Quelque part dans les profondeurs de l'Asylum...- Faites attention aux sabots ! Enchainez le ! Enchainez le !!La créature toute en muscle se débat et envoie voler un homme de main qui s'écrase lourdement contre un mur. Ils sont maintenant quatre à avoir mordu la poussière en cherchant à le maitriser, ou du moins à le contenir, mais en vain. Car cette force de la nature, cette incarnation de la puissance animale, au buste d'homme viril et au corps titanesque de cheval semble invincible. Depuis qu'il a franchit l'étrange portail magique pour voler au secoure d'une faerime capturée par les esclavagistes de Max, il brise, écrase et franchit tous les obstacles que peut contenir le repaire de la mafieuse.
A bout de force et sentant le désastre venir, un des soldats de Dona Florenza sort son arme et vise le superbe hybride. Une main délicate et gantée de noire se pose sur le canon de son arme. Il se retourne, c'est elle, Max, Rachele, la Maitresse incontesté des lieux et de la mafia italienne de Seikuzu. Elle lui sourit puis lui fait un signe de la tête, le gorille baisse son arme, désarmé par sa dévotion qu'il lui porte.
Max - Non... pas celui-la... j'en ai besoin... laisse moi faire.
L'homme hésite, la peur de voir sa baronne blessée par ce monstre est palpable.
- Mais... Dona Florenza.. il pourrait vous blesser...La belle italienne ressent sa crainte et le gratifie d'un baiser sur la joue pour le remercier de sa fidélité. Elle note pour elle même de lui témoigner sa gratitude plus profondément quand elle aura un peu de temps à lui consacrer. Mais l'heure n'est pas au batifolage, Max a un business à faire tourner et le centaure est un élément indispensable de son nouveau projet.
Son garde du corps lui tend une arme, deux énormes tubes noir superposés à poignée: un flashball. Elle met en joue la créature et attend patiemment qu'elle face une ruade pour se libérer des cordes. L'homme de main commence à lui dire que cette arme ne sera jamais assé puissante pour vaincre l'animal quand
elle presse la queue de détente.
La détonation couvre ses mots, les deux projectiles partent simultanément vers les bourses du centaures, deux énormes sacoches qui encadre un phallus démesuré et qui pendent entre ses pattes arrières.
Les balles de caoutchouc heurtent les testicules de la bête de plein fouet, elle s'effondre comme frappée par la foudre.
Max - Bien... maintenant vous pouvez l'enchainer... Dite à Curie de le préparer pour la visite de son amie... je veux que cette... Enmoïra le vois sous son meilleur jour...Quelques heures plus tard, Rachele utilise le portail vers Terra pour envoyer une missive à la druidesse.
"Ma très chère Enmoïra,
Suites à vos nombreux refus de venir travailler pour moi en temps que secrétaire et assistante dans ma "Maison de l'exotisme", je me suis vue dans l'obligation d'augmenter mon offre. Ainsi nous avons eu le plaisir de faire la connaissance de Kalen, votre meilleur ami et protecteur du bosquet. Celui-ci ne désirait pas non plus travailler pour nous mais nous sommes parvenu à le garder à nos côtés jusqu'à ce que vous arriviez.
Sachez que la survie de votre amie dépendra de l'issue de votre entretiens d'embauche, je vous invite donc, si vous tenez à lui, de vous rendre aux coordonnées suivantes. Vous y trouverez un portail vers mon plan d'existence où je vous recevrai avec Kalen.
Dans l'espoir de vous voir répondre favorablement à mon offre, je vous prie d'agréer, chère Druidesse, de mon affection et de mon intérêt sensuel pour votre personne.
MAX.
Si Enmoïra se rend aux coordonnées de la lettre, elle découvre un ancien poste frontière abandonné à l'orée de son bois. Après une fouille fastidieuse, elle découvre que la cave dispose d'une étrange brèche magique, d'un rouge iridescent: un portail inter-dimensionnel.
Quand elle le franchit, la druidesse sent une étrange magie, dont elle ne connait pas la nature, la transporter par delà les plans jusque dans une grande salle de béton. Là, il n'existe pas la moindre force naturelle, pas la moindre essence de la Nature, pas la moindre plante verte ou bout de terre, une négation même de sa nature de druidesse.
En face d'elle, une jeune femme à la peau légèrement halée, vêtue d'une superbe robe crême fendu à la cuisse, l'attend devant une table haute, une coupe de champagne dans une main et un stylo plume dans l'autre.
Max - Enfin... je vous attendais... Et Kalen aussi... quel plaisir de vous voir sur votre futur lieu de... travail...