ne se voyaient presque pas avant de retourner vers son cheval, lui libérant la bride et l’amenant avec lui en direction de l’écurie.
Croisant l’Elfe, il s’arrêta à son niveau et la regarda à nouveau.

« Va tirer deux seaux d’eau et r’mène-le à l’écurie. »

Et il reprit le chemin, la laissant s’occuper de trouver le robinet à pompe où plusieurs seaux vides attendaient, d’en remplir deux et de faire la route jusqu’à l’écurie sans en renverser.
En arrivant, elle verrait son cheval dans son box, dessellé et brossé. Elle le chercherait, sûrement, seulement pour le retrouver derrière, totalement nu, en train de finir de frotter la poussière et la sueur collées à lui avec une éponge d’eau savonneuse. Et il croiserait de nouveau son regard de son air désintéressé avant de lui dire :

« Tu vas r’garder jusqu’au soir ou t’vas m’en filer un ? »

Siraye

Créature

Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

Réponse 3 vendredi 24 février 2023, 08:17:08

A l’instar du cocher, la discussion qui se profile sous les grands yeux de Sylvia lui est bien difficile à comprendre. Mais voir les deux hommes entrés dans la modeste bâtisse lui permet vite de comprendre. Beau s’occupera d’elle… A cette pensée maladroite, ses joues se colorent d’un vif rouge et ses pupilles grises remontent vers le visage du cowboy. La gêne est difficile à soutenir ; il est mieux ainsi que de laisser son regard explorer le corps de l’inconnu.

L’instant où il se détourne, la tension de ses épaules se libère, un soupir suit. Le factotum récupère son fidèle destrier ; elle est restée immobile, les bras ballants dans l’attente d’une invitation à le suivre ou d’un ordre. Ce dernier vient : Récupérer deux seaux d’eau et les ramener. Ça ne devrait pas être bien compliqué ? Beau s’éloigne  ; la petite elfe observe les environs du ranch.

La première maison appartient au propriétaire. Derrière, une petite bâtisse aux deux lourdes portes en bois est la destination du cavalier. La dernière, la plus éloignée et haute, serait donc l’étable.
Un plan approximatif fait dans l’esprit de l’aristocrate, elle se met en chemin pour trouver la source d’eau. Non loin des bêtes. Les seaux traînent à côté, empilés.

Elle en installe un premier et se saisit du levier d’acier. Son manque de force se fait vite sentir quand Sylvia commence à pomper. La volonté surpasse sa peine et une goutte de sueur perle au sommet de son front. Elle se saisit à deux mains de l’anse et transporte le récipient jusqu’à l’entrée. Une partie du chemin fait ; l’elfe recommence une seconde fois.

Mais à peine, Sylvia fait trois pas avec qu’elle trébuche dans la terre sèche et tombe sur ses genoux. Une trace marron se fait au niveau de l’impact. Rapidement secouée, elle reprend du début. Ah… Si ses parents l’observaient à trimer ainsi, ils auraient sans doute honte de leur progéniture. Loin de la noblesse de son rang, elle est réduite à la condition du paysanne.Pourtant, elle se sent utile et gratifiée par l’effort.

Aucun accident ne survient cette fois-ci. Arrivée devant l’écurie, l’elfe prend un seau dans chaque main et souffle un bon coup. Elle traverse à petit pas rapide l’allée pour s’engouffrer à l’arrière. Quelques gouttes s’échappent sur le chemin mais elle réussit ! Rempli de fierté, son regard gris se pose sur l’homme, après avoir déposé les récipients. Mais il est… Nu ?

Ses grands yeux s’écarquillent sous la vue, dont la jeune femme ne manque un seul détail. Elle affronte pour la première fois la nudité dans un tourbillon d’émotions. Embarrassée, excitée, surprise et un peu effrayée, Sylvia perd ses moyens. Jusqu’à ce qu’il la ramène sur terre.

 « Oui, tout de suite ! » Elle reprend et lui tend un seau. Ses pupilles sont rivés vers le sol. « J-Je dois vous aider à vous laver le dos ? » Merde ! L’ingénue n’a rien trouvé de mieux à dire ! Elle-même surprise de sa proposition, elle se ravise. « Je vais vous laisser un peu d’intimité ! » Le second seau rapproché, l’elfe s’échappe dans l’écurie. Après quelques pas, elle tombe sur le cheval de Beau.

Ses parents ont une haute estime de l’équitation. Par chance, elle a appris à monter et s’en occuper, dans une certaine mesure. Sans compter son affection pour les animaux. Sylvia caresse la lourde tête échappée par-dessus la porte. Flatter la belle bête lui permet une seconde de calmer son cœur battant.

Asmodeus

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Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

Réponse 4 vendredi 10 mars 2023, 04:23:26

Face à l’inquisition de Beau, l’Elfe tourne un regard confus et bouleversé. Il la regarda faire avec un sourire narquois. Il en déduisait que la belle n’avait pas encore vu le loup et qu’on l’avait bien gardée de tout contact un peu trop familier avec la gente masculine, pour qu’elle soit une gentille petite vierge pure et distinguée au moment de son mariage arrangé. Et on considérait les gens comme lui comme des tarés, là-bas…
Elle pouvait bien se rincer l’œil ! Il se savait hirsute, mais il se savait aussi beau gosse, et les filles du township parlaient de son mandrin avec le rouge aux joues. D’ailleurs, elle se proposait pour lui frotter le dos. Il posa un regard sourcilleux sur elle. Véritable envie ou politesse ? Pas facile à dire ! D’ailleurs, elle se ravisa vite avant de disparaître après une vague excuse.
Beau se retrouva seul avec du savon plein le corps et le seau pendu au bout du bras, à la regarder filer et s’évanouir à l’intérieur des écuries. C’était décevant ; et plutôt excitant aussi. Il n’avait jamais eu affaire à une petite bourgeoise timide. Ici, même les vierges n’avaient pas peur de ce qu’elles verraient lorsqu’elles décidaient de devenir des femmes.

Après un soupir, il souleva le seau au-dessus de sa tête et le pencha pour se rincer. L’eau s’abattit sur lui et lui coula dessus en chassant le savon, et le mélange mousseux coula le long d’une rigole qui s’était creusée dans le sol en courant jusqu’à un parterre de fleurs sauvages, bien nourries par les douches généreuses du cowboy.
Il faisait si chaud cette fin de journée qu’une fois l’eau passée, celle qui continuait de ruisseler sur son corps commençait déjà à s’évaporer. Beau laissa le soleil le sécher un bref instant avant d’attraper une paire de jeans propres et de l’enfiler. Il passa des bottes de repos, glissa sa ceinture dans les anneaux du pantalon, la ferma sans trop la serrer. C’était la fin de journée et il pouvait se détendre, alors il n’allait pas se serrer la taille et peaufiner son allure, si ce n’est les quelques passages dans ses cheveux pour les ramener en arrière, les éloigner de son front et de ses yeux.

Il ignorait où la belle était passée. Pour autant qu’il le sache, elle avait traversé les écuries pour fuir Dieu sait où. Il ne s’attendait donc pas à tomber dessus en y rentrant à son tour. Elle était en train de flatter son canasson, sûrement depuis qu’elle l’avait fui, et elle ne sembla pas remarquer sa réapparition.
Le cowboy l’observa un instant en passant son chapeau bien épousseté, puis il alla d’un pas tranquille la rejoindre, doucement, pour ne pas l’effaroucher. Il se glissa derrière elle et flatta l’encolure et la crinière de la bête lui aussi tout en se plaçant dans son dos, se collant presque à elle.

« C’t’une belle monture. T’as l’air d’connaît’ les bêtes, Mamzelle ! T’sais monter ? »

Siraye

Créature

Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

Réponse 5 jeudi 27 avril 2023, 04:32:15

Sylvia n’a manqué de rien, outre l’amour de ses parents et une éducation sexuelle convenable. Le gouffre causé par cette absence continuelle était comblé par la présence des animaux. S’occuper d’eux la distrayait de ses problèmes. Ils lui rendaient bien, d’une affection sans limite. Petite, c’était le chien de la famille qui possédait toute son attention jusqu’à son décès prématuré. Il l’a bouleversé, plus qu’elle n’aime sans souvenir.

Peu après, les leçons d’équitation ont commencé. Elle soudoyait sa nourrice pour rester plus longtemps et s’occuper des animaux présents. Ils étaient bien différents du cheval devant elle. Appartenant à de riches propriétaires, leur race se distinguait d’un coup d'œil. De leur crinière soyeuse émanait bien des odeurs de savons et autres produits faits pour leur entretien.

Celui-ci n’est pas négligé. Dans son regard, Sylvia a l’impression de voir une bête heureuse. Comblée par sa présence et la réponse à ses caresses, elle ne prête pas attention à Beau. En réalité, elle oublie où elle se trouve, sa fuite précipitée et ses regrets. Un instant, son esprit se repose, le calme revient.

Mais ce n’est sans compter sur le charmant cowboy ! A son sens, il apparaît brutalement dans son dos. Ses pupilles argentées sont rivées sur la bête, ses joues rougies de le sentir derrière. Elle n’est guère au bout de ses peines. Beau est si proche mais impossible de protester où d’aligner un mot après la vue et ses paroles honteuses.

Dans son esprit résonne la voix réprobatrice de sa génitrice, comme une voix insidieuse, lui rappelant son rang abandonné mais son devoir resté intact malgré tout. Qu’il est pénible d’entendre ses sermons, alors qu’elle ne cherche qu’à renier son ancienne vie. Ils ont au moins le mérite de lui remettre les idées en place et d’éviter tout dérapage.

 « Il est magnifique. Oui, j’ai appris à les monter et à les nourrir. »

Elle marque une pause, réalisant soudainement une information importante. 

« Je ne vous ai pas demandé… Mais quelles sont vos tâches ? En quoi devrais-je vous aider demain ? »

A moins qu’il ne désire lui laisser la surprise…

 « Vous vous appelez bien Beau ? »

Elle manque de peu de lui demander si c’est un vrai prénom et la raison d’une appellation si étrange. Elle avait brièvement entendu quand on lui avait confié l’elfe. 

« Je me suis pas pr- »

Mais c’est le moment où le canasson décide d’en faire des siennes. D’un petit coup de museau, il fait perdre l’équilibre à la rousse qui tombe dans les bras du beau cowboy. Il retourne dans son box.
La gêne l’envahit et elle peste contre la bête qui la coupait au milieu de sa phrase pour la mettre dans une situation délicate.

Asmodeus

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Re : Sylvia Eldmore's Wild Wild Ride

Réponse 6 samedi 13 mai 2023, 05:20:42

La petite Elfe s’était raidie à sa présence, mais elle avait fini par répondre, clairement, sans bégayer ni rien. C’était bien. Ce serait plus simple de communiquer avec une fille capable de gérer son tempérament et de se dominer. C’est pas que Beau aimait les filles dociles et bien élevées, mais elles étaient bien plus simples à diriger.

« C’bien ça, » acquiesça-t-il.

Il y eut un léger silence. Le cowboy retira sa main de la bête et se recula d’un pas tandis que la fille se mettait à s’inquiéter de ses responsabilités. Sa question était légitime, mais il ne la connaissait pas vraiment. Sans la regarder, il haussa les épaules, répondant nonchalamment :

« Ça dépend. Tu t’dis douée avec les ch’vaux alors d’main levé tôt, t’les soign’ras ‘vant qu’on sorte l’troupeau. Le reste on v’ra. »

Ses yeux ne revinrent se planter sur elle, droit dans ses prunelles grises, quand elle lui demanda son prénom. Beau la dévisagea ainsi une seconde tandis qu’elle s’apprêtait à se présenter à son tour, mais elle fut interrompue par le tempérament fougueux du canasson, qui l’envoya bouler en avant et droit dans ses bras avant de se replier. Il avait envie d’un peu de paix.
De son côté, l’homme avait rattrapé la rouquine aux oreilles pointues en la prenant fermement dans ses bras. La pauvre se retrouva le visage contre son plexus et penchée sur la pointe des pieds, sauvée de la chute mais pas stabilisée pour autant. Le cowboy se permit d’en profiter un peu, laissant les rondeurs pleines de la jeune Elfe se frotter à lui et sa main l’attraper assez bas pour qu’il parcoure partiellement le relief d’une jolie fesse bien ferme avant de l’agripper par la taille de sa robe. L’autre main glissa de l’arrière de ses épaules jusqu’à son aisselle et effleura un de ses seins en remontant à l’avant de son épaule avant de la pousser en arrière, la remettant droite sur ses pieds.
Un petit sourire malicieux barrait le coin de ses lèvres et un regard un peu plus intéressé se posait sur elle.

« Gaffe à son caractère à çui-là, la taquina-t-elle avant de se rapprocher d’un pas. L’est p’têt’ contrarié qu’t’aies proposé d’me gratter l’dos en premier. »

Son sourire s’élargit légèrement tandis qu’il se penchait un peu sur elle.

« Si la proposition tient, j’refuse jamais un p’tit massage. »

Il se redressa en gloussant et sans la quitter des yeux. Il préféra s’arrêter là pour ne pas la faire éclater d’embarras et revint à leur discussion.

« ‘Kay, donne ton prénom, Mamzelle ! »


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