Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)

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Bando

Humain(e)

Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)

mardi 09 août 2022, 22:06:04

Comme chaque jour que dieu fait, la nuit tombe, ce soir, sur l’immense ville qu’est devenue Seikusu avec son industrie toujours plus florissante. Le soleil a fini par se coucher, un peu hâtivement pour une chaude nuit d’été, il faut l’avouer, pour que ses rayons se voient vite être remplacés par d’immenses et criardes illuminations faites de néons de toutes les couleurs… dans les quartiers les plus vivants la nuit, en tout cas, ceux que fréquentent les fêtards, ou bien celles et ceux en quête d’un peu de compagnie pour la nuit.
Étonnamment ce soir, j’étais à ranger dans la première catégorie.

Nan, fêtard n’était pas vraiment le mot, puisque je ne l’avais jamais vraiment été. Disons juste que j’étais sorti boire un verre. Avec mon éditeur comme d’habitude, mais également avec quelques-uns de ses employés qui comptaient bien profiter de cette fin de semaine pour se mettre complètement à l’envers. L’alcool coulait à flots et j’eus bien du mal à refuser chacune des nouvelles tournées que l’on voulait me servir. Les verres s’accumulaient, encore, encore et encore… Contrairement à eux, je n’avais pas spécialement envie de me retrouver complètement amorphe demain, ou bien de me réveiller je ne sais où, sans plus avoir le moindre souvenir de ma soirée. Aussi avais-je donc tenté à maintes reprises de m’éclipser, prétextant tout et rien à la fois, pour qu’on me permette enfin de partir. Oui, permettre était bien le mot… on aurait presque dit une prise d’otage.

Il est… une heure. Ou deux. J’ai enfin réussi à m’extirper de ce cinquième bar que nous avions écumé et, à vrai dire, je n’en sais plus rien de l’heure. Je vois un peu flou et je marche un peu de travers j’ai l’impression. Toutes ces lumières à l’extérieur me filent déjà mal au crâne tandis qu’enfin, me voilà prêt à rentrer… à pied. J’attendrais d’être un peu plus loin pour me trouver un taxi, par ici je ne les connais que trop bien, à profiter des clients un peu éméchés en leur faisant faire des tas de détours pour faire gonfler leur compteur… Quittons d’abord le monde de la nuit, des vices et arnaques en tout genre… je finirai bien par retrouver mon chemin en des coins un peu plus calmes.

J’alterne allées après allées pour me sortir de cet immense dédale coloré, pour enfin m’engager, après je ne sais combien de temps de marche encore, dans quelques rues un peu plus sombres et profitant d’une petite accalmie, seulement éclairées par les lampadaires de la ville et par quelques devantures de petits bars encore ouverts mais peu bruyants, à l’ambiance plus bon enfant, en un sens, où les gens devaient se retrouver plus pour partager ensemble que pour se saouler jusqu’à la mort. Quoique, il reste encore quelques néons, quelques bars à hôtesses encore sans doute, puisque j’esquive ça et là quelques filles qui s’empressent de venir à ma rencontre, histoire de venir me faire dépenser un max dans ces petites boîtes un peu louches pour lesquelles elles démarchent. Ouais, faut croire que je n’suis pas tant bourré que ça. Ou que je les connais trop bien… Quoiqu’il en soit, je n’me laisse pas avoir.

Le long de cette longue avenue, je marche donc, traînant un peu la patte alors que la fatigue me gagne doucement. Puis contre toute attente, je ralentis, quand j’ai l’impression que l’on me suit, que l’on m’appelle discrètement. Pourquoi m’arrêter ? Si ça se trouve, c’est encore une hôtesse… Franchement, j’en ai marre. J’ai juste envie d’aller dormir. Sentant les pas ralentir derrière moi, c’est donc ce que je m’empresse de faire savoir, tandis que je me retourne enfin.

« C’est bon, fichez-moi la paix… j’ai juste envie de rentrer dormir, là. »

Netsui

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Re : Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)

Réponse 1 mercredi 10 août 2022, 06:24:45

Le soleil se lève sur Seikusu, les lumières colorées des établissements de nuit laissent place aux rayons naturels de l'aub et au chant des oiseaux. Le bruit des fenêtres qui s'ouvrent, des voitures et des téléphones signalent que la ville et ses habitants sortent de leur torpeur. Un chat dort paisiblement sur un balcon, profitant de la douceur des premiers rayons du soleil qui précède la chaleur frappante de l'été. Sa sieste est interrompue quand quelqu'un chose atterri brutalement à côté de lui, réveillant la bête qui saute à l'étage d'en bas pris de panique.

Netsui ouvre la porte du balcon depuis l'extérieur d'un grand coup de pied et s'introduit à l'intérieur sans prendre la peine de refermer derrière elle. Elle déambule dans son hôtel, le son de ses talons résonne à travers les couloirs vides, d'ailleurs les chambres aussi sont vides, personne n'es là pour entre la jeune femme cracher son exaspération.

« Fait chier ! Encore rien aujourd'hui »

Elle continue sa marche agacée jusqu'à sa propre chambre, c'est la plus grande du bâtiment, en réalité il serait malhonnête d'appeler ça une chambre, c'est carrément un appartement. Elle prépare une grande tasse de thé noir anglais puis se dirige vers son fauteuil, ses vêtements disparaissent d'eux même jusqu'à ce qu'elle ne soit vêtue que de ses sous-vêtements quand elle s'avachit au fond du confortable siège en cuir. Une grande fenêtre amène la lumière du matin dans la pièce, Netsui observe la petite vie des humains qui arpentent les rues, perdue dans ses pensées. Son dernier repas remonte à bientôt une semaine, le type qu'elle retenait prisonnier a fini par mourir de fatigue, elle y est allé un peu trop fort.

« Pff, non c'est plutôt lui qui était trop fragile »

Dans tout les cas la succube est maintenant dans une situation délicate, si elle n'arrive pas à attraper un homme pour se nourrir dans quelques jours elle sera obligée de demander de l'aide, elle risque même de perdre son indépendance. Le coup à sa fierté serait bien trop dur à supporter. La chasse est pas facile de nos jours, les gens sont plus prudents, se baladent en groupe, et les touristes manquent. Elle continue sa réflexion jusqu'à finir sa tasse, puis d'un claquement de mains ferme tous les volets de son appartement et saute dans ses draps. Elle ne peut pas s'empêcher la réflexion qu'elle a l'air d'une abrutie toute seule dans son lit king size. Elle s'endort rapidement.

Plus d'une dizaine d'heures plus tard Netsui ouvre les yeux. Malheureusement être un démon ne l'empêche pas de détester les matins, enfin dans son cas on parle de détester le crépuscule. Elle se lève difficilement mais est consciente qu'elle n'a pas de temps à perdre. Les jambes encore engourdie elle sort sa chambre, le verrou se refermant tout seul derrière elle, et se dirige directement vers la sortie de l'hôtel. Le soleil vient à peine de se coucher, la plupart des passants ne font que commencer leur soirée.

Plusieurs heures plus tard Netsui est assise sur le toit d'un bâtiment, le visage posé sur ses mains elle balance ses jambes au dessus du vide, l'air ennuyé. Un homme sort d'un bar en dessous d'elle, seul. Elle le suit du regard depuis son piédestal, il est clairement éméché et se dirige vers les taxis. Au moment où elle s'apprête à soupirer de déception, l'homme change de direction. La succube se redresse, c'est le premier type cette nuit qui est un minimum vulnérable. Elle se lève et prend en chasse l'inconnu, restant derrière lui en sautant de toit en toit. Quand il est assez isolé elle prend les devants, décide de se poser au sol derrière un bar à hôtesses sur son chemin.

Adossé au mur du bar, cachée dans une ruelle sombre, elle entend les pas de l'homme qui s'approche, elle l'entend aussi remballer les filles qui l'accostent, parfait. Il lui arrive de se glisser dans ce genre de bar et de se faire passer pour une prostituée, mais si ce mec continue sur sa route elle a toute les chances de le ramener chez elle. Il passe devant la ruelle sans la remarquer, alors que la lumière des néons et de la lune donne à Netsui un bon regard sur l'homme. Loin des ivrognes minables dont elle a l'habitude de devoir se contenter, ce type est charmant, même assez beau. Déjà toute excitée avant même de l'avoir attrapé, elle se met à le suivre à pied. Après quelques minutes, l'homme ralenti, et se retourne brusquement.

« C’est bon, fichez-moi la paix… j’ai juste envie de rentrer dormir, là. »

Netsui lui répond sur un ton amical et taquin.

« Ben alors c'est comme ça que tu salues une dame ? T'as pas l'air en bon état je veux juste savoir si tu as besoin d'aide »

Elle porte une légère robe d'été violette, pour rester attrayante sans être vulgaire et passer pour une prostituée pour autant.

« Je m'appelle Yuki. En fait… ça te dérange si on fait un bout de chemin ensemble ? Je suis pas à l'aise toute seule en pleine nuit, et toi… t'as tout l'air d'avoir besoin de quelqu'un pour t'aider à marcher droit »

Elle fait quelques pas vers lui, la légère brise d'été fait onduler ses cheveux devant les yeux qu'elle a pris soin de changer en bleu.

« Tu veux quelque chose ? Des bonbons, un verre de scotch ? Au point ou t'en es ça va pas te faire de mal. On peut fumer aussi si tu veux »

A chaque fois qu’elle cite un nouvel objet, Netsui le fait apparaitre par magie dans sa main avec un tour de poignet. Un paquet de bonbon, un verre de whisky, puis un paquet de cigarette. Avec un peu de chance il est trop torché pour se poser des questions.
« Modifié: jeudi 11 août 2022, 19:28:13 par Netsui »

Bando

Humain(e)

Re : Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)

Réponse 2 vendredi 12 août 2022, 22:07:37

À peine distinguais-je la jeune femme qui se tenait devant moi, à peine commençais-je déjà à m’en vouloir pour cette petite bourde que je venais de lâcher. Déambuler ici en pleine nuit, dans ces rues, m’avait déjà pas mal mis sur la défensive. Faut dire aussi qu’au cours des 15 dernières minutes passées en plein centre du quartier chaud de la ville, j’avais dû me faire accoster par pas moins d’une vingtaine de personnes au bas mot. Bien sûr que j’en avais marre.

Surpris donc, je dévisageais très rapidement celle qui se présentait aussitôt sous le nom de Yuki. Croisant un court instant son regard d’un bleu profond mais toutefois empreint de beaucoup de malice, je m’apprêtais à me confondre en excuses, déjà bien mal à l’aise vis à vis d’elle, alors que je venais de la traiter comme la dernière des hôtesses du quartier, qui tenterait de m’attirer dans ses filets pour sucer jusqu’à la moindre once d’argent que je pourrais bien avoir sur moi.

« O-oh… hum… excuse-moi. Ce n’est pas ce que je voulais… ‘fin, je pensais que… »

À voir son jolis minois aux traits si fins, la petite brune ne me paraissait pas bien méchante. Elle était même plutôt jolie… quoique je ne pouvais m’empêcher de la trouver bien entreprenante pour quelqu’un qui me disait à l’instant ne pas se sentir rassurée à l’idée de se retrouver seule ici, au beau milieu de la nuit. Elle ne me connaissait pas le moins du monde et aurait bien pu tomber sur un taré… Aussi, malgré les quelques vapeurs d’alcool qui me chatouillaient encore le cerveau, me mis-je à penser, l’espace d’une seconde, qu’elle pourrait être un appât, quelque chose de ce genre. Qui sait ? Et si elle jouait ce rôle pour que je la raccompagne… jusqu’au beau milieu d’une autre allée, où quelques types m’attendraient de pied ferme ? Pfff… quoique cette idée puisse être plausible, je soupirais intérieurement, me sentant bien bête d’être aussi parano.

Mes yeux se reportant sur elle, je la détaillais alors un peu plus, tout en lui répondant, dans ma tête seulement. Ça va, j’étais pas si bourré que ça, non plus. J’étais un peu… sonné peut-être, mais j’étais encore lucide et bien conscient de la situation. J’avais vu pire. Je n’ressentais pas spécialement le besoin de me faire raccompagner. Toutefois, si elle n’était que la jeune fille qu’elle se disait être, un peu effrayée à l’idée de rentrer seule, je m’en voudrai de la laisser en plan. Ce ne serait pas spécialement cool… Et puis… et si je partais et qu’il lui arrivait quelque chose ? Mes yeux la parcourant rapidement, je détaillais bien vite ces jolies courbes qui se dessinaient sous cette jolie petite robe légère, cette poitrine d’un volume bien assez imposant pour être du genre à me donner vite des idées… J’pouvais pas la laisser comme ça. Qui sait ce qu’il pourrait lui arriver…

Mes sourcils se froncèrent bien vite ensuite, tant il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qui se jouait devant moi. Était-elle magicienne, ou quelque chose comme ça ? En tout cas, je n’y voyais que du feu tant elle savait bien y faire. Sa robe n’avait aucune manche, rien pour cacher quoique ce soit… aussi voir apparaître bouteilles, bonbons et cigarettes me parut irréel. J’eus envie de me frotter les yeux, mais n’en fis rien, préférant finalement mettre ça sur le compte de mon alcoolémie passagère. Indiquant d’un petit mouvement du doigt une direction, je continuais donc :

« Hum… ça va. Eh bien, je pensais aller par là. Les taxis sont moins chers près du périph. Et… c’est plus sûr. Si tu vas aussi de ce côté là, aucun problème. Tu as besoin qu’on te ramène ? Je peux t’appeler un taxi d’ici si tu veux ? Il me reste encore un peu de batterie je crois. Ça t’évitera de trop traîner. »

Fouillant dans l’une de mes poches, je constatais bien vite que mon paquet de cigarette était vide. Ça me revenait comme un boomerang : je m’étais fait taxer toute la soirée. Aussi, la proposition de Yuki tombait vraiment… vraiment bien.

« Va pour une cigarette, je veux bien. Je crois… que j’ai besoin de me détendre un peu. »

Engageant la marche vers de nouvelles ruelles, j’essayais de me repérer au mieux, faisant bien attention à ma démarche, de peur de passer pour un idiot. J’adressais à la jeune femme un très léger sourire, histoire de la rassurer et de la mettre un peu en confiance. Faisant tout mon possible, j’évitais là encore les gaffes, remontant bien vite la tête à chaque fois que mon regard venait retomber de lui-même sur ses deux jolis seins, qui me paraissaient étrangement plus gros à chaque coup d’œil. De même que ses hanches, qui, à chaque nouveau mètre parcouru, me paraissaient plus charnues et galbées… comme pour attirer toujours un peu plus mon attention, que j’avais déjà tant de mal à focaliser sur notre trajet. Balayant toute idée idiote de mon crâne d’un petit mouvement de tête, je reprenais.

« Tu habites loin ? »
« Modifié: vendredi 12 août 2022, 22:37:35 par Bando »

Netsui

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Re : Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)

Réponse 3 samedi 13 août 2022, 04:16:29

« Allons pour une clope alors »

Il a bien raison de vouloir se détendre, il ne faudrait pas rendre le boulot de la succube trop difficile non plus. Netsui glisse une cigarette entre les lèvres de l'étranger et l'allume elle-même avec le briquet apparu de nulle part dans son autre main. En s'assurant de se rapprocher assez pour que l'homme ai un bon aperçu de son joli visage, elle devine la silhouette de son portable dans une de ses poches. Quand le tabac commence enfin à se consumer, elle abaisse ses bras et dans le court instant où sa main libre effleure la poche qui cache le portable, elle fait disparaître la batterie. Satisfaite, elle lui emboite le pas sans allumer une cigarette pour elle même.

Elle n'a pas eu à attendre longtemps avant qu'il baisse sa garde, l'inconnu qui lui grognait dessus il y a quelques minutes est maintenant en train de faire tout son possible pour marcher droit et garder le cap sans s'embarrasser devant elle. Netsui retient le léger rire qui lui vient aux lèvres, ce genre de gentil mec sont ses préférés, les pauvres bougres qui ne résistent pas à l'idée de sauver une jeune femme en détresse sans se rendre compte de qui est vraiment en danger. Quoique, celui la a plus l'air d'un pervers au vu des coups d'oeil qu'il ne peut pas s'empêcher de lui jeter. Elle fait mine de rien mais la succube sent le regard lubrique de l'inconnu sur son buste et ses hanches. C'est loin de lui déplaire, au contraire, elle prend un malin plaisir à grossir légèrement ses atouts quand il regarde ailleurs et se délecte du désir qu'elle ressent chez sa future victime.

« J'ai une chambre dans un hôtel du coin, c'est dans la direction des taxis faudra juste faire un petit détour. Ca te dérange pas ?»

Netsui lui pose la question d'une petite voix, avec un visage presque triste.

Aller tu vas quand même pas vexer une jolie fille comme moi. (Italique = dans les pensées  ;))

Cette fois ci elle passe devant et engage la marche, s'assurant que celui qui la suit ai une bonne vue sur son derrière. Les légers coups de vents font onduler la robe courte de la jeune femme, révélant brièvement des morceaux de ses fesses et de sa culotte noire. Juste avant d'emprunter une rue différente, elle se retourne brusquement vers son compagnon de route.

« Dis donc, tu m'as jamais donné ton prénom si ? Tu demandes à une femme où elle habite sans te présenter ? Bonjour la galanterie. »

Avant qu'il ai le temps de répondre, elle lui arrache sa cigarette de la main et tire une latte devant lui en le regardant droit dans ses yeux clairs. Elle le dévore du regard mais garde une certaine retenue, insistant sur son côté femme fatale qu'elle espère difficile à résister.

« Alors ? »

Bando

Humain(e)

Re : Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)

Réponse 4 mardi 16 août 2022, 23:56:31

« Merci. »

Cigarette aussitôt en bouche, aussitôt allumée.
L’étrange apparition qu’incarne ce petit bout de femme aux allures mystérieusement envoûtantes se fait bien vite mon guide dans la nuit, alors que nous quittons doucement les quelques dernières allées éclairées du quartier pour nous enfoncer entre celles qui longent la partie périphérique de la ville, plus… calme.

À la petite moue qu’elle fait, je sens bien comme elle tente de m’attendrir pour me pousser à la suivre pour faire ce détour avec elle. En regardant tout autour de moi un instant, je ne peux que me dire que l’endroit ne me plaît guère… toutefois, ce qui valait pour moi devait valoir pour elle et donc… sans vraiment y réfléchir, je ne fis rien d’autre qu’accepter, me disant qu’un léger détour ne changerait pas grand chose à ma situation, de toutes façons. Il était tard et je n’avais plus rien d’autre à faire que rentrer me coucher. Marcher 100 ou 200m de plus n’allait pas me tuer. Si ?

« Non… non, bien sûr. J’appellerai un taxi une fois là-bas, ça devrait aller. »

Un léger sourire à son encontre et je la laissais prendre les devants. Sans doute rassurée par ma réponse, elle m’avait parue d’un coup plus détendue, se mettant à marcher d’un pas plus léger, juste devant moi.

Sans que je ne le veuille vraiment, je ne pus pourtant m’empêcher de suivre un peu le très rythmé mouvement de balancier de ses belles fesses charnues, remarquant comme sa courte robe venait à se soulever bien souvent sous les effets du vent. Deux jolies fesses rondes qui remuent d’un côté puis de l’autre, dans une petite danse si bien exécutée que l’on pourrait jurer qu’elle avait été répétée… Ma méfiance revint vite au galop tandis que me revenait en tête qu’il pourrait très bien s’agir d’un traquenard…

Mes yeux quittaient bien vite son corps pour se poser ici et là, pour guetter ces ruelles que nous empruntions. Mais… le désert. Personne. Peut-être m’imaginais-je trop de choses…
Perdu dans mes pensées, je faillis presque sursauter lorsque la jeune brune se retourna d’un coup vers moi pour m’arracher ma cigarette de la bouche. Son regard profond vient vite me surprendre en s’accrochant intensément au mien, me faisant monter le rouge aux joues. Heureusement pour moi… il faisait nuit et cela serait sans doute difficile à déceler.

« Oh… hum. Oui, c’est vrai. »

La gêne passée, je lui adressais un nouveau sourire et tendais la main dans sa direction, en simple guise de présentation.

« C’est plutôt un nom d’emprunt, mais… Bando. Enchanté, Yuki. »

Décrochant de son regard pour éviter de m’y perdre trop longtemps et de me faire trop de films quant à cette bien étrange situation nocturne, mes yeux venaient à se perdre vers le bout de cette rue dans laquelle nous nous trouvions désormais. Les faibles éclairages m’indiquaient la petite devanture d’un hôtel, somme toute mignon, mais bien caché, à l’abri des regards. Qui pouvait bien savoir qu’un tel établissement se trouvait là, perdu dans une zone quasiment résidentielle seulement ?
Revenant à elle, je sortais déjà mon téléphone de ma poche.

« C’est celui-ci ? »

Un coup d’œil à l’écran noir de mon téléphone me suffit ensuite. D’un geste du pouce, je tentais de l’allumer et constatais tout aussi vite que mon téléphone refusait tout bonnement de s’éclairer. Ennuyé, je re tentais… mais rien. Me disant qu’il serait inconvenant de demander à la jolie Yuki d’entrer le mettre à charger, je le rangeais dans ma poche, acceptant mon sort… à savoir qu’il me faudrait sans nul doute marcher encore un moment après l’avoir laissée là, pour partir à la recherche d’un taxi qui circulerait dans un coin si paumé. Ou bien… peut-être que…

« Est-ce que… tu penses que je peux entrer emprunter le téléphone de la réception ? »

Netsui

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Re : Ivres, pour ne pas dire bourrés. (PV Netsui)

Réponse 5 mercredi 17 août 2022, 07:30:19

Netsui sert la main du jeune homme sans rompre le lien entre leurs regards.

« Un nom d'emprunt hein ? On a tous nos petits secrets après tout »

Ils continuent leur chemin dans la petite rue jusqu'à distinguer au loin le gîte que Bando fait remarquer à la jeune femme. De l'extérieur le bâtiment n'est pas bien plus tape à l'oeil que les maisons qui l'entourent, d'un style typique des maisons japonaises modernes l'hôtel ne se distingue que part les 3 étages qui surplombent les habitations aux alentours et grâce à la petite pancarte posée à l'entrée signifiant qu'il s'agît d'un business.

« Bien vu, c'est ici oui »

Bando est plus attentif qu'elle ne pensait, les effets de l'alcool doivent s'être presque totalement dissipés. Elle risque de devoir être un peu plus... persuasive. Elle fait mine de ne pas remarquer quand il ralenti pour sortir son téléphone et marche d'un pas assuré vers l'hôtel, quand il se retrouve contrarié de trouver son appareil à sec et lui demande si il peut utiliser le téléphone de la réception, Netsui est déjà dans l'entrée, tenant la porte comme une invitation.

« Bien sûr je vais pas te lancer rentrer à pieds, vas y rentre »

Alors que le duo se dirige vers le bureau de la réception, la porte claque derrière eux, la serrure tourne discrètement par elle-même jusqu'à se bloquer avec un petit "clic". La réception est vide, non seulement aucune réceptionniste n'est en vue mais la pièce elle-même manque d'ameublement, une poignée de petites décorations agrémente faiblement un bureau placé au milieu de la pièce. Le bureau aussi est presque vide si ce n'est pour un téléphone filaire posé en son milieu.

« Y'a jamais personne à cette heure là, je te laisse faire »

Netsui saute sur le comptoir pour s'assoir en hauteur pendant que Bando tape le numéro d'un taxi. Assise en face de lui, elle pose la paume de sa main sous son menton pour supporter sa position penché vers l'avant. Toujours en fixant l'homme du regard, elle écarte légèrement les cuisses l'air de rien. Elle peut entendre d'où elle est les grésillements qui sortent du téléphone ainsi que le la confusion de l'interlocuteur qui peine à comprendre ce que lui dit Bando.

« La ligne est mauvaise hein ? »

Alors qu'il est toujours en train d'essayer de communiquer avec le taxi, la jeune femme fait tomber sa chaussure à talon et déplie sa jambe droite pour venir caresser délicatement le mollet de Bando. Un petit sourire malin décorant son visage, elle monte son pied jusqu'à la cuisse de l'homme, tentant expressément de le déconcentrer dans sa tache déjà ardue. Toujours en s'adonnant à son petit jeu, Netsui amorce son plan. Elle dirige du regard une paire de menottes métalliques, l'objet flotte doucement dans leur direction à l'insu de Bando, ne produisant pas un seul petit cliquetis perceptible. Lentement mais surement les menottes approchent du dos de Bando encore au téléphone, et quand elles ne sont plus qu'à quelques centimètres, la succube bondit. L'une des menotte se referme sur la main libre de l'homme, au même moment Netsui saute du comptoir sur lequel elle était assise et glisse un couteau sous la gorge de sa victime.

« Tu vas être mignon et poser le téléphone d'accord ? »

Elle appuie la grande lame noire de son arme sur la peau du cou de Bando, le sourire joueur de la belle femme a laissé place à un visage sérieux et menaçant, ses yeux bleus transformés en un rouge brillant. Elle ne bronche pas jusqu'à ce que Bando repose le téléphone, quand la menotte restée vide vient lui attraper l'autre poignet pour l'immobiliser elle rétracte son arme et s'accorde un soupir.

« Tu sais que t'es pas un facile toi ? T'aurais du m'embrasser et me sauter dessus y'a longtemps mais non, monsieur se contrôle, monsieur veut simplement rentrer chez lui, et puis quoi encore ! Tu m'as pas laissé le choix d'utiliser la force, t'es trop malin pour ton propre bien mon pauvre »

Netsui tourne les talons et emprunte les escaliers, elle pousse par télékinésie dans le dos de Bando pour le forcer à avancer derrière elle. Elle s'arrête devant une porte du 3ème étage, proche de sa propre chambre. La porte s'ouvre pour révéler une jolie chambre, loin de la morosité de la réception la pièce est décorée de peintures, miroirs et meubles, en bois de couleur sombre. Un grand lit est posé contre le mur au milieu de deux petites fenêtres, une deuxième porte sur le côté cache une salle de bain. Bando est forcé à l'intérieur et poussé sur le lit par une force invisible. La porte se ferme toute seule derrière eux, suivie par la serrure. Netsui prend quelques secondes pour observer le jeune homme qu'elle vient de capturer, les yeux pétillant de joie.

« Alors mon petit Bando, laisse moi t'expliquer deux-trois trucs, cette charmante chambre c'est ta nouvelle maison, c'est ici que tu vas manger, dormir, te laver, et évidemment, me servir. Tu vas te plaire ici que tu le veuilles ou non, je te conseilles d'oublier ton ancienne vie ça sera plus facile pour toi. Mais faut pas avoir peur, si tu n'essayes pas de résister je n'ai aucune raison de te faire du mal ! Au contraire, si tu restes sage ton séjour ici pourrait se révéler très, très agréable. »

Tout en déballant son discours, Netsui marche lentement vers le lit. Dans le même temps, une petite bourrasque défile sur son corps du haut vers le bas, révélant sur son chemin la réelle apparence de la jeune femme, des cornes rouges apparaissent sur son crane, ses oreilles s'étirent, ses ongles deviennent des griffes, sa robe d'été est remplacé par de la dentelle légère, ses bras et jambes s'entourent de collants, et sa culotte encore plus légère ne cache presque plus ses fesses.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

Montée sur le lit à la fin de sa tirade, elle grimpe ensuite sur Bando qui est encore menotté. Assise sur le haut de son bassin elle prend un petit moment pour apprécier silencieusement la beauté de l'homme qu'elle a devant elle. Ca fait un bail qu'elle n'en a pas attrapé un comme ça, il faut le savourer. La succube attrape finalement le visage de Bando de ses deux mains et pose ses lèvres contre les siennes, elle se retient d'y aller comme une sauvage autant qu'elle peut, le baiser délicat devient de plus en plus agressif, jusqu'à devenir une galoche grossière et érotique.
« Modifié: mercredi 17 août 2022, 11:07:35 par Netsui »


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