N’est pas de rigueur dans ce genre de quartier… C’est exact, mais à la base, Li devait rencontrer un client et elle ne pouvait pas venir avec les vêtements de madame tout le monde. La famille Hua à travers les générations entretenait un certain standing, elle n’avait pas le droit d’y faire opposition sauf dans ce cas précis ! Elle n’avait plus rien à se mettre et allait devoir faire avec les moyens du bord, si elle arrivait à mettre la main sur un bout de tissu, elle n’avait pas quand même dû prendre les rideaux ? La patronne continue son investigation, s’agitant dans la pièce pendant que Souta en profite pour se reposer, il pourrait l’aider à chercher un peu mais d’un autre côté il fait bien de se relaxer, il doit rester attentif pour défendre sa cliente. Même si Li a plus l’impression qu’il s’amuse de la situation, prenant le temps de lui poser des questions sur ses préférences.
- Je ne dis pas non à ce genre de pratique ! Reste à savoir qui claque le fouet…
Vu le tempérament de Li il était envisageable de croire que c’était ses partenaires qui portaient l’attirail du bon toutou, c’était se tromper ! Parfois, ce sont les gens qui ont le plus de pouvoir qui aiment se faire descendre pendant les ébats pour parvenir à évacuer toute la pression. Ceux dans la pièce à côté avaient l’air de prendre leurs pieds comme jamais, il était possible d’entendre des gémissements, des cris, des fessées et le moment où l’homme demanda à la prostituée de se mettre à genoux pour lui uriner dessus. Souta éclata de rire à ce moment, Li garda son sang-froid restant de marbre comme à son habitude. En même temps, elle n’avait pas à rire, dans le passé il lui était déjà arrivé d'exercer ce genre de pratique.
- Rien ici non plus…
Et surtout, ne rien trouver commençait profondément à l’agacer, ces prostituées devaient bien avoir des vêtements à se mettre elles ne se déplaçaient pas toutes nues dans toutes les occasions. Li se redresse pour fouiller dans un autre meuble, retournant les tiroirs pour y sortir cette fois une multitude de sex-toy de toutes les formes et tailles possibles, se demandant parfois si c’était réalisable de rentrer une chose aussi grosse. Souta, lance l’idée que les filles devaient préserver leurs vêtements dans un vestiaire ou leurs chambres, ce n'était pas bête… Cette pièce servait certainement de rangement pour les accessoires.
- Possible, je vais quand même terminer de chercher on ne sait jamais si on peut éviter de faire un détour.
La patronne se remit à chalouper dans la pièce, ses seins claquant, ses fesses se tendant quand elle devait se pencher sur l’avant, elle se mit même à genoux pour vérifier en dessous des meubles exposant sa vulve qui ne semblait pas se desserrer malgré tous les déplacements qu’elle faisait. Il fallait bien l’admettre il n’y avait rien ici, Li se redressa frotta ses genoux pendant que Souta se tenait déjà prêt vers la porte. Ils allaient devoir parcourir les pièces pour arriver au vestiaire ou aux chambres plus haut, la patronne espérait qu’elle n’allait pas croiser de nouveau une fille hystérique… De toute façon, il n'y avait plus rien à déchirer sur elle.
Bien sûr tout n’allait pas se passer comme prévu, un couple venait de s’interposer pour acquérir Li… Ce n’est pas croyable ! Même les femmes s’y mettaient après les violeurs, l'arrivée des perverses. La patronne prit une importante inspiration sentant qu’elle allait céder pour la remettre en place et heureusement Souta calma sans tarder le jeu à sa façon… Un couinement de surprise glissa d’entre les lèvres de Li quand son garde du corps attrapa son sein entre ses doigts et elle n’a pas le choix de jouer le jeu. Le refuser pour lui crier dessus n’était pas une alternative à ce moment.
- Une prochaine fois… Peut-être !
Li gloussa se rapprochant de Souta, pour enfiler ses mains sur son t-shirt encore humide sentant les sillons de ses muscles glisser sous ses doigts. Par chance, la femme ne va pas insister, préférant faire la morale à son mari pendant que Li et son garde du corps en profitent pour filer gardant une position serrée. Souta en profite toujours, ne décrochant pas de son sein, est-ce une technique pour chasser tous ses tordus, c’est bien trouvé… Enfin, c’est ce qu’elle croyait jusqu’au moment où Souta s’excuse car c’était juste un oubli… Comment omettre qu’on tripote sa patronne ?
- Ça va pour cette fois…
Li n’allait pas faire un tapage ici de toute façon, crier n’était pas la meilleure des choses à faire et de toute façon il allait d'ici peu partir. À l'étage, Li rentre dans la première pièce ouverte qu’elle croise.
- Un vestiaire, je vais pouvoir chercher quelque chose à me mettre sur le dos.
Elle commence à s’approcher des casiers, les premiers sont fermés avec un cadenas, un ouvert ne renferme que des crackers, des tampons et des photos d’hommes nus, elle s’attaque à la deuxième ligne quand une voix familière rugit du corridor.
- Poussez-vous ! Je vais défoncer la gueule de cet enculer et éclater le cul de sa gonzesse.
C’était bien la voix d’un des malabars que le duo avait croisée avant d’arriver ici, ils avaient dû parvenir à ouvrir la porte depuis tout ce temps. Li regarde dans la pièce, il y a qu’une lucarne avec des barreaux à l’extérieur et traverser maintenant dans le couloir n’était clairement pas la meilleure des choses à faire… Il savait que Souta était armé, il avait dû s'équiper aussi. Li sans sa robe pouvait passer inaperçue, son garde du corps moins il pouvait à peine se dissimuler dans le vestiaire et la voix de l’homme arrivait presque à eux. Cette fois, c’est Li qui prit l'initiative pour les tirer de ce bourbier sans des éclaboussures de sang… Car tirer dans cette maison close était franchement une mauvaise idée pour le reste de l’aventure.
La patronne plaqua son employé contre une rangée de casiers, entrouvrant celui qui pouvait s’ouvrir pour masquer le corps de Souta, sans attendre elle baissa son blue-jean ainsi que son sous-vêtement tout en se mettant à genoux c’est à cet instant qu’elle vit qu’il était déjà en train de bander. Pas le temps de lui demander pourquoi ! Li prit entre ses lèvres le membre devant elle pour percer l’entrée de sa petite bouche et au même moment le gorille rentra dans la pièce.
- Mon gars ! C’est un joli petit lot que tu as là !
L’homme resta à l’entrée du vestiaire, s’appuyant contre l’encadrure de l'entrée pour reluquer la scène, il ne devait voir que Li qui coulissait sur le sexe de Souta qui était bien caché normalement.
- Touches-toi en même temps grosse cochonne, on aime vous entendre couiner pendant qu’on se fait sucer !
Il n’allait pas bouger, tant que Li n’allait pas le faire, à genoux elle écarta ses cuisses pour glisser un doigt le long de sa fente pour stimuler son clitoris et commencer à pousser des gémissements pendant qu’elle continuait d’engouffrer le sexe de Souta dans sa bouche, bavant dessus.
- Tu mouilles sale chienne.
Une remarque que Li aurait voulu empêcher, oui elle mouillait, son antre débordait de cyprine depuis un moment. Ce bordel ne la laissait pas non plus insensible, voir ses hommes et ses femmes s’emboiter à chaque recoin et cette intimité avec Souta juste avant, le sentir contre elle. Sa main brûlant englobant son sein pour le pétrir lascivement, l’avait fait grimper plus rapidement dans les tours que ce qu’elle pensait. Et dans tout ça l’homme pour l'instant restait à les observer, est-ce qu’il allait partir à un moment pour chercher notre duo dans une autre pièce ou juste profiter du spectacle jusqu’à la fin.