Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Automne Maleki

Humain(e)

Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

lundi 06 juin 2022, 00:44:39

De : RainyAutomne@gmail.com
A : Hazel.T*******@gmail.com

Objet : Introduisez-moi à votre monde

Bonjour Hazel. Ou devrais-je plutôt vous appeler Miss Tikanova ? Peut-être me remettez-vous. Nous nous sommes croisées ce matin, sur la jetée, vous en plein running, et moi sortant de l’eau glaciale. Je n’ai pas eu le temps de vous remercier pour vos compliments, alors je tiens à le faire maintenant.
Cette rencontre, je l’avoue, ne m’a pas laissée de marbre. Votre prestance et votre présence m’ont frappée, assez en tout cas pour que je me mette à votre recherche. Félicitations pour votre site, aisément l’un des plus attirants qu’il m’ait été donné de voir dans le genre, et je m’y connais un peu.
Il est temps d’aborder le sujet principal de ma requête. Voyez-vous, je ne suis installée ici que depuis quelques semaines, et je n’ai que peu eu l’occasion de m’acclimater aux us et coutumes locales. Le monde de la nuit et de l’érotisme ne me sont pas étrangers, mais dans ce pays, je suis une étrangère. Personne ne me connaît encore, mais cela pourrait changer.
Je vais droit au but : j’ai l’intention de travailler dans ce milieu. Et vous, Hazel Tikanova, en tant qu’occidentale, avec votre beauté, votre élégance, cette aura qui vous entoure, m’avez donné cette envie. Je peux comprendre que cette approche paraisse directe, voire même brutale, mais sachez que ce ne sont pas des paroles en l’air.
Bien que vous ayez eu l’occasion de poser le regard sur mon corps à moitié nu, je vous joins quelques clichés plus professionnels et qui, je trouve, me montrent sous un jour plutôt flatteur. J’espère que ces photos vous plairont et qu’ils piqueront encore un peu plus votre curiosité.

En l’attente de votre réponse, je reste à votre disposition, si vous voulez vous entretenir avec moi, me tester, n’hésitez pas à me contacter à toute heure. Je désire vraiment collaborer avec vous, qu’importe le sens que vous mettrez sur ce terme.

A bientôt, je l’espère

Automne Maleki

Hazel Tikanova

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 1 lundi 06 juin 2022, 10:04:28

DE : Hazel.T*******@gmail.com
A : RainyAutomne@gmail.com
Objet: nage en eaux troubles

Chère Automne,

je suis heureuse d'avoir suscité votre intérêt. Me retrouver n'a pas dû être simple aussi je mesure toute la teneur de votre propos.
C'est avec un sourire aux lèvres que je vous réponds. Il est vrai que la scène que votre ami et vous m'avez offerte ce matin était amusante de spontanéité.

Nous ne nous connaissons pas donc vous comprendrez que je resterais prudente quand à ce que vous me demandez. J'ignore quelles sont vos motivations  mais je m'efforcerais de vous convaincre de ne pas vous engager sur la même voie que moi, et particulièrement ici, au Japon.
Je ne peux pas nier que vos photos appellent à vouloir en découvrir plus de vous. Seulement, comprenez bien que ce que vous recherchez dépasserait de loin l'investissement de seuls quelques clichés ...

En tant que femme, j'aimerais que votre choix n'aboutisse pas,  mais parce que vous avez pris la peine de m'écrire, je pourrais être disponible demain soir. Nous pourrions nous retrouver au Pelican's, un bar-lounge situé au dernier étage du Ginza Six Mall à 19H00? Tenue correcte exigée mais sans tomber dans l'excès.

D'ici là, je vous souhaite une bonne soirée et veuillez bien transmettre également tous mes remerciements à votre ami pour le divertissement dont j'ai pu bénéficier sur la jetée.

Cordialement vôtre,
Hazel


***

Hazel but une gorgée de vin blanc. Debout dans sa cuisine, elle valida l'envoie du message puis referma l'écran de son Macbook Pro posé sur la petite table haute où elle aimait travailler. Son regard se porta sur la baie vitrée qui donnait sur un long balcon qui faisait le tour de l'appartement. Celui-ci se situait au 23ème étage de la Tour Nakano, belle structure moderne du centre ville sur lequel elle avait une vue remarquable. Ses voisins étaient tous fortunés et elle avait dû se faire parrainer par un riche chef d'entreprise pour pouvoir acheter ce bien (à crédit bien sûr).

Sa situation était confortable, les rémunérations de ses services "spéciaux" lui assuraient des revenus très confortables mais dans un pays comme le Japon, il fallait toujours être prudent et anticiper. L'excellence y était de mise et la concurrence, féroce. Sur ce point, Hazel était la meilleure dans sa spécialité et elle avait verrouillé son réseau de clients pour les années à venir, si tout se passait bien ... A 25 ans, elle était l'Escort que tous les puissants s'arrachaient.

Elle enleva ses lunettes et son environnement proche devint aussitôt flou. Elle était fatiguée. Énormément sollicitée ces derniers temps, elle ne s'était pas ménagée. Mais là, c'en était terminé et elle allait se coucher. Il lui avait fallu répondre à une dizaine de messages, elle le faisait toujours avec application. Elle recevait peu de spams, son adresse étant connue seulement de ses clients en général.

Il était tard, elle avait veillé plus que prévu. Le dernier message l'avait perturbée. Bien entendu elle remettait Automne. Elle y avait même pensé un peu plus tôt, curieusement. La jolie femme avait été adorable, tellement gênée quand elle était sortie de l'eau. Et le garçon avec son air ahuri ... hilarant. Elle s'était arrêtée car elle pensait à un accident mais la suite s'était avérée délicieuse. Ainsi, elle aussi avait marquée Automne, un bien joli prénom d'ailleurs. La démarche de la jeune femme était compréhensible. L'intégration dans la société japonaise était une tâche ardue surtout quand on était une femme étrangère, quelle que soit sa condition. Automne était perspicace et avait deviné ... Les japonais crevaient d'envie pour les occidentales. Ces gens là étaient souvent d'une perversité sans limite et de se payer une étrangère renforçait leur sentiments de supériorité. Il fallait savoir jouer avec sans se laisser trop faire non plus. Le métier payait bien et c'est ce qui motivait Automne, c'était certain. Mais il fallait être prêt à sacrifier beaucoup ... Hazel avait connu bien des files qui avaient craqué, certaines allant jusqu'à se donner la mort. c'était malheureusement courant. Automne avait l'air d'être quelqu'un de bien. Son rire dans l'eau sonnait franc et joyeux et Hazel détesterait qu'il se ternisse avant de s'effacer. Elle avait décidé de sacrifier une soirée pour la convaincre de trouver autre chose. il lui avait fallu annuler deux rendez-vous et promettre de merveilleux moments une autre fois, avec bonus ...

Hazel cligna des yeux, bailla et partit s'effondrer sur son grand lit pour une nuit où son sommeil ne serait perturbé par aucun rêve.


***

Le Pelican's, le lendemain soir, une quarantaine de minutes avant le rendez-vous.

L'endroit est cozy, réservé aux personnes qui recherchent un lieu paisible pour se retrouver et converser paisiblement autour d'un cocktail raffiné ou bien d'un café produit par un maitre torréfacteur. le service y est excellent et de qualité, l'ambiance chill et la lumière, tamisée.

Hazel occupe la banquette d'un sofa profond, comme seul les anglais peuvent imaginer, un Chesterfield sombre à l'odeur de cuir ancien. Elle pianote sur son smartphone, ses lentilles annihilant l'effet de sa myopie. Les messages affluent au sujet de ses disponibilités prochaines, elle y répond aussitôt, surfant avec son agenda.

Un garçon vient prendre sa commande, un thé suffira pour l'instant. A la table distante de quelques mètres, quatre messieurs commentent sa présence, ignorant qu'elle maitrise le japonais comme sa langue natale. Elle est élégante, moulée dans un blazer à col châle, manches fendues et jupe courte, le tout en cuir noir brillant. Déjà grande, ses escarpins lui ajoutent bien dix centimètres. La femme de rêve de tout bon nippon!
Le temps passe vite et Automne devrait arriver en avance ... non ... arrive en avance. Hazel se lève pour l'accueillir en souriant.


"Bonsoir Automne, vous êtes aussi belle habillée que dévêtue."





Hazel nymphomanise en #3eb6d4

Automne Maleki

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 2 lundi 13 juin 2022, 08:46:10

De : RainyAutomne@gmail.com
A : Hazel.T*******@gmail.com

Objet : re : Introduisez-moi à votre monde

Chère Hazel,

Bien reçu pour le lieu de rendez-vous. J’y serai à l’heure convenue, dans une tenue convenable, si cela vous convient.

En vous souhaitant une très agréable soirée

Automne Maleki

***

Son regard était perdu dans le lointain. Face à la fenêtre de sa chambre, Automne gambergeait. Cette idée de contacter Hazel Tikanova lui était venue sous les conseils pas toujours avisés de la fée ivresse, et celle de purement et simplement annuler le rendez-vous commençait à ne pas lui paraître si saugrenue. Au loin, se dessinaient les arêtes saillantes des plus hauts immeubles de la ville et de la région a fortiori. Parmi eux, la Tour Nakano, à la modernité rutilante, dans laquelle Hazel était elle-même en train de se préparer. Mais ça, Automne ne le savait pas…

Un long soupir brisa le silence. Nao s’étant absenté pour l’après-midi, ses blagues de mauvais goût et piètre qualité n’étaient pas là pour remonter le moral de la punk. Bien sûr, elle ne lui avait pas annoncé que c’était Hazel qu’elle allait rencontrer ce soir-là. Un mensonge à base d’entretien d’embauche dans un bar tranquille et huppé du centre, le Pelican’s, s’était échappé de sa bouche sans qu’elle n’y réfléchisse. Mensonge par omission, d’ailleurs : techniquement, cette histoire était à peu près vrai ; elle allait passer un entretien d’embauche au Pelican’s, juste, pas pour le Pelican’s. Un détail.

Ses petites mains ouvrirent les hautes portes de son armoire dans laquelle était accrochée à un cintre sa tenue du jour. Une petite robe noire achetée le matin même, s’arrêtant à mi-cuisse, avec un décolleté raisonnable plongeant vers sa faible poitrine, et mettant en valeur ses formes quasi-inexistantes. Elle l’enfila sans peine, tortillant son corps souple et tirant sur le tissu pour ne pas laisser de pli disgracieux l’enlaidir. Ses pieds se glissèrent dans une paire de talons ouverts, aussi neufs que la robe, qui lui permettraient de dépasser, fait rare, le mètre soixante. De ses doigts fins, elle boucla la fine lanière de cuir autour de sa cheville gauche, puis fit de même avec la droite, avant de s’avancer dans de petits claquements étouffés par la moquette jusqu’au miroir en pied.

Le reflet qu’il lui renvoya réussit à faire naître un sourire sur son minois jusqu’alors renfermé. Ce genre de tenues, Automne ne les portait que pour les grandes occasions, et à chaque fois, elle se maudissait de ne pas se mettre autant en valeur plus souvent. Féminine, presque sexy, mais sans vulgarité, voilà un tableau qui flattait le regard. Elle se tourna, se retourna, s’inspecta sous toutes les coutures, de la tête aux pieds, fière de cette image qu’elle allait renvoyer. Son maquillage était parfait, sa chevelure domptée (que d’efforts !), ses ongles vernis en noir, chaque poil épilé. Seul détail qui la chagrinait quelque peu, ses abdos moulés visiblement dans sa robe. Bon, il fallait vraiment y porter attention pour le remarquer, et elle n’avait pas non plus un corps de bodybuildeuse, donc ce n’était pas choquant. Parait-il que c’est à la mode, de toute façon. L‘alarme de son téléphone, réglée pour dix-huit heures trente, sonna bruyamment, lui indiquant qu’il était temps de partir.

Le Pelican’s fut atteint plus rapidement que prévu, malgré le facteur talons hauts. Un coup d’œil à son téléphone, dans l’ascenseur, lui indiqua qu’elle avait un peu moins de dix minutes d’avance. Pas grave, pensa-t-elle, il vaut mieux arriver en avance qu’en retard. Comme quoi, on peut être rebelle mais suivre les conventions sociales. Les portes coulissantes s’écartèrent pour dévoiler un lieu d’un rare raffinement, aux lumières tamisées et à la musique douce. Aux tables s’épanchaient ça et là des couples à l’aisance financière visibles, des groupes restreints de grands pontes au rire sonore, des hommes seuls observant ponctuellement la grande horloge placée au dessus du bar. Exactement le genre d’ambiance dans laquelle la polonaise faisait tâche. Sur le parquet de bois sombre, le claquement de ses talons résonnait, attirant l’attention de quelques assemblées qui l’observèrent avec une discrétion toute relative.

Son cœur battait la chamade, tellement fort que les tablées les plus proches devaient sans doute l’entendre. Son regard balayait la pièce, à la recherche d’une chevelure blonde et courte, perdue dans ces canapés et sofas plus anglais que la reine elle-même. Celle-ci ne tarda pas à émerger de la brume, la soulageant à moitié, stressant encore plus l’autre moitié. Sa haute stature contrastait avec la taille ridicule d’Automne, vingt bons centimètres les séparant. Ajoutez à cela sa tenue presque aussi sévère qu’élégante et sexy, et vous comprendrez que notre pauvre protagoniste avait l’impression de se retrouver face à sa maîtresse d’école lorsqu’elle avait huit ans. Beaucoup de choses avaient changé depuis, certes, mais pas sa taille. Prenant son courage à deux mains, elle prit une grande inspiration, pressa le pas vers elle et lui tendit la main en pouffant à son compliment.


« Bonsoir Hazel, je vous remercie, je ne peux malheureusement vous retourner le compliment qu’à moitié, à mon plus grand désarroi. »

Elle espéra que la jeune femme comprendrait le sous-entendu flatteur et ne le prendrait pas mal, mais il était de toute façon trop tard. Elle s’installa en face de Hazel lorsque celle-ci l’invita à le faire, son séant s’enfonçant dans ce sofa trop confortable pour être honnête. Immédiatement, un serveur tiré à quatre épingles vint lui apporter une carte recouverte de cuir, qu’elle consulta rapidement, sans s’attarder trop longtemps sur les prix de toute façon trop élevés pour elle. Le premier whisky de la carte fera l’affaire, et ne l’endettera que sur quelques mois. L’espace d’un instant, l’idée de commander un vin rouge lui traversa l’esprit ; non pas qu’elle appréciait particulièrement ce breuvage auquel elle ne connaissait rien, mais parce qu’il renvoyait une image plus féminine qu’un whisky, boisson d’homme d’âge mur, affalé dans un canapé comme celui-ci avec un Havane aux lèvres et des Richelieu aux pieds. Elle n’avait malgré tout pas envie de mentir sur qui elle était, et cette franchise, qu’elle laissait transparaître dans ses paroles comme dans ses gestes, était l’une de ses marques de fabrique qui pourrait peut-être lui être favorable.

« J’espère que je ne vous dérange pas trop. J’imagine que votre agenda doit être bien rempli, alors je vous remercie de m’accorder un peu de votre temps aussi rapidement. »

Hazel Tikanova

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 3 mardi 14 juin 2022, 14:16:11

Une poignée de main? Et bien, le geste était franc, inhabituel et clairement sincère. Dans le monde de la séduction, certaine démonstration devaient être bannies sous peine de sanctions immédiates. Hazel inclina la tête en douceur mais répondit en lui prenant les doigts délicatement pour l'amener à s'asseoir à côté d'elle. En un regard, elle avait scanné Automne. Tout en elle criait la novice, la débutante, la collision frontale dans un mur qu'elle n'était pas prête à encaisser, tout du moins, sans y être préparer. L'escort ne jugeait pas la personne, elle ne se l'autorisait pas. D'une part parce qu'elle était loin d'être un modèle d'éthique et de morale mais aussi parce que la vie n'épargnait que peu les gens et elle en savait quelque chose. Non, elle n'analysait pas la très jolie jeune femme assise à côté d'elle, son corps qu'on pourrait croire de petite fille à première vue mais joliment encré de couleurs attirantes, ses courbes saines mais masquées par une musculature accentuée, et encore moins la maturité cachée derrière des traits fins et hypnotisant. Non, l'escort détaillait l'attitude, la démarche, l'assurance, le style de celle qui voulait faire de son corps un instrument de vente. En terme de visuel, l'ensemble était agréable parce que frais et détonnant par rapport aux standards des clubs de nuit. Automne avait pour elle son look arrangé qui d'ordinaire devait être bien plus tapageur que celui de ce soir. Sa féminité était de circonstance et un geste sec, une torsion brusque, un coup d'œil vif, démontraient une légère nervosité aussi dû à ce changement radical, à cette démonstration d'elle-même. Le résultat était honorable sans être très convaincant non plus. Mais encore une fois, ce n'était pas la faute de cette jolie fille, ce n'était tout simplement pas son monde à elle.

Automne était tendue et Hazel ne fit rien pour l'aider. Elle laissa planer un silence qui devint presque gênant avant de commencer. Sans être hostile, son regard était scrutateur et elle observa Automne comme un morceau de viande, haussant un sourcil sur un détail imaginaire ou pas, jouant le rôle du porc qui pourrait être un de ses clients. Elle s'arrêta sur le semblant de poitrine qui déformait légèrement la robe noire et posa ses yeux polaires sur le visage d'Automne, en attente d'une réponse à une question qui n'en était pas une.


"Vous ne me dérangez pas. J'ai été surprise par votre démarche inhabituelle et j'avoue qu'après vous avoir vu si joyeuse avec votre petit ami, j'ai été un peu attristée par votre requête. Vous me demandez clairement de vous introduire dans le monde du commerce du sexe et je  ne suis pas sûre que vous sachiez ce que cela inclus. Oui, je fais une entorse à mon agenda pour vous parler, je n'ai que peu de temps pour moi. J'ai annulé deux rendez-vous pour cela, l'un avec un PDG d'une société en vogue, un autre avec un élu de la ville. Cela aurait été une nuit à 700000 yens, intéressant n'est-ce pas? En contrepartie, il m'aurait fallu passer un moment avec deux gros porcs pervers qui m'auraient surement fait mal et j'aurais dû faire semblant d'aimer ça et d'en redemander. Flatter l'ego d'un homme qui sent mauvais, qui pèse plus de deux fois votre poids, peut être plus pour vous, et acceptez des pratiques d'actrices pornos ... c'est ce que vous voulez vraiment? Vous êtes prête à damner votre corps pour de l'argent?"


Hazel n'était pas la mieux placée pour dire ça mais elle, par sa nymphomanie, vivait les choses autrement.


""Que direz-vous quand un type obèse vous pissera dans la bouche en agitant une liasse de billets? ... Le genre d'homme qui peut vous faire balancer dans la mer les pieds enchâssés dans une cloche de béton ... Vous arriveriez à lui dire que vous en voulez plus?"


Ce n'était pas du bluff, la vie des escorts était bien une vie de merde ou souvent, un faux-pas malencontreux promettait tous les tourments du monde.


""Pour vivre comme moi, il faut être la meilleure. Je le suis, mais le prix à payer est lourd et loin d'être reluisant.  Mon agenda est booké sur deux mois et sur l'ensemble des hommes qui y sont recensés, peut être deux ou trois sont corrects. Les autres sont d'immondes salopards, riches mais de véritables râclures. Et parce que je suis la meilleure, je ne refuse rien, ou presque. J'établis des règles qui vont dans leur sens mais qui suffisent juste à protéger mon intégrité. J'ai beaucoup d'argent, mais il pue le sperme et la crasse."


Hazel fit une pause pour boire une gorgée de thé. Automne carburait au whisky, ce qui fit sourire l'estonienne. Le whisky ne rapportait pas grand chose dans les clubs de nuit, les élites tournaient au champagne.


""Parce que nous sommes bien d'accord? Vous ne parlez pas de danser sur un stage de bar à strip? Ca, oubliez tout de suite. Ici, le striptease ne rapporte rien. Vous seriez utiliser comme esclave pour des revenus ridicules. Au Japon, ce pays de dégénérés, les hommes aiment les occidentales pour ce qu'ils peuvent leur faire. Ils ne résistent pas à notre teint, à nos formes et à notre ... liberté sexuelle. Je vous ai regardé comme un porc le ferait devant son auge. Vous êtes belle et votre corps de petite fille ferait un malheur ici si vous saviez l'utiliser comme il se doit. C'est dommage, je préfèrerais vous savoir sur les bancs d'une fac ou n'importe où ailleurs. Qu'en penses votre petit ami? Est-il au courant de votre projet?"


Hazel écouta les réponses d'Automne. Leur conversation se tenait à voix basse, ponctuée par les rires gras des quatre idiots qui se plaisaient à les mater. Le mot Baishunpu revenait souvent. Pute ...


""Ecoutez les, ça pourrait devenir votre quotidien."


Quand le serveur revint, Hazel demanda la note et régla.


""Ne protestez pas, je le fais parce que je le peux. Les prix sont exagérément honteux ici ... J'ai pris la liberté de réserver une place dans un endroit que je voudrais que vous découvriez. Ca vous va? "



Hazel nymphomanise en #3eb6d4

Automne Maleki

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 4 lundi 27 juin 2022, 21:48:39

Le silence que Hazel avait laissé s’installer était des plus lourds. Lourd de sens, lourd de symbole. Avec lui venait le malaise, ce sentiment de ne pas être à sa place dans un monde dont les ressorts vous échappent. Petit, minuscule, ridicule insecte entouré de gigantesques prédateurs, telle se sentait Automne perdue dans cet immense canapé, sous le regard écrasant de son interlocutrice certes, mais aussi de tous les messieurs qui l’imaginaient sans doute à leur merci et dans les positions les plus obscènes. Comme une adolescente, une enfant paniquée, elle envisagea la fuite, la disparition éclair pour ne plus jamais donner signe de vie. Sauf que ce n’était pas possible : une adulte ne fait pas ce genre de choses. Une adulte, ça assume ses responsabilités, ça honore ses engagements. Une adulte, ça ne se défile pas à la moindre contrariété. Une adulte, ça doit faire bonne figure en toutes circonstances.

Ses doigts se refermèrent trop fort sur le verre de cristal, dans lequel le liquide cuivré s’agita mollement. Elle le porta à ses lèvres et engloutit une courte gorgée de son breuvage favori. La chaleur qui anesthésia sa bouche et irrita sa gorge lui fit l’effet d’un câlin maternel : tendre, réconfortant. Cette saveur qu’elle connaissait si bien la rassura, et la ramena les pieds sur terre. Qu’avait-elle à craindre, ici ? Rien ni personne. Hazel était impressionnante en tant que représentante d’un monde qui lui était inconnu, rien de plus. Le danger, elle le connaissait, elle l’avait affronté maintes et maintes fois, ce ne serait ni le silence ni les paroles initiés par cette dernière qui allaient la terroriser.

Il se passa même quelque chose d’étrange et d’inattendu. Plus l’escort déroulait son discours rempli de détails écœurants et d’avertissements, plus la motivation d’Automne revenait. La sale gosse et son désir de défi continuel étaient revenus à la charge. Oh, elle-même savait que la perspective de se faire gicler dans la bouche par un sexagénaire bedonnant n’était pas des plus encourageantes, mais si d’autres y parvenaient, pourquoi pas elle ? Elle reprit une gorgée de sky, puis ce fut à son tour de fixer Hazel. Derrière ses mots se cachait un plaisir qu’elle avait bien du mal à masquer. Pas seulement le satisfaction que pouvait lui apporter un revenu confortable et tout ce qui en découlait. Il s’agissait bien d’un plaisir coupable, celui de la luxure crasseuse, qui ne pouvait s’empêcher de poindre dans sa voix, dans ses intonations quand elle parlait de ces fétiches infects et de ces clients abjects. Un plaisir presque contagieux, qu’elle pouvait ressentir et dont elle n’était pas loin de finir jalouse…

Tiens, la diatribe était terminée ? La question sur son « petit ami » - elle voulait sans doute parler de Nao, qui n’était pas son petit ami, loin s’en faut – la fit doucement rire. Un petit sourire resta ancré sur son visage alors qu’elle faisait tourner le fond de Nikka restant dans son verre. A bien y réfléchir, le garçon ne serait sans doute pas ravi d’apprendre que sa meilleure amie slash colocataire slash crush allait vendre son corps à de parfaits inconnus pas toujours animés des meilleurs intentions. Mais elle n’avait d’autres comptes à lui rendre que celui de leur appartement partagé, et justement, il fallait bien payer les factures. Elle vida le reste d’alcool dans son gosier, puis reporta son regard sur Hazel à nouveau. Ses yeux étaient magnifiques. Enfin, tout était magnifique chez elle, mais ces yeux, tout particulièrement…


« Tout d’abord, merci de votre sincérité, Hazel. Et de votre sollicitude, d’ailleurs. Je vous avoue franchement que je n’avais pas pensé à tous ces détails avant de vous contacter. Je comprends parfaitement que beaucoup de femmes n’aient pas pas tenu le choc, ce doit être assez difficile à vivre quand on ne s’y attend pas. Cependant... »

Elle tourna le regard subrepticement vers la tablée d’à côté, où quatre hommes aussi gras que financièrement aisés se plaisaient à les mater sans vergogne. Malgré son niveau abyssal en japonais, elle comprenait parfaitement ce qu’ils disaient. Et la façon dont ils parlaient ne laissait que peu de doute sur la teneur de leurs paroles.

« Soyez rassurée, je ne suis pas aussi fragile que ce que vous pouvez penser. Je connais bien le danger, je sais parfaitement me défendre si il le faut. Et à contrario, je sais brosser les hommes dans le sens du poil, leur dire ce qu’ils veulent entendre, leur faire ce qu’ils désirent. Pas que les hommes d’ailleurs. »

Elle tapota doucement du bout des ongles sur la table.

« Vous avez répété plusieurs fois que vous étiez la meilleure, et que c’était pour cela que les clients les plus puissants et les plus crasseux vous désiraient. C’est une différence fondamentale entre nous.  Sachez que je ne veux absolument pas être la meilleure, vous êtes bien plus légitime que moi à cette place. Les puissants, les grands pontes, les politiques, je ne pense pas les intéresser autant que vous. »

Elle s’arrêta lorsque le serveur apporta la note, et remercia Hazel du bout des lèvres lorsque celle-ci régla. A vrai dire, l’idée même de contester ne lui était même pas venue à l’esprit…

« En tout cas, je suis prête à vous suivre, quand vous le désirez. »

Hazel Tikanova

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 5 mardi 28 juin 2022, 19:13:34

Automne était une battante. L’éclat farouche qui illuminait son joli regard distillait sur son visage un air de rébellion qui lui sied à merveille. De petite chose mal à l’aise dans cet environnement inhabituel, elle se révélait sûre d’elle et de ses choix, ce qui sans qu’elle le montre, rassura Hazel. L’escort n’allait pas se faire non plus porte-parole de la sainte inquisition. Si Automne voulait vraiment faire ce qu’elle envisageait, et bien qu’elle le fasse. L’avertissement avait été donné et les priorités de la jeune femme ne dépendaient plus que d’elle-même. Hazel avait fait ce qu’elle estimait être nécessaire pour préserver son interlocutrice et se lavait les mains en âme et conscience pour les décisions qui en découleraient.

Sur un tout autre aspect, cette rencontre était tout aussi intéressante. Dans l’hypothèse où Automne décide de continuer, d’avoir dans ses contacts un gabarit comme le sien pouvait être bénéfique pour les affaires. Certains clients ne juraient que par les trios et adoraient les séances à trois où ils n’avaient qu’à s’asseoir dans un fauteuil profond et laisser faire les filles qu’ils payaient grassement, pattes écartées et avares de tout efforts.
Hazel et Automne n’avaient physiquement rien en commun et c’est l’avantage qu’elles pourraient tirer d’un duo si toutefois la novice se montrait à la hauteur. Partager les rôles, créer des scénarios, jongler avec les caractères, il était si facile de faire craquer les hommes quand les rouages d’une machine sexuelle tournaient sans accrocs. A ce jour, Hazel n’avait plus de partenaire féminine sûre pour assurer ce genre de service. Sasha, sa grande copine, avait quitté le pays il y avait quelques mois déjà pour prendre un break bien mérité. Les deux copines avaient remporté de grosses sommes d’argent ensemble et avaient entretenu une réputation sulfureuse. On se les était arrachées sur le marché de la prostitution de luxe. Si Automne faisait la maille, pourquoi ne pas s’essayer à ce genre de service à nouveau ? Mais encore une fois, Automne devrait montrer de quoi elle était capable.

Maintenant, la soirée n’était pas terminée et si Hazel pouvait encore la faire changer d’avis. Parler du métier était une chose, le voir en était une autre. La grande blonde se leva gracieusement et invita sa toute petite voisine à l’accompagner. En passant à côté de la tablée des quatre indésirables, elle leur adressa un gentil geste de la main et leur offrit un sourire à damner tous les saints. Qu’ils parlent, ils ne feraient que ça. A l’extérieur du mall, un taxi attendaient les filles. Le conducteur, un homme d’une cinquantaine d’années sortit de la Lexus pour leur ouvrir la portière arrière.

"Bonsoir Tama, voici Automne, une amie qui pourrait peut-être t’appeler un jour… Automne, voici Tama, mon chauffeur à Seikusu. Il est bon de fidéliser ses relations pour assurer ses arrières dans ce métier. Tama est ma lumière dans l’obscurité du monde de la nuit."

L’homme, flatté, se fendit d’une courbette comme s’il se baissait devant l’impératrice. Pour cette jolie et gentille occidentale, il aurait fait n’importe quoi.

"Nous allons au Blue Unicorn ce soir Tama."

L’homme opina du chef et démarra pour les perdre dans le flot ininterrompu de la circulation folle de Seikusu. La mégalopole était vaste et vivait aussi bien le jour que la nuit. Les avenues défilaient, éclairées par les millions de lumières artificielles et colorées de la vie nocturne. Sur la banquette arrière de la berline confortable, Hazel et Automne papotèrent pour faire plus ample connaissance. Sans entrer sur des sujets trop personnels, elles évoquèrent un peu leur passif et deux trois choses qui pouvaient être utiles. Les allusions d’Automne ne firent pas réagir Hazel. Par deux fois, elle lui avait bien fait comprendre que coucher dans son lit ne lui poserait, en gros, pas de problèmes mais ce n’était pas l’objet de leur rencontre ce soir.

Le Blue Unicorn était LE club pour hommes de Seikusu. Tenu par Akira Tamashiro, un yakuza influent et respecté dans tous les milieux, l’établissement alliait luxe et discrétion pour une clientèle exigeante et désireuse d’éviter les polémiques. On y recevait aussi bien du PDG de sociétés mondialement connues, que des politiques, élus et autres grands noms de la magistrature ou de la police. Les services proposés étaient à la hauteur de l’établissement et sans que le nom de prostitution ne soit prononcé, c’est ici que les filles les plus talentueuses travaillaient. Bien entendu, le client était roi et la règle pour les travailleuses était de ne rien refuser. Pour elles, le règlement était simple. Elles payaient un droit d’entrée de 30000 yens. Ensuite, ou elles démarchaient directement les clients en salle ou la direction leur désignait leurs activités pour la soirée, que ce soit dancing sur stage, pole dance ou bien rejoindre un affamé dans une loge privée. Le tarif des prestations était défini par la direction qui prélevait 30 pour cent des bénéfices de la fille. Chacune disposait de sa grille de tarifs en fonction de sa réputation et des retours des clients. C’est ce qu’Hazel expliqua à Automne alors qu’elle descendait de voiture devant l’entrée du club. Situé en première périphérie du centre-ville, il offrait une façade discrète de cabaret mondain, entre un hôtel de luxe et un casino digne de ceux de Las Vegas. Quatre gardes aux mines patibulaires en surveillaient l’entrée et leur présence dissuadait les curieux d’entrer voir ce qu’il avait derrière cette porte massive superbement ouvragée. Ils connaissaient Hazel et s’écartèrent sans un mot et elle-même ne leur offrit qu’un regard d’acier en retour. Ils travaillaient et n’avaient aucune raison d’être agréables. En revanche, ils contrôlèrent la carte d’identité d’automne et la scannèrent, c’était la règle. A l’intérieur, le hall d’accueil du club était cozy, sombre, à l’éclairage tamisé, ambiance japonaise traditionnelle. Là encore, quatre gardes attendaient et une hôtesse d’accueil aimable proposa un service de conciergerie.

C’est à ce moment-là qu'Akira apparut. Grand, svelte et musclé, vêtu d’un élégant costume blanc ivoire, tatouages dépassant au niveau du cou et des poignets, beau à sa manière, il en imposait. Les gardes s’étaient raidis et l’hôtesse, cassée en deux dans une révérence exemplaire.

"Hazel ! Je t’ai vu arriver par les caméras. Tu … viens travailler ? Pourquoi passes-tu par devant ?"

L’estonienne bénéficiait d’un statut particulier au Blue Unicorn. Sa collaboration avec Akira était un succès bénéfique à eux deux et elle était exempte des règles de l’établissement. Elle y était chez elle et faisait ce qu’elle voulait. Quand elle décidait de s’y rendre, elle le diffusait sur sa liste de contacts et les clients se ruaient au club pour y dépenser suffisamment pour combler l’absence des droits d’entrée et autres … Elle participait à la réputation du club et ça, c’était inestimable. Si le PDG de Toyota venait pour Hazel, beaucoup de monde suivrait derrière.

"Bonsoir Akira, non, ce soir, je suis cliente. Une amie m’accompagne, elle n’est jamais venue ici."

Pour la deuxième fois de la soirée, Automne fut scannée méthodiquement. Le yakuza analysait le potentiel de la petite et hocha la tête.

"Et bien, si l’endroit lui plait, qu’elle vienne me voir, si je ne suis pas en salle, je serais à mon bureau."

Le yakuza les laissa après les avoir salué et les filles purent entrer dans la salle principale, encore une fois, ambiance stripclub huppé de Las Vegas. La pièce était vaste, savamment ordonnancée et gérée par une équipe compétente. Les stages et barres de danse séparaient aussi bien des coins salons que des zones de vues directement aux pieds des scènes. Une trentaine de « travailleuses » s’activaient pour le double de clients. Il était encore assez tôt. On était loin du bordel infâme de Bangkok. Ici, les filles étaient classy et la concurrence était rude. Elles étaient sélectionnées sur le volet et aucune n’avait volé sa place. Dans un coin, une DJ, surement lesbienne, manipulait son pupitre, diffusant une musique adaptée aux danses érotiques des stripteaseuses. Au premier étage, une corniche permettait aux clients de s’installer pour surplomber la salle et profiter d’une vue différente. Les salons y étaient plus confortables et les tarifs des boissons plus élevés aussi. Les filles y tissaient des liens qui s’épanouiraient dans les loges privées du deuxième étage, lieu propice à tous les types de rapprochement. Et enfin, au troisième, les clients les plus fortunés pouvaient bénéficier de suites à thème aussi luxueuses que bien fournies en équipements en tout genre.

C’est ce qu’expliquaient Hazel à Automne. Elle avait commandé un cocktail sans alcool pour elle et un nikka pour la polonaise. Assises près d’un stage, elles avaient une vue directe sur les jambes magnifiques d’une coréenne qui se déhanchait de manière indécente. La chorégraphie de sa danse était parfaite et n’invitait qu’à une chose … La salle se remplissait. Des hommes arrivaient, tous bien habillés, seuls, en groupe, ou cernés de gardes du corps. La haute société masculine nippone aimait se corrompre au Blue Unicorn. Certains vinrent voir Hazel au moment où ils l’apercevaient. La question était toujours la même : un moment ce soir ? Elle les éconduisait gentiment en riant, promettant bien plus à leur prochaine rencontre. La température montait et Automne se faisait expliquer les rouages du club en détail. C’était un peu comme la visite d’un lieu touristique avec un prime un guide super canon.

Quand il fut temps, Hazel prit Automne par la main et l’emmena vers une porte tenue par deux cerbères : l’accès aux coulisses. Là encore, c’était la folie, le staff courait dans tous les sens pour satisfaire la moindre envie des clients, que ce soit pour alimenter le bar ou les cuisines puisque des collations pouvaient être servies. Pardon ! Excusez-moi ! Chaud devant ! Pas de place pour les trainards ici ! Et puis enfin, elles accédèrent aux parties réservées aux filles. Des boudoirs leur permettaient de se maquiller face à des rangées de miroirs. Les vestiaires étaient collectifs même si Hazel montra à son accompagnatrice sa loge personnelle. En général, l’établissement accueillait entre soixante et cent filles par soir, un revenu énorme.

Et au luxe des lieux réservés au public, l’envers du décor des coulisses permettait de comprendre l’horreur de ce monde. Une japonaise à genoux sur le sol même, belle comme une déesse, vomissait toutes les tripes de son corps dans un seau dans lequel trempaient ses longs cheveux de jais.

"Tant que le client offre à boire, tu bois …"

L’autre éructa un flot de bile qui se déversa en partie sur ses cuisses et elle tourna de l’œil répandant ses humeurs autour d’elle avant d’être prise en charge par deux hommes de ménage.

Dans un coin, une autre, blonde à la peau bronzée pleurait, assise sur un tabouret. Elle saignait du nez et un de ses jolis yeux marquait déjà, sans parler de la trace de la grosse main imprimée sur son visage.

"Elle, c’est chaque semaine, avec le même client, mais il paye bien … Le patron ne lui dira rien."

Une grande princesse noire les bouscula en passant en courant, faible sur ses jambes. Des excréments maculaient l’intérieur de ses cuisses, diffusant une odeur épouvantable. Elle fonça s’enfermer dans les toilettes.

"Quand on pousse trop loin et trop fort et que tu n’es pas prête …"

Hazel décrivait froidement ces situations, auxquelles d’autres aussi peu ragoûtantes succédèrent. Souffrance, ivresse, coups, humiliations étaient le lot quotidien des entraineuses du Blue Unicorn, seulement compensés par le gain. Est-ce que le jeu en valait la chandelle ?

"Voilà Automne, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour te montrer ce dans quoi tu veux t’engager. Tu es toujours sûre de toi ? Auquel cas, nous irons voir Akira et tu auras à faire tes preuves… Il t’a vu et tu lui as plu. Si tu dis oui, c’est dès ce soir… Il ne t’offrira pas de deuxième chance."

Hazel était passée au tutoiement pour s’exprimer d’une manière plus douce, plus humaine. Car de l’humanité, Automne en aurait besoin si elle acquiesçait.




Hazel nymphomanise en #3eb6d4

Automne Maleki

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 6 mardi 12 juillet 2022, 19:04:59

Ainsi nos deux jeunes héroïnes quittèrent le Pelican’s, non sans offrir aux quatre japonais libidineux  leur sourire le plus charmeur. Bien que jamais elle ne l’avouerait, Automne adorait ces petits jeux de séduction, entre regards envieux et langage corporel explicite. Bien sûr, les mecs qui les mataient n’étaient pas des top models, bien au contraire, mais la simple idée de les imaginer se masturber le soir en pensant à elle fit monter un peu plus son excitation. Ce métier était peut-être fait pour elle, après tout…

Devant l’immeuble, une longue berline noire de marque Lexus semblait les attendre, un homme tiré à quatre épingles dans une tenue typique de chauffeur japonais sortant dès leur arrivée pour les saluer d’une révérence appuyée. Tama, de son nom, était donc le chauffeur attitrée de Hazel, et un homme fiable selon elle. Il en avait l’air, en tout cas, avec son visage ridé et avenant. La petite rousse lui rendit sa révérence, avec un peu moins d’implication certes, avant de s’engouffrer par la large portière pour s’installer dans la confortable banquette de cuir crème. L’estonienne ne mentait pas : tout le monde n’était pas capable de se payer une Lexus neuve, ce qui prouvait par a + b que le métier payait bien.

Dans les bouchons et la circulation dense du centre-ville, le véhicule avançait dans un silence de cathédrale, offrant aux deux femmes le loisir de discuter sans élever la voix. Entre deux banalités échangées, la polonaise laissait son regard errer sur le corps et le visage de son interlocutrice. Il n’y avait pas lieu de se demander pourquoi elle plaisait aux hommes, entre ses formes à se damner, son éducation parfaite, son visage d’ange, et son raffinement qui devait cacher une perversion infinie pour autant s’épanouir dans ce milieu. Autour d’elles, sous le soleil couchant, les néons illuminaient la route et les passants de leur halos chatoyants. Quand ceux-ci commencèrent à se raréfier, la berline choisit de se garer devant la façade de ce qui semblait être un cabaret tout à fait banal. En réalité, c’était bien plus que ça.

Ainsi, il s’agissait derrière cette façade des plus oubliables DU club le plus élitiste de la ville. Un club où ceux qui avaient l’argent avaient le pouvoir, comme partout ailleurs, mais aussi des droits que la société ne leur offrait pas. Et pour cette élite, il ne fallait proposer que les filles les plus désirables et les plus dociles. Automne n’était pas certaine de faire partie de cette catégorie de personnes, mais si Hazel l’avait emmenée à sa suite, c’était qu’elle avait dû déceler chez elle quelque chose de spécial, un petit quelque chose de prometteur. Évidemment, à l’entrée du Blue Unicorn, les videurs contrôlèrent son identité avec zèle, tandis que l’escort qu’elle accompagnait avait carte blanche, en tant qu’habituée des lieux.

Le hall d’entrée était exactement comme elle l’imaginait, dans une ambiance feutrée diffusée par les lumières tamisées et la décoration traditionnelle. Devant ses yeux ne sachant où se poser, une hôtesse dont la politesse n’avait d’égal que sa beauté enchaînait les courbettes, d’abord pour nos deux compères, puis une encore plus appuyée pour une homme qui venait de faire son entrée. Pas besoin de description pour que notre héroïne comprenne de qui il s’agissait. Si le chef d’un établissement de prostitution japonais, trempé jusqu’au coup chez les yakuzas, devait avoir un visage, un corps et une tenue, ce serait évidemment ceux de Akira Tamashiro. Malgré l’aura de crime qui planait autour de lui, l’homme était élégant, gâté par la nature, et dégageait un petit quelque chose qui forçait le respect. Automne se fendit d’une révérence avant de se faire analyser des pieds à la tête par le yakuza. Apparemment, il n’était pas totalement imperméable à son charme, comme le laissait deviner sa proposition. Mais ce n’était pas encore le moment du grand examen. Avant ça, il était temps de découvrir un peu plus longuement les lieux.

Ici, l’ambiance nippone traditionnelle laissait place à une décoration clinquante typique des clubs les plus reconnus de Vegas. Les puissantes enceintes crachaient une musique lascive qui seyait parfaitement à toutes ces bassins qui ondulaient, ces jambes qui s’écartaient, ces seins qui rebondissaient. Il y en avait partout, à chaque étage, à tel point qu’il devenait impossible de savoir où donner de la tête. La polonaise avait choisi d’admirer, whisky à la main, la danse d’une asiatique à la peau pâle et à la souplesse presque digne de la sienne. Après quelques minutes trop courtes à se délecter de son breuvage tout en dévorant des yeux la danseuse, Hazel glissa délicatement ses doigts dans la paume de la rousse pour l’inciter à la suivre.

Dès que nos deux amies passèrent la porte, l’environnement changea du tout au tout. Au luxe et à la luxure succéda la réalité poisseuse d’un monde cruel où l’horreur avait cette fois droit de cité. Des filles en larmes se faisaient bousculer par des larbins pressés au bord du craquage, les visages tuméfiés et les corps maculés de fluides aussi divers qu’écœurants sautaient aux yeux d’une Automne qui ne semblait pas choquée outre mesure. Pour elle, il n’y avait pas lieu de l’être. Peut-être que Hazel la prenait pour une amateure, une pauvre jeune fille qui n’avait rien vécue. Ces images pouvaient rebuter celles qui idéalisaient un monde qui par essence était pourri de l’intérieur, pas celles qui savaient à quoi s’attendre. A l’invitation de l’estonienne, elle hocha simplement la tête, sans un mot, et la laissa la guider jusqu’à la suite d’Akira.

150 battements à l’heure. La bouche sèche, la gorge nouée. Mais à l’extérieur, rien ne transparaissait, de ses deux émeraudes émanait simplement une détermination froide. Elle n’avait pas peur, non, n’allons pas jusque là. Ce n’était pas ce qui l’attendait qui faisait naître en elle cet état de stress. Elle savait juste qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur. Elle ne pouvait se permettre d’échouer, sa situation financière ne lui pardonnerait pas. Mais lorsque le yakuza apparut dans l’encadrement de la porte, tout lui apparut clairement. Elle ne pouvait pas échouer. Elle était trop douée pour ça. Après une nouvelle courbette, elle riva son regard dans celui de cet homme qu’elle devait persuader par tous les moyens de lui offrir sa chance. Elle ne cilla pas. Le contact visuel ne fut rompu que lorsque la jeune femme comprit tacitement qu’il était temps de s’y mettre. Ses genoux se posèrent à terre, son visage s’approcha de l’entrejambe du patron, et à travers le tissu, ses lèvres embrassèrent une protubérance qu’elle voyait gonfler à l’œil nu. La suite ? Elle ne dépendait plus désormais que d’Akira...

Hazel Tikanova

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 7 mercredi 13 juillet 2022, 10:43:09

Aïe! Non Automne, pas comme ça!

Les jeux étaient donc faits, la décision de la polonaise était prise. Hazel l'avait deviné assez vite une fois qu'elles étaient arrivées au club. Là où d'autres auraient fuis, horrifiées, Automne était restée sans sourciller ni paraitre choquée. Elle s'était abreuvée de l'ambiance et sur la fin, malgré le passage dans les coulisses, elle avait posé des questions pertinentes sur le fonctionnement de l'établissement. On passait alors le niveau de la simple visite pour aborder l'aspect recrutement de l'initiative. C'est Akira qui validait le choix des filles autorisées à travailler au Blue Unicorn, et seulement lui. Toutes les travailleuses devaient avoir son aval et le rituel d'obtention était invariablement le même. Les clients pouvaient ainsi avoir la certitude de passer un moment agréable dans les bras d'une professionnelle patente. 

Hazel n'avait pas eu droit à l'épreuve puisque c'est Akira qui l'avait contactée le premier. A l'époque, elle était entièrement indépendante et ne travaillait qu'en incall ou outcall. Sa réputation était parvenue jusqu'au yakuza et de leur rencontre était né un intérêt lucratif dont les deux se félicitaient. Hazel et Akira n'avaient jamais baisé ensemble. La barrière formaliste qui s'était édifiée à leur premier contact ne s'était jamais levée. Et pourtant, les deux crevaient d'envie d'assouvir leurs fantasmes avec l'autre sans jamais les avoir révélés. Parfois, une suggestion teintée d'humour jaillissait de nulle part pour s'éteindre aussi vite qu'elle était arrivée. Seule l'expérience maintenait cette distance nécessaire au bon déroulement du business.

Lorsqu'Automne avait approuvé, certifié, confirmé son souhait de vouloir intégrer ce monde de fou. Hazel avait changé du tout au tout. La jeune femme sympa et protectrice avait disparu pour celle qui ne vivait que pour le sexe. Son regard s'était paré d'un voile brillant, animé par la dépravation des lieux, son ton avait perdu de son élégance et après avoir déboutonné son blazer, elle avait défait les quatre boutons du haut de son chemisier. C'est là qu'elle avait prit sa protégée par le poignet pour l'emmener jusqu'au bureau d'Akira au dernier étage, réservé à la direction. Elles avaient traversé la grande salle du bas où à présent, les danseuses se déchainaient sur une techno endiablée. C'est à ce niveau que la majorité des clients "normaux", c'est à dire les riches mais ne faisant pas partie de la catégorie people, s'animaient et dépensaient des centaines de milliers de yens en alcools en tout genre. La foule n'était pas aussi compacte que dans une discothèque mais elles durent se frayer un chemin jusqu'à un ascenseur particulier gardé par un vigile impassible. Dans cette masse grouillante masculine, elles furent palpées, caressées, interpellées crûment et Hazel souffla baisers sur baisers, lança œillades sur œillades pour répondre à ce vivier rentable. Elle aimait le contact et après tout, toucher n'était pas voler donc il n'y avait rien de grave tant qu'une main ne se glissait pas trop loin vers son intimité.

"On monte voir Akira!" hurla t'elle au garde pour qu'il l'entende malgré la musique assourdissante.

L'homme acquiesça, parla dans le micro déporté de sa radio et activa l'ascenseur à l'aide d'une clé qu'il retira d'un coffre sécurisé. Sitôt entrées dans la cabine molletonnée, l'ambiance fut tout autre. Plus de musique, une légère odeur d'encens flottant dans l'air et quand les portes s'ouvrirent sur un palier élégant, deux hommes passèrent autour d'elles des détecteurs qui ne sonnèrent que sur le passage des bijoux. A l'étage de la direction, on ne plaisantait pas avec la sécurité, quelle qu'elle soit. L'élégant vestibule était aussi grand qu'un salon et donnait sur plusieurs accès. En face de l'ascenseur, au fond, une porte capitonnée s'ouvrit sur Akira, toujours aussi beau et élégant. Il échangea avec Hazel un regard brûlant bien que son visage n'exprima rien.

"Elle a fait son choix." fut la seule chose que l'estonienne lui adressa.

Et là, surprenant tout le monde, Automne fit ce qu'aucune asiatique disciplinée n'aurait osé faire. Elle s'agenouilla devant le Boss, prête à prouver ses talents. Sans pouffer, Hazel porta sa main devant sa bouche pour cacher un sourire mais le pétillement de ses yeux n'échappa pas à Akira. Le yakuza se serait bien fait la polonaise, évidemment, mais les règles étaient immuables. Le business, toujours le business. Il bandait oui, et elle aurait droit à son quart d'heure mais pas maintenant.

"Et qu'est-ce que tu crois que tu vas faire ...?"

"Automne."

"...Automne?"

Il recula d'un pas dans son bureau, une vaste pièce traditionnellement meublée avec sur une commode laquée un antique katana serti dans son fourreau. La marqueterie des meubles alliait le rouge et le noir, les motifs de dragons étaient omniprésents et les tapis épais étouffaient les pas. Six hommes observaient la scène, les gardes du corps du yakuza, tous dangereux et bien connus des services de police. Ils attendaient, alignés, formant une haie jusqu'au bureau massif derrière lequel Akira vint s'asseoir. En aucun cas le boss ne s'abaisserait à baiser devant ses hommes. On était au Japon et les codes n'étaient pas ceux des standards occidentaux. Ici l'élégance des criminels prévalait aussi.

"Hazel te présente à moi et se porte donc garante de ta personne. je me fie à son jugement mais entre croire et voir, il y a deux mondes."

Hazel s'était installée dans un canapé profond, sur le côté et regardait Automne, qui s'avança entre les tueurs pour s'approcher du bureau. Qu'elle soit stressée ou pas, on s'en moquait, personne ne restait de marbre émotionnellement dans cette situation. La jolie femme prouvait néanmoins qu'elle ne se laissait pas déstabiliser facilement. Elle venait de subir un revers volontaire et aurait pu se retrouver bête sans savoir quoi faire, à genoux dans l'encadrement de la porte.

La grande blonde en revanche était à l'aise. Elle venait d'ôter son blazer et observait, le chemisier ouvert sur le creux de sa poitrine, les jambes croisées haut, un escarpin se balançant , tenu en équilibre sur ses orteils. Elle aurait pu commenter mais là n'était pas son rôle à présent. Elle ne s'inquiétait pas outre mesure des capacités d'Automne, elle sentait, savait, qu'elle ne serait pas déçue.

"Tao, Daï, restez! Les autres, sortez!"

Quand ils ne furent plus que cinq dans le bureau, Akira se leva pour servir un verre de champagne à Hazel avant de revenir s'asseoir. Il désigna ses gardes restants.

"Automne. Tu as devant toi deux clients qui sont là pour prendre leur pied. Tu as vingt minutes pour me prouver que je peux avoir confiance en toi."

L'estonienne but une première gorgée de liquide doré pétillant et adressa un clin d'œil d'encouragement à Automne quand celle-ci la regarda avant de ...



Hazel nymphomanise en #3eb6d4

Automne Maleki

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 8 mercredi 13 juillet 2022, 13:45:59

Evidemment, cela ne pouvait être aussi simple. Cela en aurait même été décevant si le propriétaire et gérant du club érotique le plus influant de la ville s’était laissé convaincre par de simples baisers sur la queue. Du moins, pas en apparence. Si Tamashiro-san avait fière allure et gardait la tête froide devant tout le monde, elle avait bel et bien senti son membre gonfler, durcir, palpiter durant les trop courtes secondes durant lesquelles elle s’était retrouvée en contact avec. Et la délicieuse rousse savait parfaitement qu’un homme qui bandait n’était pas un homme en pleine possession de ses moyens. La bataille n’était pas encore gagnée certes, mais elle était certaine d’avoir déjà fait un pas dans la bonne direction.

Désormais relevée, sa langue passa discrètement sur ses lèvres qui s’étiraient dans un mince sourire. Autour d’elle, six asiatiques au visage fermé, tirés à quatre épingles, dessinaient le chemin jusqu’au bureau du chef. D’une démarche lente, les hanches se balançant à chaque pas, les talons s’enfonçant silencieusement dans l’épais tapis, la robe courte dévoilant la courbure de ses fesses que certains yakuzas ne pouvaient s’empêcher d’observer avec une discrétion toute relative, Automne se dirigea jusqu’au bureau devant lequel elle resta plantée en attendant de nouvelles consignes.

Le départ de deux tiers des gorilles présents lui procura un mélange de satisfaction et de déception. Si elle n’était pas certaine d’être capable de contenter six hommes à la fois, elle n’aurait pas boudé son plaisir à essayer.
« 20 minutes, très bien... » En filigrane, le sous-entendu qu’elle n’avait pas besoin d’autant de temps, mais que quelques minutes de plus ne l’auraient pas dérangée pour son propre plaisir. Tao et Daï, qui l’entouraient désormais, ne pouvaient contenir un petit sourire de satisfaction, sans doute heureux d’avoir été choisis pour cette tâche délicate. Le premier était un grand gaillard au physique solide et au crâne rasé, tandis que le second était plus petit, plus frêle, et dont le teint hâlé faisait pensé aux asiatiques du sud-est, sans doute un thaïlandais

Ses mains inquisitrices se posèrent sur le torse des hommes de main, déboutonnant les boutons de leurs chemises avec une aisance qui prouvait son habitude. Du bout des ongles, les poitrails furent caressés, doucement griffés, avant que la main droite ne descende lentement jusqu’à l’entrejambe de Daï dont elle tata le volume. Satisfaisant. Pendant ce temps, ses lèvres gourmandes déposaient de petites bises sur les pectoraux de Tao, et le bas de son ventre se pressa contre la bosse qui se dessinait sous son pantalon cintré. Une fois la fermeture ouverte et le pénis du thaï sorti, le bout de ses doigts se glissèrent derrière le pli du tissu pour effleurer ses boules, avant de remonter délicatement le long de sa queue pour atteindre son gland, qu’elle libéra de la peau qui le recouvrait.

Elle n’eut pas le loisir d’offrir à l’autre yakuza le même genre de traitement. Sans doute trop impatient, celui-ci sortit directement sa queue pendant que Automne embrassait ses abdos saillants. Avant même qu’elle ne puisse lui agripper le membre, il empoigna la longue chevelure rousse et amena son visage à son contact. La jeune femme, qui n’en demandait pas temps, passa sa langue sur le gland déjà humide, qui déposa sa saveur salée sur ses papilles avides de petites gourmandises comme celle-ci. Après avoir l’avoir nettoyé de tout ce liquide dont elle raffolait tant, ses lèvres se posèrent sur son chibre, l’avalant bruyamment jusqu’à la base, pour le simple plaisir de déceler dans le regard de son partenaire l’étonnement de voir cette petite chose à l’allure presque fragile lui tailler une gorge profonde avec une facilité déconcertante.

Pendant ce temps, le pauvre Daï rongeait son frein, se faisant simplement masturber par la main droite d’Automne, certes fort habile, mais bien insuffisante pour rivaliser avec sa bouche d’experte en fellation. Il n’eut pas le temps de manifester son mécontentement que la croupe de la polonaise s’était relevée, se frottant contre cette verge dressée qui n’avait qu’une envie, celle de la prendre sans vergogne. Elle en était bien consciente, alors sa main quitta le chibre du criminel pour remonter sa robe, dévoiler son joli cul bien ferme, et écarter son tanga pour révéler sa fente dégoulinante d’envie. Elle s’empala d’elle-même sur cette bite qu’elle voulait sentir au plus profond d’elle-même, ses gémissements de plaisir étouffés par la présence de celle de son acolyte faisant des va-et-vient dans sa gorge redoublant d’intensité. Le concert des bruits de déglutition, des gémissements et soupirs de la jeune femme, des râles des baiseurs et du claquement des couilles de Daï ne pouvait laisser personne indifférent.

Après quelques minutes de ce traitement, alors que la verge de Tao palpitait de plus en puissamment et rapidement et que le rythme des va-et-vient dans sa chatte ralentissait, elle décida qu’il était temps d’inverser les rôles. Après une langoureuse léchouille et une dernière ondulation de son arrière-train, elle invita ses amants à la suivre jusqu’au canapé.
« Excuse-moi, ma belle... » Elle s’installa près de Hazel dont la simple vision de son corps de rêve et de son attitude satisfaite décupla encore sa libido déjà dévorante. Son petit cul ondula lentement alors qu’elle faisait signe à Daï de venir s’en occuper et que son collègue s’installait confortablement dans l’assise profonde. Sa gorge avala sans attendre le présent qui lui était offert, alors que ce fut cette fois son anus qui s’ouvrit pour laisser passer le pénis, un poil plus volumineux, de Tao. Elle lâcha un soupir étouffé, non pas de douleur mais bien d’aise. A vrai dire, elle avait l’habitude de se prendre bien plus gros, sa panoplie de jouets quelques pièces de belle taille.

Ce délicieux traitement ne dura pas bien longtemps. Les deux hommes râlaient comme des bêtes, et ce fut Tao qui lâcha prise en premier. Il déversa sa semence après un dernier coup de rein plus puissant que les autres, avant de s’écrouler sur le dos de notre protagoniste. Daï suivit une petite vingtaine de seconde plus tard, crachant son sperme sur la langue de la jolie gourmande au moment où l’alarme d’Akira retentit. Il avait parlé de 20 minutes, pas plus, pas moins. Après avoir frotté sa joue contre la demi-molle qu’elle venait de pomper et la raie de ses fesses contre celle qui venait de la sodomiser sauvagement, elle se releva, remit sa robe et son tanga en place, et se rendit devant le bureau du chef avec la même démarche sensuelle qu’à son arrivée, comme si de rien n’était. Elle avala goulûment le contenu de sa cavité buccale, avant de nettoyer de l’index les quelques traces de foutre qui maculaient sa joue et la commissure de ses lèvres. Evidemment, elle suçota le bout de son doigt, histoire de ne rien gâcher de ce précieux liquide. Enfin, elle offrit son plus joli sourire au boss, prête à recevoir, ou non, son approbation.

Hazel Tikanova

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 9 jeudi 14 juillet 2022, 12:41:20

"Qu'en penses-tu Hazel?"

"Techniquement?  20 minutes pour passer une gorge profonde, une vaginale et une sodomie en bonne et due forme, c'est intéressant. Elle maitrise le sujet donc pourra facilement simuler ou théâtraliser ses ébats."

Il n'était pas nécessaire d'en dire plus. Akira n'avait demandé que pour meubler la conversation et prouver qu'il écoutait les suggestions ou conseils qu'on pouvait lui donner. Il pensait que ça lui donnait une image lus humaine. En réalité, Hazel le savait, son choix avait été fait dès qu'il avait vu Automne à l'entrée du club. Concernant la performance de la polonaise, toutes les filles en bas étaient capables de la même chose. Le piège était de ne pas chercher à faire gicler les hommes le plus vite possible. Vingt minutes, pas plus, pas moins! Timing impeccable pour Automne qui se tenait bien droite devant le bureau, délicieusement attirante. Hazel avait bu le show des yeux. C'est avec difficulté qu'elle s'était retenue de glisser une main entre ses cuisses ou de tendre l'autre pour pincer un téton de la polonaise quand elle s'était faite prendre à côté d'elle. Bien que n'en ayant pas besoin immédiatement, elle l'avait jalousée ou plutôt enviée ... Hazel aimait le sexe, passionnément et à entendre Automne gémir, à la regarder kiffer de se faire sauter, c'était comme de se regarder dans un miroir. Peu de femmes atteignaient l'orgasme la gorge emmanchée ou les fesses ravagées, et de ce qu'Hazel venait de voir, la surprenante petite Automne faisait partie de cette catégorie très spéciale, tout comme elle. Le spectacle avait été édifiant. les deux hommes n'y étaient pas allés de main morte mais n'avait pas suffit à combler leur partenaire, c'était évident. Automne n'avait pas jouit et avaler les résidus masculins était une maigre récompense. Mais là, c'est elle qui était à l'épreuve et elle avait passé l'examen avec brio.

Les deux types s'étaient refagottés et encadraient à nouveau Automne. Akira passait déjà à autre chose, le chapitre était presque clos.

"Tu commenceras aux tarifs de base, à toi de bosser pour plus. Tu as bien compris les règles du club?"

Hazel hocha la tête, répondant à sa place. Akira baissa alors les yeux sur un document signifiant l'entretien terminé mais Hazel se racla la gorge.

"Oui?"

"Tout travail mérite salaire, la règle."

Le boss regarda ses hommes qui mirent quelques secondes à comprendre. Ils fouillèrent leur poche et sortirent chacun un billet qu'ils tendirent à Automne, puis un deuxième sous le regard insistant du patron.

"Tu es exempte de droits d'entrée ce soir alors profite en. Bienvenue."

Cette fois, c'était vraiment terminé et les filles rejoignirent l'ascenseur.

"Tu as assuré, je n'en doutais pas." glissa Hazel en se penchant sur la nouvelle escort. Elle sentait l'homme et des fragrances plus obscènes.

En bas, c'était la folie et elles furent happées par une foule dense et déchainée. Hazel les entraina au cœur de la horde et sans prévenir se retourna pour embrasser Automne à pleine bouche, provoquant une ovation des personnes les plus proches. Il était temps de se lâcher un peu et sa veste vola sur un tabouret haut tandis qu'elle se déhanchait follement au rythme de la techno, matant la petite polonaise, tout dans son attitude indiquant qu'elle était prête à la bouffer. Les bras levés, elle ondulait son corps en une danse mortellement sexuelle et plus d'un homme vint se frotter contre elle avec obscénité. Ses mèches blondes volaient en désordre et ses hanches mobiles n'incitaient qu'à une chose. Autour d'elles, les danseuses s'adonnaient à chauffer la salle encore plus et quand la musique cesserait, tous les box se rempliraient pour une autre animation.  l'alcool coulait à flot et un type vint se coller derrière Hazel et lui prit les seins à pleines mains. Elle ne se dégagea pas et tourna la tête pour lui murmurer un truc incompréhensible. L'autre sembla hésiter et opina du chef avant de s'éloigner. La grande blonde vint s'imbriquer dans Automne, toute aussi déchainée.

"Je viens de gagner un petit extra, je vais le rejoindre dès que la musique change. Tu devrais te mettre en chasse aussi. Ne t'en fais pas pour la douche, généralement, plus c'est sale, plus ils aiment."

Passant derrière elle, Hazel glissa une main sous la courte robe et la releva pour aller visiter d'un doigt l'anus d'Automne. Elle l'en ressortit brillant et le suça alors qu'elle lui refaisait face.

"C'est la soirée des salopes ...."

A ce moment là, un des managers du club vint voir Automne. Les informations circulaient vite et le staff avait identifié Automne comme officiellement recrutée par l'établissement. Un groupe de jeunes fortunés picolait non loin d'elles. Occupant un carré réservé, ils fêtaient un bachelor. L'un d'entre eux, ils étaient huit, se marierait prochainement. L'organisateur avait précisé vouloir 'une putain de chienne' pour un gangbang.

"Tu vas me rendre jalouse" susurra Hazel, mutine, à l'oreille de sa protégée avant de l'embrasser sur la joue.

"On se voie après!"


Hazel nymphomanise en #3eb6d4

Automne Maleki

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 10 mardi 19 juillet 2022, 22:14:51

Soyons honnêtes quelques secondes. Plantée devant le bureau, droite comme un i, imperturbable malgré le sperme qui s’écoulait de son anus en lui chatouillant les cuisses, Automne savait pertinemment qu’elle avait fait mouche. Il y avait quelque chose dans le regard d’Akira qui prouvait que sa décision était déjà prise, malgré le masque dur et inflexible qu’il se forçait à porter. Et puis, il y avait Hazel, qui semblait être sa meilleure conseillère dans le domaine, et qui paraissait elle-même conquise par les capacités de la polonaise. Cette dernière opina du chef à chaque parole du chef, puis rangea les billets dans son petit sac. En vingt minutes, au demeurant plutôt plaisantes, elle avait reçu de quoi payer un mois de loyer, et de se faire quelques petits plaisirs à côté. Finalement, cette vie de luxure était peut-être faite pour elle.

De retour dans l’ascenseur, ses doigts glissèrent le long de ses cuisses jusqu’à son petit trou, récoltant sur leur passage les traînées de sperme que Tao lui avait offert avant de se réfugier sur sa langue gourmande. Un frisson la parcourut. Malgré leurs efforts apparents, les deux gorilles n’étaient pas parvenus à satisfaire son appétit dévorant. Elle avait envie de plus, beaucoup plus. Par pure bonté d’âme, et peut-être un peu par sadisme, elle glissa son index entre les lèvres de son amie, lui offrant un peu de ce qu’on venait de lui offrir.

De retour au rez-de-chaussée, l’ambiance avait radicalement changé. La musique faisait battre les cœurs et les corps, pour certains dénudés, qui dansaient en quête de sexe et de plaisir. Il n’aurait pas été étonnant de croiser deux ou trois créatures en train de forniquer au milieu de la foule. Quand Hazel s’approcha d’elle, Automne se hissant sur la pointe des pieds pour lui rendre son baiser dans une cacophonie délicieuse. Voilà qui sonnait le début des hostilités. La jeune femme laissait son corps s’exprimer, onduler souplement, se trémousser au rythme de la musique, volant de client en client que ses doigts inquisiteurs effleuraient. Son torse se collait contre celui des hommes qui passaient par là, son postérieur se frottait contre les érections qu’ils ne pouvaient cacher. De temps à autres, avec Hazel, leurs chemins se croisaient, leurs formes se serraient, leurs lèvres s’effleuraient. Son index long et fin se glissa comme si de rien n’était entre ses fesses avant qu’elle ne le suçote. Pendant ce temps, la punkette caressait les seins de son amie, mais ne put l’embrasser, un manager venant la chercher pour des affaires plus...sérieuses. Ainsi, leurs chemins allaient se séparer...pour le moment.
« Amuse-toi bien, ma belle... »

Dans un carré à l’écart de l’agitation et de la foule, Automne était attendue de pied ferme. Des effluves d’alcool embaumaient la pièce occupée par huit hommes d’horizons différents. Plusieurs japonais, quelques caucasiens et un métis sans doute afro-américain. A peine la porte fut fermée que le destin de notre héroïne était scellé. Derrière l’odeur de rhum et de whisky, elle sentait la fragrance puissante des mâles en rut, une saveur musquée qui lui montait à la tête et dans laquelle elle était prête à se noyer. Mais la jeune salope n’eut pas le temps de se shooter dans cette atmosphère délicieuse que déjà les huit mecs l’entouraient, leurs mains explorant sa peau douce, leurs membres tendus pressant contre son petit corps musclé.

De son côté, son regard ne savait où se poser, qu’importe où elle regardait, il n’ y avait que ces trentenaires qui transpiraient la luxure. Rien qu’à imaginer ce qu’ils allaient bien pouvoir lui faire subir, elle mouillait comme jamais, sa chatte dégoulinant de désir. Il ne fallut qu’une poignée de seconde supplémentaire pour qu’une première bite ne se présente devant le visage de l’escort, qui ne manqua pas de s’en occuper comme il se doit, à base de coups de langue et de petits baisers. Rapidement, les sept autres rejoignirent la première, chacune aussi bien traitée que la précédente. Les pénis se faisaient masturbaient et se frottaient contre son visage qui se prenait de petits claques ponctuées de gémissement de sa part. Elle adorait ça, et son regard de salope suppliait les huit gars de continuer de la traiter comme telle, comme la petite chienne lubrique qu’elle était.

Ici, Automne était juste un jouet. Leur jouet. Ils lui baisaient la bouche, s’enfonçant jusqu’aux couilles, enhardis par le regard embué de l’escort qui jamais ne les quittait des yeux. Au contraire, elle se régalait de la vision de ces mecs perdant toute notion de contrôle, se défoulant sur elle, sans aucune retenue. A chaque fois que sa petite gorge se faisait libérer, elle tendait la langue, comme une chienne affamée, désireuse d’avaler toujours plus de queue. Sa bouche était remplie de cette saveur masculine, renouvelée sans-cesse par le passage des huit glands qui s’y succédaient.

Après quelques trop courtes minutes, les huit gars poussèrent Automne dans le lit, écartèrent ses fesses sans délicatesse, ouvrant au passage son anus encore sensible de la session précédente, avant que l’afro-américain ne se décide à la sodomiser sans autre forme de procès. Un long gémissement retentit dans la pièce, immédiatement suivi par le claquement des bourses du mec sur sa vulve. Tous l’enculaient à tour de rôle, son pauvre petit œillet n’ayant jamais le temps de se refermer entre les va-et-vient successifs de cette assemblée libidineuse. Au bout d’un moment, l’un des asiatiques proposa une idée folle, celle de tenter une double anale sur l’escort-girl gémissante. Après quelques débats enflammés entre deux sodomies sur la possible homosexualité de la chose, ce qui eut pour conséquence de faire râler Automne qui se prit une sacrée fessée en réponse, ce furent au final l’afro-américain et l’un des européens qui se portèrent garant. Le premier s’enfonça, suivi lentement par le second qui manifestait son étonnement par quelques cris qui ne parvenaient pas à étouffer ceux de la punkette.

Et à nouveau, tous se succédèrent pour essayer cette nouvelle expérience stupéfiante. Comment un si petit corps pouvait subir tant de choses sans sourciller ? Car la jeune femme criait certes, mais uniquement de plaisir. Le double anal, ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas pratiqué, et elle se rendait compte à ce moment là que ça lui avait beaucoup manqué. A sa grande surprise, aucun de ses baiseurs ne se décida à se vider les couilles au plus profond d’elle-même. Au final, ils gardaient un peu de contrôle, sans doute pour ne pas avoir honte devant les copains. Ah, la fierté masculine...quelle connerie.

La séance se termina à la manière d’un film porno. Tous prêts à éjaculer, les huit potes entouraient à nouveau Automne, comme au début de la séance. Ils se masturbaient autour d’elle, prenant parfois sa bouche sans ménagement, leur pénis pointé vers le visage de la jeune femme. Ce fut un asiatique qui, le premier, déversa sa semence sur le visage de la polonaise qui gémissait de plaisir. Cette sensation de se faire arroser par ce liquide chaud, épais, qui collait dans les cheveux et coulait jusqu’à ses lèvres...elle adorait ça. Puis les éjaculations se succédèrent, toutes en moins d’une minute, le joli minois de la punkette se faisant recouvrir à son plus grand plaisir. Sous les yeux de l’assemblée épuisée, sa langue sortit de sa petite bouche, puis vint nettoyer le sol de ces gouttes de foutre qu’il n’était pas question de gâcher.

Quelques minutes plus tard, la polonaise était de retour au rez-de chaussée, la robe tâchée de fluides suspects, le visage à moitié nettoyé, une bonne dose de sperme encore présente dans la bouche, juste pour le plaisir. La musique s’était faite plus lente, les corps se déhanchaient avec moins de véhémence. Elle cherchait Hazel dans cette foule désormais éparse. Où pouvait-elle être ?

Hazel Tikanova

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 11 jeudi 21 juillet 2022, 13:43:04

Automne disparut, happée par ce qui serait désormais son quotidien. Elle avait démontré des facultés surprenantes d'adaptation et nageait dans ce milieu comme un poisson dans l'eau. Hazel la soupçonnait d'avoir une histoire peu commune mais l'heure n'était pas à la complicité. Akira avait donné des directives et le groupe d'hommes qui attendaient leur proie n'étaient pas des clients à risques. Ils dépensaient de l'argent mais les froisser par une performance décevante n'impacterait pas la réputation de l'établissement. En vérité, l'évaluation d'Automne continuait mais Hazel ne doutait pas que tout se passerait bien. Pour sa prestation, la polonaise avait été trop récompensée par les yakusas. Akira l'avait harponnée par le plus simple des moyens, le fric. il avait forcé ses hommes à dépenser plus que nécessaire pour la mettre en confiance. Ses prochaines rentrées d'argent serait bien moindres et il lui faudrait cravacher pour atteindre un niveau de rémunération plus élevé. C'était comme ça pour toutes les nouvelles recrues. Automne serait surement surprise par sa commission pour le gangbang qu'elle s'apprêtait à vivre.

Quand sa protégée disparut dans le box privé, Hazel chercha des yeux le jeune homme qui l'avait abordée. Elle le trouva affalé dans un profond sofa, seul, la lorgnant avec une avidité malsaine. il avait tout du fils à papa qui n'avait pour seul mérite que de dépenser la fortune paternelle. Il buvait du champagne comme on boit de la bière, sans aucune élégance. Hazel lui sourit à distance et fit signe à un responsable de salle de s'approcher. Faisant mine de lui commander quelque chose, elle lui demanda ce qu'il y avait à savoir sur le garçon. L'employé, tout aussi professionnel qu'elle, répondit feignant un sourire poli.

"C'est un petit connard qui prend les filles de haut. C'est le fils du ministre Hoshizuka. Il est blindé de fric et dépense sans compter. Il vient chaque semaine, joue les hommes d'importance mais n'a aucune culture. Toutes les filles se plaignent de lui, il est d'une arrogance insupportable. Tu vas vraiment y aller?"

Elle posa ses mains sur sa poitrine et prit une position délicieusement suggestive à l'attention du gamin en lui offrant un sourire à damner un saint.

"Oui, je vais lui faire les poches de manière à ce que son père remarque que quelque chose ne va pas."

"Bon courage Hazel."

La jolie blonde traversa la foule comme une nymphe évoluant sur son lac et vint s'agenouiller sur le sofa aux côté du Don Juan. S'accoudant sur le dossier, elle s'apprêtait à entamer les présentations quand il la coupa net.

"Tu suces bien?"

Oh bon sang ... Un débile ...
Son expression allait de paire avec la scène dans laquelle elle s'engageait. Rester correcte, montrer de l'enthousiasme, le flatter, offrir un profil agréable ...

"J'ai la réputation d'être la meilleure bouche à pipe de Seikusu."

"Y'a intérêt. J'aime pas me faire chier avec des putes qui ne connaissent pas leur métier. Sucer, c'est la base."

"Je suis entièrement d'accord avec toi. Tu vas tellement adorer que tu en redemanderas jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout."

"Hein? Tu me prends pour qui? J'peux te niquer toute la nuit sans m'arrêter. C'est toi que je vais coucher."

Les plis des lèvres d'Hazel s'amusèrent de cette remarque fort pertinente et elle baissa les yeux sur l'entrejambe du garçon.

"Oui ... c'est vrai ... Tu as l'air ... puissant."

L'autre la toisa comme une merde.

"T'as pas idée."

Oh si!

"Mais tu suces vraiment bien? Parce que t'es plus chère que les autres, de beaucoup ..."

Elle se lova soudainement contre lui, possessive à crever et lui serra le paquet à travers le pantalon.

"Regarde autour de toi, pas une seule des filles ici ne m'arrive à la cheville. Je ne te sortirais de ma gorge que quand tu t'y seras vidé jusqu'à la dernière goutte. Mais ... c'est un service spécial qui augmente mon tarif de cinquante pour cent. A toi de voir ... mais j'imagine que ce n'est pas grand chose pour toi ..."

Quelle échange ridicule mais Hazel n'avait aucune raison de ne pas s'abaisser à son niveau. Elle n'allait pas perdre son temps à user de politesse ni à aborder un sujet de culture. Le garçon était d'un bêtise absurde, elle allait donc faire le strict minimum.

"Euh ... ça fait ... il compta mentalement et hésita."


La prise d'Hazel sur sa queue s'affermit aussi sec et il couina son approbation.

"Je suis heureuse que ça te convienne. Je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité."

Elle flatta à nouveau le paquet et se leva pour accompagner le garçon dans un box privé. D'ordinaire, elle imposait une suite de luxe mais ce merdeux n'en valait pas la peine. Le cocon qu'elle choisit jouxtait celui d'Automne et les rires gras des hommes laissaient entendre une franche partie de plaisir. Derrière elle, le garçon lui claqua une grosse fessée, gratuite et nulle qui la fit sursauter.

Toi mon vieux ...

"Allez! Suce-moi!"

Si quelqu'un m'entend ... Qu'on lui offre un cerveau ...

"Hum ... chéri, il faut d'abord payer tu sais, c'est la règle ici."

C'était faux mais vu comme le tour était parti ... Le garçon grogna et sortit de sa poche un rouleau de billets dont il déposa une bonne partie sur la table basse du box. la somme était exagérément élevée, même pour les services d'Hazel, mais il l'avait cherché. L'escort tomba aussitôt à genoux devant lui  et s'occupa de défaire le pantalon. L'objet ridicule qui en jaillit la consterna même si elle ne s'attendait pas à autre chose. Sa tête s'abaissa entre les cuisses de l'idiot et elle ne perdit pas de temps pour lui prodiguer une fellation. Sa technique eut raison du garçon en moins d'une minute et un jet médiocre de semence vint s'écraser sur sa langue, preuve qu'il devait se branler assez régulièrement pour ne pas avoir le temps de recharger. Elle gémit de bonheur et suçota encore un peu avant de retirer le sexe de sa bouche et avaler la substance âcre dont elle ne tira aucun plaisir.

"Wooow ... délicieux! J'adore ..."

"T'es une vraie salope!"

Si tu savais ...

"Je savais que ça te plairait! Montre moi ton cul maintenant!"

"Ce n'est pas gratuit mon chéri."

Il allongea la suite et Hazel baissa son pantalon et s'appuya des deux mains sur la table basse, cachant à sa vue le visage honteux du jeune homme qui savait que sa performance avait été d'une nullité incommensurable. L'escort sentit la verge frotter contre ses cuisses tandis qu'il s'accrochait à ses hanches. Elle était plus grande que lui et il avait un mal fou à se hisser plus haut. Sa bite molle se fraya un chemin jusqu'à l'intimité de l'estonienne qui n'attendait qu'une chose: que ce calvaire se termine. Elle n'eut pas à patienter longtemps, les quelques très courts centimètres qui la pénétrèrent n'eurent besoin que de quelques allers retours avant quel n'entende un couinement derrière elle. Si il avait lâcher une goutte, c'était un miracle. Gratuitement, il lui claqua à nouveau les fesses et elle ne prit même plus la peine de réagir.

"T'es un bon coup, la prochaine fois, j'aurais plus de temps et on pourra vraiment s'éclater."

"J'espère bien..."

Le ton était déjà moins cajoleur aussi le garçon remballa bien vite sa marchandise et s'éclipsa après une dernière insulte gratuite. Hazel soupira et cracha dans un cendrier les restes du méfait et s'arrangea avant de sortir. Dans le box d'à côté, Automne criait encore à s'éteindre la voix. Chanceuse va!

L'escort rejoignit sa loge et se refit une beauté. Le temps qu'elle revienne, le DJ avait lancé un morceau soft permettant aux couples de s'enlacer après l'épisode déchainé qui avait émoustillé les participants. Automne était là, toute petite sur la piste et Hazel l'enlaça par derrière.

"Tu sais que tu sens bon?"

Et quand la polonaise se retourna, les éclairs des flashlights illuminèrent son joli visage marqué de bien des salissures. Hazel passa sa langue sur les trainées et gouta au sperme dont sa protégée s'était abreuvée.

"Ça t'a plu? Raconte moi, j'en ai besoin. Je suis tombée sur un loser d'une médiocrité sans limites."

Elles dansèrent un peu, enlacées.

"Plus sérieusement, j'imagine que tu ne feras plus marche arrière? C'est ...bien non?"

Elle sourit à cette évocation étrange. D'ici une courte période, elle aurait une proposition à faire à Automne.

"Que vas-tu faire? Tu vas peut être rester? Moi, je dois m'en aller et préparer ma journée de demain. On s'appelle? Pour récupérer ta com de la soirée, il faut passer à la caisse là-bas."


Hazel nymphomanise en #3eb6d4

Automne Maleki

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 12 lundi 25 juillet 2022, 21:08:09

Ce furent au final les bras de Hazel enlaçant le petit corps menu d’Automne qui trahirent sa présence. Cette dernière se retourna bien vite pour se serrer contre celle qu’elle considérerait à partir d’aujourd’hui comme sa mentor. « Je sens surtout le sperme et le sexe...et ça me plait. » Le lent passage de sa langue sur les généreuses traînées qui maculaient son joli minois lui arracha un soupir et incita à un rapprochement encore un poil plus...intime. Comme pour réchauffer le cœur de son amie, ses lèvres vinrent se poser sur leur homologue, et sa langue pénétra entre elles, ramenant dans son sillage quelques gouttes de semence qu’elle avait précieusement gardées pour continuer de profiter de leur saveur.

« Ils étaient huit...d’abord je les ai tous sucés, un par un, puis ils m’ont jetée dans le lit pour m’enculer chacun leur tour, avant de me prendre en double anale...c’était tellement bon mais... » De sa main droite, elle guida les doigts fins de l’Estonienne jusqu’a son oeillet meurtri, mais encore avide. « Tellement court. J’aurais aimé que ça continue un peu plus longtemps, mais...j’imagine que les gang bang, j’en aurai souvent ici. » Implicitement, la polonaise venait de confirmer son désir de continuer dans cette voie. En tout cas, cette première soirée s’était passée idéalement.

« Je vais rester encore un peu, peut-être essayer de me faire tringler, et rentrer tranquillement après. Rentre bien, on s’appelle, oui. Oh, et...Hazel... » La grande escort s’était déjà éloignée, mais se retourna quand elle fut hélée par la plus petite « Merci. Sans toi j’aurais jamais osé me lancer. Allez, à demain ! » Elle ne laissa pas le temps à son amie de répondre que déjà elle avait filé dans la foule, désormais plus éparse. Si elle n’a d’habitude aucun mal à verbaliser ses émotions, avec Hazel, c’était différent. La blonde était d’un rang social largement supérieur au sien, et ça se voyait. A vrai dire...elle l’impressionnait. Grande, sublime, voluptueuse, élégante et lubrique à la fois...rien à voir avec la punkette. Mais c’était décidé, elle allait s’en inspirer, en premier lieu pour s’approcher de sa perfection, mais aussi pour ne pas la décevoir. Elle lui devait beaucoup, c’est vrai.

Dans la salle, ce n’était plus l’ambiance déchaînée et obscène du début de soirée. Les personnes seules se faisaient rares, et les couples disparaissaient dans l’intimité, derrière des rideaux de velours ou d’étroites portes noires. Automne essaya de jouer de ses charmes, déposant de petits baisers ou effleurant quelques bassins sur son sillage, mais en vain, les derniers solitaires préférant souvent rester seuls avec leur verre. Après un dernier échec, elle se rendit à la caisse, où un gorille lui tendit quelques billets réunis en une somme moins conséquente que ce que lui avaient donné Tao et Daï. Ce n’était pas si surprenant, après tout. Elle n’était qu’une débutante. Et déjà ce petit pécule suffisait à subvenir à ses chiches besoins pour quelques temps. Ses doigts fourrèrent le tout dans son faible décolleté, puis défirent la boucle de ses talons qu’elle retira à la sortie. Ses pieds nus se posèrent sur le bitume tiède de cette nuit d’été, et elle prit le chemin qui l’emmenerait à son appartement.

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« Automne, tu es attendue dans la chambre 6. Dépêche-toi, le client n’est pas connu pour être commode. » Les commissures des lèvres de la jeune rousse en robe vert bouteille s’étirèrent en un sourire amusé. « Ne t’inquiète pas, Daiji, il le sera beaucoup moins quand il se sera défoulé sur moi. Tu sais que tu peux me faire confiance. » L’homme en costume ne prit pas la peine de répondre avant de tourner les talons, mais le petit sourire confiant sur son visage s’en chargea à sa place.

Si Automne ne faisait partie du Blue Unicorn que depuis un peu plus d’un mois, sa réputation dépassait déjà celle de filles installées depuis bien plus longtemps. Son physique original détonnait dans ce paysage relativement homogène, et appelait à certaines perversions inavouables. Son endurance et son appétit dévorant faisaient d’elle l’une des travailleuses les plus acharnées du club, et l’une des plus passionnées. Elle était déjà devenue la favorite de certains clients réguliers, dont certains ne la ménageaient pas, pour son plus grand bonheur. Les sessions courtes de sexe vanilla, bien que plus intéressantes financièrement au regard du temps écoulé, ne l’intéressaient pas. Elle était bien prête à sacrifier quelques billets pour plutôt se faire défoncer par une équipe de rugbymen en rut…

Devant l’épais rideau de velours rouge, la discrète fermeture éclair de la robe descendit en dessous de ses petits seins moulés par le tissu pour accentuer son décolleté, ses mamelons percés sautant directement aux yeux, le premier datant de bien des années maintenant, le second qu’elle s’était elle même fait il y a quelques jours. Ses ongles vernis de noir écartèrent le velours, et elle entra dans la pièce à la lumière tamisée.

Ses yeux n’eurent pas le temps de s’habituer à la pénombre que déjà l’odeur de sueur lui prit le nez. Ca promettait. Dans le lit, un homme chauve au ventre énorme l’attendait, la main sur sa verge en érection.

« C’est toi Automne ? »

L’accent ne trompait pas. Un allemand, sans aucun doute.

« Oui monsieur. Vous devez être Karl, je... »

« Ferme ta gueule ! J’ai payé pour une pute, pas pour qu’on me fasse la conversation ! »

Ses yeux se baissèrent, sans qu’elle ne pipe mot. Ce n’était pas plus mal, après tout. Monsieur voulait aller droit au but, du moins, c’est ce qu’il semblait. Il lui fit signe de l’index, et elle s’approcha jusqu’au lit.

« Enlève ta robe. »

La fermeture descendit jusqu’en bas, et le tissu tomba à ses pieds.

« Pas de culotte, mmmh...sale pute... »

Le sourire revint sur le visage d’Automne. Elle avait bien vite compris que les sous-vêtement n’avaient qu’une durée de vie très limitée au Blue Unicorn. Et si tout le monde pouvait admirer son petit cul quand elle se baissait, c’était encore mieux.

« Masturbe-toi. Et regarde-moi ! »

Ses doigts se glissèrent entre ses cuisses, suivant le sillon humide jusqu’à ses grandes lèvres qui ne demandaient qu’à s’écartaient pour laisser passer tout ce qu’elle voulait. Sous ses yeux, l’énorme allemand la dévorait de son regard porcin, tout en masturbant son chibre dont la base recouverte de poil le faisait paraître plus petit qu’il ne l’était réellement. A chaque mouvement de son bras, toute la masse graisseuse de sa panse oscillait, dans un mouvement quasi-hypnotique. A quelques mètres de là, un bruit de chasse d’eau se fit entendre, ce qui ne manqua pas de faire tiquer Automne. Son client n'était-il pas censé être seul selon Daiji ?

« Ah, les choses sérieuses commencent ! »

Karl se leva avec une énergie inattendue pour un pachyderme de ce gabarit, attrapa les cheveux de la rousse qui ne se débattit pas, et l’emmena à sa suite dans la salle de toilette. L’odeur de la pisse lui parvint directement aux sinus, beaucoup trop forte pour être honnête. Intérieurement, elle se préparait déjà à ce qui l’attendait. L’allemand la jeta avec force au niveau des toilettes, au pied d’un colosse plus grand, plus large, tout aussi chauve et nu, mais moins ventripotent que le précédent, qui la regardait avec un sourire carnassier

« Viktor, voilà Automne, occupe-toi bien d’elle. »

Le dénommé Viktor ne répondit que par un rire bruyant, avant d’attraper à nouveau l’escort par les cheveux et de lui plaquer le visage contre la lunette ouverte des toilettes. L’odeur ici était pestilentielle, de nombreuses traces, tâches et gouttes maculant le plastique chaud.

« Lèche ! »

La joue toujours plaquée contre la lunette, sa petite langue sortit pour récolter le liquide jaunâtre à sa portée. Immédiatement, le goût vint réveiller ses papilles, mais alors que la plupart n’auraient pu retenir un haut-le-coeur aussi soudain que violent, la punkette resta imperturbable, léchant sans discontinuer toute l’urine qu’elle pouvait.

« Ca a l’air de lui plaire, n’est ce pas Viktor ? Ca te plait, hein ? »

« Aaah...oui... »

C’était un mensonge, bien évidemment. Se retrouver la gueule dans la pisse de deux allemands dégueulasses, ce n’était pas vraiment son délire. Pourtant...ça ne la dérangeait pas trop. Assez peu, en tout cas, pour que son mensonge soit crédible. Et pendant ce temps là, le plus obèse des deux passa derrière, écarta la petite paire de fesses bien fermes et fourra sa queue entre elles sans délicatesse.

« Mmmmmh... »

« T’aimes bien te faire enculer, petite salope ? »

« J’adore ça... »

Lécher la lunette en se faisant pilonner l’arrière-train n’était pas forcément très facile, mais Automne parvint à relever le défi jusqu’à ce qu’elle soit d’une propreté impeccable, immaculée, juste recouverte de bave. C’est le moment que choisit Karl pour se retirer du cul de l’escort et enfoncer sa queue dans sa bouche encore ouverte. Immédiatement, la queue de Viktor remplaça celle de son compatriote, pour continuer à occuper l’espace laissé vacant par celui-ci.

« Haha...tu me suce alors que je viens de t’enculer...t’aime ça, espèce de truie ? »

Franchement, bof. Du moins, c’est ce qu’elle aurait aimé lui répondre si sa bouche n’était pas occupée, et si elle voulait perdre son taf qu’elle appréciait tant. Ce n’était pas tant le fait de sucer une queue qui venait de la sodomiser qui la dérangeait, mais bien le fait que cette queue appartienne à un énorme porc crasseux, lubrique et pervers. Mais encore une fois, elle parvenait bien à cacher le dégoût qui la gagnait et à mimer un plaisir qu’elle ne ressentait que trop peu. Alors que Karl continuait de baiser sa cavité buccale, le membre agité de tressautements de plus en plus rapprochés, Viktor laissa échapper un râle avant de cracher quelques salves de sperme, enfoncé bien profond dans les méandres d’Automne. Il y resta quelques secondes, avant de se retirer piteusement et de se laisser glisser contre le mur, les effets de l’alcool aidant sans doute.

« Raaah...tu...fous-toi à genoux et ouvre la bouche, traînée ! »

Elle n’eut pas le temps d’obéir que déjà l’allemand se retirait de sa bouche, lui tirait les cheveux et la forçait à s’agenouiller juste devant les toilettes. La polonaise savait très bien ce qui l’attendait, et s’y était préparée depuis le début de la session. Desormais planté devant elle, la queue en main, Karl lâcha un rire gras et désagréable à l’oreille, avant de commencer à uriner sur l’escort. Une partie atterrissait sur sa langue, la plupart ruisselait sur le bas de son visage, ses épaules, sa poitrine, ou s’écrasait bruyamment par terre. L’urophile se masturbait en même temps, ainsi sa précision était hasardeuse, et la pauvre petite bouche de la rouquine n’était qu’à moitié remplie quand enfin plus rien ne sortir de l’urètre malodorant.

« Sur...surtout tu craches pas...et t’avales pas ! »

Oh, elle n’y comptait pas. Pas tout de suite. Pour ce genre de prestations, les deux allemands avaient dû payer une sacrée somme, et elle comptait bien fidéliser la clientèle. Elle n’eut cependant pas longtemps à attendre, quelques secondes tout au plus, et déjà une première salve de sperme s’écrasa sur sa joue, les suivantes venant se mélanger à l’urine et la salive dans la bouche de la jeune femme. C’était enfin terminé. A un détail près. Le regard rivé dans celui de son bourreau, elle avala le contenu de sa bouche, qu’elle rouvrit juste après pour lui prouver qu’il n’y avait plus rien dedans. Un sourire satisfait s’imprima sur ses lèvres alors qu’elle tournait les talons, laissant seuls les deux porcs épuisés mais satisfaits.

« J’espère que ça vous a plu. N’hésitez pas à faire appel à moi lors de votre prochaine visite. A bientôt... »

Elle ramassa sa robe, heureusement restée propre contrairement à son corps, et quitta la chambre, ses talons pour seuls vêtements. A l’extérieur, Daiji l’attendait, et ne put contenir un petit rire en la voyant débarquer ruisselante de pisse.

« Je crois que tu as bien plu à mr Heidelberg et son ami ! »

« Ouais, je crois aussi, mais t’aurais pu me dire qu’ils étaient deux ! »

« Tu étais déjà en route pour les rejoindre quand il m’a appelé pour m’indiquer qu’il n’était pas seul. De toute façon, je savais que tu n’aurais aucun problème à les gérer. Du coup, ça t’as plu ? »

Elle ne lui donna pas d’autre réponse que le bruit de ses talons claquant sur le sol alors qu’elle s’éloignait, un doigt d’honneur fièrement brandi, et son autre main qui écarta ses fesses pour lui offrir la vision de son anus duquel s’écoulait un mince filet de sperme. Et maintenant, une bonne douche lui ferait le plus grand bien...

Hazel Tikanova

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 13 mercredi 27 juillet 2022, 15:57:35


"On rentre à la maison Tama."


Assisse sur la banquette arrière de la Lexus, Hazel regarde défiler les lumières de la ville. Seule sur le trajet du retour, elle repense à cette soirée qui s'est avérée intéressante. D'une part, elle a gonflé son portefeuille avec le fils du ministre alors que ce n'était pas prévu et ensuite, Automne a prouvé qu'elle avait tout à fait les épaules pour se lancer dans ce métier. Avant de quitter le club, la grande escort est passée voir Akira qui a confirmé que la petite polonaise remplissait tous les critères pour avoir sa place parmi les filles. Bien entendu, elle serait observée encore quelques temps même si le commentaire de l'organisateur de la bachelor party n'avait été qu'élogieux au sujet des performances de la fille. Akira la voyait bien sur les évènements de groupe puisqu'elle avait démontré des capacités d'endurance remarquables. Hazel avait approuvé. De son point de vue, plus on était nombreux, mieux c'était. Et puis, pour une débutante, les rentrées d'argent seraient plus profitables ainsi. Akira avait aussi insisté sur le look d'Automne. C'est vrai qu'elle détonnait dans le vivier de filles disponibles et il souhaitait accentué son aspect underground pour proposer quelque chose de plus trash que les standards du club. Elles auraient l'occasion d'en parler toutes les deux. En attendant, Hazel n'avait pas prévu de retourner au Blue Unicorn avant un moment, son agenda étant booké jusqu'au mois prochain.

De retour chez elle, elle abandonna ses escarpins et marcher pieds nus sur les tapis épais lui fit du bien. Elle se servit un verre de vin blanc et ouvrit son macbook pour répondre  aux derniers messages et confirmer les deux rendez-vous du lendemain. En outcall, elle se rendait chez ses clients qui payaient les frais de déplacement mais aussi un supplément par rapport au tarif habituel. Tous deux étaient des clients fidèles et elle ne se souciait pas de savoir si cela se passerait bien. En revanche, une ligne rouge, pointée sur une date d'ici un mois lui rappelaient que tout pouvait arriver. Il s'agissait d'une réservation faite au prestigieux hôtel Majestic. Elle devait y rejoindre trois hommes, des américains, apparemment fortunés puisqu'il avaient payés une avance indécente. L'un d'entre eux qu'elle avait eu au téléphone avait déjà annoncé que ses potes et lui comptaient sur une bonne défonce. Tous les clients n'étaient pas des Don Juan mais c'était ça aussi le métier d'escort. Pour ce genre d'individus, elle annonçait toujours des tarifs supérieurs à sa normale et si le client validait, alors elle prenait sur elle pour la suite. D'ailleurs, quand elle douillait lors d'une séance, ses gémissements n'étaient souvent pas dû à une forme de soumission ...

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Un mois  plus tard, elle se faisait déposer devant le Majestic. Elle venait d'envoyer un sms à Automne pour prendre des nouvelles. Les deux filles échangeaient régulièrement comme ça et suivaient l'actualité de l'autre sans avoir besoin d'y passer des heures. Dans le hall, Hazel prit un ascenseur et indiqua le douzième au garçon à qui elle laissa un pourboire. La réputation de cet hôtel tenait aussi bien à son luxe extrême qu'à la discrétion du personnel. A l'étage, elle trouva la suite dont on lui avait communiqué la référence et à peine eut elle toquée que la porte s'ouvrit à la volée. Le grand black qui se tenait devant elle était une montagne de muscle. Vêtu comme un rappeur de LA, il arborait une quantité d'or à son cou et es poignets qui devait peser au moins un kilo. Il sourit en la matant.

"Yo les mecs, elle est là, vous allez pas être déçus."

Son haleine était chargée d'alcool et Hazel passa instantanément en mode méfiance. Elle salua élégamment et entra. Un autre Black, aussi baraqué que le premier, même style, était affalé dans un sofa. Le troisième homme, blanc de peau, taillé comme un athlète fumait au balcon. Propre sur lui, bien fringué, look beau gosse de la Haute, il avait comme ses compères le regard vitreux. Sur le bar, une bouteille de bourbon gisait vide à côté de nombreuses canettes de bière broyées. Ça avait déjà bien envoyé.

"T'as un sacré cul ma belle." lança un des types.

Hazel confirma en hochant la tête et alla se servir ... un gin pour se mettre dans l'ambiance. Tous la dévorait des yeux jusqu'à ce que le gars du balcon aille sortir une enveloppe d'une commode et vienne lui tendre. C'était épais et elle n'eut besoin que d'un coup d’œil discret pour voir qu'il avait plus de dollars que demandés. Un extra? Pourquoi pas tant que ça restait dans le supportable. L'enveloppe disparut dans sa pochette et elle demanda la salle de bain. Là, elle envoya un sms à Akira. Deux heures max, si pas de nouvelles, qu'il envoie la cavalerie lourde. Un thumb up lui répondit. Ils fonctionnaient souvent comme ça et bien sûr, pour Hazel, ce n'était pas gratuit. D'ailleurs, elle savait qu'un homme de main du yakuza filait déjà vers l'hôtel pour s'y tenir prêt.

Quand elle revint dans la suite, elle ne portait que son string et ses talons. Pour ces trois là, elle était payée pour baiser, pas pour discourir aussi autant ne pas perdre de temps. Les trois hommes l'entourèrent et leurs mains solides l'explorèrent aussitôt. Ils sentaient fort, excités, rendus maladroits par l'alcool ingurgité. Un des Black lui saisit les bras et les verrouilla dans son dos, l'étirant sur la pointe des pieds. L'autre lui arracha son string et farfouilla entre ses cuisses sans ménagement avant d'investir son vagin de deux gros doigts secs. Il lui fit mal évidemment mais cette douleur fut écartée par celle de celui qui lui pinça les seins méchamment.

"Tu vas en prendre plein la gueule ma belle."
lui susurra t'on à l'oreille.

Oui ça, elle s'y ...

La gifle la surprit en pleine réflexion, sèche, brutale, précise. Elle laissa échapper un cri, c'est ce qu'ils voulaient, et ouvrit de grands yeux en signe d'étonnement.

"Ouuuuais..." fut le seul commentaire suivant.

Elle vola dans la pièce et s'écrasa sur le sofa où Bruce, le Blanc, la retourna sur le dos, jambes sur le dossier et tête basculée en arrière. Ok! Va pour un facefuck. Elle ouvrit la bouche et tira la langue pendant qu'ils se désapaient et quelques secondes après Marvin, le premier rappeur, elle l'identifiait ainsi, lui défonçait la gorge de toute la longueur de son chibre. Il était énorme, occupait son gosier sans laisser passer le moindre filet d'air. L'homme baisait dur, impitoyable, et son bassin s'écrasait sur le visage de l'estonienne qui en quelques va et vient fut totalement défait. Elle bavait autant qu'elle éructait, ses capacités de suceuse violemment mises à mal. Elle avait beau tailler des pipes depuis des années, elle encaissait mal cette violence gratuite. Bruce tendit une bière à Marvin qui se l'enfila jusqu'à la dernière goutte. Quand il se retira de la folie de ses lèvres, elle tourna la tête pour cracher le surplus d'humeurs par terre. Bruce beugla un truc incompréhensible et prit la place de Marvin tout en picolant au goulot de la bouteille de gin. Tout comme le premier, il s'acharna dans la gorge d'Hazel qui rendait autant qu'elle prenait. Elle produisait  des sons immondes qui ne faisaient qu'exciter les trois acharnés. Moins endurant, Bruce se vida en elle, directement dans son œsophage alors qu'elle gigotait pour s'extraire et reprendre son souffle.


"GGGWWWA!!"


A nouveau, elle cracha par terre et quand elle releva les yeux, Ash, le deuxième rappeur se tenait aussi d'elle, les pattes bien écartées et la queue dressée, tel un monolithe géant. Il avait le sourire mauvais et lui saisit le cou pour l'empaler durement, jusqu'à la base. Hazel éructa, fronça le visage pour tenir mais l'autre ne voulait qu'une chose. il lui serra le cou et se caressa la queue qui le déformait alors qu'il ramonait. Hazel toussa, le frappa aux cuisses du plat de la main et ne put plus tenir. Elle vomit le peu de choses qu'elle avait dans l'estomac et l'homme se retira satisfait, la laissant s'agenouiller, souillée. Pour un début, c'était un sacré début et ses prunelles s'illuminèrent, offrant aux trois types le spectacle de ce qu'était une nymphomane. Elle se lécha les doigts et accueillit la baffe suivante sans ciller. Celle d'après aussi.

"Mais t'es une vraie pute!" vociféra Ash.

Il l'attrapa par les cheveux et la tira au centre  de la pièce. Elle cogna la table basse du genoux et crispa les mâchoires sur un rictus de douleur. L'instant d'après, Ash la sodomisait comme un forcené tandis que Marvin lui maintenait du pied la tête au sol. Les trois hommes tournèrent chacun leur tour et Bruce parvint à la faire crier quand il se foira et la prit de travers, lui faisant réellement mal. Elle allait protester quand un des trois lui prit la bouche. Coincée entre deux bêtes qui l'écrasait, elle se faisait proprement déboiter. Le troisième lui vida une bouteille de champagne dessus et vint s'en régaler en la léchant comme un porc.

Tout y passa, ils la baisèrent autant qu'elle fut giflée, son cou portait les marques d'un étranglement qui avait faillit mal tourner et son corps était meurtri des méchancetés qu'ils lui avaient faites. En double pénétration ou triple aussi, ils forcèrent ses orifices à sec, martyrisèrent sa gorge plus d'une fois, la laissèrent affalée sur le tapis cul béant, qu'ils s'amusèrent à remplir de whisky. Ils voulurent un simulacre de viol et elle donna le meilleur show qu'elle put alors qu'ils l'écrasaient sous leur masse, pauvre petite poupée fragile ravagée ...

Deux heures à ce rythme et elle réussit à leur soutirer plus. Le point culminant fut atteint quand hors de lui, Marvin lui colla un coup de poing en plein visage. Bruce bien que complètement bourré, perçut le drame venir et parvint à s'interposer, déviant le coup qui ne fit que frôler Hazel. Elle s'en sortirait avec un léger coquard sous l'œil et c'est ce qui marqua la fin de la séance. La pièce était retournée, Hazel douloureusement meurtrie et les deux américains restants, tout penauds. Marvin s'était effondré dans une mare de gerbe et ronflait déjà.

L'escort passa à la salle de bain, envoya son message, et mit des plombes à se rendre présentable pour quitter l'hôtel ...

Tout avait un prix.



Hazel nymphomanise en #3eb6d4

Automne Maleki

Humain(e)

Re : Show me what you got [pv Hazel Tikanova]

Réponse 14 vendredi 29 juillet 2022, 18:40:06

« Donc, si je comprends bien, ce que vous me demandez, c’est de rester attachée au pilori pendant une soirée entière, durant laquelle les clients du club auront open bar pour me prendre par tous les trous, le tout devant tous des centaines de curieux et surtout, surtout, deux caméras qui me filmeront du début à la fin ? Je résume bien ? »

Si Automne ne savait pas à quoi s’attendre lorsqu’un vigile se rendit à sa rencontre pour lui indiquer qu’Akira désirait la voir en privé, eh bien, elle n’était franchement pas déçue du voyage. Installé de l’autre côté du bureau massif, le gérant du Blue Unicorn gardait ses yeux rivés dans celui de son employée, le menton posé sur ses mains jointes. Il était soucieux, cela se voyait au premier coup d’œil, et pour la première fois, la polonaise le sentait même stressé. Le japonais recula dans son fauteuil et s’étendit légèrement, avant de se lever et de faire les cent pas dans la pièce.

« Tu résumes de manière succincte, mais plutôt bien, en effet. Cet évènement est prévu depuis de nombreuses semaines, tout allait se dérouler sans accroc, mais tu n’es pas sans savoir que Yumiko, la fille qui devait s’en charger, a subi un malencontreux accident et ne pourra pas participer à cette petite fête. » Pauvre Yumiko. L’une des escorts les plus réputées du club, qui était tombée dans un traquenard quelques jours plus tôt. Si elle s’en était sortie, ses deux jambes brisées lui rappelleraient à vie cette funeste soirée. Le yakuza se stoppa quelques secondes pour porter sa coupe de saké à ses lèvres avant de reprendre. « J’ai immédiatement pensé à toi. Tu n’es là que depuis deux mois, pourtant tu as largement prouvé tes talents. Peu de filles peuvent se targuer d’être aussi endurantes que toi, ni aussi...expressives. C’est pourquoi je pense que tu es la meilleure pour participer à ce simulacre de punition. »

Automne soupira et fronça les sourcils. Akira savait lui parler. Il n’était pas le gérant du club le plus prisé de la ville par hasard. Si son sens des affaires et sa gestion des...problèmes inhérents à ce type d’activités le rangeait plutôt dans la catégorie des requins qui ne reculaient devant rien, il était aussi reconnu qu’il prenait grand soin des filles qui avaient trouvé grâce à ses yeux. Y avait-il un cœur caché sous cette carapace tatouée ? Ou n’était-ce là qu’un moyen pour lui d’asseoir sa domination sur le marché de la prostitution de luxe à Seikusu via la qualité reconnue des escorts travaillant sous sa coupe ?

« Sauf votre respect, Akira-sama, je pense surtout que toutes mes collègues ont refusé... » Le grand homme gloussa, et remplit sa coupe ainsi que celle de la jeune femme au passage. « Désolé de te couper, mais tu te trompes. N’oublie pas que tout sera filmé, et que nos meilleurs clients seront présents. Je ne peux pas me permettre de laisser une fille dans laquelle je n’ai pas pleine confiance gérer une soirée de cette importance. Imagine seulement les conséquences si elle tournait au fiasco. » Il reprit place dans son fauteuil et adressa un regard grave à la petite femme en face de lui. « Je vais être clair. Ce sera toi, ou personne. Si tu refuses, j’annule l’évènement. Mais l’image de l’établissement serait gravement écornée. Et la tienne avec, cela va sans dire. Bien entendu, je ne te demande pas de faire du bénévolat... »

De l’un des tiroirs de son bureau, il extirpa une épaisse enveloppe qu’il déposa devant Automne. Celle-ci l’ouvrit, et le contenu lui fit ouvrir de grands yeux. Il y avait là de quoi payer sa part de loyer pour un an, et couvrir ses dépenses d’alcool en bonus. « Vingt-cinq pourcents de la somme finale. Payée directement en cash dès la fin de la soirée. Et il me semble avoir entendu dire que notre amie commune, Hazel, a l’intention de collaborer avec une fille talentueuse pour un projet d’envergure, dont je ne sais malheureusement rien pour le moment. Cela serait une publicité incroyable pour toi, ne penses-tu pas ? »

Il était doué. En moins de trente secondes, il avait abattu ses deux arguments massue, ceux qui auraient achevé de convaincre quiconque, mais surtout Automne. L’argent, et Hazel. Il n’était plus question de refuser. La demoiselle descendit sa coupe, qu’elle reposa délicatement, puis glissa l’enveloppe dans son sac et sourit à celui avec qui elle venait de conclure un marché juteux. « Cinq jours pour me préparer, je pense que ce sera amplement suffisant. »

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Mais dans quelle situation de merde Automne s’était-elle encore fourrée ? A deux heures de l’heure fatidique, son cœur battait la chamade, ses jambes flagellaient, une colonie de papillons s’étaient installés dans son ventre, et l’espace d’un instant, l’idée de prendre le premier avion pour retourner chez ses parents et ne plus jamais donner de nouvelles lui traversa l’esprit. Non mais je vous jure, se faire coincer à poil dans un pilori et se faire tringler une soirée entière, faut vraiment avoir les fils qui se touchent pour accepter ça. Ou vouloir se faire un peu d’argent...ou rendre Hazel fière...ou juste aimer le sexe. Mais genre, beaucoup aimer.
Et ça tombe bien, c’était le cas. En deux mois, l’ancienne militaire avait réveillé une partie de sa personnalité enfouie depuis toujours. Si au départ, elle comptait se rendre au club uniquement pour arrondir les fins de mois, elle était depuis devenue l’une de ses pensionnaires les plus régulières. Mais de là à finir au pilori...l’idée la terrifiait autant qu’elle l’excitait.

Les lèvres recouvertes de son plus beau rouge, celui qui laisse des traces bien nettes sur la queue des clients, son regard souligné par un trait de crayon et un peu de fard...qui ne tiendraient sans doute pas plus de quelques minutes avant de couler sous les larmes et les fluides que son visage allait recevoir. Presque élégante actuellement, reine des salopes en fin de soirée. Un sourire illumina son visage à cette pensée. Elle avait eu le temps de stresser pendant cinq jours, maintenant il était temps de profiter. Elle descendit son troisième whisky d’affilée, histoire de se donner une dernière dose de courage, se rendit dans la chambre de Nao pour déposer entre deux ronflements un délicat baiser sur sa joue, puis se glissa dans l’ascenseur qui l’amena au rez-de-chaussée.
En bas de l’immeuble, une Mercedes S500 noire au vitres teintées jurait dans cette rue remplie de vélos et de kei-cars, tout autant que l’homme en costume en train de fumer adossé à la portière, qui leva un sourcil en voyant l’escort descendre.
« Je n’ai pas l’habitude de te voir habillée comme ça, Automne. » En effet, elle était vêtue d’un tank-top noir Type O Negative, d’un pantalon cargo de la même couleur, et d’une paire de Vans. « Déjà, bonsoir, Daiji. Ensuite, personne ne me verra habillée ce soir, tu t’en doutes bien. Enfin, c’est la première fois que je te vois hors du club. Ca va bien se passer ? » Le chauffeur lâcha un petit rire et ouvrit la porte arrière à sa passagère. « Quand le chef m’a proposé de conduire la Mercedes, je n’ai pas pu refuser. Il s’est sans doute dit qu’il serait plus rassurant pour toi de te retrouver avec quelqu’un que tu commences à connaître. » Il referma la portière, s’installa au poste de conduite, et démarra la longue berline qui fila jusqu’au Blue Unicorn dans le feulement caractéristique du v8.

A l’arrière du club, rien ne pouvait présager de la soirée qui se préparait. Au contraire. L’atmosphère  était calme, tranquille, plus qu’à l’accoutumée en tout cas. Les escorts se faisaient rares en backstage, peut-être parce qu’Automne allait être le centre de l’attention pour les heures qui allaient suivre, peut-être aussi parce qu’il était encore tôt et que l’établissement n’ouvrirait que 30 minutes plus tard. Akira fut l’un des premiers à venir la saluer, levant lui aussi un sourcil devant son accoutrement, avant de lui présenter les deux réalisateurs, ou plutôt cameramen, Genjiro et Hana.


« Enchantés Automne, nous sommes très excités par ce projet. Nous avons l’habitude de filmer ce genre de pratiques, mais pendant six heures d’affilée...c’est totalement inédit ! Vous avez dû vous préparer pendant des mois pour cette soirée ! »

Le visage de la gymnaste se décomposa en une expression entre l’incompréhension et la grimace de malaise, et Akira répondit au duo par une pirouette avant d’emmener sa protégée à sa suite pour lui présenter l’instrument de torture. Un pilori, c’est un pilori, et celui-ci ne dérogeait pas à la règle. En bois brut, trois ouvriers s’affairaient aux dernières fixations pour que celui-ci reste bien stable durant les longues heures de souffrance délicieuses qui attendaient notre protagoniste. Placé bien en évidence au milieu de la pièce, légèrement surélevé pour que la totalité du club ait une vue parfaite dessus, il y avait assez d’espace devant et derrière pour que quelques pervers courageux puissent prendre la jeune femme sans craindre de tomber à la renverse et dévaler la volée de marche qui les séparait du reste du club.

« Je te sens tendue, Automne, mais il ne faut pas ! » Les mains dans les poches, visuellement plutôt à l’aise, Akira lâcha un petit rire un peu trop forcé pour être honnête. Lui aussi stressait, et cet air détendu qu’il arborait n’était qu’une façade, ce qui rassurait un peu la jeune femme, un peu moins seule dans sa détresse. « En dehors de ta prestation, le club tournera au ralenti, ce soir. La moitié de mes hommes seront là pour surveiller d’éventuels comportements inappropriés, j’ai réquisitionné quelques unes de mes filles pour détendre l’atmosphère, elles resteront tout du long, tu ne seras jamais seule. Et puis, il y aura bien un médecin haut placé parmi les clients pour te prodiguer les premiers soins si jamais tu fais un malaise ! » Étrangement, cette petite blagounette fit plus rire son auteur que sa destinataire, et ce fut à ce moment là que l’un des vigiles approcha pour glisser quelques mots à l’oreille du gérant. « Oh...il faut que je file, j’ai quelques affaires importantes à régler. Je te souhaite une bonne soirée, et n’oublie pas, Automne, que j’ai des yeux partout. Il ne pourra rien t’arriver ce soir. Sur ce, amuse-toi bien ! »

Le yakuza s’éclipsa sans autre forme de procès, d’un pas rapide, laissant le petit bout de femme seule avec les ouvriers, les battements de son palpitant rythmés par ceux des marteaux qui enfonçaient les derniers clous. De toute façon, il est trop tard pour faire demi-tour.  Un bref coup d’œil à son téléphone lui indiqua qu’il ne restait qu’une quinzaine de minutes avant l’arrivée des premiers clients. Elle imaginait les alentours du club comme l’entrée d’un festival, lorsque les bénévoles ouvraient les portes et que les milliers de fêtards se pressaient pour être les premiers à pénétrer sur les lieux. Mais peut-être n’y aurait-il quasiment personne ? Ouais, compte là-dessus…

Dans l’anonymat d’une loge, Automne retira ses vêtements. Maintenant nue, elle sait qu’elle n’a plus qu’à s’installer, et à profiter. Ou à subir, cela dépendrait de comment se déroulerait la soirée. Sur le chemin jusqu’à la grande salle, elle croisa quelques collègues, qui la gratifièrent toutes d’une bise ou d’une petite caresse. Autour du pilori, les premières dizaines de clients avaient fait leur entrée, les cameramen avaient sorti tout leur matériel, et toute l’attention se focalisa sur le petit corps musclé qui débarqua via les chemins de traverse. Pour la discrétion, on repassera. Un fond musical érotique, de la qualité de ceux qu’on trouve dans les pornos amateurs, accompagna son chemin jusqu’à l’estrade. Toutes les discussions avaient cessé, et pas un regard ne déviait de la jeune femme nue que deux collègues aidèrent à installer bon gré mal gré.
« Un peu de poppers, chérie ? » « Volontiers... » Une blonde magnifique s’occupa d’étaler une généreuse dose de vaseline autour, sur, et dans son oeillet. « Bon courage, ma belle » Merci, je vais en avoir besoin.

Pendant quelques instants, un moment de flottement s’installa. Les filles avaient quitté l’estrade, Automne se retrouvait seule au milieu de la foule, les caméras braquées sur elle dans l’attente que quelque chose se passe. Le silence n’était rompu que par la musique légère qui passait en fond, et les murmures de quelques clients. Et puis, enfin, rompant cette atmosphère étouffante, un grand blond à la coupe militaire gravit les marches, caressa le corps de la jeune femme, la faisant frissonner au passage, avant de lui assener une fessée qui sonna comme le gong qui ouvrait les hostilités. Les clients se pressèrent pour admirer cette attraction, la toucher, la pénétrer, mais ce fut à nouveau le militaire qui, le premier, s’enfonça entre ses cuisses, lui arrachant un gémissement qu’elle ne parvint pas à retenir.

Les premières minutes, Automne resta aux aguets, les muscles tendus, comme pour riposter si quelqu’un lui faisait du mal. Mais à quoi bon ? Prisonnière du pilori, elle ne pouvait rien faire d’autre que subir, et profiter. Au fur et à mesure que ses trous se faisaient élargir, son corps se détendait, son esprit aussi, et elle commençait à apprécier de se faire prendre de la sorte. De jolies traces rouges se dessinaient sur les verges qui baisaient le plus brutalement sa bouche, les premières éjaculations arrivèrent, sur sa langue, dans sa gorge, au plus profond de sa cavité intime ou encore dans son fondement. Chacun de ses trous devenait plus avide que l’autre, les petits calibres succédaient aux gros fusils, ne lui laissant aucun répit.

Bien vite, la notion du temps disparut. Le compte des bites qu’elle se prenait fut aussi perdu, de toute façon, il approchait sûrement déjà de la centaine. Sa langue gourmande venait elle-même nettoyer les dernières traces de sperme qui restaient sur les glands qu’elle venait de sucer, ses lèvres avalaient les paires de couilles qui lui étaient offertes, elle ne retenait plus ses râles de plaisir. La salle entière sentait la luxure, les phéromones, la transpiration et le foutre. Régulièrement, une collègue venait lui offrir un peu d’eau pour hydrater cette petite bouche maltraitée à la chaîne, nettoyait son joli minois souillé, lui proposait une dose de poppers qu’elle refusait systématiquement. Deux courageux s’aventurèrent à tenter une double anale sur le pauvre petit trou, forcèrent pour l’agrandir, enhardis par les cris d’Automne qui jouissait autant qu’elle souffrait. Toujours attentif, un vigile adressa un signe discret de la main à la polonaise, prêt à intervenir, auquel elle répondit lors d’un court instant de répit par un clin d’œil qui ne manqua pas de faire glousser l’homme en costume. Sacré Daiji, il me laisse jamais tranquille…

Au bout de ce qui semblait peut-être avoir duré une heure, minuit sonna, indiquant qu’il ne restait plus à la torturée que deux grosses heures à tenir. Déjà ? Si elle avait été en état de penser correctement, elle se serait trouvée bête d’avoir, encore quelques heures auparavant, stressé de cette super soirée qui s’annonçait. Mais là, elle prenait juste son pied, son esprit ne se focalisant que sur une seule chose : le plaisir bestial qu’elle éprouvait. Son rectum s’était bien habitué aux double anales, qui se succédaient désormais, créant des liens entre de parfaits inconnus qui ne se connaissaient pourtant ni d’Eve ni d’Adam. Tous les genres, tous les horizons se succédaient autour d’elle, se retrouvant dans un esprit de franche camaraderie autour de cette femme qu’ils et elles pouvaient baiser à la chaîne. Aux alentours de minuit et demi, ou peut-être une heure, ou peut-être une heure trente, ce fut un groupe de trois japonais passablement éméchés qui tentèrent une triple anale, ce qui passa sans trop de difficulté au vu de la taille réduite de leurs engins. Le problème, c’est que ce furent trois grands blacks qui suivirent, et ils n’hésitèrent pas à forcer pour rentrer. Sous la douleur, Automne dut se concentrer de toutes ses forces pour ne pas sectionner la queue du latino bien membré qui s’affairait dans sa bouche, ne mordant que faiblement sa verge étonnamment dure, qui lui demanda de recommencer.

La dernière étape fut franchie lorsqu’une quadragénaire à la coupe courte, peut-être déçue de ne pas pouvoir sodomiser la rouquine, décida purement et simplement de la fister. Si la main rentra sans trop de difficultés, elle ne s’attendait pas à ce qu’elle s’enfonce jusqu’au coude, ce qui lui arracha un nouveau cri qui fit réagir les vigiles, dont la simple aura de dangerosité incita la quadragénaire à se retirer et à ne pas recommencer. Quelques clients continuèrent à enfoncer la main dans l’anus de la jolie polonaise, l’un d’entre eux y glissa même sa bouteille de champagne (et pas par le goulot), mais dans l’absolu, la dernière heure se déroula sans heurts, Automne pouvant désormais profiter de quelques instants de répit alors que son corps commençait à accuser le coup.

Les ultimes clients quittèrent le club un peu avant trois heures, mais deux escorts étaient depuis quelques minutes installées à côté de leur collègue. La scène avait quelque chose de surréaliste, Automne papotant avec ses deux copines en étant toujours coincée dans le pilori, les trous grand ouverts. Sur les coups de trois heures, ce fut Akira, accompagné de deux membres de sa garde personnelle, qui débarqua dans la salle, des valises sous les yeux, les traits tirés, mais un grand sourire aux lèvres.


« Bravo Automne, bravo, c’était incroyable, tu as été au-delà de mes espérances ! » Au ton de sa voix, il ne faisait aucun doute que le gérant du club était sérieux. « On dirait même que tu as passé du bon temps... »

« Vous n’imaginez même pas... »

Les deux escorts s’affairèrent à libérer Automne de sa prison, tandis qu’un vigile apporta non sans efforts un lourd fauteuil dans lequel elle s’affala. « Alors, ton ressenti sur cette soirée ? »

« Hormis la vieille qui m’a fistée jusqu’au coude, les deux ou trois qui m’ont pissé dans la gorge, les litres de sperme que j’ai avalé, ceux qui sont en train de couler de mon cul et qui tâchent votre beau fauteuil, et le fait que je pourrais sans doute pas marcher pendant un mois...c’était plutôt sympa. »

Elle s’étira de tous les membres, cherchant à se débarrasser des fourmis qui l’engourdissaient de tous côtés. Pendant ce temps, Akira lui tendit une enveloppe trois fois plus épaisse que la précédente. « Je suis un homme de parole, tu le sais bien. Tu as bien mérité ton salaire, et une bonne nuit de repos. Bonne nuit, Automne, et merci pour cette excellente soirée. »

Le yakuza s’eclipsa aussi rapidement qu’il était arrivé, ses deux inséparables à sa suite, laissant Automne et ses deux collègues seules. Pas longtemps, car Daiji vint rapidement les rejoindre, riant comme toujours en voyant la femme qu’il avait amené sur sa banquette arrière dans un état bien différent par rapport à quand il l’avait déposée. « J’imagine que tu n’es pas contre un peu d’aide pour aller jusqu’à la voiture ? »

« Je dis pas non, Daiji, mais pas tout de suite. Les filles, vous pouvez me porter jusqu’à la douche ? »


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