Theorem offrait à son épouse un spectacle des plus attendrissants. Cette douceur dans les gestes, cette patience qui l’amenait à faire les quatre volonté de sa femme Malaurie ne s’en lasserai jamais. Il trouvait toujours les mots justes, les bonnes attitudes pour qu’elle se sente en confiance. Leurs jeux intimes éveillaient leurs sens, aiguisaient leur appétit mutuel entre désir et frustration. Sans jamais devenir violent ou sadique ils se donnaient l’un à l’autre à leur façon, triomphants de leurs angoisses ou de leurs fantasmes les plus indiscrets.
Maintenant ils venaient de franchir une nouvelle étape. Bien calée dans la profusion de coussins moelleux, dans des draps divinement parfumés et d’une douceur incomparable, l’Ushi ferma les yeux lorsque son mari alla se préparer.
Elle tentait déjà d’oublier qu’elle allait bientôt recevoir en elle un sexe. Même si ce sexe appartenait à la personne qu’elle aimait pardessus tout. Son corps se crispa un instant quand Theorem revint près d’elle.
Elle ouvrit lentement ses paupières pour voir le visage de son aimé.
« J’ai le contrôle… »
Répéta-t-elle laconiquement tant l’angoisse lui serrait les tripes. Sans qu’elle ne puisse s’en empêcher son regard se posa sur l’entrejambe de l’Inu. Tout était parfaitement camouflé mais cela n’empêchait pas Malaurie de savoir ce qui se trouvait sous ce « déguisement ». Elle prit une profonde inspiration et referma ses yeux pour ne plus y penser.
Quand enfin elle sentit les caresses sur sa peau sa poitrine se tendit instantanément. Il lui parut que ses tétons n’avaient jamais été si durs. La langue qui se promenait sur son corps lui arrachait de vagues gémissement plaintifs, le doigt curieux qui s’immisçait entre ses lèvres chaudes la fit se cambrer instinctivement.
Même si son traumatisme provoquait le dégoût de sentir une verge glisser à nu dans son ventre, son corps de femme dans un instinct primal lui ordonnait de se cambrer pour faciliter une probable fécondation.
Dans un mouvement sur mais d’une grande douceur elle sentit son ventre absorber quelque chose de bien plus imposant que le doigt de l’Inu.
Des frissons parcouraient tout son être, elle se ressentit d’abord ni douleur, ni plaisir. Juste quelque chose qui s’était engouffré en elle. Une demi seconde après elle sentit son autre orifice s’élargir à son tour, laissant passer l’extrémité du second pénis de son mari. A ce moment, ses yeux s’ouvrirent en grand sur ceux de son époux.
Les pupilles de l’Ushi se rétractèrent en un minuscule point noir tandis qu’elle lâchait un râle de plaisir. Si la première pénétration ne lui avait rien apporté de sensationnel, la seconde si elle était bien menée lui arracherait certainement des cris de plaisir.
Elle n’eut pas le temps d’en profiter que son mari l’entraînait au dessus de lui en lui intimant de prendre les choses en main. Dans cette position, allongée de tout son long sur l’Inu, avec une verge solidement plantée dans son vagin et l’autre ne cherchant qu’à s’enfoncer d’avantage dans son anus Malaurie sembla un court instant incapable de faire le moindre mouvement. Seule sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration.
« Oui mon mignon, je commande… Darling , c’est moi, ta Malaurie …»
Sussura-t-elle en relevant le défi. Son regard plongeait dans les yeux d’émeraude de son époux alors qu’elle amorçait le premier mouvement. Lentement, si lentement elle sentit son ventre se contracter à mesure que l’amas de chair emprisonné dans sa gangue de tissus ne glisse vers le bas. Si son esprit refusait cette chair en elle, son corps lui l’acceptait car un flot de cyprine venait baigner le membre viril pour faciliter sa progression.
« Han… c’est .. Une crampe .. Je crois… ça va passer … han ! »
Tremblante comme une feuille Malaurie sentait son périné se serrer autour du sexe. Réflexe bien inutile et qui provoqua une onde douloureuse mélée au plaisir que lui procurait l’autre sexe à l’intérieur de son muscle anal. Lorsque l’Ushi s’appuya de nouveau pour en terminer avec ce premier va et viens d’une lenteur exécrable elle ne put que gémir de souffrance.
Par contre, le sexe de Theorem se trouvait lui emprisonné dans un vagin d’une étroitesse stupéfiante tant l’Ushi s’était contractée.
"Je .. Je ne peux pas .. Tasha ! Tasha j’ai besoin de toi, aides moi ma douce, retires le ! Retires le ! "
A peine eut-elle prononcé sa phrase que les bras puissants de l’Inu aidèrent la religieuse à s’extirper de cette position aussi douloureuse qu’inconfortable. Ce fut fait tendrement, sans précipitation pour ne pas ressentir une douleur supplémentaire au retrait simultané des deux membres.
Dans un élan de gratitude Malaurie s’avança pour embrasser les lèvres si douces de Tasha. Doucement elle se remettait de cette expérience quelque peu ratée mais au lieu de s’en excuser ou de paraître honteuse ou coupable, la religieuse insistait et embrassait goulûment celui qui redevenait sa servante préférée, sa Tasha si douce et obéissante. Ce simple baiser qu’elle faisait durer lui donna de la suite dans les idées. Relachant son emprise sur la bouche rose et humide Malaurie manipula tendrement sa proie, l’amenant maintenant dans une position ou elle l’avait abandonnée tantôt à ses envies.
"Tu es merveilleuse ma Tasha, tu mérites ta récompense…"
Caressant l’Inu qui se retrouvait à nouveau à quatre pattes, les fesses bien en évidence, la religieuse s’évertuait à lui donner des frissons à combler cet être qu’elle aimait à la folie. Puis, sa main alla chercher le petit étui. Elle retira le préservatif sans précipitation et le glissa autour de sa queue avant de l’enfoncer avec précaution et tendresse dans l’étroit conduit anal qui s’offrait à sa vue. D’amples vas et vient de cet appendice couplés à ses caresses sur les fesses rebondies de l’Inu étaient un doux prélude pour la religieuse qui voulait faire chavirer son homme de plaisir.