Ma vie de dragon, ne se résume pas qu'à faire la chasse. Comme de nombreuses créatures qui peuplent ces terres sauvages, j'ai ainsi appris à trouver ma place. Ensemble, nous sommes les gardiens et les représentants d'une partie d'un monde oublié, que nous devons protéger à tout prix, contre les humains. Nous tuons avec violence. Nous dévorons. Nous violons aussi. Mais nous ne laisserons pas les humains, conquérir ces terres. Nous vivons avec la nature et nous empêcherons de voir tout changements. Mais contrairement à la plupart d'entre elles, j'avais une rancoeur personnelle contre l'espèce humaine. Et avec celle-ci, lorsque je tuais, il m'arrivait parfois de trouver des choses intéressantes, sur leurs pauvres corps disloqués et déchiquetés. On dit que les dragons sont des êtres curieux et portés vers tout ce qui brille ou qui pourrait avoir de la valeur. Eh bien je peux dire, que c'est la vérité. Je suis en possession de nombreux trésors, que j'ai vu s'agrandir tout au fil d'un temps, que j'ai finis par oublier moi-même. Je possède d'innombrables cachettes pour les entreposer et j'ai avec un moi un ami, qui m'aide encore mieux à me fondre dans ce grand environnement, qui m'a accueillit à bras ouverts. Mais entreposer des trésors, peut aussi devenir source d'ennuis. Il m'arrive assez souvent, de devoir revenir dans les cachettes en questions, pour être certain de ne pas croiser un groupe de sales petits voleurs, que je réduis alors aussitôt en pièces. Et il se trouve qu'aujourd'hui, un idiot est justement en train de voler mes biens, dans l'un de mes précieux repaires. C'est d'abord Lumière, qui m'avertit à travers son langage muet composé de mouvements rapides et précis, qu'un intrus vient de traverser un portail, qui se trouvait juste à côté de l'une de mes cachettes.
- Tu es certaine de ce que tu dis?... Très bien. Allons cueillir notre petit invité. Je vais me faire une joie de le réduire en pièce et de garder son misérable crâne en souvenir, parmi mes biens.
Nous volons à toute vitesse, vers la destination en question. Après avoir traversé un portail pour gagner du temps, nous finissons par arriver au pied de l'une de mes grottes. Lorsque je me pose devant l'entrée, j'entends immédiatement du bruit à l'intérieur. Je laisse donc notre petit invité surprise, s'imaginer pouvoir s'en aller tranquillement avec mes trésors, jusqu'à ce qu'il pointe enfin sa sale petite tête. Sans bouger, mes yeux le toisent avec un regard meurtrier. Notre petit voleur n'était cependant pas un humain, mais un terranide, ce qui me retenait de lui sauter dessus, pour le réduire tout de suite en morceau.
- Tiens, tiens! Qu'avons-nous donc là, Lumière? Un minuscule petit terranide, venu fouiner dans nos affaires? Tu croyais vraiment pouvoir filer en douce, comme ça? Espèce de sale petit voleur de trésors!
Je lui saute immédiatement dessus. Tous les objets qui m'appartiennent et qu'il avait dans ses frêles petits bras, tombent par terre. J'écarte ensuite une de mes pattes avant, pour agripper le visage de cet être misérable, pendant que je me retiens d'enfoncer mes griffes dans son ventre.
- Espèce de sale petit dégénéré de terranide! Sais-tu que presque tous mes trésors, proviennent d'humains et d'être comme toi, que j'ai massacré?
Je le soulève ensuite du sol, tout en gardant sa sale petite tête entre les articulations de ma patte, avant de l'éjecter violemment contre la paroi de la grotte. Je me jette encore une fois sur lui, avant qu'il n'ait le temps de réagir. Lorsque je l'écrase de tout mon poids, je regarde son visage, ses vêtements et je le renifle. Bien que je savais qu'il s'agissait d'un jeune mâle, je trouvais quelque chose d'étrange chez lui. C'était surtout son visage, qui ressemblait vaguement à celui d'une fille...
- Donne-moi une bonne raison, pour ne pas te tuer? Même si je compte bien te le faire chèrement payer! Dépêche-toi! Parle! Et dis-moi ce que tu fais par ici avec ta sale tête, qui ressemble à celle d'une petite pute, que j'ai violé l'autre jour?
Avant que ce petit idiot ne me répond, je lui envoie une énorme baffe, avec le plat de ma patte, qui claque et qui résonne aussi vite dans la grotte.