« Donc, si je comprends bien, ce que vous me demandez, c’est de rester attachée au pilori pendant une soirée entière, durant laquelle les clients du club auront open bar pour me prendre par tous les trous, le tout devant tous des centaines de curieux et surtout, surtout, deux caméras qui me filmeront du début à la fin ? Je résume bien ? »
Si Automne ne savait pas à quoi s’attendre lorsqu’un vigile se rendit à sa rencontre pour lui indiquer qu’Akira désirait la voir en privé, eh bien, elle n’était franchement pas déçue du voyage. Installé de l’autre côté du bureau massif, le gérant du Blue Unicorn gardait ses yeux rivés dans celui de son employée, le menton posé sur ses mains jointes. Il était soucieux, cela se voyait au premier coup d’œil, et pour la première fois, la polonaise le sentait même stressé. Le japonais recula dans son fauteuil et s’étendit légèrement, avant de se lever et de faire les cent pas dans la pièce.
« Tu résumes de manière succincte, mais plutôt bien, en effet. Cet évènement est prévu depuis de nombreuses semaines, tout allait se dérouler sans accroc, mais tu n’es pas sans savoir que Yumiko, la fille qui devait s’en charger, a subi un malencontreux accident et ne pourra pas participer à cette petite fête. » Pauvre Yumiko. L’une des escorts les plus réputées du club, qui était tombée dans un traquenard quelques jours plus tôt. Si elle s’en était sortie, ses deux jambes brisées lui rappelleraient à vie cette funeste soirée. Le yakuza se stoppa quelques secondes pour porter sa coupe de saké à ses lèvres avant de reprendre. « J’ai immédiatement pensé à toi. Tu n’es là que depuis deux mois, pourtant tu as largement prouvé tes talents. Peu de filles peuvent se targuer d’être aussi endurantes que toi, ni aussi...expressives. C’est pourquoi je pense que tu es la meilleure pour participer à ce simulacre de punition. »
Automne soupira et fronça les sourcils. Akira savait lui parler. Il n’était pas le gérant du club le plus prisé de la ville par hasard. Si son sens des affaires et sa gestion des...problèmes inhérents à ce type d’activités le rangeait plutôt dans la catégorie des requins qui ne reculaient devant rien, il était aussi reconnu qu’il prenait grand soin des filles qui avaient trouvé grâce à ses yeux. Y avait-il un cœur caché sous cette carapace tatouée ? Ou n’était-ce là qu’un moyen pour lui d’asseoir sa domination sur le marché de la prostitution de luxe à Seikusu via la qualité reconnue des escorts travaillant sous sa coupe ?
« Sauf votre respect, Akira-sama, je pense surtout que toutes mes collègues ont refusé... » Le grand homme gloussa, et remplit sa coupe ainsi que celle de la jeune femme au passage. « Désolé de te couper, mais tu te trompes. N’oublie pas que tout sera filmé, et que nos meilleurs clients seront présents. Je ne peux pas me permettre de laisser une fille dans laquelle je n’ai pas pleine confiance gérer une soirée de cette importance. Imagine seulement les conséquences si elle tournait au fiasco. » Il reprit place dans son fauteuil et adressa un regard grave à la petite femme en face de lui. « Je vais être clair. Ce sera toi, ou personne. Si tu refuses, j’annule l’évènement. Mais l’image de l’établissement serait gravement écornée. Et la tienne avec, cela va sans dire. Bien entendu, je ne te demande pas de faire du bénévolat... »
De l’un des tiroirs de son bureau, il extirpa une épaisse enveloppe qu’il déposa devant Automne. Celle-ci l’ouvrit, et le contenu lui fit ouvrir de grands yeux. Il y avait là de quoi payer sa part de loyer pour un an, et couvrir ses dépenses d’alcool en bonus. « Vingt-cinq pourcents de la somme finale. Payée directement en cash dès la fin de la soirée. Et il me semble avoir entendu dire que notre amie commune, Hazel, a l’intention de collaborer avec une fille talentueuse pour un projet d’envergure, dont je ne sais malheureusement rien pour le moment. Cela serait une publicité incroyable pour toi, ne penses-tu pas ? »
Il était doué. En moins de trente secondes, il avait abattu ses deux arguments massue, ceux qui auraient achevé de convaincre quiconque, mais surtout Automne. L’argent, et Hazel. Il n’était plus question de refuser. La demoiselle descendit sa coupe, qu’elle reposa délicatement, puis glissa l’enveloppe dans son sac et sourit à celui avec qui elle venait de conclure un marché juteux. « Cinq jours pour me préparer, je pense que ce sera amplement suffisant. »
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Mais dans quelle situation de merde Automne s’était-elle encore fourrée ? A deux heures de l’heure fatidique, son cœur battait la chamade, ses jambes flagellaient, une colonie de papillons s’étaient installés dans son ventre, et l’espace d’un instant, l’idée de prendre le premier avion pour retourner chez ses parents et ne plus jamais donner de nouvelles lui traversa l’esprit. Non mais je vous jure, se faire coincer à poil dans un pilori et se faire tringler une soirée entière, faut vraiment avoir les fils qui se touchent pour accepter ça. Ou vouloir se faire un peu d’argent...ou rendre Hazel fière...ou juste aimer le sexe. Mais genre, beaucoup aimer.
Et ça tombe bien, c’était le cas. En deux mois, l’ancienne militaire avait réveillé une partie de sa personnalité enfouie depuis toujours. Si au départ, elle comptait se rendre au club uniquement pour arrondir les fins de mois, elle était depuis devenue l’une de ses pensionnaires les plus régulières. Mais de là à finir au pilori...l’idée la terrifiait autant qu’elle l’excitait.
Les lèvres recouvertes de son plus beau rouge, celui qui laisse des traces bien nettes sur la queue des clients, son regard souligné par un trait de crayon et un peu de fard...qui ne tiendraient sans doute pas plus de quelques minutes avant de couler sous les larmes et les fluides que son visage allait recevoir. Presque élégante actuellement, reine des salopes en fin de soirée. Un sourire illumina son visage à cette pensée. Elle avait eu le temps de stresser pendant cinq jours, maintenant il était temps de profiter. Elle descendit son troisième whisky d’affilée, histoire de se donner une dernière dose de courage, se rendit dans la chambre de Nao pour déposer entre deux ronflements un délicat baiser sur sa joue, puis se glissa dans l’ascenseur qui l’amena au rez-de-chaussée.
En bas de l’immeuble, une Mercedes S500 noire au vitres teintées jurait dans cette rue remplie de vélos et de kei-cars, tout autant que l’homme en costume en train de fumer adossé à la portière, qui leva un sourcil en voyant l’escort descendre. « Je n’ai pas l’habitude de te voir habillée comme ça, Automne. » En effet, elle était vêtue d’un tank-top noir Type O Negative, d’un pantalon cargo de la même couleur, et d’une paire de Vans. « Déjà, bonsoir, Daiji. Ensuite, personne ne me verra habillée ce soir, tu t’en doutes bien. Enfin, c’est la première fois que je te vois hors du club. Ca va bien se passer ? » Le chauffeur lâcha un petit rire et ouvrit la porte arrière à sa passagère. « Quand le chef m’a proposé de conduire la Mercedes, je n’ai pas pu refuser. Il s’est sans doute dit qu’il serait plus rassurant pour toi de te retrouver avec quelqu’un que tu commences à connaître. » Il referma la portière, s’installa au poste de conduite, et démarra la longue berline qui fila jusqu’au Blue Unicorn dans le feulement caractéristique du v8.
A l’arrière du club, rien ne pouvait présager de la soirée qui se préparait. Au contraire. L’atmosphère était calme, tranquille, plus qu’à l’accoutumée en tout cas. Les escorts se faisaient rares en backstage, peut-être parce qu’Automne allait être le centre de l’attention pour les heures qui allaient suivre, peut-être aussi parce qu’il était encore tôt et que l’établissement n’ouvrirait que 30 minutes plus tard. Akira fut l’un des premiers à venir la saluer, levant lui aussi un sourcil devant son accoutrement, avant de lui présenter les deux réalisateurs, ou plutôt cameramen, Genjiro et Hana.
« Enchantés Automne, nous sommes très excités par ce projet. Nous avons l’habitude de filmer ce genre de pratiques, mais pendant six heures d’affilée...c’est totalement inédit ! Vous avez dû vous préparer pendant des mois pour cette soirée ! »
Le visage de la gymnaste se décomposa en une expression entre l’incompréhension et la grimace de malaise, et Akira répondit au duo par une pirouette avant d’emmener sa protégée à sa suite pour lui présenter l’instrument de torture. Un pilori, c’est un pilori, et celui-ci ne dérogeait pas à la règle. En bois brut, trois ouvriers s’affairaient aux dernières fixations pour que celui-ci reste bien stable durant les longues heures de souffrance délicieuses qui attendaient notre protagoniste. Placé bien en évidence au milieu de la pièce, légèrement surélevé pour que la totalité du club ait une vue parfaite dessus, il y avait assez d’espace devant et derrière pour que quelques pervers courageux puissent prendre la jeune femme sans craindre de tomber à la renverse et dévaler la volée de marche qui les séparait du reste du club.
« Je te sens tendue, Automne, mais il ne faut pas ! » Les mains dans les poches, visuellement plutôt à l’aise, Akira lâcha un petit rire un peu trop forcé pour être honnête. Lui aussi stressait, et cet air détendu qu’il arborait n’était qu’une façade, ce qui rassurait un peu la jeune femme, un peu moins seule dans sa détresse. « En dehors de ta prestation, le club tournera au ralenti, ce soir. La moitié de mes hommes seront là pour surveiller d’éventuels comportements inappropriés, j’ai réquisitionné quelques unes de mes filles pour détendre l’atmosphère, elles resteront tout du long, tu ne seras jamais seule. Et puis, il y aura bien un médecin haut placé parmi les clients pour te prodiguer les premiers soins si jamais tu fais un malaise ! » Étrangement, cette petite blagounette fit plus rire son auteur que sa destinataire, et ce fut à ce moment là que l’un des vigiles approcha pour glisser quelques mots à l’oreille du gérant. « Oh...il faut que je file, j’ai quelques affaires importantes à régler. Je te souhaite une bonne soirée, et n’oublie pas, Automne, que j’ai des yeux partout. Il ne pourra rien t’arriver ce soir. Sur ce, amuse-toi bien ! »
Le yakuza s’éclipsa sans autre forme de procès, d’un pas rapide, laissant le petit bout de femme seule avec les ouvriers, les battements de son palpitant rythmés par ceux des marteaux qui enfonçaient les derniers clous. De toute façon, il est trop tard pour faire demi-tour. Un bref coup d’œil à son téléphone lui indiqua qu’il ne restait qu’une quinzaine de minutes avant l’arrivée des premiers clients. Elle imaginait les alentours du club comme l’entrée d’un festival, lorsque les bénévoles ouvraient les portes et que les milliers de fêtards se pressaient pour être les premiers à pénétrer sur les lieux. Mais peut-être n’y aurait-il quasiment personne ? Ouais, compte là-dessus…
Dans l’anonymat d’une loge, Automne retira ses vêtements. Maintenant nue, elle sait qu’elle n’a plus qu’à s’installer, et à profiter. Ou à subir, cela dépendrait de comment se déroulerait la soirée. Sur le chemin jusqu’à la grande salle, elle croisa quelques collègues, qui la gratifièrent toutes d’une bise ou d’une petite caresse. Autour du pilori, les premières dizaines de clients avaient fait leur entrée, les cameramen avaient sorti tout leur matériel, et toute l’attention se focalisa sur le petit corps musclé qui débarqua via les chemins de traverse. Pour la discrétion, on repassera. Un fond musical érotique, de la qualité de ceux qu’on trouve dans les pornos amateurs, accompagna son chemin jusqu’à l’estrade. Toutes les discussions avaient cessé, et pas un regard ne déviait de la jeune femme nue que deux collègues aidèrent à installer bon gré mal gré. « Un peu de poppers, chérie ? » « Volontiers... » Une blonde magnifique s’occupa d’étaler une généreuse dose de vaseline autour, sur, et dans son oeillet. « Bon courage, ma belle » Merci, je vais en avoir besoin.
Pendant quelques instants, un moment de flottement s’installa. Les filles avaient quitté l’estrade, Automne se retrouvait seule au milieu de la foule, les caméras braquées sur elle dans l’attente que quelque chose se passe. Le silence n’était rompu que par la musique légère qui passait en fond, et les murmures de quelques clients. Et puis, enfin, rompant cette atmosphère étouffante, un grand blond à la coupe militaire gravit les marches, caressa le corps de la jeune femme, la faisant frissonner au passage, avant de lui assener une fessée qui sonna comme le gong qui ouvrait les hostilités. Les clients se pressèrent pour admirer cette attraction, la toucher, la pénétrer, mais ce fut à nouveau le militaire qui, le premier, s’enfonça entre ses cuisses, lui arrachant un gémissement qu’elle ne parvint pas à retenir.
Les premières minutes, Automne resta aux aguets, les muscles tendus, comme pour riposter si quelqu’un lui faisait du mal. Mais à quoi bon ? Prisonnière du pilori, elle ne pouvait rien faire d’autre que subir, et profiter. Au fur et à mesure que ses trous se faisaient élargir, son corps se détendait, son esprit aussi, et elle commençait à apprécier de se faire prendre de la sorte. De jolies traces rouges se dessinaient sur les verges qui baisaient le plus brutalement sa bouche, les premières éjaculations arrivèrent, sur sa langue, dans sa gorge, au plus profond de sa cavité intime ou encore dans son fondement. Chacun de ses trous devenait plus avide que l’autre, les petits calibres succédaient aux gros fusils, ne lui laissant aucun répit.
Bien vite, la notion du temps disparut. Le compte des bites qu’elle se prenait fut aussi perdu, de toute façon, il approchait sûrement déjà de la centaine. Sa langue gourmande venait elle-même nettoyer les dernières traces de sperme qui restaient sur les glands qu’elle venait de sucer, ses lèvres avalaient les paires de couilles qui lui étaient offertes, elle ne retenait plus ses râles de plaisir. La salle entière sentait la luxure, les phéromones, la transpiration et le foutre. Régulièrement, une collègue venait lui offrir un peu d’eau pour hydrater cette petite bouche maltraitée à la chaîne, nettoyait son joli minois souillé, lui proposait une dose de poppers qu’elle refusait systématiquement. Deux courageux s’aventurèrent à tenter une double anale sur le pauvre petit trou, forcèrent pour l’agrandir, enhardis par les cris d’Automne qui jouissait autant qu’elle souffrait. Toujours attentif, un vigile adressa un signe discret de la main à la polonaise, prêt à intervenir, auquel elle répondit lors d’un court instant de répit par un clin d’œil qui ne manqua pas de faire glousser l’homme en costume. Sacré Daiji, il me laisse jamais tranquille…
Au bout de ce qui semblait peut-être avoir duré une heure, minuit sonna, indiquant qu’il ne restait plus à la torturée que deux grosses heures à tenir. Déjà ? Si elle avait été en état de penser correctement, elle se serait trouvée bête d’avoir, encore quelques heures auparavant, stressé de cette super soirée qui s’annonçait. Mais là, elle prenait juste son pied, son esprit ne se focalisant que sur une seule chose : le plaisir bestial qu’elle éprouvait. Son rectum s’était bien habitué aux double anales, qui se succédaient désormais, créant des liens entre de parfaits inconnus qui ne se connaissaient pourtant ni d’Eve ni d’Adam. Tous les genres, tous les horizons se succédaient autour d’elle, se retrouvant dans un esprit de franche camaraderie autour de cette femme qu’ils et elles pouvaient baiser à la chaîne. Aux alentours de minuit et demi, ou peut-être une heure, ou peut-être une heure trente, ce fut un groupe de trois japonais passablement éméchés qui tentèrent une triple anale, ce qui passa sans trop de difficulté au vu de la taille réduite de leurs engins. Le problème, c’est que ce furent trois grands blacks qui suivirent, et ils n’hésitèrent pas à forcer pour rentrer. Sous la douleur, Automne dut se concentrer de toutes ses forces pour ne pas sectionner la queue du latino bien membré qui s’affairait dans sa bouche, ne mordant que faiblement sa verge étonnamment dure, qui lui demanda de recommencer.
La dernière étape fut franchie lorsqu’une quadragénaire à la coupe courte, peut-être déçue de ne pas pouvoir sodomiser la rouquine, décida purement et simplement de la fister. Si la main rentra sans trop de difficultés, elle ne s’attendait pas à ce qu’elle s’enfonce jusqu’au coude, ce qui lui arracha un nouveau cri qui fit réagir les vigiles, dont la simple aura de dangerosité incita la quadragénaire à se retirer et à ne pas recommencer. Quelques clients continuèrent à enfoncer la main dans l’anus de la jolie polonaise, l’un d’entre eux y glissa même sa bouteille de champagne (et pas par le goulot), mais dans l’absolu, la dernière heure se déroula sans heurts, Automne pouvant désormais profiter de quelques instants de répit alors que son corps commençait à accuser le coup.
Les ultimes clients quittèrent le club un peu avant trois heures, mais deux escorts étaient depuis quelques minutes installées à côté de leur collègue. La scène avait quelque chose de surréaliste, Automne papotant avec ses deux copines en étant toujours coincée dans le pilori, les trous grand ouverts. Sur les coups de trois heures, ce fut Akira, accompagné de deux membres de sa garde personnelle, qui débarqua dans la salle, des valises sous les yeux, les traits tirés, mais un grand sourire aux lèvres.
« Bravo Automne, bravo, c’était incroyable, tu as été au-delà de mes espérances ! » Au ton de sa voix, il ne faisait aucun doute que le gérant du club était sérieux. « On dirait même que tu as passé du bon temps... »
« Vous n’imaginez même pas... »
Les deux escorts s’affairèrent à libérer Automne de sa prison, tandis qu’un vigile apporta non sans efforts un lourd fauteuil dans lequel elle s’affala. « Alors, ton ressenti sur cette soirée ? »
« Hormis la vieille qui m’a fistée jusqu’au coude, les deux ou trois qui m’ont pissé dans la gorge, les litres de sperme que j’ai avalé, ceux qui sont en train de couler de mon cul et qui tâchent votre beau fauteuil, et le fait que je pourrais sans doute pas marcher pendant un mois...c’était plutôt sympa. »
Elle s’étira de tous les membres, cherchant à se débarrasser des fourmis qui l’engourdissaient de tous côtés. Pendant ce temps, Akira lui tendit une enveloppe trois fois plus épaisse que la précédente. « Je suis un homme de parole, tu le sais bien. Tu as bien mérité ton salaire, et une bonne nuit de repos. Bonne nuit, Automne, et merci pour cette excellente soirée. »
Le yakuza s’eclipsa aussi rapidement qu’il était arrivé, ses deux inséparables à sa suite, laissant Automne et ses deux collègues seules. Pas longtemps, car Daiji vint rapidement les rejoindre, riant comme toujours en voyant la femme qu’il avait amené sur sa banquette arrière dans un état bien différent par rapport à quand il l’avait déposée. « J’imagine que tu n’es pas contre un peu d’aide pour aller jusqu’à la voiture ? »
« Je dis pas non, Daiji, mais pas tout de suite. Les filles, vous pouvez me porter jusqu’à la douche ? »