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La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

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Sylvanas Coursevent

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La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

mardi 29 mars 2022, 01:25:16

Royaume de Quel'Thalas
Royaumes de l'Est


Forestière – Ils arrivent sur le flanc gauche Générale !

Hurle la jeune recrue avant qu'une flèche poisseuse n'atteigne son l'épaule.  La Haute Elfe vacille contre sa barricade improvisée et manque de basculer par dessus. Sa commandante l'empoigne par les bras pour l'aider à s'adosser au chariot renversé.

Sylvanas – Irelle ! Par la lumière mais comment ont ils franchi les défenses !? Un médecin ici !

Personne ne lui répond, personne ne l'entend, devant elle tout n'est que chaos. Elle entend les cors de chasse de l'ennemi pousser leur notes sinistres, elle sent la terre trembler sous ses pieds. Le Fléau mort vivant se déverse sur la forêt de Lune d'Argent comme l'ichor d'une plaie purulente. Vomissant goules affamées, squelettes décérébrés et monstruosité immenses faites de corps cousus entre eux. Le spectacle terrifiant de cette marée de croc, de chaire morte et d'os à saisit le cœur des elfes d'un effroi fatal... et le carnage à alors commencé...

Sylvanas – Comment ? Comment ont ils fait ?

La Générale des forestiers ne comprend pas. Elle a détruit le pont, activé les protections arcaniques et s'apprêtait à tenir un long siège jusqu'à ce que les renforts arrivent. Mais à leur place c'est toute l'armée du Chevalier de la Mort qui avait déferlé sur leur point faible, au nez et aux oreilles des sentinelles magiques et des cristaux boucliers, comme si Arthas, ce misérable humain, connaissait le terrain aussi bien qu'elle.

Mais elle n'a plus le temps de réfléchir, plus le temps de comprendre. La commandante de ce qu'il reste des forces elfiques doit encore tenir pour que les civils puissent se replier vers la capitale. Elle hurle à sa forestière blessée de rejoindre les blessés, décoche une nouvelle flèche et se lance à l'assaut de ces créatures répugnantes aux cotés de ses soldats. Dans un concert de sifflement, les flèches s'envolent vers le firmament et retombent sur la marrée compacte de créature, les faisant tomber par dizaines. Mais pour chaque monstre du Fléau tombé, dix prennent sa place...


Petit à petit, la résistance elfique faiblit. Acculée avec ses plus fidèles champions pour un dernier carré héroïque,  Sylvanas passe son arc dans son dos et saisit ses lames jumelles, bien décidée à mourir dans l'honneur pour le bien de ses semblables.

C'est alors que sur la colline voisine, surplombant la mêlée, Arthas, le Chevalier de la Mort, apparait pour revendiquer sa victoire et mener la charge finale. Et le tyran n'est pas venu seul. A ses cotés, ses fidèles conseillez vampires accueillent un nouveau membre... un nouveau champion...

En le voyant, Sylvanas écarquille les yeux de surprise et d'horreur.

Sylvanas – Non... c'est impossible... pas toi... pas toi !

Hurle t'elle au nouvel arrivant en comprenant soudainement l'ignoble traitrise dont elle et son peuple viennent d'être victime.
« Modifié: mardi 29 mars 2022, 01:39:22 par Sylvanas Coursevent »

Izar Myrrhe

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 1 mercredi 30 mars 2022, 22:18:18

Rejeté par ceux que je considérais jusqu’alors comme mes semblables, je jubilais intérieurement à la vue de ce carnage, d’une part car cela mettait à ma disposition de nouvelles enveloppes charnelles destinées à alimenter mes bataillons de liches, d’autre parce que cela seyait à mon égo égratigné. Vois ! Vois donc ! Vois donc, Quel’Thalas ! Tu as cloué ton cercueil en meurtrissant un orphelin, en le conspuant avec des raffinements de mépris, en le traitant comme un paria, un misérable hère, en lui reniant toute elfité.

Vois, vois donc, Sylvanas Coursevent… Superbe parmi les superbes, fleuron des escadrons elfiques… Femme que j’ai désirée et qui m’a vertement repoussée ! Le crépuscule au sein duquel ton Royaume se tapira. Tes derniers instants ne sont que tristesse, regrets, remords, et tourments. Lorsque la rosée du Grand Soir s’asséchera, tes sujets seront nos siens, ton horizon prendra la forme d’un désert de ruines et de cahutes, tu maudiras ta nouvelle servitude ! Civilisation, civilisation, orgueil des Hauts-Elfes, et leur charnier des parias et des hères… Quoique tu veuilles, quoique tu fasses, tu te mouvais dans le plus pathétique des mensonges, maudite Sylvanas. À ta vue, les larmes de sourdre, la douleur, et les rugissements qui s’égosillent de rage ! Tu n’es rien d’autre qu’une banale violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. Tu n’es pas un flambeau, mais un incendie, pathétique Sylvanas ! Tout ce à quoi tu louches, tu le consumes…

Et toi, donc, Quel’Thalas ! Honneur du pays qui m’a tout donné, mes frères elfiques, figures phares de tous les partis ; vous qui, souvent, ergotez d’un rien, et vous déchirez à l’envi, et vous réconciliez tout à coup, chaque fois qu’il s’agit de combattre pour une idée juste et noble, votre patrie exige votre secours. Que faites-vous donc ? Elle avait foi en vous ! Foi en votre générosité ! Où est passée votre énergie volubile ? Votre hargne, votre verve, votre aisance à condamner le mal ? Vous n’étiez que de méprisables phraseurs brouillons et versatiles.



À l’orée de ce coup de maître, tel eût été le discours que j’aurais pu proférer, si j’avais eu la bonne heur’ de mener l’avant-garde, comme je l’avais si instamment désiré à mon nouveau patron, Arthas. Ce dernier, quoique reconnaissant de mes gages, mais jugeant judicieux de me garder à ses côtés, refusa purement et simplement de m’attribuer un rôle militaire : ce qui constituait, à mon sens, un bien regrettable gâchis de ressources, une improbable gabegie de mes talents martiaux de la part d’un stratège aussi éprouvé, surtout. Je reçus ainsi un grade dans l’Armée du Grand Nécromant, en apparence… technique et qui fournit peu de gloire : Ordonnateur général de la Non-Vie. Qu’est-ce que signifiait ce charabia pompeux ? Eh bien, j’étais plutôt un genre de logisticien, loin des mélodies métallifères et du glamour du champ de bataille. En compagnie d’une unité dont j’avais acquis la responsabilité, je devais vérifier diligemment que les hordes de morts-vivants sur lesquels nous étendions notre domination restaient sous notre contrôle en prévision de la resurrection de Kel’Thuzard, Chef du Culte des Damnés. Je corrigeais des imperfections, magnifiais les emprises, ennoblissais notre armée post-mortem. En principe, je m’acquittais de mes tâches avec brio, cela me permettait entre autres choses de mobiliser de vieilles connaissances et de consolider des acquis en matière de magie nécromantique.

À l’occasion, je jetais mon dévolu sur une impeccable bure noire entrouverte au niveau du torse, torse que protégeait une armure d’ébène. J’aurais volontiers poussé le cliché littéraire du « sombre » guerre nihiliste en dissimulant mon visage ou en me drapant d’une aura inquiétante et obscure, mais j’estimais que le sinistre méritait d’être aplani. En revanche, cela me permit d’être immédiatement reconnu par celle qui m’avait sèchement éconduit, quelques années auparavant.

« Tes yeux ne te trompent pas, ma belle. Ta perspicacité encore moins ! Tu sais très bien ce pourquoi nous sommes ici et ce que nous pouvons t’infliger... »

Nous avions tant et tant tué et accumulé tant et tant de dépouilles à mettre en valeur, qu’il serait sot de lancer la charge finale tout de suite, alors que les Hauts-Elfes s’apprêtaient à combattre avec toute l’énergie du désespoir. Je me raclais la gorge, alors que mes nouveaux camarades me regardaient d’un œil dubitatif. Sans doute se questionnaient-ils sur les raisons de ma proximité avec la générale. D’autres, nonobstant, se mirent à esclaffer d’un rire mauvais et sardonique, grisé par l’affliction présente de la fière combattante.

« … Sauf si tu déposes les armes, ici-même, et que tu te constitues prisonnière, toi, tes hommes et tes officiers. À cette condition seulement, ce carnage cessera, tes citoyens pourront quitter en bon ordre cette place-forte. Il n’appartient qu’à toi de les sauver. »

Derrière nous, des centaines de morts-vivants infectés par le fléau s’apprêtaient à remplacer chaque fantassin tombé au combat ; une véritable horde – plus nombreuse, plus populeuse, plus avide de chairs fraiches -  se constituait, alors que je me tournais derrière moi pour indiquer à Sylvanas l’amas de zombies prêts à fondre ! Je soumettais à la jeune femme un terrible dilemme : poursuivre une résistance stupide, offrir à Arthas une occasion facile de déchaîner son courroux, causer la mort de tous ces civils et précipiter la chute de sa civilisation dans le sillage du chaos… ou renoncer à une folie pareille, faire le constat objectif de cette situation, obtenir un répit, un cessez-le-feu, et devenir i.e notre prisonnière.

Fera-t-elle le bon choix ? Celui qui nous arrange ?

En cas de refus net, elle provoquerait, par sa pathétique fierté guerrière, la mort de milliers de femmes et d’enfants, alors qu’ils auraient pu se replier en bon ordre… Des morts qui la poursuivront jusque dans l'au-delà, entachant pour toujours sa postérité, piétinant sa misérable fierté.

Et dans le pire des cas, une volée de flèches s’abattra sur elle.

Et la chevauchée d'Arthas aura lieu.
« Modifié: mercredi 30 mars 2022, 22:37:18 par Izar Myrrhe »

Sylvanas Coursevent

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 2 jeudi 31 mars 2022, 12:46:03

Izar - « Tes yeux ne te trompent pas, ma belle. Ta perspicacité encore moins ! Tu sais très bien ce pourquoi nous sommes ici et ce que nous pouvons t’infliger... »

Il n'y a aucun doute, c'est bien lui dans cet impressionnant costume portant la livrée du Fléau. Elle le reconnait à la manière dont il le porte pour mettre en  valeur son corps athlétique. A sa stature, gonflée d'orgueil malgré sa basse naissance et son sang-mêlé. A sa beauté, seule chose qui aurait pu la faire flancher à l'époque. Quand elle aurait pu lui accorder un sourire, une entrevue, quelques mots aimables sans l'influence pernicieuse d'une quelconque caste ou rang social. Les choses auraient elles été différentes si elle avait réagi autrement ce soir de Shal'sindo ? (fête du soleil de Lune d'Argent)

Maintenant qu'elle lui fait face, Sylvanas réalise qu'elle regarde le fruit de sa propre cruauté, de son propre orgueil et cette soirée fatidique lui revient en mémoire dans les moindres détails.

Elle se souvient des bouquets de rose grimpantes le longs des murs du bosquet de la ville, de la musique, de sa robe d'un blanc cru et parfait, cousu de fils d'or et de rubis. De toute la noblesse de Lune D'Argent qui la convoitait avec ardeur et concupiscence, la couvrant d'attention, de cadeaux et de compliments. Elle se souvient de ce fringuant jeune homme à la chevelure cendreuse, au regard plus étincelant encore que tout autre Enfant du Soleil, mais aux oreilles et aux sourcils plus courts, preuve d'une ascendance humaine. Elle en avait entendu parler, un parvenu fils d'une prostituée du quartier rouge de la ville, un roturier qui voulait compter parmi les Hauts et les biens-nés de la société.

Il avait sans doute du travailler d'arrache pied pour payer le superbe costume de soirée qu'il portait alors. Il semblait si sur de lui et évoluait si facilement autour de ces gens qui le méprisaient malgré son évidente réussite. Mais même les plus grands efforts et la plus vaste érudition ne permettait pas de combler l'abysse qui existait entre sa condition et celle de Sylvanas de la maison noble Coursevent. Son costume, malgré sa valeur, restait celui d'une roturier, sans blason ni armoiries. Sa démarche, bien que droite et fière, manquait de cette minuscule touche d'étiquette propre à la noblesse et qui leur permettait de distinguer le bien-né d'un "nouveau riche".

Il s'était présenté à elle, le regard empli d'une passion et d'une dévotion sincère, l'avait complimenté sur sa beauté et la façon dont sa robe le mettait en valeur. Et elle, n'avait même pas daignée le regarder une seule fois dans les yeux. Elle avait entendu le majordome annoncer un nom et dans l'instant, Izar n'existait plus, toute son attention se portait sur un seul homme, un simple homme, un  humain...

Majordome – Le forestier Nathanos Marris.

Elle avait alors tendu son verre vide à Izar, comme s'il n'avait été qu'un simple serviteur officiant à la fête et s'en était alé sans même dire un mot pour accueillir son guerrier. Elle qui méprisait un demi-elfe, se jetait maintenant dans les bras d'un simple humain, Sylvanas réalise maintenant à quel point son comportement avait du bruler le coeur du jeune homme.

Izar - « … Sauf si tu déposes les armes, ici-même, et que tu te constitues prisonnière, toi, tes hommes et tes officiers. À cette condition seulement, ce carnage cessera, tes citoyens pourront quitter en bon ordre cette place-forte. Il n’appartient qu’à toi de les sauver. »

Sylvanas revient à la réalité en entendant l'ultimatum prononcé de sa bouche. Elle ne peut plus refaire le passer ou éprouver compassion et pitié pour lui désormais, il a trahi, il est son ennemi.
Hélas, le constat qu'il fait est réaliste, la situation est mal engagée. Cela dit, ils savent tout deux qu'un affrontement ici fera perdre un temps considérable au Fléau et qu'à tout moment, l'Alliance peut dépécher des renforts. Elle a donc une petite marge de manoeuvre pour négocier, même si elle sait parfaitement qu'elle n'obtiendra pas grand chose. Sylvanas prend une grande inspiration et fait un pas en avant entre les barricades. Elle sait qu'Izar lui en veux, elle sait qu'Arthas éprouve une grande colère envers elle depuis qu'elle lui vole victoire après victoire. Elle sait donc que son propre sacrifice devrait suffir à sauver les civils mais aussi ses hommes pour qu'ils puissent défendre la capitale.

Sylvanas – Misérable traitre, si je n'avais qu'une seule et dernière flèche à décocher elle serait pour ton petit cœur noir... Mais tu as raison... du moins en partie. Aussi je te fait une contre-offre. Laisse partir les civils et mes soldats et je me rendrais sans résistance. Si tu ne prend pas, alors j'armerais jusqu'au dernier enfant pour vous résister et nous tiendrons, crois moi, tu as vu de quoi je suis capable. Et ton maitre aussi...
« Modifié: jeudi 31 mars 2022, 20:36:09 par Sylvanas Coursevent »

Izar Myrrhe

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 3 jeudi 31 mars 2022, 21:15:58

À travers les barricades, alors que le monde haut-elfique retenait son souffle et écoutait patiemment la réponse de la matriarche, cette dernière m’adressait une réponse qui ne me surprit pas, mais qui dépassait toutes mes attentes et qui déçut sans doute bien des espoirs parmi la soldatesque. Sylvanas Coursevent comptait capituler, mais elle seule. Elle seule se préservant du feu du combat, du courroux de la bataille contre les Morts, pendant que ses troupes, orphelines, encaisseraient le choc de notre marée. Elle aurait pu négocier un cessez-le-feu immédiat, un armistice, proposer des otages, ou même se replier elle-même, avec ses hommes… Mais elle n’en fit rien. En lieu et place, elle manifesta une fois encore toute la couleur de son arrogance princière, cette morgue, cette vanité désespérante qui la poussait – même au fond du précipice – à espérer conquérir une gloire éphémère.

Nous nous regardâmes moi et nos confrères. Un silence, quasi-religieux, suivit la réplique de Sylvanas. L’air imperturbable, le regard hagard, semi-éteint, je murmurais une parole à mes collaborateurs, tandis que je retranscrivais les propos de Sylvanas d’un ton monocorde, empreint de cette ironie, de cet humour pince-sans-rire dont j’étais capable.

Hors de notre foule de nécromanciens s’éleva immédiatement un rire aigre, un rire constitutif d’une griserie collective, marquée par une excitation illimitée, cathartique, jouissante ! Arthas ne sut lui-même s’empêcher d’abreuver cet éclat de rire général de ses ricanements sardoniques, avant de toiser froidement. Une question se susurrait sur toutes les lèvres : « de quel droit se permettait-elle d’administrer de telles conditions devant Son Eminence ? »

Notre chef, qui était de connivence avec ma stratégie, initiait un dialogue avec mon humble personne, dans une langue que nous étions les seuls à maîtriser l’idiome. Nous rîmes tous les deux, alors qu’une clameur s’élevait derrière nous, une clameur qui exigeait un prix à payer, celui du sang, des chairs, des os, du labeur et des larmes.

Rancunier jusqu’à la moelle, j’haussais ostensiblement le ton pour que les défenseurs m’entendent, pour qu’ils prennent conscience de la corruption manifeste de leur commandant qui, en pleine crise nécromantique, envisageait de capituler seule face à nous pendant que ses hommes seront livrés à la vindicte de notre marée. Les orgueilleux Hauts-Elfes accepteraient-ils ce rôle infâme qui consiste à servir de chairs à flèches et de diversions pendant que leur cheffe de guerre demeure sagement aux côtés des êtres belliqueux que nous sommes ? Il n’en était pas sûr.

Il était l’heure de rebattre les cartes et d’exploiter la nouvelle marge de manœuvre gracieusement offerte par Sylvanas. Je m’apprêtais alors à jouer deux armes de mon éventail : la fierté haut-elfique et le désir de survivre à tout prix, tout en retournant le coup de bluff de Sylvanas.

« Seul un coeur noir refuserait la capitulation pour ses officiers et ses troupes ici présentes et la réserverait pour lui seul, harpie mensongère. Seul un coeur noir menace de se servir d’enfants en guise de boucliers. Tu n’es qu’odieuse exécration de l’orgueilleuse noblesse elfique, répondis-je, la moue dédaigneuse. Bref, nos propositions restent peu ou prou les mêmes. Le Seigneur Arthas respectera les serments des membres de la garde de Sylvanas, qui défendent leurs foyers, et tolérera que vos armées escortent les civils. En gage de bonne foi, nous enverrons une délégation diplomatique en vue de désamorcer cette guerre par de menues négociations autour du puits solaire. Telles sont nos conditions : soldats, soldates de la garde de Sylvanas, ne soyez pas les idiots et idiotes utiles d’une générale hautaine et irresponsable qui échange vos vies contre la sienne ! Je suis la preuve vivante que le Seigneur Arthas est magnanime envers les plus démunis, la lie et les Damnés de la terre ! »

À dire vrai, la déclaration de Sylvanas ne laissait que peu de doutes sur les intentions profondes de l’altière générale. Elle s’était trahie. Je laissais ainsi à mes compatriotes une alternative profitable : non seulement, ils seront préservés du feu des destructions et de la magie nécromantique sur leurs dépouilles, mais ils bénéficieront de ma protection en tant que Champion d’Arthas à l’avenir, loin de la politique du suicide collectif prisée par la Coursevent. Sylvanas elle-même ne pouvait que reconnaître au sein même de ses troupes que ma diplomatie inattendue érodait les passions guerrières.

Il suffisait qu’elle se rende, fasse signe à ses hommes de déposer les armes et de jurer devant le puissant Arthas qu’ils ne participeront plus jamais aux hostilités. De surcroît, capituler devant un combattant de cette envergure ne constituait aucune honte. Il n’appartenait ainsi qu’à Sylvanas de sauver ce qui lui reste de crédibilité devant ses troupes lasses et démoralisées par le rapport de force qui nous était excessivement favorable.
« Modifié: jeudi 31 mars 2022, 21:51:11 par Izar Myrrhe »

Sylvanas Coursevent

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 4 vendredi 01 avril 2022, 20:13:19

Sylvanas ravale quelques remarques venimeuses sur la faible valeur que peut avoir la parole d'un traitre. Elle n'est plus en position de jouer avec les mots ou d'échanger des joutes verbales avec ce serpent. Les vies de son peuple et de ses soldats sont en jeu.

Elle se tourne vers les sœurs de sa garde personnelle et cherche l'approbation dans leur regard. Elle ne peux pax leur demander de baisser les armes et de se constituer prisonnières sans combattre, elles qui sont la fine fleur de l'armée Haute-Elfe, toutes de hautes naissance et d'incroyables guerrières. Si une seule d'entre elle refuse, alors, ce sera non, et ils se battrons tous, jusqu'à la mort.

Mais son coeur se serre dans sa poitrine quand elle voit que toutes la regardent avec la même détermination, la même foi. Comme Sylvanas, elles ont vouées leurs vie à Quel'Thalas et leur confiance en la Générale est indefectible. Katina, sa garde du corps, se tient devant elle, un sourire malicieux de défiance toujours peint sur les lèvres, même alors qu'elle doit choisir entre perdre la vie au combat ou être faite prisonnière de guerre pour sauver les autres.

Katina – Quelques jours de geoles ne me changera pas à d'habitude Générale.


S'amuse t'elle pour lui donner son accord. Derrière elle, les autres ne disent mots mais lui répondent chacune à leur manière. Angelle, l'archère impitoyable au regard de glace, reste imperturbable et se contente de la fixer de ses iris d'un bleu profond comme le kobalt. La Sorcelame Milie, jamais totalement sure d'elle-même, semble hésiter un instant, mais se range aux autres car ses doutes n'érodent  jamais son jugement sur Sylvanas. Et enfin Alicia, sa Capitaine de la garde rapprochée, sa porte-bouclier, toujours prête au sacrifices pour le bien commun, ne discute même pas l'avis de sa supérieur hiérarchique, elle se contente d'approcher avec les autres pour appuyer la décision de la Générale.

Sylvanas – Mes sœur Je... je suis si fière de vous. Je vous promet que nous ne resterons pas entre leurs mains plus que le temps nécessaire. Nous allons sauver nos innocents et nos soldats. Dès que Lune d'Argent aura écrasé leur armée, nous seront libérées...

Elle les rejoint et leur chuchote: "A moins que nous ne prenions la fuite avant par nos propres moyens... au pire, quelques jours de cachot ne devraient pas nous tuer."

Sur ces derniers mots elle leur fait un clin d'œil et s'adresse à l'armée rassemblé derrière les barricades. Elle leur explique qu'ils vont se replier vers la Capitale et que conformément aux promesses d'Izar, un négociateur sera envoyé pour discuter d'une solution pacifique. Tous rechignent et voudraient rester se battre au coté de leur idole, leur chef, mais la peur des morts vivants affamés amassé devant eux est finalement plus forte, le besoin de sauver les civils plus impérieux. Une fois les civils et les troupes réunis en un cortège bien ordonné et prêt à se défendre efficacement, Sylvanas reparait devant les barricades et s'adresse à nouveau au Traitre.

Sylvanas – Traitre à ta patrie, nous accédons à la requête de ton Maître ! Nos troupes et nos civils vont fuir par le défilé derrière nos barricades. Si tu décide de trahir ta parole, nous reformerons les rangs. Moi et ma Garde Personnelle allons rester ici-même, devant toi, pendant qu'ils quittent les lieux. Ainsi et uniquement quand ils seront parti, nous baisserons nos armes et nos sorts et nous constituerons prisonnières en attendant que la solution pacifique que tu propose soit trouvée.
« Modifié: vendredi 01 avril 2022, 20:19:09 par Sylvanas Coursevent »

Izar Myrrhe

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Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 5 vendredi 01 avril 2022, 23:20:22

Et j’assumais d’être le traître d’une patrie qui m’avait déconsidéré, si cela me permettait égoistement de préserver non seulement ma vie, mais aussi de défendre mes intérêts circonstanciés. Je regardais d’un œil attentif les commandantes et officières qu’elle m’avait confiées, me retenant de jouir du résultat de ma diplomatie, songeant aux nouvelles marges de manœuvre qu’elle venait de mettre à ma disposition. Pendant que la générale elfique multipliait les vaines menaces et exhortations à mener un combat désespéré jusqu’à une morte certaine vouée à engendrer une servitude plus piteuse encore, je réalisais le bilan comptable de cette première journée de campagne en Quel’Thalas.

Malheureusement, c’est aussi à cet instant que je repérais des divergences au sein de notre cercle de conseillers inféodés à Sa Majesté Sérénissime Arthas. La plupart n’approuvaient pas forcément mes méthodes qui reposaient sur les rouages du pathos, de la psychologie sociale, du moindre mal : on y voyait là une façon de faire la guerre qui semblait indigne, bien loin des chevauchées nostalgiques sous le coucher du soleil. Je m’étonnais de cette soif de sang et de leurs vociférations pour toujours plus de destructions, alors que nous étions progressivement sur le point de mettre la main sur un pays intact, facile à valoriser et susceptible de nous permettre de recruter de nombreux sorciers qualifiés pour contrôler cette cohue mortifère.

Des discussions s’ensuivirent entre mes nouveaux alliés et moi, alors que civils et soldats adverses quittaient les lieux, au milieu des lamentations, des sanglots et des ululements. Parmi les plus stupides, on prévoyait, ni plus, ni mieux, d’égorger Sylvanas Coursevent et ses plus proches lieutenantes, puis de planter leurs têtes sur une pique, avant de les transformer en banales machines à tuer, dans l’unique but de jouer sur le moral adverse. Pour ma part, je méprisais ces conneries. Il eût été préférable de soumettre ces femmes à une intense lobotomie afin d’en faire des agents doubles.

Sous ses allures de brute insensible à la moindre subtilité, je comprenais qu’Arthas approuvait mon plan, mais qu’il devait composer avec les exigences de ses alliés. Il voulut trancher la pomme en deux et nous convînmes d’un accord que je trouvais… aigre-doux :

- Sylvanas sera mise au service d’Arthas, qui en disposera comme bon lui semble ;

- Katina, eu égard à mes machinations qui se révélèrent fructueuses, deviendra ma captive, dont je disposerai librement ;

- Le reste des femmes sera collectivisé, avec une jolie mention envers la dénommée Alicia justement.

L’acquisition de Sylvanas par Arthas ne rencontra aucune hostilité. En revanche, on grinçait à l’endroit de toute cette couleur que l’on me réservait, avec cette charmante prise de guerre que représentait la plantureuse Katina. Des arguties fusèrent ; on me qualifiait d’arriviste, de parvenu, à la faconde malsaine ; la jalousie guettant, je comprenais que j’avais affaire à des brutes et des médiocres qui ne valaient rien face à mon génie. Je rencontrais de nombreuses difficultés à concevoir la victoire finale dont Arthas nous peignait une fresque glorieuse, avec un état-major globalement dépourvu de toute vision à longue-vue, susceptible de réduire mes capacités à manoeuvrer intelligemment dans ces eaux troubles dissimulées par le brouillard de guerre.

Après avoir sonné le tocsin, le Seigneur Arthas investit les lieux, dépouillés de ses résidents immémoriaux. Je glissais quelques consignes à mes subordonnées afin de jeter les bases de la refondation de la place-forte volée aux Hauts-Elfes, en les incitant à puiser dans la main-d’oeuvre locale post-mortem.

Sur ces entrefaites, nous nous dirigeâmes vers Mortholm, avec nos concubines et nos futures prostituées.

Sylvanas Coursevent

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 6 samedi 02 avril 2022, 16:13:12

En attendant que les troupes Hautes-Elfes se regroupent et quittent les lieux, les discussions vont bon train au sein du Conseil du Roi Nécroman. Arthas, comme à son habitude, ne dit mot et se contente d'écouter les points de vue de chacun de ses serviteurs, braquant son regard glacial sur ceux qui piquent son intérêt et sa curiosité, se réservant la décision finale si le Conseil ne parvient pas à prendre une décision qui lui convienne.

HOROG, LE SEIGNEUR DE GUERRE


Horog, le Conseiller militaire, laisse encore une fois parler la fureur de son sang demi-ogre et vocifère à l'encontre d'Izar, lui reprochant de faire "le jeu des Hauts-Elfes", de faire "des choix de faible" en refusant la violence des combats pour d'inutiles négociations. Il veux du sang et du carnage, des victoires éclatantes dans lesquelles il pourrait faire le spectacle de ses prouesses martiales. Visiblement, le fait que le Maitre ai donné raison au vampire sur la proposition de repli et de prisonnières de guerre l'on blessé dans son orgueil démesuré. Il ne comprend pas que le but véritable de cette bataille n'était pas de massacrer quelques elfes de plus mais de s'emparer du cœur stratégique de leur armée.

HAZMODIUS, MAITRE APOTHICAIRE


Hazmodius quand à lui reste aussi calme et circonspect que d'habitude, mesurant chacune de ses paroles avec soin dans le but de toujours tirer profit de la situation. Pour le maitre des Alchimistes et Conseiller apothicaire, avoir des "sujets" vivants pour ses expériences est encore plus intéressant scientifiquement que de jouer avec des cadavres. Et bien qu'il ait toujours tenté de saper les efforts d'ascension d'Izar au sein du Fléau par le passé, il s'avère cette fois-ci un allié de choix dans les discussions houleuses avec la grande brute avide de combat. Aussi, quand il apprend qu'il va pouvoir jouer librement avec deux des trois prisonnières et sachant qu'Arthas lui confiera la belle Sylvanas pour ses expérimentations, il ne s'oppose pas à ce que le bel arriviste s'attribue une pare du gâteau. Plutôt que de l'affronter, il lui propose en toute courtoisie de lui apporter son aide et ses connaissances alchimiques si d'aventure il désir utiliser ses baumes, décoctions et drogues.

SLAN, CONCUBINE DU FLEAU

Comme le vampire s'y attendait sans doute, c'est Slan, la belle, l'exubérante, la pernicieuse succube qui à la position la plus ambivalente vis à vis de lui et de ses décisions. Traitrise et perversité incarnée, la démone le soutiens maintenant comme  par le passé mais; et il y a toujours un "mais" avec elle; la décision d'Izar de se garder une prisonnière ne lui convient pas du tout. Izar remarque même qu'elle en semble vexée, voir... jalouse ? En tout cas, le regard langoureux et pervers qu'il à posé sur la Gardienne Kitana ne lui a pas échappée et visiblement elle aurait aimé que ce soit elle qui en soit à l'origine. Et elle le lui fait savoir.

Slan - Ainsi le jeune loup ne se contente plus de dévorer la main tendu, il englouti aussi le bras... Et si moi je décide de jouer avec ta petite préféré qu'es que tu va f...

Arthas – Il suffit. Je suis satisfait par la tournure des évènements et par la capture de cette chienne de Sylvanas et de ses salopes de gardiennes. Izar en est l'instigateur donc Izar aura la faveur qu'il demande.

Slan ne dit mot et se contente de braquer ses pupilles incandescentes sur celles du Roi. Ils se regardent quelques instants, puis Arthas sourit et reprend la parole.

Arthas – Slan, Hazmoduis, nous allons ramener nos invitées à  Mortholm. Izar, tu restera pour préparer la refonte de la place forte aux couleurs du Fléau. Quand les travaux débuterons, tu nous rejoindra. Horog, je te charge de tenir les territoires pris aujourd'huis.

Ne s'attendant pas a être discuté une seule seconde, Arthas quitte la tente de commandement. Slan lance à Izar un regard brulant de convoitise et de jalousie, puis elle glousse comme une adolescente qui vient d'avoir une idée indécente et lui souffle un baiser avant de suivre le Roi. Hazmodius semble déjà perdu dans ses pensées, échafaudant probablement son plan de travail pour ses spécimens

Dehors, entre les barricades, il ne reste plus que 5 elfes en armes et armures: Sylvanas et ses courageuses gardiennes. Elles ont respecté leur pare du marché, elles sont resté là. Arthas ne leur offre même pas un regard ou un mot. Il se contente de monter sur son cheval et de leur tourner dédaigneusement le dos pendant que des serviteurs du culte noir s'approchent d'elles avec des menottes de poignet et de chevilles.

Sylvanas et ses gardes du corps gardent un visage fermé et résolu, même lors ce qu'elle laissent les larbins du fléau prendre leurs armes. Elles serrent les poings, s'échangent des regard courroucés mais plein de compassion les unes pour les autres. Même quand on leur arrache leur plaques d'armures et que la beauté de leur corps en est révélé, elles restent digne et serrent les dents en fusillant les membres du Conseil du regard, surtout Izar. Les seins de la belle Katina sont aussi obusiers que son armure légère le laissait penser et elle à le plus grand mal à retenir ses coups. Pour elle, une si puissante guerrière, encore invaincue, devoir accepter des fer à ses poignets et ses chevilles sans se battre lui semble odieux et injuste, mais elle fait confiance à sa Générale. Sylvanas quand a elle est absolument sculpturale, une perfection équilibrée entre athlétisme et féminité.

Sylvanas – Courage mes sœurs. Ce n'est que le temps des pour-parler. Nous serons bientôt libre et à nouveau prête à nous battre ensembles...

Une fois toutes attachées, les serviteurs leur passent une longue corde autour du cou et les attachent ensemble, l'une derrière l'autre comme pour un convoit d'esclaves allant au marché. Un acolyte attache le bout de la corde à la selle d' Arthas. Il s'incline en signe de respect et le cortège s'ébranle, obligeant les belles à passer entre les rangs de mort vivants.

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Après seulement quelques pas, Sylvanas réalise qu'elle ne marchent pas dans la bonne direction.

Sylvanas – Attendez ! Où allons nous ?! Ce n'est pas la direction de Lune d'Argent !

Arthas, sans jamais se retourner, se contente de rire de sa question et de lui répondre d'un ton méprisant:

Arthas – Nous nous replions sur Mortholm elfe...

Sylvanas – Vous... vous aviez dit vouloir aller négocier avec Lune d'Argent...

Arthas – Rien ne presse Générale... nous avons tout notre temps désormais.


Sylvanas et ses consœurs échangent des regard effrayés mais n'ont pas le temps de répondre. Le cheval les entrainent et les cordes à leurs chevilles les obligent à faire de petits pas, elles doivent se concentrer sur leur marche pour ne pas tomber dans la boue et être trainées.

Quelques laborieuses minutes plus tard, il ne reste plus que les troupes de Horog et la force d'élite d'Izar dans l'avant-poste abandonné...
« Modifié: dimanche 03 avril 2022, 00:49:06 par Sylvanas Coursevent »

Izar Myrrhe

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 7 samedi 02 avril 2022, 22:27:04

Les paroles amères d’Horog me rappelèrent que la subtilité et le souci de la rigueur et du pragmatisme n’étaient pas partagés par tous. Cette brute épaisse était pourtant concernée au premier chef par l’un de mes projets militaires : je lui enverrai en temps voulus un courrier en bonne et due forme précisant point par point l’intégralité de mes desseins en vue de m’arroger sa coopération pour l’Assaut final.

Je fus, du reste, surpris par Hazmodius que je considérais jusqu’ici comme l’exemple même de l’archétype du nécromancien arrogant et élitiste. À ce dignitaire formidablement cultivé, je lui toucherai même deux mots. Peut-être même qu’il serait temps de rebattre les cartes parmi mes alliés dans le Cercle, revisiter nos relations, reconsidérer mon rôle – certes, peu glorieux en l’apparence, mais indispensable – à nos efforts.

L’acquisition de la Gardienne Katina constituait indéniablement une importante prise de guerre. Outre sa poitrine affolante et ses grandes compétences guerrières, la belle se payait le luxe d’être désirable au possible et de garder tout de sa dignité, malgré l’avilissement liée à sa nouvelle condition de captive. Au-delà même du strict usage que j’envisageais de faire de ses talents martiaux et de ses belles miches, je prévoyais de tisser les toiles d’une nouvelle intrigue dont elle sera la pièce névralgique et qui profitera à nos efforts pour nous emparer du puits solaire.

Pourtant, je fixais dans les yeux celle qui sera mise à mon service. Cela pouvait paraître mesquin de ma part, mais je préférais imaginer l’ampleur de son affliction présente.

Dis-moi, Katina, as-tu déjà senti l’opprobre courir son regard inquisiteur et violeur sur toi ? As-tu déjà fait l’objet d’examinations corporelles afin de vérifier que ta misérable existence valait la peine qu’on la respecte ? As-tu déjà été mis à l’écart des autres ? As-tu déjà servi de preuve vivante des méfaits du métissage ? Non, évidemment. Tu as été adulée toute ta vie. Tu n’as senti d’autres caresses dans ton existence que celles de tes amants aux oreilles plus pointues que les miennes et à la belle peau dorée.

Non, évidemment, Katina… Mais voilà que soudain, une silhouette terriblement lascive se glisse sur moi et m’embrasse langoureusement. Je la reconnaissais tout de suite. C’était Slan. Une femme qui avait joué un rôle essentiel dans mon ascension. Les Dieux avaient décoché une flèche dans un coeur trop exalté. Elle m’aimait, oui. Je l’aimais, en retour. J’aimais sa ruse qui inspira la mienne, son esprit affûté comme une lame de rasoir, sa conversation, les courbes voluptueuses et harmonieuses de son corps magnifique. Mais notre amour n’était que parodie de sentiments, concupiscence, jalousie, vieilles rancunes, désir de s’accaparer égoistement l’autre. Certes, on ne voulait surtout pas se tuer mutuellement, car, au fond, nous avions l’étroite conviction que nous tirons davantage de bienfaits que d’inconvénients dans nos échanges, mais on n’hésitait pas à toutes les bassesses pour se nuire.

Parfois même, nous manipulons nos sentiments respectifs pour en tirer une jouissance. Slan s’était déjà laissée prendre par l’un de mes rivaux du temps où je m’échinais à gagner mes premières lettres de noblesse dans la Horde du Fléau, pour me pousser à la faute et à lui infliger une mort cruelle. Au lieu de s’en émouvoir, elle eut un orgasme à la vue du cadavre de ce minable qu’elle avait manoeuvré pour son plaisir personnelle, puis se jeta sur moi, telle une chienne avide, impatiente de retrouver son loup. Intraitable, je fis preuve d’une extrême violence à son égard, je la conspuais, je l’insultais, je hurlais ma haine, la pourrissant de mes injures… tout en la besognant avec rage et désespoir. L’acte se prolongea des heures durant, jusqu’à ce que nous écroulâmes l’un contre l’autre, elle qui était mordue, meurtrie de toutes parts, moi dont la chair s’embellissait de ses coups de griffes, autant d’estafilades qui témoignaient de sa violence pernicieuse.

L’inverse était réciproque ; je l’ai trompé à de nombreuses reprises, elle était capable de piquer une colère noire ou de méditer des vengeances exemplaires… tout en m’assurant de son soutien indéfectible. C’était incohérent, contradictoire, mais c’était Slan et sa psychologie. Elle pouvait jouir de mon malheur ou de mon plaisir (!) et me défendre comme la première des furies.

Et pourtant, malgré ces excès, malgré l’immense toxicité de nos rapports, nous continuons de nous embrasser sur la bouche après s’être vautrés tous les deux dans la plus sale des débauches. Un loup, oui. Elle était assez habile pour m’apprivoiser, mais se montrait incapable de me domestiquer comme la plupart des mortels. L’esprit de la succube désirait un soumis taillable et corvéable à merci, sa chaleureuse intimité attrayante exigeait un démon. Condamnés par nos natures respectives, notre histoire qui durait depuis quelques années ne pouvait que se terminer mal, mais nous étions accrochés à l’un comme à l’autre, guidés par nos pulsions, cet amour impi qui nous jettait dans les bras de la décrépitude.

J’ouvrais alors la porte des quartiers de Slan, sans manifester la moindre délicatesse diplomatique, après avoir entendu quelques rumeurs en mon absence de Mortholm. Elle allait sans doute m’assassiner du regard, ou se mordre furieusement les lèvres jusqu’au sang. Allez savoir, mon amante maudite oscillait entre l’amour et la haine à mon égard.

« Gorgone infâme, où l’as-tu cachée ? Dis-moi tout. »

À cet instant, un seul primat : reprendre en main ma captive, puis faire du mal à cette chienne enragée.

Sylvanas Coursevent

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 8 dimanche 03 avril 2022, 16:05:00

--- Quelques heures avant le retour d'Izar, à l'arrivée des prisonnière à Mortholm.---

Les grandes herses de la citadelle du fléau s'ouvrent devant la procession victorieuse du jeune Roi et de ses prisonnières de guerre. A l'intérieur, tout n'est qu'effroi et répugnance. Une forteresse terrifiante tutoie des nuages de gargouilles virevoltantes dans le ciel nocturne, leur peau de pierre d'un gris maladif luisant à la lueur blafarde de la lune.

Sur son flanc Est, une sorte de monstrueux abattoir à ciel ouvert sert de charnier aux innombrables victimes de la marée morte vivante. Avec horreur, Sylvanas et ses amies voient les abominations de corps cousu ensemble sortir les dépouilles de leurs soldats des grands chariots à viande. Ils les suspendent à des crocs de bouchers, comme s'ils n'étaient que des morceaux de viande, prêt à être dévorés ou "recyclés" par la machine impitoyable du Fléau.

Sur le flanc Ouest de la forteresse, un autre bâtiment non moins répugnant est lugubre s'élance vers le firmament telle une tour de magicien dément. Ses balcons sont encombrés d'énormes globes en verre contenant des goudrons d'un noir iridescent comme une nappe d'huile, des fluides visqueux d'un blanc cassé et gluant qui semblent être les semences mélangées d'innombrables êtres. Enfin, son toit est percé de deux énormes poutres en acier coiffées de boules qui crépitent d'électricité et projettent des arcs menaçants autour d'eux, une technologie totalement étrangère et terrifiantes pour les Hautes elfes.

Arrivée aux portes de la bâtisse, Arthas descend de son cheval et donne ses ordres sans jamais se retourner vers ses prises de guerre, leur imposant un dédain à la hauteur de la colère que lui suscita les victoires isolantes de Sylvanas.

Arthas – Enchainez la garce devant mon trône, je veux jouir de sa déchéance avec mes invités. Conseillez, partagez vous les esclaves comme convenue.

Sylvanas – Quoi !? Ce... Ce n'est pas ce qui était convenu !

Katina – Les fils de chiennes ! Ce sale humain et l'autre traitre de sang-mêlé nous ont dupés !


S'exclament les deux jeunes femmes. Katina dans sa colère essai de se débattre, l'acier de ses menottes crisse mais ne rompt pas. Malgré sa force de guerrière et son expérience au combat, elle s'est laissée enchainer et ne peut plus se défendre comme aurait due. Cette délicieuse ironie n'échappe pas à Slan qui la première vient se servir. Elle coupe la partie de la corde qui reliait le cou de Katina à celui de Sylvanas et s'en sert comme d'une laisse pour la tirer vers elle d'un coup sec.

Restreinte par la courte chaine qui relie ses chevilles, la plantureuse gardienne ne peut s'empêcher de pousser un petit cris de surprise et de malaise en faisant de petit pas vers la succube pour ne pas tomber dans la boue. Slan la saisit alors et la retourne vers ses amies enchainées, positionné dans son dos elle referme sa main gauche sur son sein pour la tenir contre elle et saisit son mentons de l'autre.

Slan – Hoooo... n'est ce pas délicieusement ironique petite pute ? Vous les belles et grandes guerrières, si puissantes, si fortes, réduite à ne même pas pouvoir vous servir de tout ce que vous savez faire pour vous défendre... condamnées... impuissantes... à nous laisser jouer avec vous.

Sylvanas – Kat... les filles... je... je suis désolée... c'est ma faute... je.. j'aurais du...

Katina – ça ira Générale... Je.. je suis pas une pute, salope de succube, tu perd ton temps...


La démone glousse et lèche l'arrête de son oreilles avant de lui susurrer.

Slan – A vraiment ? Nous allons voir ça...

Et sur ces quelques mots elle entraine la gardienne vers la forteresse.

Sylvanas – Katina ! Je vais venir te libérer je te le jure !

Les acolytes du Fléau saisissent la corde autour du cou de la générale et l'entraine à son tour vers la salle du trône pendant qu'elle continue de hurler à Milie, Alicia et Angelle qu'elle est désolée. Pétrifiées par la peur, celles-ci ne savent que répondre et la regardent disparaitre sous le porche ténébreux du repaire d' Arthas. Elles n'ont pas le temps de reprendre leurs esprits que déjà l'ombre terrifiante du Maitre Apothicaire éclipse les leurs alors qu'il les encadre de ses bras immenses et squelettiques. Ils sont si grands qu'en posant ses doigts sur les épaules de celles qui sont sur les cotés, il les tiens toutes les trois dans le cadre de sa cape.

Hazmodius – Vue que notre Seigneur et Maitre ainsi que notre concubine adoré ont saisit leurs jouets, je m'en vais en faire de même avec celles-là.

Milie et Alicia en tressaillent d'horreur. Angelle quand à elle dégage son épaule des doigts répugnant du mort vivant et le défie du regard.

Hazmodius – Ho, voyons mesdames, ne me confondez pas avec ces bouchers et ces brutes. Je suis un scientifique et j'ai pour vous un respect tout particulier. Je veux en apprendre plus sur votre race, vos vies, vos coutumes...

Aidé de ses acolytes, il traine les trois jeunes femmes vers l'étrange tour de mage. Comme Sylvanas et Katina, leur force ne leur est d'aucune utilité ainsi attachées. Elles maudissent ces chaines qui les empêchent de briser le crâne du frêle apothicaire et de ses esclaves, si seulement elles pouvaient se défendre. Mais impossible d'empêcher le cortège de s'arrêter avant que Milie et Alicia ne soient enchainées au mur d'une cellule poisseuse et tiède. Saisissant Angelle par les épaules, Hazmodius fait une subtile révérence à ses prisonnière et s'éloigne avec l'archère.

Alicia – Angelle ! Lâche la espèce de pourriture de monstre !

Mais l'alchimiste feint de l'ignorer et remonte les escalier avec son invitée, gardant sa salive pour lui parler.

Hazmodius – Il me semble que vous êtes la moins gradée du groupe.

Angelle ne répond pas. Elle se contente de le tuer du regard.

Hazmoduis – c'est ce qu'il me semblait. Vous n'avez pas fait de longues études comme votre magicienne, Milie c'est cela ? Et n'avez pas les talents de stratège de votre Capitaine. En revanche vous semblez faire preuve d'un sang froid et d'une volonté très intéressante. J'aimerais beaucoup explorer tout cela avec vous.

Sur ces mots, ils atteignent une épaisse porte en fer rouillé qui s'ouvre sur leur passage. En voyant ce qui s'y trouve, le sang d'Angelle se fige dans ses veines et pour la première fois, elle ne parvient pas à cacher toute l'horreur qui l'étreint.

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Car devant elle se dresse une table de travail équipée de sangles de contention et de maintien, assortie d'accessoires odieux tels que des jouets sexuels et divers instruments de torture...

Hazmodius – Comme je le disais, vous êtes la moins érudite de vos amies, vos facultés ont donc moins de valeur que les leurs... je vais donc pouvoir étudier en profondeur les mécanismes de votre volonté...

La porte se referme derrière eux pendant qu'elle commence à se débattre en hurlant pour se libérer.

--- Dans les appartements privés de Slan ---

Izar - Gorgone infâme, où l’as-tu cachée ? Dis-moi tout.

Mais la succube n'est pas dans sa chambre, ni devant son miroir de plein pied devant lequelle elle adore jouer avec ses amants tout en se regardant. Ni sur son lit, théâtre de plus de vices et de perversité que tous les bordels des royaumes humains. Mais Izar n'a aucune difficulté à deviner aux gémissements et aux cris désespérés qu'il entend la position de la succube et de sa prise de guerre: la salle de "dressage" de la démone...

En y entrant, il peut assister au spectacle sulfureux de la jalousie et de la vengeance de son amante qui l'accueil avec un: "Enfin te voila ! Je t'attendais avec impatience..." soufflé entre ses lèvres pulpeuses, ourlées d'un sourire pervers et lubrique alors qu'elle doigte délicatement l'anus de Kitana pour y faire pénétrer un long gode incrusté de grosses perles luisantes de mouille. Suspendue dans le vide par des cordages, les yeux bandés, les bras et les jambes ceinturés pour que sa force ne lui soit d'aucun secoure pendant que la démone viole son fondement, la noble haute elfe, jusqu'ici si bravache et courageuse est partagée entre pleurs de hontes, cris d'horreur et gémissement d'un plaisir inavouable.

Contenu explicite (Slan se trouve à la place du personnage derrière Katina):
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Slan – Comme je t'aime, j'ai décidé de te laisser sa chatte et la rendre bien chaude pour toi quand tu rentrerais. Au début je voulais la baiser moi-même, mais je me suis dit que tu me pardonnerais d'avoir commencé sans toi en apprenant que je n'ai pas pris sa virginité... Ne suis je pas d'une grande clémence ?
« Modifié: dimanche 03 avril 2022, 16:16:10 par Sylvanas Coursevent »

Izar Myrrhe

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 9 dimanche 29 mai 2022, 17:55:30

La chute de Quel'Thalas.






Scabreux par le goût et le tempérament, je n’étais pas du tout une sainte nitouche, loin de là, loin s’en faut, loin de mes valeurs cérémonieuses, mais j’éprouvais à cet instant une vive colère à l’égard de cette sulfureuse succube. Quoique j’éprouvais pour elle une torride passion charnelle et sentimentale, je ne me sentais pas du tout, mais alors pas du tout, disposée à lui pardonner cet affront. Du moins, dans l’immédiat, car je n’entends pas mordre tout de suite et à brûle-pourpoint cette main délicate et gracile qui m’a procuré tant de plaisirs et qui m’a nourri, m’extirpant de la médiocrité ambiante dans laquelle je vivotais, tel un naufragé voguant dans une mer agitée, arrachant aux remous du chaos marin un simulacre d’aiguillon à travers la tempête.

« Ridicule. Billevesées ! Tu la relâches tout de suite. »

Cette Katina, c’était clairement ma propriété privée, à présent, formalisée par un accord très sérieux avec Arthas et mes adorables compagnons de routes qui sont presque tout aussi charmants que moi, notamment lorsqu’il s’agissait de prendre en main une femme. Et je ne tolérais pas que mon amante, peu importe si je lui devais une certaine reconnaissance à l’égard de ma récente promotion, vienne fourrer son nez dans mes quartiers et effets personnels pour installer mon trophée guerrier dans son antichambre de la débauche. Je devais certes à Slan une pléthore de nuits passionnées et un certain nombre d’astuces afin de favoriser mon élévation personnelle dans l’art des arcanes nécromantiques, mais elle ne saurait entacher mon honneur en tant qu’hiérarque à la solde d’Arthas !

« Et je remarque que tu n’as même pas cherché à te cacher, ni même à agir pour me distraire pendant que tu commets tes petites saloperies. Bref, il va falloir payer. »

Je joignais les paroles aux actes en m’élançant immédiatement vers ma cible toute désignée. Je la baiserai sans doute pour aujourd’hui, durement, salacieusement, mais d’une certaine façon qui devrait la dissuader de reproduire ce genre de sottises. Je me saisis ainsi d’elle par le col de sa robe, puis par sa chevelure tentaculaire, avant de la trainer au sol pour ensuite la ruer de coups, tel un mari indigné qui administrerait une honnête (sic) correction (sic-bis) à sa sotte d’épouse (sic-bis-repetita).

« Encore heureux que tu n’aies pas pris sa virginité ! m’exclamai-je, la voix empourprée. Je la veux, cette petite délurée, pour servir mes caprices, pour voiler, pour jouir d’une infinité de petites débauches que le manteau de l'hymen enveloppe à merveille », conclus-je, la respiration saccadée, les yeux rouges cramoisis, la voix percée d’une tonalité prédatrice.

Slan était à mes pieds, son joli corps grâcieux humecté du rouge violacé de ma violence, perclus de ma brutalité, ses vêtements déchirés. La bougresse avait bien voulu se défendre ; je fus quitte d’une estafilade sur mon torse et de multiples plaies au niveau de ma ceinture abdominale ; ce ne seront que quelques cicatrices additionnelles à ma panoplie d’apparats virils, n’est-ce pas ? Ah ! Et, nonobstant, peu importe si j’étais d’humeur courroucée, je réalisais à quel point je continuais de la désirer. Oui. Je voulais encore baiser Slan, elle m’envoûtait, cette foutue garce à la beauté incendiaire ! Mais je devais me contenir et sanctionner son affront, plus insidieusement. Les deux simultanément, sans doute, feront l’objet de mes lubies. Par le passé, j’avais déjà besogné les cinq sœurs de mon amante pendant six heures consécutives, du crépuscule jusqu’à l’aube : ce n’était donc que formalité pour moi.

Je me déshabillais, sous l’œil d’un miroir qui renvoyait l’éclat de mon humble personne. J’étais un bellâtre au profil effrayant, un Alcide qui défiait toute comparaison : six pieds et un pouce (185 cm), des membres d'une force et d'une énergie incommensurables, des articulations d'une vigueur, des nerfs d'une élasticité... Joignons à cela mon visage, ma figure mâle et fière, de très grands yeux bleus, de beaux sourcils blancs, un joli nez en forme de bec d’aigle, de belles dents ciselées, l'air de la santé et de la fraîcheur juvéniles, des épaules larges et puissantes, une carrure athlète quoique parfaitement coupée, les hanches belles et altières, sans doute le plus beau maintien altier de la Horde, un tempérament baisé par le feu, une force herculéenne, et le membre d'un véritable étalon, impeccablement glabre, j’étais véritablement magnifique, je réunissais le meilleur de l’humanité et de l’elfité, tandis que j’étais également doué de cette capacité inestimable à tirer mon sperme aussi souvent que je le désirais dans un jour donné. En présence de ces deux femmes, mon érection – d’ordinaire, presque continuelle – atteignait les neuf pouces de long pour une largeur on ne peut plus admirable.

Après avoir jeté un œil désireux à Slan, je lui fis l’affront de l’ignorer superbement. Je voulais allumer chez elle une étincelle d’espoir, celle d’être désirée et étreinte, avant de manifester mon dédain, ma rancune passagère. Je voulais lui pardonner, mais pas tout de suite. Elle devait se sentir rabaissée pendant que je m’occuperai de Katina, Katina vers laquelle je m’approchais d’un pas décidé, Katina qui était honteuse du plaisir criminel qu’elle ressentait dans sa propre déchéance…

Je lui retirais sèchement ce godemichet, non sans l’avoir enfoncé au plus profond de son fondement, au préalable, pour le simple plaisir de lui infliger une souffrance dûment méritée. Prisonnière de guerre ou non, elle contribua, par son mépris tranquille, à mon ostracisme à Quel’Thalas et j’étais un homme très rancunier.

Toutefois, en aucune manière, je n’étais dépourvu de pragmatisme. Au-delà du plaisir que j'entendais tirer de ma suppliciée, j'y voyais également un moyen de semer le chaos en Quel'Thalas, mais pour cela, je devais la briser.

« Sylvanas te considérait comme le fleuron de sa garde personnelle, lui dis-je, et Sylvanas a assumé une décision : celle de nous rejoindre. Pour cela, elle vous a délibérément rendu solidaires de sa manœuvre afin de rejoindre son amant et intégrer nos forces : notre confrontation aux abords de Quel’Thalas n’était que pure mascarade, un guet-apens dont le scénario était écrit d’avance. »

Non sans afficher un sourire en coin, je me surpris moi-même à tenir le menton de ma concubine à l’aide de mes doigts graciles et meurtriers.

« Les informations qu’elle nous a données nous ont déjà permis de conquérir plusieurs localités, figure-toi. »

Mes propos étaient secs, cruels, sans concessions, à mille verstes de mes réserves diplomatiques. Du bout de l'index, je lui relevai le menton, de manière qu'elle me regardât dans les yeux. Je la dominais de très haut, comme je dominais tout un chacun dans cette pièce. Toutefois, sans brusquerie, je la saisissais par les aisselles, telle une petite poupée en porcelaine, et la hissais sur un lit de Procuste qui surplombait les appartements privés de Slan. Enfin, je démarrais mon petit jeu lubrique, je démarrais mes subtils attouchements qui se révélaient légers d'abord, puis plus pressants, plus impérieux. Mes mains détenaient une force effrayante et, pourtant, elles ne meurtrissaient pas la chair de Katina. L'une d'elles lui emprisonnait les doigts et les câlinait, un à un, l'autre lui pétrissait la jambe, doucement. Tendrement, je lui caressais le visage, suivi d'un doigt qui courbait son oreille puis le pourtour de ses lèvres. J’enfouissais mes deux mains dans sa chevelure, et mes doigts affectèrent de la coiffer. Je la fis ensuite pivoter, lui massais les épaules, parcourus du dos de l'index le sillage de son échine…

Pour finalement aventurer mes doigts maudits vers sa poitrine arrogante et abondante, en les caressant par-dessous, initialement, jusqu'à y susciter comme un léger fourmillement, au niveau de son aréole.

« Ecarte les cuisses, Katina. Je te sens prête pour que tu me sentes en toi et que tu deviennes une véritable femme accomplie, ordonnai-je d’une voix péremptoire. Ne crains rien, tout se passera bien. Slan sera là pour… me surveiller », ironisai-je.

Puis, de mes pouces habiles, j’investissais les mamelons, progressivement, les titillant, les pinçant (parfois cruellement~), tirant dessus, d'abord de manière presque imperceptible, puis avec une insistance accrue et tranquille, jusqu'à ce qu'ils s'érigent et deviennent presque… douloureux !

Sylvanas Coursevent

Créature

Re : La chute de Quel'Thalas [Izar Myrrhe]

Réponse 10 vendredi 10 juin 2022, 21:35:46

Izar - Et je remarque que tu n’as même pas cherché à te cacher, ni même à agir pour me distraire pendant que tu commets tes petites saloperies. Bref, il va falloir payer.

Alors qu'il la bat comme un maquero corrigerait sa pute, Slan le lacère de ses griffes aiguisées en poussant de petits feulement de panthère furieuse. Chaque coup qu'elle reçoit lui arrache pourtant des gémissements de plaisir. Vaincue par ses pulsions masochistes, elle ne parvient plus à retenir les tremblements de son corps et l'excitation insupportable que lui procure la douleur, elle glisse à genou  pour recevoir la correction de son amant. Ses mains ne cherchent plus à le blesser mais à la serrer, à le toucher, à le caresser. Ses doigts se crisper sur le renflement que fait son membre viril sous l'étoffe de son pantalon.

Izar - Encore heureux que tu n’aies pas pris sa virginité !

La souffrance que lui inflige Izar la rend malléable et sulfureuse tant et si bien que quand il cesse enfin de la brutaliser elle se tient à ses pieds. Blessée et soumise, ses petites ailes membraneuses pendent mollement derrière son dos, sa queue de démone glisse instinctivement entre ses cuisses pour soulager son désir à la place de ses doigts qu'elle garde crispée sur son amant.

Izar - Je la veux, cette petite délurée, pour servir mes caprices, pour voiler, pour jouir d’une infinité de petites débauches que le manteau de l'hymen enveloppe à merveille

Vaincue et à sa mercie, elle lui lance un regard langoureux de ses yeux émeraudes, sa chevelure serpentine et tentaculaire reprend la forme inofensive et flamboyante de sa forme humaine. Promesse d'un puit sans fond de plaisir et de jouissance, son visage exprime toute la détresse qu'elle ressent à l'idée d'être abandonnée ou pire, délaissée pour une autre femme. Le vampire supérieur comprend alors que ce que Slan craint en vérité, c'est qu'il l'abandonne pour une autre.

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Incapable de le retenir ou de lutter d'avantage, elle pousse un simple gémissement de désir et de refus quand il se libère de ses mains fébriles pour pouvoir se déshabiller. Pendant qu'il retire ses pièces d'armure et ses vêtements uns à uns, il profite pleinement du spectacle de la succube meurtrie à ses pieds qui continue de le bruler de son regard suppliant. Et quelques pas derrière elle, du cul bombé et offert de Katina qui se balance dans le vide, l'anus palpitant autour d'un god perlé, la vulve dégoulinante de désir et ses seins obusiers aux tétons gonflés qui pendant dans le vide. La petite guerrière elfe aux yeux bandés ne peut pas voir ce qui se passe, elle semble épuisée et vibrante d'excitation tant Slan a jouée avec son corps pour réveiller en elle un désir insupportable. Elle continue de gémir, de pleurer et d'implorer ses geôliers:

Katina – Pitié... arrêtez... je... j'ai suivi les ordres... je me suis rendu sans faire d'histoire... pitié...

Mais le rappel de sa coopération et de son statut de prisonnière de guerre reste lettre morte aux oreilles du Seigneur du Fléau qui s'approche d'elle. Le fait qu'elle se soit rendue sans se battre ne rend la chose que plus humiliante et injuste et donc... plus excitante. Voir une guerrière aussi puissante qu'elle se tortiller entre ses liens dans le vint espoir de pouvoir se défendre, prise au piège de sa propre loyauté et de la traitrise est profondément savoureux. Malgré toutes ses aptitudes martiales, ses pouvoirs magiques et son intelligence stratégique, elle n'est qu'un ravissant corps de femme, enchainé pour servir à la satisfaction de la perversité et la jouissance du traitre...

Quand elle sent les doigts d'Izar se poser sur le god perlé pour l'enfoncer plus encore en elle, la belle enchainée se remet à gigotter dans le vide en se tortillant de droite à gauche dans l'espoir d'échapper à son geôlier. Sa tête s'agite de droite à gauche dans un mouvement de négation désespéré.

Katina – N ! Nan ! Pas ça ! Pas encore ! NAN !

Izar ne l'écoute pas et le lui enfonce avant de le retirer d'un coup sec. Katina se contracte toute entière et relève la tête en serrant les dents pour laisser échapper un grognement profond et hystérique, les yeux révulsés sous le bandeau et la bave aux lèvres, son visage est déformé par la folie que provoque l'excitation.

Katina – Gnnnnniiiiiii !!!

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Izar - Sylvanas te considérait comme le fleuron de sa garde personnelle. Et Sylvanas a assumé une décision : celle de nous rejoindre. Pour cela, elle vous a délibérément rendu solidaires de sa manœuvre afin de rejoindre son amant et intégrer nos forces : notre confrontation aux abords de Quel’Thalas n’était que pure mascarade, un guet-apens dont le scénario était écrit d’avance. 

Katina – Gnaaan ! Gnooon !

Le cerveau surchauffé de désir de la garde du corps peine désormais à formuler des mots et des phrases mais elle est encore capable de hurler son refus et son horreur au visage de ses geôliers quand elle entend des mensonges aussi improbables. Le peu d'elle-même qui résiste encore refuse d'y croire et à raison. Mais la cruauté de ces mensonges ne font que la briser plus encore et la plonge toujours plus loin dans un abysse de désespoir, où l'unique lumière et chaleur viennent du plaisir physique qu'on lui impose.

Izar - Les informations qu’elle nous a données nous ont déjà permis de conquérir plusieurs localités, figure-toi. 

Quand il lui enlève le bandeau, Izar remarque les cernes rouges sous les yeux de sa proie, ses petites pupilles toutes contractés par l'excitation et leurs mouvements erratiques. Pas de doute, Slan ne l'a pas simplement chauffée avant son  arrivée, elle l'a carrément porté à incandescence. Même si son esprit trouve encore la force de combattre ses mensonges, son corps  lui est déjà en fusion et réclame ce que la succube lui promet depuis des heures.

Quand il la prend sous les bras, Izar peut sentir à quel point la peau de sa victime est chaude et moite, sa sueur dégage une odeur merveilleuse et son sang bat fort sous sa peau. En la soulevant pour la détacher et l'installer sur son lit, il peut sentir son poul battre contre ses doigts, chaque battement de son cœur, puissant et pure, irrigue tout son corps attachés et fait saillir ses veines là où les liens lui compriment les membres.

Katina – GNAA ! Gnan ! Lache ! Gnan... pris... prisonnière... de guerre... pitié...

Totalement perdue, Katina gesticule entre les doigts d'Izar comme un petit oiseau pris au collet que l'on tient dans les mains. Elle s'accroche encore aux espoirs et aux illusions du respect qu'on devrait lui porter, mais auquel elle n'aura pas droit, la puissante guerrière de Quel Thalas est désormais une esclave sexuelle... tous ses combats et toute sa force ne lui serviront plus à rien...

Katina – Na... touche pas... hooo... je... hummmm...

Gémit la belle enchainée alors qu'Izar commence son petit jeu pervers de séduction, cherchant à obtenir l'accord de son corps contre l'avis de sa tête. Chaque centimètre carré de peau et de cheveux qu'il touche semble prendre feu. Le sang monte à la tête de Katina et lui donne le tournis tant les attouchements de Slan puis d'Izar l'on rendu folle de désir. Progressivement, alors que ses caresses et ses massages d'Izar progressent et investissent son corps, corrompent chaque centimètre carré de sa chaire, ses soubresauts de défense se transforment en mouvement lents et lessifs de désir, comme si elle était ivre de sensations.

Le vampire en profite alors pour descendre lentement vers ses deux énormes seins dressés pour les gagner à sa cause...

Katina – Pas... hummm... pas... trainée... moi... pas... pas... n.. non pas la ! Hooooo c'est... trop sensible... je brule... pitié je brule...

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Katina - Ecarte les cuisses, Katina. Je te sens prête pour que tu me sentes en toi et que tu deviennes une véritable femme accomplie. Ne crains rien, tout se passera bien. Slan sera là pour… me surveiller.

Katina est paralysée par le contact d'Izar sur ses seins, ses doigts se mettent à serpenter sur ses auréoles et à masser ses tétons avec une dextérité folle si bien qu'ils se gorgent de sang et deviennent gros et dressé. Ils sont si beaux et développés qu'Izar peut littéralement les masturber pour créer une excitation dévastatrice.

Katina -Gna... na... ja...mais je... je.. par les dieux nan pourquoi... pourquoi ?

Katina gémit et regarde les yeux exorbité de surprise et d'horreur ses cuisses s'ouvre lentement pour accorder à Izar ce qu'il exige. Chaque vague de plaisir provoqué par les doigts du vampire poussent le corps de l'elfe à trahir un peu plus son esprit. Centimètre après centimètre, ses jambes s'écartent pour offrir sa petite vulve humide et dégoulinante au vainqueur, au traitre qu'elle hais tant...

Katina – Gnaaaa pitié pas ça...


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