Identité : Juan Esteban 'Johnny' Paso
Âge : 28 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Hétérosexuel ouvert, hypersexuel
Physique :
Bâti comme une muraille, les bras épais comme ma cuisse, le corps et le visage entretenus et passés à la cire, près de deux mètres de haut : Johnny ne passe pas inaperçu au milieu de la foule, et encore moins depuis qu'il est au Japon. Son père lui a toujours appris que le corps était la première source de la bonne vie, avec la bonté et l'air frais. Ce n'était ni un médecin ni un savant, mais son fils aurait pu faire moins avec cet adage. Enthousiaste de la culture physique depuis son adolescence, il a cumulé les heures d'exercice sans compter et a adopté une discipline de fer pour arriver où il en est.
Malgré les apparences, ce grand brun hispanique à la peau légèrement dorée ne bronze pas beaucoup. Il s'affiche généralement avec des jeans slim à taille basse et des hauts légers et sans manches, des lunettes de soleil et quelques bijoux, en or de préférence. Car oui, le style et l'ostentatoire comptent autant dans ce qu'il porte que ce qu'il est. Une bonne partie de ses revenus partent en soins esthétiques, en crèmes, en compléments alimentaires, en salle et en habits. Contrairement à ce qu'il aurait cru, les Japonaises sont moins réceptives à sa carrure qu'attendu, mais il ne déchante pas et persiste avec assurance.
Caractère :
Johnny n'est pas con ; il n'est même pas bête du tout. Il n'a juste pas eu la chance de pouvoir suivre la voie qu'il aurait voulu. On lui a inculqué le sens du travail, et il n'a jamais manqué de bosser à l'école. Il n'a simplement pas pu continuer, mais c'est à détailler plus bas.
On peut dire qu'il est responsable et qu'il se donne les moyens de ses ambitions. Ouvrier du BTP, surveillant de baignade, videur... Il a cumulé et continue de cumuler les petits boulots pour gagner sa croûte et faire ce qu'il a envie. Ce qu'il aimerait, c'est être une star une Instagram, modèle photo, mais il ne maîtrise pas assez les réseaux sociaux et n'a pas assez de temps à y consacrer. Ce serait pourtant bien plus simple ! Johnny espère, Johnny persévère.
S'il a le sens de la famille, il est, pour ainsi dire, sans famille. Il n'a jamais vraiment réussi à rester en couple ; ou bien ça n'était pas vraiment un couple. Il ne s'attache pas à ce point, quoiqu'il sait se faire des connaissances et ses amis. Son vrai soucis, c'est son hypersexualité : il a toujours le sexe en tête, et ses amies sont autant des plans cul réguliers que des personnes chères. Dans sa tête, c'est le bazar : il pense et rêve au sexe sans arrêt et est même capable de se jeter sur une inconnue pour un regard soutenu dans la rue. C'est aussi un dominateur et un amant sans beaucoup de limites, féroce et potentiellement violent sous le coup de l'excitation, que l'idée de s'exécuter au milieu d'une soirée entre potes ne refroidit absolument pas. Pour ça, Johnny a été plus souvent seul qu'entouré ; mais il ne désespère pas, il persévère.
On le prend parfois pour un violeur et un malade, mais ce n'est pas le cas. Il ne force pas, au moins pas qu'il sache, et ne fait pas dans les trucs scato, la violence gratuite, les bêtes et les enfants bien sûr. Il a des principes, Johnny !
Histoire :
Juan Esteban Paso est Argentin d'origine. Dans cette vieille puissance latine déchue, on est soit déjà privilégié soit condamné au prolétariat. Le père Paso refusait cet état de fait : il avait été gravement touché par la crise économique qui avait brisé ses rêves de jeunesse. Déjà âgé quand il s'est marié et a eu son fils unique, il portait sur lui ses espoirs lessivés, lui inculquant force, bravoure, bonté et goût du travail. Et il ne prit pas les conseils à la légère ! Bon élève, sportif, bien vu de ses camarades et du professorat, il aurait eu un avenir très ouvert dans un pays plus prospère.
Adolescent, il comprit progressivement que les choses ne seraient pas simples pour lui. Après la mort de son père, il pouvait tracer un trait sur l'université. Il fallait travailler pour aider sa mère, puis prendre le rôle de chef de famille. Quand il ne travaillait pas, il était à la salle ou chez l'esthéticienne : à défaut d'investir son argent dans son avenir, il pouvait l'investir dans le présent et se sublimer.
Car Johnny avait un plan : il voulait devenir Mister Argentina, ou Instar, ou un truc du genre. Mais percer dans ces univers était complexe, il ne décollait pas, et se retrouvait à 24 ans en pleine crise identitaire, chez sa mère, à compter ses calories en se demandant bien pourquoi il ne laissait pas tout tomber. Même avec les filles, ça ne marchait guère : elles se mariaient, faisaient des enfants et lui faisaient la morale dès qu'il se montrait trop aventureux. Il accostait surtout des jeunettes qu'il ne revoyait jamais. Ca lui allait, mais un truc manquait, une certaine liberté qu'il n'osait pas toucher du doigt.
En rêve et même éveillé parfois, fantasmes et aspirations se bousculaient en lui. Il savait qu'il n'avait pas les moyens de payer une vie dorée comme les autres cadors d'Insta, mais ça ne l'empêchait pas de bosser dur pour vivre une vie bien remplie. Il voulait assumer ses envies et sa personnalité, mais son cercle d'amis a plutôt très mal pris ses propositions dans l'ensemble. Il se trouvait parfois des amis plus ouverts, avait des aventures chaudes avec des filles du groupe, mais la jalousie et la morale venaient inévitablement foutre la merde. Les plus jeunes ne protestaient pas face à ses pratiques ; pas à haute voix, en tout cas, et ça il le savait bien, ça n'était pas mieux.
La mort soudaine de sa mère du foutu virus l'arracha à ses racines d'un seul bond. Le lendemain de l'enterrement, il faisait ses valises et embarquait pour l'aventure de sa vie : la vie à Seikusu ! Il avait entendu plein de trucs sur cet endroit dans les coins sombres d'Internet et s'était mis en tête que les Japonaises n'attendaient que lui pour s'emballer et lui sauter dessus. Il avait tort à plus d'un titre : toutes les Japonaises ne le reçurent pas avec enthousiasme, d'une part, et d'autre part il n'y avait pas que des Japonaises... Cet endroit était plus bizarre qu'il le pensait. Et c'était quoi, ces histoires de disparitions ? Il valait mieux qu'il fasse attention où il mettait les pieds.
Autre : /
Comment avez-vous connu le forum ? C'est un DC