Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

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Kara Desco

Humain(e)

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    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 15 dimanche 20 décembre 2020, 13:20:56

Direction le fameux rayon sous-vêtements, où Kara possède en effet quelques mauvais souvenirs. A vrai dire, il y a un turn over assez conséquent dans ce secteur, parce qu’il est assez exceptionnel qu’une vendeuse ne se fasse pas malmenée par de gros bourgeois pensant que sous-entendre qu’elle devrait l’accompagner en cabine pour les essayages était toléré. Elle avait souligné ce fait à la Direction, c’était montré peu aimable avec celui qui s’était montré vraiment lourd avec elle, et évidemment, avait été virée.

La vie, quoi.
« Jsuis pas sure qu’il reste de mes ex-collègues… » Souffla-t-elle pour elle-même, en le conduisant dans le temple du slip et du caleçon. Tous les tissus, toutes les couleurs, toutes les formes. C’était le paradis si on aimait mater des mannequins torse-nu bien moulé dans un boxer au prix d’un salaire de précaire.

Elle prit un petit air, minaudant en se transformant, prenant des poses maniérées.

« Aloooooooooors je vous conseille le coton stretch, pas moins de 95% coton, une bande large élastique à la taille pour un maximum de confort. Oh, comme cette couleur vous va bien ! »

Elle venait de coller un boxer noir, basique, simple, quelconque, mais sur l’élastique, le logo attestait qu’il allait coûter cher. Rien d’exceptionnel.

Eclatant de rire, elle s’empare d’un caleçon à carreaux immondes, digne d’un ancêtre, et tire sur les bords comme pour l’aguicher.

« Ohlala, c’est pile ce qu’il vous faut monsieur, c’est kitch, démodé et un peu rêche, parfait ! »

Même très contente de sa blague, Kara lui laisse porter divers produits, gloussant de ses piques, sautant d’une affaire à une autre. Dépenser l’argent de quelqu’un d’autre, y a pas à dire, c’est vraiment grisant ! Elle se prend au jeu, tape la pose devant un mannequin plus grand qu’elle qui porte un pyjama en satin comme dans les vieilles séries anglaises. On n’a jamais fait plus classe, si ? Elle se libère petit à petit, rigole et laisse Souta avec ce qu’il faut pour tenir un moment sans racheter de sous-vêtements.

A la fin de leur virée boxer, elle se plante devant lui, hochant la tête d’un air curieux.

« On va éviter l’atteinte à la pudeur, ouais. Déjà que tu dois faire flipper les vieilles tout habillé. » Dans son enthousiasme naturel, elle lui prend la main, celle qui ne tient pas ses futurs achats, et le conduit devant un vendeur derrière un tout petit comptoir.

« Bonjour, vous pouvez ouvrir une carte de fidélité à ce monsieur ? Ajoutez ceci dessus. » Elle fit déposer tout le matos sur le comptoir, en pagaille. Visiblement outré, le vendeur souriait cependant, bien élevé. « Ne clôturez pas l’addition, il va encore faire quelques achats. »

La perspective du chiffres sembla réjouir le jeune homme, mais il se contenta d’hocher la tête pour commencer à passer au scan les petites tenues. Pendant ce temps, Kara réfléchissait à ce qu’elle pourrait proposer à Souta.

Finalement, elle n’avait pas vraiment d’idée de choses qui lui plairait, et l’expérience avait prouver qu’elle n’avait aucune capacité à lire en lui. A chaque fois qu’elle interprétait une parole ou un geste de sa part, elle se mettait le doigt dans l’œil. Ils ne fonctionnaient vraiment pas pareil… Elle se creusa les méninges en l’emportant vers un rayon entier de jeans.

« En fait, c’est plutôt toi Pretty Woman. » Ricanat-t-elle en piochant un ou deux pantalons, des chemises, des t-shirts divers. Manches courtes et longues, des débardeurs, un pantalon à pince ultra classe qui la fit fondre dès qu’elle le toucha. Un pull en cachemire.

Elle lui balançait tout dans les bras, et cela forma une très belle montagne, en l’empêchant de voir quoi que ce soit. Morte de rire, Kara lui pris les avant-bras pour le guider, lentement, vers les cabines d’essayage. Les vendeurs qu’ils croisaient paraissaient se demander ce qu’ils fabriquaient, loin d’être exactement comme tous leurs clients friqués.

« Aller, à poil ! » Elle se rendit compte qu’elle avait été un peu trop naturelle, et toussa. « Enfin, euh. Je veux dire, prends ton temps pour essayer, hein, je vais attendre là. »

Elle désigna un fauteuil, où elle s’installa, pas mécontente de se poser finalement. Elle doutait que Souta ait assez de raffinement pour se rendre compte à quel point les vêtements choisis étaient classes, qu’elles tombaient parfaitement bien, que le drapé était toujours impeccable.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 16 dimanche 20 décembre 2020, 14:04:41

Me... Nous voilà donc dans le rayon des jeans pour commencer la véritable recherche. Pas que la précédente n'en était pas une. Surtout qu'elle a prit son temps pour me donner un max de détails et qu'elle semble s'amuser de cette virée surprise.

- Pretty quoi ? Le truc avec la prostituée ? T'imagines pas le nombre de fois qu'on parle de ce film car on compte pas le nombre de mecs qui veulent sortir des pro du circuit. Par contre je porte pas de jupe en général. Enfin, sauf le jour du... Non, je vais pas raconter cette histoire aujourd'hui.

Très rapidement les fringues s'envolent pour finir sur mes bras. Puis les uns au-dessus des autres. Voir les uns dans les autres. J'ai l'impression de devenir un artiste de cirque qui doit attraper des objets au vol et faire en sorte qu'ils tiennent en équilibre.
En l'espace de quelques minutes je ne peux plus ni voir devant moi, ni tourner la tête sur le côté. Tout mon champ de vision est bloqué. Jusqu'à sentir des mains, froides, se poser sur moi pour me guider en avant. Vers ce qui semble être des cabines d'essayages hyper spacieuses. Sans déconner, quelqu'un pourrait s'installer et vivre là-dedans. Si ça se trouve c'est plus grand que certains studios en ville.

Sur place je commence à séparer le tout en plusieurs piles pour mieux m'y retrouver. Ou plutôt deux : les hauts et les bas. Mais un truc me dérange. Je commence ensuite à me désaper rapidement pour me retrouver à poil. Et là je me tourne dans tous les sens à la recherche de quelque chose. J'ouvre le rideau pour me retrouver devant Kara pour lui demander.

- Je crois que j'ai paumé les boxers de tout à l'heure. Ils sont tombés dans le coin ?

Instinctivement, je fais quelques pas en avant tout en me penchant sur les côtés pour mieux voir au loin. Mais non, rien...
C'est là que je me souviens qu'elle les avait déposé à la caisse un peu plus tôt.

- Merde, c'est vrai, on les a laissé là-bas. Le con...
Bon, j'y retourne.


Sans perdre une seconde je repars dans le sens inverse et renfile mon propre sous-vêtement en testant un premier ensemble. Puis un second. Et encore un autre. Je m'arrête de temps en temps pour tester les différentes combinaisons qu'elle me suggère. Quand A et B allaient moyennement ensemble il fallait passer à A et D par exemple. Puis ensuite à B et C, voir C et D. Un vrai casse-tête.

Je termine le défilé en ne portant que le pantalon un peu classe qu'elle avait choisi plus tôt. Vu qu'elle l'avait pris sans chercher à y associer quelque chose de particulier je me suis dis que ne mettre que ça est plus logique que d'y ajouter le premier truc venu.
C'est donc avec aisance que je sors torse nu pour lui demander si ça convient.

- Alors, t'en dis quoi ? Pas mal, non ? Je trouve qu'il me va bien.

Une annonce rare provenant de moi qui ne porte quasiment jamais ce genre de truc. A croire qu'elle vient de me pousser à étendre mes horizons en terme de goûts vestimentaires. Donc à mon tour de la remercier.
J'attends encore quelques confirmations sur ce qu'elle trouve bon ou non à conserver et j'appelle un vendeur pour lui dire d'ajouter ça sur ma note en attendant qu'on termine. Parce que, non, nous n'avons pas terminé.

Un grand sourire sur le visage j'annonce à Kara que c'est à son tour de se lâcher.

- J'pense que c'est bon pour moi. A ton tour de te trouver des trucs qui te plaisent. Et je veux pas entendre de "non ça va" ou "j'ai pas besoin" et d'autres conneries du genre. Tu regardes, tu aimes, tu essaies et tu prends. C'est aussi simple que ça.

Pourquoi je serais le seul à profiter et me faire plaisir après tout ?

Kara Desco

Humain(e)

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Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 17 dimanche 20 décembre 2020, 14:44:04

Kara scrollait distraitement sur son portable quand elle fut tirée de sa rêverie par la voix du Psychopathe au portefeuille blindé. En relevant la tête, ses pupilles se dilatent et elle sent qu’elle rougit.

« Euh. Souta. » Murmure-elle, entre la gêne et le choc. « T’es… t’es à poil. »

Ce mec n’avait vraiment aucune décence, c’était assez hallucinant. Pour un peu, elle n’aurait pas été surprise de le voir sortir cul nu dans les allées pour retourner chercher les affaires laissées au comptoir. Et le pire étant qu’il ne paraissait pas s’en préoccuper, comme si c’était naturel. Oui, d’accord, c’est naturel d’être nu, mais… Bref.

Elle ne sait pas trop où se mettre, passée la surprise d’avoir en face de son visage le corps d’un mec qu’elle connaissait à peine. Bien foutu, c’est pas la question. Mais vraiment sans-gêne. Elle ricane nerveusement pour tenter d’avoir l’air normale, comme si ce n’était pas choquant.

« Essaye d’abord le jeans slim, il ira bien avec la chemise à motif rouge. »

Dès qu’il est de nouveau caché derrière le rideau épais, elle souffle, pour reprendre ses esprits. Merde, il est vraiment space ce gars. Tellement cash. Elle se gratte l’arrière de la tête en reprenant la lecture de son portable, liker deux trois photos de cosplayeurs, répondre à une invitation de contact sur un réseau social, se faire une idée d’un article juste en lisant le titre putassier.

Elle n’est plus très attentive lorsqu’elle distingue au-dessus d’elle du mouvement, relevant le visage… pour tomber nez à nez avec un buste musclé, et un pantalon du tonnerre qui tombe parfaitement bien. La coupe est divine, le tissu élégant, les plis sont parfaits. Sa bouche s’ouvre comme une carpe hors de l’eau, elle est sur le cul.

« Je. »

Il lui va hyper bien, oui. Ça le change énormément, Kara est toute retournée. Elle déglutit, se mord la lèvre machinalement et sursaute en se raclant la gorge, perturbée.

« Oh, ouais carrément. Il est euh… il est vraiment super beau, ce pantalon. Il va bien avec ton torse nu. Ton allure, ton allure. Il va bien avec ton allure. »

La chair est faible, elle le sait, c’est assez déloyal pour elle qui se laisse facilement avoir par des mecs à la plastique de rêve. Fort heureusement, Souta a fini ses essayages, et il semble avoir trouvé son bonheur, ce qui la sauve. Elle se lève un peu vite, se reprenant, et un vendeur comme par magie leur saute dessus pour récupérer leurs choix. Ils ont un don, je vous dis.

Elle estimait qu’il avait fait le tour de ce qu’il recherchait, mais fut attaquée en pleine marche vers les caisses. Hein ? Mais. Non mais, elle avait tout ce qu’il fallait, elle…
Pinçant les lèvres, elle balbutia.

« Non, mais. » Il l’a pris de court et lui renvoya pile ce qu’elle allait dire à la figure. Merde, plus aucune échappatoire. Il voulait vraiment lui offrir des vêtements ? Mais c’était assez malaisant, non ? Ils ne se connaissaient pas, et puis maintenant, elle savait d’où venait tous ces billets. Et c’était pas joli joli…

« Bon, d’accord, mais. » Elle ignorait ce qu’elle allait dire après, mais préférait trouver une condition pour garder la face. « Juste 1 seul vêtement. »

Kara était persuadée qu’il allait lui rire au nez et n’en faire qu’à sa tête… Mais elle aurait essayé. Se dirigeant vers l’étage au-dessus, sanctuaire de la mode féminine, elle s’arrêta en haut des escalators. Tout était féérique. L’ambiance était plus claire qu’au-dessous, sans doute parce que les femmes sont tellement plus lumineuses… Fadaises, certes, mais cela faisait toujours un petit quelque chose à la jeune femme de se retrouver au milieu de cette immense quantité de vêtements de luxe.

Malgré ses idéaux et ses valeurs, il y avait quelque chose de merveilleux dans l’idée de pouvoir se transformer juste en portant d’autres vêtements, de paraître quelqu’un d’autre. On gagnait tellement en confiance en soi dans des fringues chères ! Elle soupira comme une enfant. Tout brillait. Mais si elle voulait éviter de contrarier Souta, il fallait qu’elle regarde, aime et essaye. On verrait plus tard l’étape suivante… Elle avait encore espoir de négocier de ne rien prendre.

Peut-être que sa carte de crédit passerait cette fois, elle allait avoir la prime grâce aux ventes de la veille, donc un petit découvert supplémentaire de quelques jours ne seraient si problématique. Si ?

Elle prit une profonde inspiration et avança, puis tomba raide devant un portant de robes.

« J’adore les robes. » Crut-elle bon d’argumenter, en touchant les tissus, penchant la tête. « Mais j’achète pas mal d’occasion. Y a des trucs vintage super chouette, faut pas croire. »

Elle avait l’air de parler toute seule, sans doute pour essayer de se motiver, se mettre dans l’ambiance. Sa main se bloqua sur une laine vraiment douce.

« Merde, touche ça, c’est trop trop moelleux ! » Assurément, une robe dans cette matière devait tenir bien chaud, elle la retira du portant et la colla contre elle, incapable de se voir d’au-dessus.

« C’est pas un peu court ? » Son nez se fronça. Au bureau, elle portait des tailleurs aux genoux pour être mi-salope mi-sage devant les clients.  Elle haussa les épaules, mais garda contre elle la robe… Elle était bien trop douce pour la reposer, elle voulait au moins l’essayer.

C’était très compliqué pour Kara de se lâcher, étrangement, alors qu’elle avait été si drôle dans le rayon homme. En déambulant comme au hasard, elle se mordillait la lèvre, évitant de fixer le Gangster aux cheveux clairs. Pour tenter de détourner son attention, elle se mit à discuter.

« Qu’est-ce que t’aimes toi, comme tenue pour une femme ? J’ai du mal à savoir tes goûts, t’as l’air de t’en foutre totalement. »

Alors qu’elle finissait sa phrase, Kara tomba en arrêt devant une robe de soirée. Le type de robe de princesse, pour un gala de charité, un défilé de miss, ou une sortie à Monaco. C’était… bluffant. Elle étincelait, le tissu était cousu avec une finesse d’exception. Le bustier tombait parfaitement sur le mannequin aux proportions idéales, serrant sa taille, et les froufrous de la jupe cascadaient avec élégance sans alourdir la silhouette. C’était royal.

« Oh merde. Je suis amoureuse. » Susurra-t-elle.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 18 dimanche 20 décembre 2020, 15:45:42

Nous voilà rapidement au rayon robes qui semble la rendre quasiment aussi euphorique que le magasin de jeux vidéos plus tôt. On dit que le bonheur est quelque chose de difficile à trouver. Et c'est sans doute vrai. Trouver des occasions de s'amuser et se détendre aussi souvent que possible me semble en tout cas être une alternative plus que suffisante.

- Oh mais je te crois.

Pas que je m'en fous totalement. Juste que je sais pas quoi répondre sur le thème assez particulier des tissus et des robes. D'ailleurs, à ma grande surprise, le tissu du truc qu'elle me demande de toucher est assez agréable. On se sentirai presque attirer par une douce et chaude sensation qui m'est familière. Celle de mon pieu. Qui est probablement l'endroit où j'aime passer le plus de temps. Parce que dormir c'est la vie.

Rapidement elle me sort de mon esprit qui vagabonde sur la savoureuse piste du glandage imaginaire pour me demander si un truc est pas trop court. Et elle ne l'est pas tant que ça. Quand on a des jolies gambettes et qu'on habite dans un quartier sûr il faut pas se priver de les montrer. Sauf que je n'ai pas le temps de le lui dire vu qu'elle part encore sur autre chose. C'est à peine si j'ai l'occasion de lâcher un "J'trouve pas."
Surtout qu'une autre question arrive dans la foulée.

- J'irais pas dire que je m'en fous. Moi y me suffit d'être à l'aise dans des fringues. Et j'crois que j'attends la même chose dans l'autre sens. Une fille peut être autant attirante en bikini que derrière un pull en col roulé. Ce que je veux dire... C'est la personne qui rend la fringue stylée, pas la fringue qui rend la personne stylée.

C'est ensuite que je remarque qu'elle flash sur une seconde robe. Le genre à vous rendre aveugle à cause des éclairages si on se trouve au mauvais endroit, au mauvais moment. Après, les goûts et les couleurs.
Même en allant rarement dans des boutiques de ce genre je sais qu'on ne retire pas des fringues d'un mannequin pour les essayer dans la foulée. On pourrait. Non, je pourrais le faire en terme normal. Sauf qu'elle a vraiment l'air de l'aimer. Et cette fois je n'ai même pas besoin une vendeuse pour nous aider.

- Bonjour, puis-je vous aider d'une quelconque manière ?
- Ouah ! La vache ! J'ai failli faire une crise cardiaque.
- Je m'en excuse.
- Pfouuuu ! Faut pas faire des trucs pareils.
- ....
- Huhum  ! Ouais... On va essayer cette robe là, sur le mannequin. C'possible ?
- Ce modèle est une pièce spéciale qui n'existe pas en d'autre exemplaire.
- Tu réponds pas vraiment à la question, ma mignonne.
- Comment vous expliquer cela autrement ? Si vous la dégradez d'une quelconque manière, vous devrez la payer.
- Donc on peut ?
- Oui. Techniquement.
- Donc on peut. Et on va le faire. Enfin, pas on dans le sens où on va l'essayer à tour de rôle. Juste elle. Pas moi.


Je me tourne vers Kara pour lui dire que c'est cette fois à son tour d'aller faire un défilé de mode. Elle aura tout le temps de vérifier la première pendant que la vendeuse part préparer la seconde sous l'oeil attentif de sa responsable qui a son téléphone à la main. Elle ne doit pas savoir qu'on a déjà acheté un paquet de trucs jusque là et se prépare à appeler les flics si on s'avère être un couple qui aime faire chier le monde en essayant tout ce qui traîne sans craindre des conséquences.

- Allez, va m'enfiler ça. Et sans rechigner.

Je garde un oeil sur la vendeuse et sa patronne qui continue de me jeter d'étranges regards en attendant que Kara termine. Lorsque je l'entends me prévenir qu'elle va sortir, je me retourne, bluffé.

- Ah ouais, quand même.

Je penche légèrement la tête sur le côté pour vérifier la taille dont elle était si inquiète.

- C'est pas si court que ça. J'ai bien fait d'attendre pour en être sûr mais t'as de belles jambes, alors faut pas hésiter à les sortir. En tout cas t'es super sexy dedans.

Reste a espérer que ce soit un compliment pour elle. J'ai pas envie de sortir le mauvais adjectif et me faire pourrir dans la foulée. Les femmes sont très sensibles aux termes. Faut savoir jongler entre mignonne, jolie, belle, sexy, classe. Certaines fois j'ai l'impression de me retrouver face à un QCM, attaché à une chaise qui est elle même suspendue par un fil au-dessus du vide quand je parle à une nana.

La vendeuse arrive ensuite avec la robe de soirée. En compagnie de sa patronne qui commence, comme toute bonne patronne du genre, en faisant des courbettes. Et "môssieur il a du goût" et "Sa femme doit être ravie."
File lui donc l'engin qu'elle aille l'essayer. On va pas perdre notre journée ici avec ton baratin. Tu plombes l'ambiance.

Alors que Kara retourne en cabine, j'attends de mon côté avec les deux femmes qui me posent des questions sur mon boulot, ma solvabilité. Et j'en passe et des meilleures. Tu sais ce qu'elle te dit ma solvabilité ? Un étrange cri sort de la cabine dans laquelle je fonce sans réfléchir.

- Non, monsieur, vous ne pouvez pas...

A en croire des filles que j'ai côtoyé dans le boulot, enfiler une robe peut parfois être comparé à un parcours du combattant. C'est peut-être le cas ici. Je prends quelques secondes pour voir ce qu'il en est et à en juger par sa posture le problème se situe...

- Okay, je vois. Atends, j'vais t'aider.

Je me place derrière elle et tire légèrement sur le haut de la robe dans un premier temps. Puis j'attrape ses seins avec les deux mains pour les malaxer un peu et les comprimer pour qu'ils puissent entrer là où il faut.

- Ce truc est fait pour les planches à pain ou quoi ? Va falloir la réajuster parce que t'en as une sacrée paire. Dont tu devrais être fière, parce qu'ils sont parfaits.
« Modifié: dimanche 20 décembre 2020, 18:19:12 par Souta et Janus »

Kara Desco

Humain(e)

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Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 19 dimanche 20 décembre 2020, 17:56:04

Là, maintenant, Kara vivait un rêve.
Déjà, elle avait été assez troublée quand finalement, Souta avait validé cette robe en laine toute doute. La porter était réellement confortable, elle était moelleuse et chaude, onctueuse presque. Aussi bien que cette couette en polaire dont elle s’enroulait les épaules comme une grand-mère dans son canapé, mais… mais en franchement plus distingué. Même si elle avait une piètre image d’elle-même, Kara devait avouer que son reflet dans le miroir était plutôt sympa, elle se plaisait presque.

Et le commentaire de Souta, pour une fois, n’était ni vexant, ni blessant, ni à double sens. Il avait bien dit ‘sexy’ ? Elle pinça les lèvres, rayonnante, comme si juste ça pouvait booster son moral.

« Sortir mes jambes ? T’as dû oublier de regarder hier, elles étaient déjà de sortie, je mets rarement des pantalons. »

Si, les leggings chez elle, mais ça comptait ça ? Autant que les bas de yoga ultra confortable dont elle raffolait pour glander devant son ordinateur en mangeant des céréales, le dimanche. Mais déjà elle se mit à bugguer. La vendeuse arrivait avec ce petit bijou de couturier et Kara sent son cœur s’accélérer, tambourinant dans sa poitrine, la laissant avec la gorge sèche et des sueurs froides. On dirait que le Bachelor vient vers elle pour lui offrir une rose. Et un gros chèque. C’est Noël. Elle sautille sur place en se mordant la lèvre.

« Oh, merde, merde, merde. » Clairement, elle jubile, elle en chialerait presque, c’est divin.

Elle n’aurait jamais cru pouvoir essayer ce genre de vêtement, et même si elle pourra difficilement remercier à hauteur de ce que cela lui procurait, Kara se sentait reconnaissante envers Souta pour ce geste. Pour lui, c’était sans doute rien du tout ; Ca lui prenait un peu de temps et il devait supporter les conversations suspicieuses des employés, mais dans son cœur de petite fille, c’était un rêve.

La jeune femme refusa poliment l’aide de la vendeuse, mal à l’aise à l’idée d’être en petite culotte devant elle. Ce n’était pas si compliqué que cela d’enfiler une robe de soirée, enfin. Elle était assez grande pour.
Fuck.

Réessayons.
Ca coince, elle s’acharne, craint de briser la fermeture dans son dos. Et puis, c’est trop compliqué de se contorsionner les bras, elle s’y prend mal, n’y arrive pas, se sent compressée… Son rêve semble virer au cauchemar, et pour le coup, les larmes lui montent vraiment aux yeux, comme si une crise d’angoisse arrivait tout doucement, mais sûrement… Elle gémit plaintivement, et se rend compte que c’est un peu fort.

Oh non, elle va attirer les vendeurs, et devra avoir la honte, c’est l’enfer.
Mais c’est Souta qui entre dans la cabine et elle sursaute… « Non mais, ça va, je … je gère… » Pas du tout, il le voit bien, et elle ouvre alors des yeux ronds, d’un coup, son corps se fige en sentant ses mains sur sa poitrine, et son torse dans son dos. Kara tente de se convaincre qu’il flatte ses seins juste pour essayer de refermer la robe, mais la situation l’agite fatalement.

Elle ferme les yeux, pour tenter de garder son calme, entre la gêne et une sorte étrange d’émotion qui fait monter la chaleur à ses joues, immobile. Ce n’est pas très efficace, d’autant que ce qu’il vient de dire semble encourager son trouble.

« Ah. Je. » Il fallait qu’elle parle, qu’elle ne laisse pas penser que ça l’ébranle. C’est juste des mains sur des seins, zen. Ça doit être normal pour lui, il drague pas, il l’a dit, calme. « P… parfaits, carrément ; Ah ah. » Elle rit nerveusement, tente de trouver quoi dire, parle sans réfléchir, n’importe comment. « Ils m’aident bien pour. Pour vendre. Des. Des trucs. Tu vois. C’est pratique. Enfin, ça peut. » Elle soupire un peu trop langoureusement.

Et soudain, elle hausse la voix, tentant de reprendre une contenance.

« OUI voilà, on va la faire reprendre. Non. Attends, c’est pas très grave, elle me va pas, de toute façon, on va prendre la robe toute douce, elle est très belle. »



Souta et Janus

Humain(e)

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 20 dimanche 20 décembre 2020, 18:53:30

Voilà qu'elle commence à paniquer en dérivant complètement. Je me contente de poursuivre ma manœuvre tout en répondant avec de simples et courts "Huhum." le temps qu'elle se calme. Ce qui semble être en mauvaise voie étant donné qu'elle décide d'abandonner rapidement pour se rabattre sur son premier choix.
Mes doigts s'ouvrent doucement pour ne pas lui faire mal pendant que je recule et libère sa poitrine de leur étreinte. Je fais un pas de côté, puis un second pour me retrouver face à elle.

- Ouep, elle est très belle sur toi. Mais c'est pas une raison pour abandonner à la première difficulté quand un truc te plaît. Regarde hier, t'as bien réussi à refiler tes machins alors que tu transpirais pas la motivation. T'aimes surtout ton boulot. Mais pas tout ce qu'on te fait faire derrière.

Le coup de la claque pour la réveiller hier était justifié car elle était dans les vapes et ne répondait à rien. Va falloir que je trouve une autre solution pour cette fois par contre. Sans parler du fait que j vois mal comment je pourrais justifier la chose auprès des employés du magasin. C'est la convocation chez les flics assuré. Je décide donc de la regarder droit dans les yeux.

- Non, on va pas faire ça. Pas tout de suite. Tu vas essayer encore une fois, sans te prendre la tête. Et si ça passe pas, bah ça passe pas.

Le hic c'est que je sais pas du tout par où commencer. Au point de lui demander de pas bouger pendant une minute, le temps de faire... un devis ? Une estimation des dégâts ? Je vais garder les définitions de la chose pour moi.
Heureusement je trouve deux ou trois trucs qui pourraient arranger la situation. Je me baisse alors pour me retrouver sur un genou face à elle.

- Lève la jambe gauche pour voir. Et pose ton pied sur moi.

Mes mains avancent alors rapidement pour se déposer délicatement sur sa cheville le temps qu'elle trouve son équilibre. Je les fais alors remonter doucement le long de son mollet pour aller jusqu'à atteindre sa cuisse. C'est la méthode la plus simple et rapide pour décrocher une sorte d'attache qui s'est coincée là-dessous.
Je relève les yeux pour le regarder et lui demander.

- Et là ? C'est mieux ?

Mes mains font alors le chemin inverse tout aussi lentement pour ne pas la brusquer. Jusqu'à lui déposer son pied moi-même au sol. Tout pour éviter une autre panique.
Une main sur mon genou et l'autre au sol, je me redresse pour m'attaquer au second problème. Me voilà donc de retour derrière elle.

- Attends, bouge... pas.

Contrairement à tout à l'heure j'appuie d'avantage ma poitrine sur son dos pour atteindre ce que je cherche. Mes mains se posent sur ses hanches pour se saisir du tissu et le remonter d'un coup sur deux ou trois centimètres.

- Ca s'est fait, reste plus que...

Je parle sans vraiment chercher à lancer un échange. Une vieille habitude que j'ai depuis gamin. Me parler à moi-même m'aide à mieux me concentrer et visualiser ce que je suis en train de faire dans ma tête.
Mes mains remontent alors le long de ses hanches sur cinq centimètres pour redescendre d'un coup sur la même longueur. L'objectif là est de faire descendre la robe dont une partie était coincée à l'intérieur.

Ceci fait, le premier problème reste le dernier à corriger. Vu que mon intervention de la première fois ne l'a pas fait disjoncter, je tente une seconde tentative. D'un geste lent et assuré, mes deux mains retournent chercher sa poitrine et la partie de la robe qui doit les accueillir. Maintenant que tout a été arrangé plus bas, la partie supérieur semble plus... souple ? Elastique ? Malléable ? Moi et le champ lexical vestimentaire. Ma tête se fraye ensuit un chemin en évitant ses cheveux pour finir à côté de la sienne et je lui glisse alors doucement à l'oreille.

- Faudra peut-être leur demander de corriger cette partie-là. Car même avec toute la bonne volonté du monde, tout ne rentrera pas.

Moi qui lui avait dit de ne pas abandonner trop vite. Voilà que je ne suis pas mes propres conseils. Je me mets alors à souffler pour mieux expirer, vu nos deux postures, tout en laissant mes doigts s'enfoncer dans la chair tendre et élastique de sa poitrine alors qu'ils essayent de faire entrer celle-ci du mieux possible.
La chose dure bien deux à trois minutes avant que je ne parvienne à obtenir un résultat satisfaisant.

- Reste plus que la touche finale.

En retirant mes doigts, mon index gauche titille son mamelon par accident. La faute au fait de ne pas voir ce que je fais de là où je suis. Elle sentira quelques secondes plus tard la fermeture arrière se refermer tout doucement pendant que j'expire près de son oreille en reculant.
Satisfait, je recule encore de quelques pas en me dirigeant hors de la cabine.

- Je te laisse admirer le résultat. Mais moi je trouve ça juste parfait.

Kara Desco

Humain(e)

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    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 21 dimanche 20 décembre 2020, 20:40:54

Pour sa défense, et ce qui allait suivre, cela faisait vraiment un moment qu’aucun mec ne s’était intéressé à elle.


Les mots de Souta auraient dû être rassurant, et en apparence, cela avait fonctionné. Kara était un peu plus tranquille depuis qu’il avait retiré ses mains de son décolleté, la sensation de chaleur retombait doucement, mais les choses se compliquèrent dès qu’il planta son regard dans le sien. Pourtant, il parlait hyper lentement, et cela aurait dû l’apaiser…

Doucement comme on manipule une dynamite, elle hocha la tête pour lui indiquer que le plan qu’il venait d’énoncer lui semblait bon. Dans sa petite cervelle, c’était déjà plié : elle savait que ça n’irait pas, elle n’aurait jamais dû rêver d’être une princesse comme ces filles qu’elle voyait dans les magazines pour pouffiasses. Elle n’était pas comme elles ! Du moins espérait-elle.

Mais tout se compliqua alors. Pour Kara, comme pour Souta, qui devait jouer avec des ficelles explosives sans se douter de ce qui se passait en elle. Et les éléments étaient chatouilleux, la jeune femme ouvrant la bouche dès qu’il se mit à genoux, baissant lentement les yeux vers lui, comme incrédule. Tout. Va. Bien. Il ne faisait que caresser sa jambe, rien de plus. Non, il cherchait méthodiquement ce qui bloquait à hauteur de sa cuisse, pas de panique.

Pas la peine d’en faire tout un fromage, hein ?
Ce n’était pas comme si cette sensation ne l’avait pas fait frémir. La délicatesse dont il faisait preuve était sans doute pire, à l’image d’un sparadrap qu’on retire tout doucement, alors qu’il aurait suffit d’un bon coup sec ? Mauvais exemple.
Kara avait la bouche entrouverte et sa respiration s’accélérait, troublée par son regard. Il demande si c’est mieux. Cette blague. Elle a du mal à rassembler ses esprits et balbutie un « O… oui, c’est. Mieux. »

Ce n’était pas le même homme qu’hier, impossible. C’était un clone. Elle analysait chaque mouvement avec une extrême délicatesse, de l’empathie et une douceur incroyables. Docile, Kara ne bougea pas, à sa demande… Et de toute façon, elle s’en trouvait incapable, pétrifiée, le regard fixant désormais son propre reflet dans le miroir en face d’elle, reflet où elle put voir parfaitement clairement Souta passer dans son dos, glisser ses mains sensuellement sur ses hanches.

Non, non pas sensuellement, juste méticuleusement pour aider le tissu à se placer correctement. Son torse appuie vraiment fort contre ses omoplates, elle sent sa cage thoracique se soulever contre son dos dans une respiration lente et profonde. Evidemment, puisqu’il semble manipuler de la nitroglycérine. Muette, Kara, elle, a l’air de se transformer petit à petit en statue, bloquée, les yeux grands ouverts suivant précisément les mains de Souta qui remontent surement vers sa poitrine.

Son souffle dans son cou l’achève. Elle ferme violement les paupières, fronçant les sourcils pour se convaincre de rester calme. Tout va bien. C’est juste son aide pour fermer la robe. Ce n’est pas parce que dans le miroir, on a l’impression qu’il la pelote dans la cabine, collé contre ses fesses, que c’est forcément ça. La preuve, il parle de la robe.

S’il avait voulu la rendre folle, il ne s’y serait pas pris autrement… Sous tension, elle sent clairement perler la sueur à la naissance de ses cheveux, dès lors qu’il s’aventure bien plus sur la peau tendre de ses seins. Ça dure une éternité.

Quand il annonce la touche finale, elle pense pouvoir souffler, se relâche une seconde se pensant à l’abri de nouveaux émois et là, sans crier gare, lâche un soupir qui ressemble vraiment beaucoup à un gémissement. La faute à cet index involontaire sur son téton qui s’érige immédiatement. Kara se mord la langue, ouvre vivement les yeux, au comble de la gêne et se fige.

Fort heureusement, elle estime que le bruit du zip dans son dos a masqué cet aveu de désir, mais la respiration de Souta contre son oreille la force à serrer les dents pour éviter d’agir de manière incontrôlée. Il s’éloigne. Elle n’arrive pas à réfléchir correctement.

Dans un élan vif, elle se tourne alors qu’il parle, elle n’entend pas ce qu’il dit de toute façon, elle a trop chaud. Sa main se saisit de la sienne pour le retenir. « Souta !»

Elle a l’air de vouloir le tirer contre elle, se stoppe en extrême limite. Déglutit. Le lâche très vite.

« Merci. » Elle a du mal à parler, sa mâchoire a l’air bloquée et n’articule pas vraiment.

« Pour ton aide. » Son visage blême semble pourtant indiquer qu'elle va s'évanouir, mais Kara souffle lentement pour tenter de reprendre le contrôle de ses émotions. Allons, c'était juste une intervention désintéressée pour qu'elle puisse mettre sa robe. C'était plutôt louable, non ?



Souta et Janus

Humain(e)

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 22 dimanche 20 décembre 2020, 21:29:07

Le mouvement semble si naturel, dénué de la moindre réflexion. Comme porté par une espèce d'énergie invisible. Car lorsqu'elle m'attrape par la main pour me remercier, ma seul réaction et de repartir dans l'autre sens. Dos au rideau derrière lequel se trouvent les deux femmes qui attendent probablement avec une impatience difficile à masquer notre sortie.

Mon corps avance tout seul. Un pas, puis un second. Je me retrouve rapidement face à Kara en approchant mon visage de plus en plus près du sien. Il n'y a aucune hésitation ou lenteur dans le geste. Puis je commence à l'embrasser tout en l'emmenant dans ma course pour finir par la pousser à se retrouver le dos contre le mur.
Une main vient se poser sur sa hanche gauche alors que l'autre vient chercher sa cuisse de l'autre côté. Mes lèvres viennent chercher les siennes qui sont si douces et fines. La force dans ma main droite est si élevée que je parviens à lui faire quitter le sol l'espace de quelques courtes secondes.
Je continue à coller et faire bouger mes lèvres tout en caressant son corps à travers sa nouvelle et future robe. L'échange dure bien une vingtaine de secondes lorsque je ralentis le rythme et m'écarte doucement d'elle.

- Ca va mieux là ? T'avais l'air dans la lune.

Je fais deux pas en reculant avant de me diriger une seconde fois vers le rideau pour quitter la cabine... Non, le studio d'essayage.

- Comme je disais avant, je te laisse regarder le résultat.

A peine le rideau soulevé de la main gauche pour regagner le magasin, je tombe sur les deux femmes qui semblent gênés pour une raison qui m'échappe. C'est parce que je suis entré pour l'aider ? Faut qu'elles se détendent, surtout qu'elles se voient à poil tous les jours dans la douche.

- Pardonnez-moi monsieur, mais...
- Oui ?
- Pour la robe...
- Ah, on va la prendre aussi. Il faudra la réajuster ici et là. Mais si ça dér-
- Non, non, aucunement. Vous n'aurez qu'à préciser ce dont vous avez besoin avec ma collègue.
- Impec ! Du coup on prend les deux robes. Plus le reste.
- Le reste ?
- Ouais, ce qu'on a déjà mis de côté chez les hommes.
- Ah ? Oui, permettez-moi de m'en occuper. Prenez donc votre temps.
- Oui, prenez votre temps.

Les deux femmes s'éloignent alors en gloussant comme deux pucelles qui viennent de voir une starlette de télé réalité.

Quant à moi... Bah je suis bon pour attendre que Kara termine d'enlever sa robe et se change pour qu'on puisse payer tout ça et passer à autre chose. D'ailleurs, quand j'y pense, ils devraient aussi pouvoir me livrer mes affaires directement chez mon intermédiaire. Une boite aussi friquée doit forcément se plier en quatre pour ses clients.
Pour une fois que je trouve un avantage à ce genre d'entreprise.

M'enfin, il reste plus qu'à être patient maintenant.

Kara Desco

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Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 23 dimanche 20 décembre 2020, 23:10:45

De nouveau seule dans la cabine, Kara essayait de faire retomber le rouge de ses joues, le front collé à la glace. Souta avait été tellement naturel, sans se presser, sans poser de question, sans demander son reste. Dès qu’il s’était approché d’elle, elle avait su dans le regard qu’il lui lançait que ça allait arriver. Et à peine avait-il posé ses lèvres sur les siennes qu’elle s’était totalement détendue.

Elle se sentait voler, mais s’était rendu compte qu’il l’avait soulevée avec une facilité déconcertante, il était fort, musclé, sûr de lui… Sur ce nuage, Kara avait passé une main dans le cou de Souta pour approfondir leur baiser, et puis.

Il avait parlé de manière calme, comme si de rien n’était. Et il était reparti.

Il lui fallut un bon moment avant de réussir à se décoller du miroir et faire un pas en arrière, plus lucide, pour s’observer. Merde. Elle était une princesse. La robe la mettait réellement en valeur, et c’était rare qu’elle se plaise, mais là… Son visage s’éclaira en souriant, pour elle-même, pour elle toute seule, en tournant sur elle-même pour observer son dos, la chute de ses reins.

C’était magnifique.

Elle sort son smartphone et se photographie comme elle peut, il faut absolument immortaliser ce moment, c’est juste magique.
Dans sa tête, jamais elle n’aurait l’occasion de porter à nouveau une robe telle que celle-ci, l’avenir lui donnera tort, ceci-dit. A regret, elle soupira pour mettre fin à ce moment hors du temps, avant de se contorsionner pour réussir à dégrafer la fermeture, la faire coulisser, et se dandiner comme un serpent pour la retirer au chausse-pied.

Elle met un bon moment à s’en défaire, avant de se rhabiller assez vite, finalement, comparativement ; et quand elle sort, elle serre contre elle son précieux trésor, les joues encore un peu rouges. Les vendeuses la regardent bizarre, elle ne comprend pas pourquoi… L’une d’elle vient lui prendre des mains cette tenue de rêve, et elle soupire comme pour lui dire adieu, ne se doutant pas que Souta a déjà fait le nécessaire pour qu’elle lui appartienne. Enfin, techniquement, pour qu’elle soit sa possession à lui…

Mais Kara commence de nouveau à réfléchir clairement. Et se sent gênée d’être face au jeune homme aux cheveux gris. Qu’est-ce qu’elle devrait lui dire ? Il avait l’air parfaitement égal à l’instant d’avant leur baiser. Est-ce que c’était juste pour la calmer ? La ramener de ‘la lune’ ? Troublée, mais beaucoup moins sous tension, elle s’approche et avec une petite moue, cherche un bon mot qui ne ferait pas coincée.

« T’avais raison, elle était parfaite cette robe. »

Rompant un moment gênant, pour elle surtout, Kara se racle la gorge.

« Est-ce que tu as tout ce dont tu avais besoin ? » Merde, elle se sentait maladroite, cela devait se voir que son baiser l’avait troublée, alors que lui, impassible, ça avait l’air normal, anodin.

« Tu veux pas un truc à manger ? » La bouffe, meilleure échappatoire, comme ça, on pourrait continuer de faire comme s’il ne s’était rien passé.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 24 lundi 21 décembre 2020, 00:07:28

Ah, la voilà qui revient vêtue de sa robe noire fruitée quand la vendeuse récupère celle qui va devoir être retouchée en plus de la première qu'elle aimait aussi beaucoup. Le regard plongé dans le sien je lui réponds naturellement par l'affirmative étant donné que c'est le cas.

- Ouais, je pense qu'on a fait le tour.

La question qui suit est plus étrange par contre. Autant par sa nature que par la transition... Non, en fait elle n'a aucun rapport proche ou éloigné avec notre situation. Et je suis censé répondre quoi ? Je veux dire qu'on vient de manger au restau il y a pas si longtemps. De plus, faire une allusion un peu trop évidente sur une femme et son rapport à la bouffe c'est s'attendre à recevoir une déclaration de guerre. On parle même pas de probabilité mais de fait avéré dans 100% des cas.
Après quelques de réflexion une idée me vient en tête.

- C'est vrai qu'on a sauté le dessert tout à l'heure. Par contre j'ai un truc à régler avant. Enfin, deux.

Ouep, il restait encore à payer et faire livrer les vêtements. C'est pourquoi je lui demande de m'accompagner jusqu'à la caisse où les deux femmes nous attendent. La vendeuse, elle, est toujours aussi rouge et gênée. Mais elle prend sur elle pour demander à Kara de la suivre un instant.

- Excusez-moi mademoiselle mais je vais avoir besoin de vos mensurations pour les retouches. Alors si vous voulez bien venir avec moi.

De mon côté je dois encore payer pour les fringues et demander à les faire livrer aussi rapidement que possible à l'intermédiaire. Quitte à payer un bonus au passage. Ce qui n'est pas une trop lourde contrepartie vu que tout arrivera chez moi en temps et en heure.
La patronne accepte une fois la facture payée et me demande si la robe a retoucher doit également livrée à la même adresse. Je leur dis que nom et leur donne mon numéro de portable pour me contacter afin d'être récupérée directement ici dans quelques jours.
J'ai de gros doutes là-dessus, mais certains mecs pourraient tenter de la vendre car leur cerveau leur fait imaginer des trucs délirants à force de foutre leur nez dans la poudre.

En attendant que Kara termine avec la vendeuse je demande à la patronne si elle peut lui dire que je l'attends à l'entrée du magasin. Il faut encore que je passe un coup de fl après tout.

- C'est moi. Vous avez reçu quoi pour le moment ?
- On a les meubles là. Putain, tu t'es pas fait chier.
- Ah bon ? J'ai pris ce que j'ai trouvé.
- Heureusement qu'on est discret. Sinon je te dis pas la merde que ça pourrait devenir dans les rues.
- J'te fais confiance. Par contre tu peux attendre encore une heure ou deux ? J'ai deux autres livraisons qui devraient pas tarder. Je te filerai un supplément.
- Ooouuh, si tu me prends par les sentiments.
- Et t'aurais une caisse à me dépanner pour l'après-midi ?
- Te la faut quand ?
- Maintenant ?
- T'es chiant. Bon, j'vais voir ce que je peux te trouver. Envoie l'adresse par sms.
- Ca marche.


La zone commerciale est toujours aussi grande. Et j'attends un petit moment avant que Kara ne vienne me rejoindre. Des deux trucs à régler, il ne m'en reste finalement plus aucun. Sauf si j'ajoute le fait de devoir tuer quelques heures de plus à mon agenda comme un objectif à court terme.

- Finalement c'est bon, on peut aller ailleurs si tu veux.

Sans plus d'explication que ça je lui demande de me suivre alors que l'on se dirige vers le parking où j'ai demandé à mon contact de me laisser une voiture. J'ai devant moi une voiture de sport rouge foncé, limite bordeaux. Je m'approche de la rouge avant gauche et glisse ma main dans le petit espace au-dessus afin d'y récupérer les clés.

- Avant que t’ailles te faire des idées, on me l'a prêtée pour la journée. Allez, monte.

L'intérieur est plus spacieux qu'on pourrait le croire en regardant le véhicule depuis l'extérieur. En plus de ça la bagnole sent le neuf. Une chose peu surprenante vu à quel point mon contact prend soin de ses bagnoles. Parfois même plus que de lui ou de sa famille.
Tous les deux dans la bagnole, je me retourne vers Kara pour lui demander si elle n'a pas changé d'idée.

- Tu veux toujours prendre ce dessert ?

La seconde d'après je me tourne vers elle, tend la main droite pour la glisser dans ses cheveux pour faire venir son visage contre le mien et reprendre là où on s'était arrêté plus tôt. Les mouvements sont plus limités dans une voiture que dans une cabine d'essayage. S'appuyer sur un siège, dont le cuir peut être aussi parfait qu'on le souhaite, bloque tout un côté du corps. Le gauche dans ma situation.

Ma main droite finit rapidement par quitter sa chevelure en laissant trainer les doigts jusqu'au dernier instant pour se poser sur son épaule. Elle continue sa folle descente le long de son bras pour terminer sur sa hanche.
Nos lèvres dansent les unes avec les autres quand nos langues ne cherchent pas à reproduire les même gestes. Puis ma main décide de changer de cap. Celle-ci remonte doucement pour se caler un bref instant sous sa poitrine généreuse. Qu'elle soulève d'abord doucement avec le petit espace qui se trouve encore mon pouce et mon index. Puis le massage commence. Mes doigts retrouvent cette douce et élastique étreinte.

Je la garde ainsi prisonnière pendant quelques minutes avant de lui reposer la question autrement.

- Tu préfères qu'on prenne le dessert ici ou ailleurs ?

Kara Desco

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Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 25 mardi 22 décembre 2020, 21:11:01

« Mensura- Quoi ? »

Trop tard, la dame l’avait embarqué, encore déshabillée, mesurée sous toutes les coutures. Puis, rhabillée. En un rien de temps. Et elle avait parlé très clairement en travaillant : Et vous que allez être vraiment jolie dans cette tenue, et que votre mari est vraiment aux petits soins, et que c’est une pièce unique, et qu’elle était chanceuse…

Pour Kara, cela avait été d’une rapidité surprenante, mais il devait en être différent pour Souta. Lorsqu’elle le rejoignit, elle se sentait vraiment étrange ; L’impression de ne rien contrôler depuis un petit moment déjà, presque désagréable, et la sensation d’avoir été flouée… Pourtant, son accompagnateur du jour est égal à lui-même, enfin, comme ce jour-ci, car elle pensait encore qu’hier, elle avait vu son jumeau maléfique.

« Euh, on peut parler ? »

Mais visiblement, Souta avait d’autres projets, et elle le suivit, peut-être finalement assez heureuse de ne pas avoir eu de conversation pénible. Elle réalisait petit à petit qu’il venait de lui offrir la robe la plus géniale de la terre, comme ça, juste parce que… parce que quoi, au juste ? La jeune femme n’était pas certaine de savoir ce qui se tramait dans sa tête à lui, il était trop bizarre. Mais complexe, et simple à la fois.

Dans le parking, Kara hallucina en ouvrant grand la bouche. « Han, la vache… » souffla-t-elle en admirant le bolide. Son appartement miteux était une façade, c’était pas possible autrement, il dealait une drogue pour les riches du show biz, c’tétait obligé. Même si c’était un prêt, comment pouvait-il avoir des amis qui étaient capable de dépanner de leur voiture de luxe ?

« Oh merde, mais moi si on me prête une caisse, c’est une voiturette sans permis… »

Peut-être juste que c’était une voiture volée. C’était sûr. En montant, l’odeur du cuir lui monta aux narines, mais ce fut à peu près tout ce qu’elle perçut de l’habitacle, que déjà Souta fondait sur elle, dans un mouvement aussi naturel que dans la cabine, pour poser sa bouche sur la sienne.

Immédiatement brûlée par ce contact, Kara garda les yeux ouverts dans un premier temps, prise de cours, mais son corps lui avait l’air de ne pas douter une seconde. Lui rendant son baiser avec une sorte de délivrance qui la fit soupirer, elle se sentait pourtant pétrifiée par l’étrangeté de la situation. Pourquoi, pour lui, cela semblait tout ce qu’il y a de plus normal ? Son cerveau cogitait encore trop, alors que sa respiration s’accélérait sous les caresses de cette main qui s’aventurait à des endroits sensibles, la faisant frissonner et réagir au quart de tour.

Il semble difficile pour elle de contenir, déjà, ses soupirs, alors qu’elle réussit enfin, après un bon moment, à fermer les paupières et se détendre. C’est l’instant choisi par Souta pour lui rendre sa liberté, se détacher de ses lèvres, alors qu’elle tire le cou comme pour le retenir, en vain.

Ses yeux s’ouvrent de nouveau lorsqu’il parle, dans un instant flou.
Il attend quelque chose d’elle. Elle se persuade qu’il n’est pas calculateur, mais sa vision faussée des hommes la pousse à croire qu’il a tout orchestré. Pourquoi avoir demandé le prêt d’une voiture ? Pourquoi vouloir la couvrir de présents si onéreux ? Il tente de l’impressionner ? Lui est-elle redevable ?

Rah, elle pense trop, alors que son rythme cardiaque est encore en émoi, soulevant sa poitrine à un rythme irrégulier et chaotique.

Elle l’observe, intensément, les joues rendues rouges par l’excitation qu’elle ne peut nier après ce baiser, se mord la lèvre. Que risquait-elle à se laisser aller maintenant ? Était-ce qu’un gros risque, au pire, s’il avait vraiment tout organisé juste pour avoir quelques faveurs de sa part ? Est-ce que ce n’était pas sacraliser quelque chose de naturel ? Kara fronce le nez et grogne, agacée par ses propres réflexions absurdes.

Revenant planter son regard dans le sien, elle s’approche de son visage et fronce les sourcils d’un air misérablement menaçant.

« ‘Me fais pas de mal. »

Insiste-elle, avant de souffler d’une petite voix mal assurée. « S’il te plait. »

Elle a beau trop penser, s’angoisser sur des broutilles, l’épisode de la cabine d’essayage l’a excitée, l’a chamboulée. Vibrer ainsi, même pour rien, avait été délicieux… C’était assez chouette de se sentir aussi vivante. Et même s’il était bizarre, Souta ne la laissait pas indifférente… Le regard qu’il lui lançait lui rappela qu’il avait posé une question. Et elle passa sa langue sur la bouche de ce psychopathe, l’œil instantanément brillant, comme si elle se métamorphosait.

« Va pour un petit dessert… » Murmura-t-elle en venant ficher ses lèvres contre son oreille, repoussant ses cheveux délavés, puis glissant son nez le long de son cou pour venir mordiller sa clavicule. Encore trop peu sûre d’elle, ses mouvements n’étaient pas aussi fluides, elle se retenait, sans doute parce qu’elle avait trop de questions en tête…

Pourtant, la main qu’elle venait de passer sur l’épaule puis le torse de Souta semblait indiquer une sorte d’impatience avide. Il avait une plastique de rêve, et sentir ses muscles, sous le tissu, la fit souffler par le nez comme une midinette. Aller, Kara, profite…

Dévorant son cou désormais, ses doigts d’infiltrèrent sous son t-shirt pour sentir la chaleur et le relief tellement séduisant de son buste. Les arts martiaux ça Elle pressait sa main et suivait les creux de ces pectoraux avec délice, le désir montant à mesure qu’elle se collait à lui du mieux qu’elle pouvait dans cette voiture. Enfin, la peau brûlante, son visage suivit sa jugulaire pour revenir l’embrasser avec une hargne qui attestait de la victoire significative que venait d’obtenir ses pulsions par rapport à son cerveau.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 26 mardi 22 décembre 2020, 21:44:34

Eh ben, je vais finir par me demander ce qui a pu lui arriver avant pour flipper autant. Peut-être qu'avec son boulot et ses amis elle croise que des calculateurs ou manipulateurs, voir des coincés qui sont incapables de se lâcher ou de d'agir sans passer trois ans à réfléchir de chaque aspect d'une situation. De toute manière elle semble vouloir tenter l'expérience et avec de la chance elle continuera à se libérer.

Parce que ouais, elle est clairement partante. Ses gestes sont même beaucoup plus convaincant que ses paroles. Afin de pas y aller de façon trop brusque et de la braquer je m'étais contenté de l'embrasser en laissant mes mains vagabonder de façon assez soft. Alors qu'elle... bah elle m'attaque l'oreille cash. L'hésitation est évidente sans que j'ai besoin de la voir. Ou alors ce serait dû à son état d'excitation ? Un mix des deux ? Peu importe, l'essentiel est de se faire plaisir des deux côtés. Ses mains se mêlent rapidement à la bataille par-dessus mes vêtements. Puis rapidement en-dessous alors que les sensations que me procurent sa bouche me font légèrement trembler.

Son souffle chaud sur ma peau nu fait contraste avec sa bouche douce et humide. L'effet contraire du vent frais sur la peau quand on ressert trempé de la piscine. L'arrêter, ou plutôt la freiner, en pleine ascension ne me plaît pas. Mais faire ça devrait rendre les choses plus intéressantes.

- Attends, ce sera mieux si...

De mon bras libre j'attrape et active la commande pour faire descendre doucement mon siège. Pas jusqu'à me retrouver allonger, mais pas loin. Je lui saisis alors le poignet pour la guider vers moi sans la forcer. Qu'elle vienne se positionner au-dessus étant donné qu'elle semble s'être décidé à prendre les devants durant notre échange.

Le sexe ce n'est pas qu'une question de domination et soumission. Sauf pour des cas particuliers. Là il est uniquement question de... De quoi d'ailleurs ? Il n'y en a pas vraiment de raison. On se détend, on se lâche et il se passera ce qu'il se passera. C'est aussi simple que ça.

Lorsqu'elle se retrouve au-dessus de moi, les jambes ouvertes, je dépose sa main et la seconde que j'attrape dans la foulée sous mon haut.

- Tu peux toucher autant que tu veux.

Et je libère ses mains pour faire passer les miennes sous sa robe. En premier temps sur ses cuisses à la peau si douce. Mais pas à l'aide de mes paumes. Non, je préfère les effleurer avec la pulpe de mes doigts, délicatement, sensuellement. Car plus tôt dans la cabine j'ai remarqué l'effet que ça lui faisait.

Je monte, je descends, prenant tout mon temps pour savourer l'instant. Puis je décide de remonter délicatement jusqu'à me saisir de ses fesses bien rondes et potelées. Là encore je les découvre avec mes mains sur toute leur surface. Les empoignant de temps à autre pour voir ses réactions. Chaque fois un peu plus fort, puis moins. J'aime voir les différentes expressions sur son visage ou les réactions de ses mains et sa bouche en fonction de mes gestes.

- Sois pas timide avec moi. Lâche-toi !

Je relève alors le visage pour l'embrasser à pleine bouche une nouvelle fois. A pleine bouche, laissant ma langue chercher la sienne de façon plus vulgaire que les précédentes. La température monte inéluctablement à l'intérieur du véhicule.

Quand je libère ses lèvres, la salive qui s'est accumulée durant notre baiser coule sous nos menton et termine en partie sur mon torse.

- Dis-moi ce qui te ferais envie. Là, maintenant.

Kara Desco

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Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 27 mardi 22 décembre 2020, 22:43:29

Désormais grimpée sur Souta, Kara tentait de trouver une position adaptée au peu de confort qu’offrait une voiture sportive, cognant ses genoux, mais ne voulait plus bouger d’ici. Le corps du jeune homme entre ses cuisses la réchauffait, lentement mais sûrement, mais plus encore, ses mains baladeuses opèrent admirablement.

Elle se sent petit à petit grisée par ses caresses, il semblait parfaitement avoir analysé à quel point elle a besoin d’être rassurée, ce qui la conforte dans cette idée absurde de manipulation. Pourtant, elle n’arrive pas à être terrifiée, le désir annihilant doucement ses résistances. Et, comme il le lui a suggéré, ses paumes se plaquent sur son torse avec délice, la faisant soupirer bruyamment. La vache, il a un corps de rêve, elle a l’air de s’en rendre compte seulement maintenant… Enfin… Elle avait eu une vision assez idyllique lorsqu’il avait essayé ce pantalon divin, mais… Toucher lui confirme à quel point il semble sec et puissant.

Elle se souvient avec émotion lorsqu’il l’a soulevée avec tant de facilité dans la cabine, ce souvenir faisant monter sa température d’un coup, en même temps qu’il pétrie ses fesses, la faisant cette fois gémir un peu trop fort, alors qu’elle bascule en avant pour soulever ses reins, et cribler de baisers brûlants sa mâchoire.

Lorsqu’il lui conseille de se lâcher, pourtant, elle a un flash de lucidité, et se redresse, en cillant comme après avoir rêvé. Elle pince les lèvres, semble hésiter, comme si cela l’avait éveillé d’une bulle où elle avait réussi à étriper sa réflexion.

« Je. » Facile à dire. Tout semblait simple pour lui. Elle se remettait à cogiter, alerte, c’était un piège. Sa respiration s’accéléra, elle détourna le regard pour observer autour d’elle. Stop, non, la réalité redevenait bien trop concrète. Kara fronça les sourcils en voulant parler, sans doute pour lui dire que ce n’était pas si évident que cela, qu’elle se posait mille questions mais…

« »

Il venait de prendre sa bouche avec passion, l’emprisonnant fermement, enfonçant sa langue avec ue ferveur brûlante. Aussitôt, elle fut électrisée par leur échange, oublia ce qu’elle voulait dire, oublia la voiture, le parking, les craintes. Le sang lui monta à la tête immédiatement, et elle peinait à respirer correctement, tant elle répondait de manière enflammée. C’était instinctif, un baiser sauvage, et la buée envahit les vitres de la voiture d’un coup.

Après une éternité, lorsqu’elle sent les flammes s’éloigner de sa bouche moite, Kara ouvre doucement les yeux comme si ses paupières étaient ankylosées, pour lancer à Souta un regard sans équivoque, chaud, profond, naturel. Ce dont elle a envie, là ?

« Ce que je veux ? » Elle se penche pour venir lécher la goutte de salive tombée sur sa peau nue, pressant la pulpe de ses lèvres contre son torse.

« J’veux arrêter de penser, aide-moi. » Sa voix était chaude, presque rendue rauque par le désir, l’observant comme un fauve. Evidemment, Kara était loin d’être une prédatrice, mais son regard, lui, disait le contraire. Elle voulait que ce soit facile, qu’elle cesse de se prendre la tête, juste. Profiter. Se laisser aller… vraiment. En général, elle se lâchait avec l’alcool. Il faudrait que Souta l’enivre suffisamment.

Son index frémissant traça une belle ligne en slalomant sur son torse contracté, elle se mordit la lèvre en caressant ses abdominaux, n’y croyant pas vraiment… C’était un peu Noël. Tout ça pour elle ? « La vache... T'es tellement musclé... » Est-ce qu'elle avait pensé tout haut ? Est-ce qu'elle rêvait ? Où était le piège ? Est-ce qu’il y avait des caméras dans ce parking ?

Non. Il fallait agir, et vite, elle reprenait cette manie affreuse, et perdait le fil. Se donnant mentalement un grand coup de pied aux fesses, volontairement trop ambitieux, sa main contre son nombril descendit encore, jusqu’à se poser sur sa boucle de ceinture.
Elle releva les yeux derechef, hésitante. Comme si elle avait besoin d’une autorisation. Ou d’un stimulant, pour dire à son cerveau de se la fermer.



Souta et Janus

Humain(e)

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 28 mardi 22 décembre 2020, 23:19:55

La façon qu'elle a de prendre son temps entre chaque geste, la délicatesse et la détermination qu'elle insuffle dedans est à la limite de la perfection. Je n'ai aucun mal à ressentir son désir passer entre ses chemins pour en sortir par chaque pore de sa peau et ainsi s'injecter dans mon corps.

Lorsqu'elle me demande de l'aider, j'hésite un bref instant. Est-ce qu'elle parle de prendre les choses en main pour elle ? Ou alors de, justement, laisser les choses suivre leur cours ? Dur à dire vu qu'elle n'arrête toujours pas de faire trainer ses doigts pour dessiner encore et encore les contours de mes muscles saillants. Si encore ce n'était que ça. Voilà que sa main se dirige encore plus bas sur mon ventre. Rapidement, la voici qui semble hésiter à partir en conquête de ce qui se trouve un étage en-dessous.

- Viens-là !

Ma main gauche se glisse dans ses cheveux pour ramener son visage au mien pendant que ses petites mimines restent accrochées à ma ceinture. Comme si cette dernière lui permettrait de ne pas se faire emporter par un raz de marrée. Mon corps tout entier brûle de désir. J'ai envie d'aller plus loin, bien plus loin.
Réussir à garder le contrôle se fait de plus en plus compliqué. Surtout avec des formes aussi attirantes que les siennes qui feraient pâlir un grand nombre de femmes.

Mon autre main, la droite, libre jusque là, abandonne ses fesses pour remonter au niveau de sa poitrine. D'un simple geste de l'index je fais descendre la fine bretelle pour ensuite tirer sur le pan de sa robe. Un geste rapidement reproduit avec son soutien-gorge et libérer le nouvel objet ma convoitise.

- J'avais raison, ils sont parfaits.

Dans nos positions je peux soupeser et jouer avec son sein qui est d'une telle douceur. Ferme mais pas trop, juste ce qu'il faut. Comme avec ses fesses plus tôt je m'amuse à tester ses réactions en continuant de l'embrasser sans discontinuer. De quelle façon est-ce qu'elle réagit quand je presse ma paume sur son téton tendu ? Et lorsque je m'amuse à le saisir entre mon pouce et mon index pour tirer doucement dessus ? Ou alors lorsque je le pince un peu trop fort ?

Chacune de ses réactions me fait fondre. Que ce soit quand ses lèvres se mettent à me pincer, quand son souffle se coupe une fraction de seconde ou encore lorsque sa salive se met à déborder car l'excitation est trop forte.

Mais assez joué, c'est à son tour d'en profiter.

- Désolé, je voulais juste jouer un peu. Je pourrais passer des heures sur des seins aussi parfaits.

Je la laisse reprendre sa place initiale. Voir descendre encore de quelques centimètres si elle le souhaite. En tout cas ses mains n'ont pas changé de place depuis tout à l'heure. Je décide donc de poser les miennes sur les siennes et de l'aider à déboucler ma ceinture. Tout doucement. Puis le bouton de mon jean. Elle y découvrira alors un bosse uniforme et pulsante à travers le boxer. La matérialisation de ses multiples caresses et baisers.

- Viens la découvrir, la sentir. Elle est toute à toi.

Une main sur son poignet, je guide celui-ci sur ma bosse avant de le lâcher. A ce contact, mon pénis tressaute d'anticipation quant à ce qui risque de l'attendre. Tandis que de la seconde main je guide son visage entre mes cuisses jusqu'à une certaine distance. Le but n'est pas de lui écraser le visage dessus. Mais elle voulait que je l'aide, non ?

- Après avoir goûté à mes lèvres et à mon torse, autant passer à la partie suivante.

Kara Desco

Humain(e)

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    Description
    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Le (lourd) roi du shopping (PV |-| Kara)

Réponse 29 mercredi 23 décembre 2020, 00:22:59

Dès que Souta avait fait glisser avec une lenteur insoutenable les bretelles de sa robe, puis de son soutien-gorge, sa respiration était devenue irrégulière, presque hoquetant. Il avait l’air tellement sûr de lui, sans aucune forme d’arrogance pourtant… Ses jambes semblèrent peiner à la soutenir dès qu’elle sentit le bout de ses doigts serpenter sur la peau tendre de ses seins, éviter son mamelon, puis fondre sans crier gare dessus, le tisonnant tantôt avec douceur, tantôt plus fermement. Elle crut dérailler, tremblante, ne pouvant retenir ses gémissements, ayant du mal à se focaliser sur une sensation précise.

Lorsqu’elle eut un répit suffisant pour espérer reprendre son souffle, Souta put constater à quel point elle avait été chamboulée par ses caresses. Même s’il s’était excusé, elle sembla lui en tenir rigueur et plissa les yeux avec malice, presque taquine. Le feu venait d’envahir son crâne et son cœur tambourinait dans ses tempes, assourdissant.

Ses mouvements, rendus fébriles non plus par la timidité mais par la tension, ripent sur cette affreuse boucle de ceinture, et elle le remercie d’un regard lorsqu’il vient à son aide, ses mouvements plus calmes la guident admirablement et à la découverte de la bosse formée par son boxer, Kara marque une pause.

« Tu parles vraiment beaucoup, toi… » Souffla-t-elle sans relever les yeux vers lui, fixant l’élastique du sous-vêtement tendu. Mais elle semble ne pas franchir le cap, jusqu’à ce que Souta ne vienne l’accompagner, la main ferme sur son poignet, l’obligeant à se mordiller la lèvre en ne lâchant plus du regard l’entre-jambe qui dévoilait, la faisant presque loucher tant elle était happée.

Sous sa paume ronde pour épouser parfaitement le dôme, la chaleur de ce membre dur la fait soupirer, se dandiner, et d’instinct, elle ondule le bassin, comme par réflexe. Mais c’était surtout la main de Souta derrière sa tête qui la dirige immanquablement entre ses cuisses qui la rend dingue, rompant les dernières barrières qu’elle pouvait avoir. Désormais, elle en est persuadée, elle a envie de lui, elle veut virer ce caleçon inutile et sentir sa peau brûlante sur sa paume.

Comme en feu, Kara glisse ses doigts sous l’élastique, se tord, s’enfonce jusqu’à parvenir à se lover contre l’objet de ses désirs. Il est bouillant, comme l’air autour d’eux, et sans pouvoir attendre davantage, même si elle avait espéré paraître maîtresse de ses pulsions, sa main enserra son sexe impatient, pour le caresser. Elle savait qu’il fallait être douce, et lente, faire monter la pression raisonnablement d’abord… Mais c’était trop dur de se concentrer sur qu’il convenait de faire, quand ses entrailles se consumaient.

Essayant de respirer plus lentement, les joues en feu, elle bougeait sa main sans aisance, trop comprimée, s’acharnait mais… Elle pesta entre ses dents, avant de lancer : « Soulève-toi. » de retirer son bras coincé par l’élastique, et de tirer sur le jean comme le boxer, les faisant rouler le long des cuisses musclées. La vision de cette hampe érigée fit grimper en flèche son excitation, preuve que son cerveau avait définitivement perdu cette bataille. Kara empoigna son sexe pour se pencher, embrasser son aine, glisser sa langue sur le bas de son ventre mais… Il était inutile de tergiverser, elle savait ce dont elle avait envie, et patienter était un risque de s’éveiller et tout gâcher, réfléchir.

Le guidant d’une main, elle ouvrit la bouche pour laisser pénétrer centimètre par centimètre le sexe de Souta entre ses lèvres, fermant les yeux pour éviter de succomber. C’était si bon, comment faisait-elle pour s’en passer pendant autant de temps ?




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