Comment s'était-elle retrouvée ici ? Elle ne s'en souvenait plus. Elle n'arrivait même pas à se souvenir des dangers qu'elle avait affrontée, de la raison pour laquelle elle était là, sa tenue déjà en partie détruite, montrant un bon pan de son flanc ainsi que la naissance de son sein gauche. Ses pas maladroits sur les petites rues pavées de la ville étaient incertains, inégaux, alors même qu'elle usait des murs de briques comme seuls et unique soutien afin de ne pas se retrouver au sol. La tête lui tournait sans discontinuer. Elle distinguait des visages aux alentours, mais ne reconnaissait personne, mais surtout elle apercevait dans les regards de ces gens de l'incompréhension, de la méfiance. Elle était une étrangère à ces lieux, une personne dont l'existence était signe de problème. Alors elle cherchait à s'en sortir seule, le souffle court et le corps lourd, sa respiration soulevant sa poitrine en saccades arythmiques. Une rue, puis une seconde... Elle cherchait un abri, un lieu où elle pourrait mettre un genou à terre et reprendre le contrôle sur ses pensées. Mettre de l'ordre dans la confusion.
Elle passa le coin d'un mur, la moitié du monde autour d'elle s'effaçant sous ses yeux d'un flou qui annonçait clairement qu'elle était au bord de l'évanouissement. Elle s'arrêta un court instant pour tenter de lutter contre la pression qu'elle ressentait contre son poitrail... Et cela lui fut fatale. Elle sentit cette poigne, lourde et empressée qui lui écrasa encore un peu plus les poumons, finissant sur son orbe de chair pour le malaxer d'une main rude. Son instinct alla pour contre-attaquer, mais à peine en eut-elle l'envie qu'elle sentit sur sa bouche la texture délicate du mouchoir, puis l'odeur débilitante d'une plante au fumet âcre. Ses muscles s'engourdirent, elle n'eut pas même la force de lever le bras en tentative de lutte. Son esprit déjà affaiblit s'engourdit, son regard se vida définitivement, tandis que ses dernières tentatives de rester éveillée furent anéanties. Belphégor tomba dans l'inconscience sans même avoir put se défendre, et intérieurement, elle pesta une ultime fois contre son état... sans se douter de ce qui allait arriver.
*
* *
Les trois brigands ne pouvaient s'empêcher de s'en prendre à leur butin en toute hâte. D'abords parce qu'il fallait vite en finir si ils ne voulaient pas de soucis, mais surtout parce que leur prise était d'une rare beauté ! Cette femme aux cheveux rouges, avec ses courbes plantureuses, ses seins encore comprimés par la tenue moulante, on voyait rarement de fleurs aussi belles et aussi stupides à la fois pour se faire attraper de la sorte. Honnêtement, Ronweh aurait adoré l'entendre gémir et crier, mais la discrétion a un prix. Une fois le corps de la donzelle foutue sur un promontoire de fortune, c'est avec avidité que les trois compères plongèrent leurs mains en direction du corps chaud et doux de la Tekhane, arrachant sans difficulté la tenue en nombre de petits morceaux. Et ce corps qui se révéla à eux, bon dieu. Ronweh ne put s'empêcher de se dire qu'il avait pas eut une salope comme celle-ci depuis des lustres. A tel point qu'il avait envie de laisser des traces de son passage partout sur sa peau d'albâtre, qu'elle sache qu'il l'avait souillé. Il espérait qu'elle se réveille quand il la bourrinera, il voulait voir sa réaction quand sa queue lui aura complètement ouvert sa petite chatte d'inconsciente !
Et en parlant de ça, il était temps pour lui de se mettre à table ! Enfin, si il n'avait pas capter du coin de l'oeil un potentiel trouble-fête. Et le terme "potentiel" fut de courte durée quand une voix douce se fit entendre dans la ruelle :
"
A-Arrêtez vous tout de suite ! Libérez cette femme immédiatement ! "
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* *
Quand Kahe avait remarquée les trois lourdauds, sa première idée avait été de ne pas chercher plus longtemps les ennuis. Après tout, elle devait simplement trouver un endroit où se reposer sans être en danger, pas besoin de venir les chercher. Malheureusement, elle avait aussi vue autre chose : Cette pauvre femme, dont la tenue gisait au sol, laissant pour seul vêtement ses chaussures que les balourds n'avaient guère prit le temps d'enlever dans leur empressement. Puis elle avait remarquée la tête de la jeune femme, avachie sur sa propre épaule, laissant entendre qu'elle n'était guère consciente. Finalement, son sang n'avait fait qu'un tour, Kahe se devait d'arrêter cette horreur, alors elle avait fait trois pas dans la ruelle, s'était campée fièrement de manière à se donner un peu d'aplomb... Puis avait lancée son ordre, les sommant de libérer la belle évanouie.
En face, les trois compères de crime restèrent muet pendant un petit instant, jaugeant celle qui leur faisait face. Honnêtement, il la lorgnait tout autant qu'il la gardait à l'oeil. Quoi, une deuxième beauté en plus de la première ? Ça semblait presque impossible, et pourtant la femme qui venait de s'approcher dans un élan de justice avait de quoi faire tourner les têtes ! Les cheveux blanc, les traits fins, et pourtant ces hanches qui semblaient hurler l'envie d'être prises. Sans même parler de sa poitrine, que la jeune femme avait bombée pour se faire paraître la plus sereine et forte possible. Ronweh siffla tout bas entre ses dents pour prévenir ses deux acolytes.
" J'sais pas ce qu'elle veut, mais si on peut, foncez lui dessus. On va pas cracher sur un peu de fun en plus. "
Puis il parla bien plus haut, s'adressant à l'héroïne du jour et sa tentative de libération verbale.
" Qu'est-ce-que tu nous veux ? Barre-toi avant de te faire mal minette !
-
Laissez-la et partez immédiatement, ou il vous en ... cuira. "
Levant la main à cette annonce et pointant du doigt les trois lourdauds, Kahe appelle en elle les forces magiques pour les canaliser au bout de son index. Elle était peut-être encore une jeune mage, mais ce qu'il y a de bien avec la magie, c'est que ceux qui ne la connaisse pas ont vite tendance à être prudent quand ils en voient les prémices. Et d'ailleurs, un des deux acolytes de Ronweh ne manqua pas de faire un petit pas en arrière quand de petites flammes se mirent à crépiter devant la sauveuse, tandis que quelques petites mèches de ses cheveux blancs se mirent à flotter dans un vent inexistant. Il n'en fallut pas plus pour que l'héroïne en plein sauvetage pressente sa soudaine supériorité si elle venait à en faire cramer un avec un tir incandescent !
"
Alors, vous dégagez où je dois vous faire déguerpir ? - Essayes donc, gamine ! "
Ronweh s'en foutait, si un de ses gars se faisait immoler, il trouvera quelqu'un d'autre et s'assurera en revanche de bien faire payer à cette jeune téméraire le prix de son audace. Quant à Kahe ... elle n'allait pas laisser passer la provocation. Chantant tout bas son incantation, elle accumula au bout de son doigt le reste de l'énergie nécessaire, puis s'apprêta à lancer le tir incandescent sur le brigand le plus proche afin de leur faire connaître ses talents et s'assurer qu'ils fuient sans demander leur reste. Mais tout ne se passa pas comme prévu. En insufflant les dernières gouttes de mana nécessaire, elle vit soudainement son sort se consumer de lui-même, un bel orbe de flamme apparaissant juste devant ses yeux, éclairant d'une lumière vive la ruelle, pour ensuite imploser, ne faisant que projeter des braises en tout sens, dont quelques unes viennent roussir et brûler ses habits. Kahe ne put s'empêcher un petit cri sous la surprise. Ce fut suffisant pour que le chef du trio comprenne que la sauveuse venait de se louper !
" Toi, coupes lui la route. "
Il ne fallut qu'un court instant pour que le brigand file dans le dos de Kahe, profitant qu'elle soit encore sous le coup de la stupeur, et lui attrape le bras pour le lui tordre. Obligée de se cambrer pour ne pas souffrir, elle put malheureusement sentir son fessier venir toucher l'entre-jambe de son agresseur, qui lui était déjà particulièrement raide de tout ce qu'il avait déjà put observer et tout ce qu'il imaginait déjà pouvoir se permettre !
" Bah alors petite, on tente de jouer dans la cour des grands ? Franchement, c'est tellement mignon, je crois même que je vais t'offrir une petite chance. Tu veux la sauver c'est ça ? Tu veux que... je ne fasse pas ceci ? "
Ronweh se retourna vers la rousse endormie et écarta un peu plus ses jambes de manières à ce que Kahe, malgré la clé de bras qu'elle subissait, puisse voir l'entre-jambe imberbe de Belphégor. Puis, comme pour vérifier ses propres dire, le chef du trio approcha sa queue de la fente qui lui était offerte pour venir frotter son gland contre, ricanant tout en faisant mine de bouger ses hanches pour s'apprêter à la pénétrer. En un instant, la magicienne s'empressa de répondre :
"
Ou-Oui ! Arrêtez, je... je vous écoutes. - Bien ! J'aime quand elles comprennent vite. Tu peux la relâcher mec, mais la laisse pas s'enfuir. "
Plus que relâchée, Kahe fut jetée sur les dalles froides de la ruelle, tandis que Ronweh s'éloignait de Belphégor non sans avoir nettoyé sa queue de la semence qui s'y trouvait sur la vulve de la belle rousse. Puis il s'approcha de la magicienne et s'accroupit de manière à être à sa hauteur, tandis que son membre pointait déjà en sa direction, pile devant les yeux de la femme aux cheveux blanc.
" Voilà, je veux bien accepter de juste utiliser la bouche de la petite salope qu'on a choppé, mais en échange... Tu vas être bien mignonne et t'offrir à nous. Et j'veux pas d'une petite timide, t'as intérêts de nous chauffer comme jamais, je veux t'entendre nous supplier de te baiser comme une chienne et nous remercier de le faire. C'est compris ?
-
Je... Oui, s'il vous plaît. - Super ! Amusez vous les gars, j'm'occupe de la rousse. "
*
* *
Cette affaire réglée, le chef du trio revint vers sa première prise. Honnêtement, il allait juste jouer le jeu, aucune raison qu'il ne la baise pas jusqu'à l'os, mais il allait attendre que la magicienne ratée soit suffisamment embourbée dans la situation avant de briser leur accord. Alors il attrapa l'évanouie et l'installa plus ou moins sur le dos, sa tête ballante dans le vide. Le souffle lourd de son excitation, il approcha enfin son mandrin de la bouche de la demoiselle, puis le fit passer entre ses douces lèvres, frémissant d'un doux plaisir. Enfin ! Il enfonça son membre dans sa bouche, profita de la chaleur humide de celle-ci le long de son barreau de chair, avant de commencer quelques petits mouvements, simplement pour apprécier la sensation de son passage contre la langue de la demoiselle. C'était délicieux.
Une de ses mains alla se poser sur le sein de Belphégor, ses doigts en palpant la fermeté avec une satisfaction toute personnelle, tandis que l'autre attrapa de manière ferme la gorge de la femme afin de préparer ce qui allait suivre. Si il se devait d'attendre avant de pouvoir lui remplir son petit con, il n'allait pas pour autant rester sagement à se contenter d'une petite bouche bien trop courte pour son outil ! Alors, tout en jouant avec sa poitrine, il se mit à s'enfoncer de plus en plus dans la gorge de la femme, produisant des mouvements de plus en plus vif, l'impatience gagnant enfin le chef des brigands ! Ouais, il était grand temps qu'il se lâche ! Il se désintéressa de la poitrine de la demoiselle, prit sa tête à la place de cette main devenue libre, et entama de bourriner sa gorge, faisant joindre les lèvres de la demoiselle à son bassin, tout en observant sa gorge se gonfler sous le passage de son membre. Quelle délicieuse vision !
*
* *
La douleur. Elle avait mal ... à la tête, à la gorge. Elle ne parvenait pas à respirer. Quelque-chose obstruait ses voies respiratoires. Elle voulut tousser, impossible. Elle ouvrit à peine les yeux, affolées mais encore sous les effets de la plante qu'on lui avait fait humer. Un ... Un homme. Et il... Il était en train de ... Pourceau !
" AAAAAAAAHHHHRRRRRRRRR ! Aaaaah ! AAAAAAAH !! "
Ce cri, c'était celui de Ronweh. Presque ridicule, il était partit en arrière, tombant sur le cul tout en se tenant les parties génitales, tandis que ses mains se couvraient de sang. Belphégor, quant à elle, roula de côté et tomba mollement sur les dalles de la ruelle. Du frais... ça lui faisait du bien, ça lui remettait les idées en place. Ouvrant la bouche, elle y amena une main faible et attrapa ce qui était logé dans sa gorge, avant de le retirer avec empressement, jetant sur le sol la queue du salopard qu'elle venait de sectionner d'un coup de dent. La suite ne fut qu'une quinte de toux alors que l'air lui brûle les poumons et la gorge. Respirer, reprendre des forces, se remettre debout, c'est tout ce qui était nécessaire. Elle poussa sur ses bras pour redresser son torse, inspira goulûment l'air frais pour enfin récupérer une contenance, puis se posta sur ses deux jambes, enfin de nouveau capable d'agir. elle regarda autour d'elle. Visiblement, elle n'était pas la seule à avoir des ennuis... Très bien, elle avait besoin de se défouler : le goût du sang dans sa bouche et la colère qu'elle ressentait appelait à réparation.