Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Sortie amusante [Ft Diana]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Wonder Girl

Créature

Sortie amusante [Ft Diana]

dimanche 24 février 2019, 17:56:22

L’ Amazone s’essayait à une énième tentative d’occuper son temps libre sur Terre. Elle avait trouvé un petit club de « boxe » tout près de chez elle. Qu’est-ce que la boxe ? Après s’être renseignée sur cette pratique en posant des questions au concierge de l’immeuble dans lequel elle dormait, Donna comprenait qu’elle avait jugé trop rapidement les humains. Certains d’entre eux, comme elle, semblaient être des guerriers. Combattre par amusement et sportivité ? Une perspective qu’elle adorait, qui la motivait, qui lui donnait envie de rapidement s’y inscrire pour se mesurer aux guerriers et guerrières terriens.

Vêtue de son armure, elle descendait les escaliers alors que la voix du vieux résonnait déjà dans les couloirs. Elle souriait en l’entendant chanter, il était bien le seul humain qu’elle appréciait.
-   « Celebration ! Celebrate the good time ! »
Chantait-il avec son accent anglais. Oui, il venait d’Angleterre. L’homme était assez grand bien que son dos était légèrement courbé par le travail qu’il avait accompli tout au long de sa vie. Il avait dans la cinquantaine et débutait une méchante calvitie, aussi chantait-il tout de même avec entrain alors qu’il passait le balais avec énergie et que des écouteurs bouchaient ses oreilles, le coupant du monde extérieur ; mais pas assez pour qu’il ne remarque pas l’étrange tenue de Donna. L’homme se tournait vers la belle résidante et enlevait un écouteur, l’air intrigué par ce qu’il voyait, il demandait.
-   « Tu comptes aller à la boxe dans cette tenue ? On va juste te demander de partir ou appeler la police ! Non, il te faut une tenue approprié et un sac de sport ! »
-   « Je ne suis pas certaine de comprendre monsieur, moi je suis une amazone, c’est normal que je porte mon armure pour aller au combat. »

L’homme rigolait en mettant sa main devant sa bouche. Il répondait de sa voix rouillée.
-   « Tu es une Brésilienne alors ? »
Donna hésitait un instant avant d’hocher la tête. Elle ne devait pas dévoiler sa véritable identité, voilà seulement que ce détail lui revenait. – « J’en suis une, oui. »
Le concierge soupirait, passant dans sa tête sa phrase fétiche depuis qu’il avait atteint la trentaine ; il faut tout apprendre aux jeunes de nos jours. Il aimait se répéter cette phrase pour se donner une autre utilité que laver de vieux couloirs et garder les clés d’un immeuble pourri.
-   « Attend moi ici ! Je vais te prêter les vieilles affaires de ma fille. »

Donna hochait la tête et patientait dans le hall en prenant place sur un vieux divan qui éjectait de la poussière alors que ses fesses pressaient les coussins verts. Plusieurs minutes plus tard, le cinquantenaire revenait avec un large sac de sport rectangulaire qui comprenait des vêtements de sport féminins. Il souriait à la femme et lui tendait aimablement le sac.
-   « C’est cadeau, tu peux tout garder et lorsqu’il faudra faire la lessive, tu n’auras qu’à me confier tes vêtements, c’est vraiment parce que t’es la seule que j’apprécie ici... »

Visiblement les sentiments étaient réciproques. L’une appréciait l’un, l’un appréciait l’une et les deux détestaient les autres. Et cela ne faisait que quelques jours qu’ils se connaissaient. Donna remerciait le concierge en le payant de cinquante dollar, puis remontait dans sa chambre pour enlever son armure et enfiler sa tenue de sport. Un petit short rose qui recouvrait à peine ses cuisses galbées et musclées, ainsi qu’un débardeur rose un peu trop serré et trop petit qui cachait avec peine son nombril. On pouvait facilement voir le bas de ses tablettes de chocolat, mais Donna n’était aucunement pudique. Dans son sac, elle avait prévu des vêtements civils de rechange ainsi qu’une bouteille d’eau et un peu de liquide en guise de dépannage et de nécessité.

Elle marchait dans la rue et attirait les regards, éveillait les passions et les fantasmes. Elle était belle. Trop belle. Son regard colérique, sa tête droite et la posture presque militaire qu’elle entretenait avec facilité, étaient les signes d’une femme fatale. La femme fatale de la rue qui opposait le marchand de journal à la quincaillerie du coin, respectivement tenu par monsieur Obouso et son frère, deux concurrents qui se menaient une guerre sans merci suite à une dispute. Donna avait pris grand soin de parfaitement repérer sa rue, cette rue où elle vivait. Toute bonne Amazone se devait de connaître le terrain sur lequel elle mettait les pieds.

Pour la première fois de sa vie, Troy allait pratiquer un sport humain. Elle se présentait au chef de la salle de boxe, payait les frais d’inscriptions et allait déposer son sac au vestiaire, dans un casier sous cadenas. L’homme qui l’avait accueillie répondait au nom de Sato, il était un ancien boxeur professionnel au ventre bedonnant qui enseignait sa passion aux nouvelles générations, comme il le disait si bien. En tous cas le trentenaire n’était pas moche, si bien que Donna venait à lui gratifier un sourire en guise de remerciement pour l’avoir laissée utiliser les gants et la salle.

Malheureusement, tout ne se passait pas comme prévu. Déjà, à peine serrait les gants autour de ses poignets que l’homme la prévenait qu’elle ne pourrait pas combattre aujourd’hui, car elle n’avait aucune expérience en boxe. Contrariée, Donna pestait une unique tentative.
-   « Laisse-moi te prouver ma force. »
Balançait-elle sobrement avant de donner un coup de poing dans un punchingball, qui fut propulsé contre le mur avec force, alors que le machin se décrochait de son maintien en acier. L’homme était bouche-bée et marmonnait quelques mots avec difficultée.
-   « Ah et bien, oui en effet, Mademoiselle Troy, vous êtes même un peu trop forte pour notre salle de sport, je crois... »
Déclarait-il en cherchant une explication logique à ce qui venait de se passer. Quant à Donna, elle était blasée et énervée. Elle s’attendait à mieux, elle s’attendait à ce que cette vulgaire caresse ne soit vue que comme cela, elle s’attendait à ce que l’homme se moque d’elle, afin d’avoir une occasion de lui montrer sa véritable force pour mieux le surprendre. Il n’en fut rien.
L’Amazone repartait aussitôt d’où elle venait, profondément déçue. Elle remontait le sac dans sa chambre et remettait des vêtements appropriés pour sortir en ville. Des bottes noires, un jean bleu moulant, un débardeur, un sweat à capuche gris et une veste légère en cuir clair.

Elle marchait, encore, en plein après-midi ensoleillé, cherchant quoi faire ; puis elle entendait une discussion qui attirait son attention. Deux jeunes filles parlaient d’une rue dédiée aux loisirs, une rue où l’on pouvait s’amuser et manger. Elles parlaient d’une salle d’arcade ? Donna était curieuse, elle sonnait à Diana, impatiente d’en découvrir plus. Seulement, la guerrière n'était pas habituée aux téléphones et ses doigts pianotaient avec une extrême lenteur sur le clavier du petit portable. Il lui fallait plus de deux minutes pour composer un numéro.

- « Salut Diana ! Tu connais la rue d’Ayabusa ? Il parait que c’est une très longue allée commerciale en ligne droite. J’ai entendu dire qu’on pouvait y trouver de nombreuses choses pour s’amuser et passer une bonne après-midi ? J’aimerai bien y aller avec toi. Qu’en dis-tu ? »

Suite à cet appel, Donna prenait le métro pour se rendre à Ayabusa, où elle attendait Diana au point de rendez-vous qu’elles avaient fixés, c’est-à-dire au tout début de la grande allée commerciale. L’Amazone traînait les pieds avec nonchalance, les mains dans les poches, se remettant à peine de sa déception du matin.

Diana Prince

Dieu

Re : Sortie amusante [Ft Diana]

Réponse 1 lundi 25 février 2019, 00:57:25

Il y a quelques mois, Diana avait fait face à une profonde crise sociale dans son île natale, Themiscyra. Reine de Themiscyra, elle oscillait entre la gestion de l’île et ses affaires externes en tant que Wonder Woman, ce qui l’amenait régulièrement à devoir quitter Themiscyra, afin d’affronter des menaces autrement plus sérieuses au sein de la Justice League. Une double vie qui était difficile à mener, et qui avait été l’occasion idéale pour permettre à certaines Amazones mégères, notamment Derinoe, d’ourdir un complot contre elle. Derinoe, qui était une redoutable sorcière amazone, avait utilisé le sang de Diana pour créer un clone d’elle-même, Donna Troy, et avait utilisé Donna, en la manipulant, pour attaquer des réfugiés masculins que Diana avait hébergés sur l’île.

Ces réfugiés masculins n’étaient pas n’importe qui, car ils étaient, pour la plupart, des victimes des Amazones. En quittant l’île, Diana avait pu avoir un autre œil sur son peuple, et avait appris que les Amazones, contrairement à ce qu’elle avait toujours cru, n’étaient pas si isolés que ça du monde extérieur. Souvent, des Amazones menaient des razzias sur des navires marchands circulant le long de la Méditerranée, attaquant les marins, couchant avec eux, avant de les jeter dans la mer, les condamnant à une mort certaine... Ou pas. Diana avait appris que les victimes des Amazones étaient pour la plupart récupérés par les Dieux olympiens, et étaient envoyés dans la forge du Dieu-forgeron Héphaïstos. Quand Diana avait appris cela, elle avait estimé qu’il était temps que Themiscyra cesse cette hypocrisie, et s’intègre pleinement dans le monde. Elle avait de plus suffisamment côtoyé la Terre pour savoir que le monde était, de manière générale, en pleine crise, et que la Méditerranée était l’une de ces crises. De nombreux réfugiés venant d’Afrique fuyaient la guerre, le réchauffement climatique ayant ravagé leurs cultures, partant vers l’Europe à la recherche d’un nouvel espoir pour nourrir leurs familles. Une situation de grave détresse qui était contrariée par l’hostilité de plus en plus prononcée des Européens à accueillir ces migrants, par des difficultés qui étaient également historiques, et par le fait que les Européens eux-mêmes étaient également en crise. Des situations conflictuelles, et où Themiscyra, qui se trouvait au sud de la Grèce, pouvait jouer un rôle.

Diana avait donc commencé par les anciennes victimes des Amazones, en les installant sur une plage de l’île. Elle s’était attendue à de l’hostilité, mais... Disons qu’elle avait sous-estimé le caractère xénophobe de certaines Amazones. Sous la houlette de Donna, qui était elle-même manipulée par Derinoe, Donna et les Amazones renégates avaient attaqué le camp humain, les massacrant tous. Une guerre civile avait éclaté, aux termes de laquelle Derinoe s’était enfuie, et où Diana avait réussi à neutraliser Donna.

Pendant quelques mois, Donna avait été enfermée dans une prison olympienne, pour expier ses fautes. Diana était venue régulièrement la voir, et, ensemble, elles avaient longuement parlé. Elles s’étaient aussi régulièrement affrontées, car Donna était toujours emplie de rage. Il fallait lui laver l’esprit des sortilèges de Derinoe, tout en lui expliquant qu’elle se trompait. Peu à peu, Donna avait réussi à s’améliorer, si bien que Diana l’avait installé sur Terre, dans un appartement à Seikusu que la Justice League finançait.

Et, après cela, Themiscyra avait été attaquée. Une attaque aussi brutale que violente, face à laquelle Diana n’avait rien pu faire. Elle s’était battue comme elle le pouvait, mais avait été défait, et, quand elle s’était réveillée de ses blessures, son peuple avait disparu. Themiscyra n’était plus qu’une île-fantôme, sans protection divine. En cherchant les Dieux pour leur demander pourquoi ceux-ci avaient abandonné son peuple, elle avait constaté que l’Olympe était également abandonnée, et qu’elle avait été transférée ailleurs, dans un autre monde, sur Terra.

*Mais les Olympiens ne m’aident pas beaucoup...*

Elle avait retrouvé Athéna et les autres Dieux, qui n’avaient aucune réponse à lui fournir. Athéna avait entamé une enquête, et Diana était retournée sur Terre. Elle était retournée voir Donna, et avait constaté, heureuse, que celle-ci commençait à bien s’intégrer. Diana envisageait de l’inscrire au campus scolaire Mishima. Après tout, Donna avait officiellement l’âge légal, et ce serait une bonne manière de l’intégrer.

Ce soir, Diana réfléchissait à tout cela, en étant assise sur un toit de la ville. Le vent faisait virevolter ses cheveux. Retrouverait-elle un jour les autres Amazones ? Elle n’avait jamais cessé d’enquêter, et avait retrouvé la Justice League. Batman était également sur le coup, et se trouvait d’ailleurs à côté d’elle. Lui aussi enquêtait sur cette ville, sur les relations entre Seikusu et Terra.

« Les éléments retrouvés sur Themiscyra, les armes, les morceaux d’armure, les cadavres... Rien ne correspond à la Terre. Ceux qui ont fait ça viennent de Terra, Diana, j’en ai acquis la certitude.
 -  Mais pourquoi s’en prendre aux Amazones ? Ça n’a aucun sens.
 -  C’était le moment idéal, au contraire. Après les dissensions internes, Themiscyra était affaiblie. »

Diana avait toujours soupçonné que cette vieille sorcière haineuse et cynique, Derinoe, était derrière cela, même si elle n’avait jamais réussi à retrouver sa trace. Son téléphone portable vibra alors, et elle se redressa, souriant en voyant un message de Donna. La jeune femme le lut rapidement.

« Je te remercie pour ton aide, Bruce, mais... J’ai un rencard. »

Le Chevalier Noir haussa un sourcil interrogateur sous son masque, puis Diana le salua de la main, avant de partir. Elle descendit du toit, et s’envola vers le centre commercial, nous sans enfiler auparavant, par-dessus son corset, une tenue plus discrète, comprenant un jean, un chandail blanc, et une veste noire en cuir. Ainsi habillée, la femme rejoignit ensuite Donna, avec laquelle elle avait sympathisé, et la trouva à l’une des entrées du centre commercial, où elle ne manqua pas de la saluer.

« Bonsoir, Donna ! Tu vas bien ? »

Une soirée pour se détendre et pour oublier les soucis qui lui pesaient sur les épaules, c’était tout ce dont Diana avait besoin !
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Wonder Girl

Créature

Re : Sortie amusante [Ft Diana]

Réponse 2 mardi 26 février 2019, 20:11:23

Lorsqu’elle patientait ainsi dans la rue et qu’elle regardait le monde tourner, Donna avait l’impression de vivre au ralenti face aux humains, voir même d’être en marche-arrière, comme si elle n’était pas faites pour cette nouvelle réalité, comme si elle n’était pas à sa place. Une sensation étrange et dérangeante qui faisait vaciller sa perception de l’environnement, de sorte à n’entendre les bruits étrangers plus que comme des échos lointains et diffus, de sorte à se laisser pousser par une personne pressée sans savoir comment réagir ; comme si Donna était totalement déconnectée. Elle avait longtemps affronté et connu la solitude de l’emprisonnement et voilà qu’elle se confrontait à la difficulté de vivre en société. Heureusement, l’Amazone aimait les défis.

-   « Pardon madame. »

Déclarait un homme qui venait de frôler son épaule, alors qu’il finissait de rire avec sa bande de copains. Une jeune fille passait, elle était au téléphone et suppliait ses parents de bien vouloir faire un versement sur sa carte bancaire. Donna était devant la distributeur, elle bloquait le passage sans le savoir, elle ne se souvenait que vaguement de ce qu’était un distributeur de billets.

-   « Vous ne l’utilisez pas madame ? Puis-je passer devant ? »

Au moins, les Japonais étaient réputés plus polis que les Européens, et heureusement, car sinon la tête de cette jeune blonde aurait pu être écrasée contre le fameux distributeur en un claquement de doigt. Donna hochait la tête et s’écartait, une docilité qui ne lui ressemblait pas. Elle essayait de tout voir, de tout regarder, de tout analyser, mais l’allée était tellement empruntée par un nombre affolant de gens, que le surplus d’informations la faisait buger.

Puis, Donna se mettait à sourire en coin à la venue de la personne qu’elle attendait, à la venue de cette femme qui était une partie d’elle, de cette femme qu’elle aimait, qu’elle admirait, qu’elle ne comprenait pas. Au final...Diana était un peu comme une mère non ? Woman avait bien des années derrière elle, Girl n’avait que seize ans et la seconde portait en elle les gênes, le sang de la première. L’amazone focalisait son regard sur celui de la princesse et s’en trouvait comme rassurée. Elle répondait en affichant toujours un léger sourire lointain et sa voix, sa voix elle était cependant très forte et fière, affirmée et mature.

-   « Je vais bien grâce à toi. Et toi Diana ? Je suis contente de passer cette soirée avec toi ! » Terminait-elle sur un ton plus enjoué. Elle reprenait en levant l’index. – « Je te propose d’aller d’abord manger un quelque chose et puis on jouera, d’accord ? »

Donna conduisait Diana à l’intérieur d’une des nombreuses grandes surfaces qui  s’étalaient en des galeries infinies aux nombreux étages. D’abord, les deux jumelles passèrent devant des vitrines qui exposaient des appareils médias, Donna ne s’y intéressait guère, mais elle s’arrêtait au milieu pour demander.

-   « Quelque chose t’intéresse Diana ? Tu veux qu’on s’arrête ? Dit le moi, aujourd’hui je t’offre tout ce que je peux, c’est pour te remercier. Je te dois ma liberté. »

Fut au tour de quelques boutiques de friandises et d’alimentations générales. Donna ne souhaitait pas non plus s’y attarder, mais elle ne l’exprimait en rien, après tout, les envies de Diana étaient aussi importantes que les siennes, alors elle ne voulait pas prendre le pas sur ce qui allait se passer ce soir. Ensuite, l’Amazone posait son regard sur différentes images étranges, des femmes aux courbes parfaites et aux cheveux de toutes les couleurs, des dessins qu’elle n’avait pas encore vu depuis sa venue sur Terre. Deux hommes sortaient de la boutique et l’un déclarait.

-   « Franchement tu avais raison, c’est un peu vieillot, mais je regrette pas d’avoir commencé les Evangélion. Asukaaa est trop belle ! »

Attirée par l’inconnu, Donna se déplaçait vers la boutique, le regard fixe, sans oser y entrer. Elle se tournait vers Diana et pointait Kirito de SAO avec son index, en questionnant, intriguée.

-   « C’est quoi ça ? Tu aimes bien ? » Donna s’avançait un peu plus en avant pour en voir plus sur la boutique, pour regarder plus de produits. Elle voyait des peluches pokémons et émettait un léger sourire. – « C’est mignon ça ? Ça sert à quoi ? » C’était pas comme si les sorcières lui avaient déjà un jour offert une peluche, alors, elle n’en connaissait même pas le concept.

Diana Prince

Dieu

Re : Sortie amusante [Ft Diana]

Réponse 3 lundi 04 mars 2019, 00:59:32

Diana sourit en revoyant Donna, et lui fit un câlin, venant la serrer dans ses bras. Wonder Woman était d’habitude une femme assez populaire, du genre à causer un véritable attroupement autour d’elle. Mais, ce soir, elle ne portait pas sa tenue, et ressemblait donc simplement à une superbe Européenne au teint méditerranéen. Sa longue chevelure brune glissait dans son dos, et elle ne put que sourire face à Donna. Cette dernière, depuis qu’elle avait quitté les prisons olympiennes, avait retrouvé une sorte de joie de vivre naturelle. Son étonnement vis-à-vis du monde des hommes était bien compréhensible pour Diana, puisque c’était aussi ce qu’elle avait ressenti en quittant Themiscyra pour la première fois. Elle s’était attendue à bien des choses… Mais pas à ça.

« Ça va, Donna… Je suis ravie de te voir également. »

La jeune Wonder Girl invita Diana à manger quelque chose, ce qu’elle accepta. Évidemment, Diana ne lui indiqua pas que l’argent de Donna était le sien, car c’était elle qui lui faisait des virements. Diana avait beaucoup d’argent, non seulement grâce aux fonds de la Justice League, mais aussi parce qu’elle était une Amazone. Il existait en Grèce des associations historiques et des fondations culturelles qu’elle avait rencontré, et qui voulaient protéger le patrimoine antique grec. Grâce à eux, Diana avait pu vendre quelques bibelots de Themiscyra. Des objets sans importance pour les Amazones, mais qui valaient une fortune auprès de collectionneurs et d’antiquaires grecs.

Grâce à tout cela, Diana n’avait aucun souci avec l’argent, et se rapprocha d’une sorte de petit restaurant au milieu de la galerie commerciale. Le centre commercial de Seikusu comprenait plusieurs artères et plusieurs étages, avec une terrasse centrale, offrant du café, des crêpes, des gaufres… Et le petit plaisir gourmand de Diana.

« Tu as eu l’occasion de goûter des glaces à l’italienne, Donna ? C’est magnifique ! »

Quand Diana s’était rendue à Washington pour la première fois, elle s’était arrêtée près d’un vendeur de glaces, et, intriguée, avait goûté à ce mets froid… Et délicieux ! Les genres de plaisir qu’on ne trouvait pas à Themiscyra. Elle laissa donc Donna commander deux glaces. Diana opta pour une glace à l’italienne vanille-fraise, et remercia le vendeur, puis suivit ensuite Donna. Il y avait du monde, comme toujours, et elles longèrent les boutiques, Donna invitant Diana à lui demander ce qu’elle voulait.

« Ça ira pour moi, Donna… »

Tôt ou tard, il allait falloir qu’elle envisage avec Donna son insertion au lycée. Mais comment l’aborder ? Toute enjouée, Donna trottinait devant elle, commentant chaque vitrine, jusqu’à se rapprocher d’une boutique vendant des bandes dessinées et des goodies. Il y avait quelques grosses affiches montrant des femmes pulpeuses, une autre affiche évoquant un film d’animation qui faisait fureur en ce moment, « Dragon Ball Broly »… Et des peluches. Diana sourit brièvement devant l’étonnement de Donna.

« C’est… C’est une peluche, Donna. Ce sont des jouets que les parents achètent à leurs enfants pour les aider à dormir. Mais les adultes les utilisent aussi… C’est un peu comme des totems. »

Il n’y avait pas ça à Themiscyra, où les Amazones avaient toujours mené une vie assez spartiate. Diana fit entrer Donna dans la boutique. Il y avait beaucoup de mangas disponibles, sur de multiples rayons. Diana devait bien avouer ne pas y connaître grand-chose. One Piece, Naruto, Dragon Ball, Pokemon… Elle ne connaissait que les grands classiques, mais la boutique offrait aussi beaucoup d’autres mangas. Gantz, GTO, Claymore… La liste était interminable ! Diana se rapprocha en tout cas des peluches.

Il fallait également noter que la boutique disposait d’un coin dans un angle abritant des mangas plus spécifiques… Les hentaï ! En se rapprochant de cet angle, qui se trouvait dans l’arrière-boutique, il y avait une affiche singulière, significative. Occupée à chercher une peluche pour Donna, Diana regardait les rayons.

« Donna, tu préfères laquelle… Donna ? »

Diana se retourna, essayant de voir si Donna était restée près d’elle, ou si sa curiosité naturelle l’avait emmené à aller voir… Ailleurs.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.



Répondre
Tags :