Une visite impromptue ( PV Raven Miller)

Poséidon avait décidé de rendre visite a son neveu Arés. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu et il voulait juste savoir comment il allé qu'est ce qu'il faisait en ce moment. Il s'agissait juste d'une visite de courtoisie. Une autre chose l'intriguait, en effet il avait entendu certaines rumeurs qui prétendaient qu'Arés avait formé plusieurs prêtresses d'une grande beauté et il voulait par la même occasion vérifier si ces dires ètaient fondé. Aprés tout, autant joindre l'utile à l'agréable.

Il arriva donc en Olympe devant le sanctuaire de la guerre, résidence du dieu guerrier. Quand il se présenta devant les gardes spartiates armé de lance et de grand boucliers ovales, ils le reconnurent sans difficulté et s'inclinèrent avant de le laisser entrer.

- Bienvenue, majesté Poséidon

Le dieu des flots eut un rapide regard vers eux avant d'entrer. Il fit quelques pas et un serviteur vint l'acueuillir.

- Bienvenue, Seigneur des flots, je suppose que vous désirez vous entretenir avec notre maitre. Malheureusement il est absent pour le moment, je le préviendrez de votre venue dés qu'il rentrera.

- Ce n'est pas grave, je vais l'attendre

- Bien, je vais vous accompagner jusqu'a la grande salle.

Il suivit le serviteur qui le mena a la salle de réception puis l'ayant servit il repartit vaquer à ses occupations. Poséidon s'assit un moment en buvant un verre mais quelque chose l'intrigua. Il entendait une voix, une voix féminine qui chantonnait. Il se dirigea vers le lieu d'ou provenait cette voix et il arriva dans une grande piéce aux colonnes de pierres, au milieu desquelles se trouvait une étendue d'eau, il fut surpris d'y trouver une jeune femme nue qui se baignait en fredonnant un air. Il se rapprocha un peu mais sans se faire voir.

- Vous avez une voix magnifique

La journée avait très bien débuté. Hélios laissait sa lumière inonder l'Olympe, j'ai encore réussi à semer Apollon, j'ai finit mon entraînement avec Athéna, j'ai bu un thé avec Dionysos (qui a coupé le sien avec du vin, même s'il le nie), j'ai discuté de mariage et autres liens puissants avec Héra, j'ai joué aux échecs avec Zeus (Duquel j'ai calmé les ardeurs d'une gifle sur la main lorsqu'il l'a posée sur ma cuisse) et j'ai pris le petit déjeuné chez Hestia. Sur le retour, Aphrodite me parla d'amour et d'amants, mais comme je n'aimais pas particulièrement être en la compagnie de la déesse, dont mon maître semble avoir un désir fou (pour mon plus grand malheur), je trouvai une excuse pour éviter de me trouver en sa présence plus de 5 minutes. J'ai tout de même dû faire un petit concours d'archerie avec Artémis (que j'ai bien sur perdu) et j'ai supporté ses bêtises comme disant qu'elle était la meilleure archère du monde, bien que je doutes qu'elle puisse rivaliser avec Arrow, ma soeur archère.

Vers le milieu de l'après-midi, j'ai exploitée toutes les activités de l'Olympe... enfin, depuis qu'Arès est parti en voyage Zeus sait où, je m'ennuie vraiment de sa présence. Je n'ai pas vraiment eu le temps de discuter avec lui entre le temps où il discutait avec Élosia et ses voyages qui se faisaient de plus en plus fréquent... il me manquait beaucoup. Sa voix dans ma tête s'estompait de plus en plus et j'avais peur de l'oublier. Déjà, des larmes coulaient de mes yeux. Je me dirigeai vers l'immense bain que je partageai avec mes soeurs. L'eau était déjà fumante à l'entrée, alors, j'ai retiré mes vêtements tout près de la porte et j'ai plongé dans l'eau chaude, qui me réconforta déjà. Après quelques minutes de baignades, j'ai prit un des petits bâtonnets de savon et j'ai commencé à laver mon corps, me mettant à chanter une douce mélodie que je chantais le plus souvent aux enfants. J'entendis alors une voix parler et je lâchai un cri de surprise, cherchant l'imprudent qui venait gêner mon bain. Je vis alors un jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Je le reconnus immédiatement, cachant mes seins à la vue de l'homme de mes bras, toute rouge. Je n'avais pas le droit de le chasser, parce qu'il était un dieu, je me contentai donc de me cacher.

-P-P-Poséidon-sama!

La jeune femme fut surprise de se présence elle sursauta avant de cacher sa poitrine devant la présence du dieu. Celui çi eut un large sourire. Hé beh il ne s'ennuyait pas Arés. Il devait sans doute s'agir de l'une de ses prêtresses. Finalement c'ètait peut être mieux que le dieu de la guerre ne soit pas la. Elle reconnut aussitôt le dieu des mers même si il ne l'avait pas vu auparavant. Arés devait sans doute lui avoir fait sa description. Quelle charmante attention.

- Je vois qu'Arés a déjà entamé les connaissances.

Il ne fut nullement destabilisé par la nudité de la jeune femme, au contraire. Il constata qu'elle ètait toute rouge, génée de sa présence en ces lieux et surtout nue dans son bain. Il se rapprocha encore un peu avant d'arrivait devant le bain.

- Tu es une prêtresse d'Arés je présume ? a moins que tu ne sois l'une de ses amantes ?


Il penchait plutôt pour une prêtresse. En tout cas les rumeurs qu'il avait entendu ètait confirmé, elle ètait vraiment de toute beauté cette jeune femme. Il se liquéfia soudain pour s'infiltrer dans l'eau du bain et ressortir juste a coté de la jeune femme, nu lui aussi. Elle ètait encore plus belle de prés.

- Ce n'est pas la peine de cacher vos seins, voyons, ils sont si beaux, comme le reste d'ailleurs.

Le dieu semblait amusé de ma réaction, mais pour moi, c'était loin d'être drôle. J'étais nue devant un homme que je ne connaissais que de réputation et qui m'observait. Ca semblait même de l'amuser de me savoir nue. C'était si embarrassant. Il me demanda si j'étais une prêtresse d'Arès ou l'une de ses amantes... l'une de ses amantes... ces paroles, probablement prononcées sans mauvaises intentions, me firent monter les larmes aux yeux. Une amante d'Arès... c'était comme me dire que je n'étais qu'une de ses putains. Je détournai la tête lorsqu'il vint me rejoindre, beaucoup trop près pour que je me sentes à l'aise de sa présence. Il me dit que cacher mes seins n'était pas nécessaire. En clair, il voulait les regarder et je n'avais pas autres choix que d'obéir, baissant les bras, lentement. Il me complimenta sur ma beauté, me faisant rougir davantage. Je pris une certaine distance de lui, un peu effrayée d'une telle proximité et surtout, je n'aimais pas particulièrement qu'un homme soit aussi près de moi. Bien sûr, je ne fis qu'un pas, pour ne pas déplaire à l'hôte de mon maître, mais au moins, ça m'assurait d'un contact moins rapproché.

Je n'aimais pas qu'on m'appelle "l'amante d'Arès" parce que je visais bien plus haut que ça dans son cœur. Le mien se serrait à chaque fois que ses prêtresses étaient des amantes du dieu. J'entendais simplement que mon dieu n'aimait que quelques-unes et j'en étais exclues... D'ailleurs, nous ne l'avons fait qu'une fois, ensuite, Arès n'a plus pris contact avec moi que pour calmer sa colère. Je commençais vraiment à croire qu'il ne voulait rien d'autre que ma virginité, c'était peut-être ça, finalement, qu'il cherchait. Ooooh... voilà que j'y repense parce que Poséidon l'a ouverte, ce n'était vraiment pas le moment de me rappeler toutes ces choses. Lentement, je me dirigeai vers le bord du bain, laissant le dieu m'admirer pendant que je m'éloignais de lui. J'avais bien l'intention de retourner dans ma chambre et pleurer mon content.

Poséidon fut un peu géné par la réaction de la jeune femme qui semblait triste tout a coup quand il prononça les mots "Arés" et "amantes". il comprit vite la situation. La jeune femme baissa les bras se montrant nue devant lui.

- Désolé si mes mots t'on blessé, je comprends ce que tu ressents, il n'est pas facile d'aimer un dieu. Arés a même réussi a prendre le coeur de ma fille récemment.

Puis la jeune femme s'éloigna semblant partir. Comment osait elle le laisser ainsi tout seul, quel manque de respect de sa part, toute prêtresse qu'elle pouvait être. Arés ne lui avait donc pas appris les règles fondamentales due a son rang ? Il y avait une hiérarchie a respecter même au niveau des dieux et puis il ne lui avait pas permit de s'en aller comme ça. Il disparut soudain pour réapparaitre grâce a l'eau en face de la jeune femme.

- Attends, ne t'en va pas si vite, je ne connais même pas ton nom ?

Il créa une fleur faite d'eau qu'il offrit à la jeune femme.

- Pourquoi es tu au service de mon neveu ? Son culte n'est pas des plus heureux, il n'y a que la guerre, le sang et la violence alors que je peux t'offrir bien plus de choses passionantes, la vie aquatique, l'immensité de l'océan, la quiétude des mers, tout n'y est que paix émerveillement.

Le dieu des mers ètant de la première génération, il offrait bien plus que ne le pouvait Arés, plus de puissance et surtout de connaissances.

- Je peux t'offrir des choses que tu n'imagines même pas dans tes plus grands rêves.

Alors que j'allais enfin partir, je sentis une aura de mécontentement émaner du dieu, apparemment choqué par son envie de partir. Il réapparut devant moi et m'arrêta. Grâce à son affinité avec l'eau, il me fit présent d'une fleur d'eau cristallisée, non par en glace, simplement changé en liquide solide. Je pris la fleur, puisqu'il me l'offrait, je ne pouvais pas la refuser. Il m'avait demandé mon nom, un nom que j'aimais beaucoup parce qu'Arès me l'avait donné. Je parlais alors, à mi-voix, si bas que c'était à peine si on pouvais entendre ma voix.

-Raven... Raven Miller, monseigneur...

Je serrai doucement la fleur contre mon corps. C'était le premier cadeau que je recevais d'un autre dieu qu'Arès et ça me touchait, car, sans le savoir, le dieu venait de me faire un présent d'anniversaire. Aujourd'hui, c'était la célébration du jour où ma mère m'a donné naissance, le jour où Arès m'avait donné une place à ses côtés... mais aujourd'hui, il n'était pas là et il ne me souhaitera pas "bon anniversaire". Il me demanda pourquoi je restais au service d'Arès, le neveu du dieu. Il me proposa ensuite de me mettre à son service. C'est alors que je levai un regard des plus révoltés sur le dieu. Il venait de me proposer de trahir l'homme que j'aime. Puis, il me proposa d'offrir des choses dont je n'imaginais même pas. Je serrai les poings puis, je parlai, d'une voix soudainement douce, versant quelques larmes de tristesse.

-Donnez-moi l'amour d'Arès et je serai votre servante... Tout ce que j'ai jamais désiré, c'était lui. Je ne demandes rien d'autre...

Évidemment, même Poséidon ne pouvait garantir l'amour d'Arès. Seule Aphrodite pouvait m'accorder ce souhait et le problème, c'était qu'elle aimait énormément Arès, autant pour son caractère fougueux que pour son habileté au lit. Pourtant, quelque chose me disait que le dieu allait pouvoir me surprendre d'une quelconque manière et j'étais plutôt douée pour deviner les choses.

- Raven dis tu ? Original comme prénom, je ne crois pas l'avoir déjà entendu par le passé.

 Il attendait la réponse de la jeune femme avec impatience, une proposition aussi alléchante ne pouvait être manqué. Elle ètait d'accord mais a une condition et quelle condition. Faire en sorte qu'Arés soit amoureux d'elle. Sa n'allait pas être de la tarte. Il ne s'imaginait pas a voir a faire ça. D'un coté il gagnerait une prêtresse mais de l'autre il ferait du tort a sa fille et cela il ne pouvait le conçevoir.

- Ce que tu me demandes n'est pas dans mes cordes. Il n'y aurait qu'Aphrodite ou Eros qui pourrait faire cela et je doute qu'elle soit d'accord car c'est un peu son préféré si tu vois ce que je veux dire.

Il réfléchit une seconde, il y avait bien quelques personnes qui pouvaient l'influencer.

- Néanmoins je peux quand même essayer de lui parler, je verrais aussi avec Mon frère quand je le verrais, il pourra surement faire pencher la balance même si ce n'est pas gagné. Pourquoi faut il que vous soyez toutes amoureuse de lui ?

Lorsqu'il me dit qu'il allait faire un effort, je ne pus m'empêcher d'avoir un rire très triste. Personne ne pourrait forcer Arès à tomber amoureux de moi et de toutes façons, je risquais la jalousie de deux déesses et d'une amie très chère à mon cœur. De toutes façons, Despina avait la faveur de son père, Aphrodite était l'amante préférée d'Arès, qui la portait dans son cœur et Élosia était sa petite protégée au même titre que l'humaine qui séjourne dans son palais. J'arrêtai de rire et j'essuyai les larmes sur mon visage avant de regarder le dieu. Jamais je n'aurais Arès pour moi toute seule, il a un caractère bien trop volage pour se contenter d'une seule femme et je le savais très bien. Même si on se passait la bague au doigt, il me tromperait. Il me tromperait et je souffrirais.

-Par pitié, Seigneur des mers... ne me créez pas de faux espoirs. J'en ai assez des rêves d'amour promis et brisés au réveil. Ne me laissez pas espérer l'amour d'Arès... C'est cruel...

Mon regard trahissait la douleur que cet homme venait de m'infliger. Il avait fait une grosse bourde. Je n'avais pas du tout envie de trahir Arès et je ne pourrais plus supporter mon reflet. De toutes façons, un homme qui me présentait un rêve pratiquement inaccessible. Je reculai davantage, le défiant du regard de m'approcher une nouvelle fois. Certes, je ne serais pas capable de lui désobéir, mais j'avais une certaine crainte. Après tout, Aphrodite avait maudit Poséidon... et dans l'Olympe, cette malédiction était mille fois plus puissantes que s'il était sur Terre ou sur Terra. J'en savais un rayon sur la magie, régulière comme divine. Plus on est proche d'un lieu où le jeteur a fait sa marque, plus l'efficacité du sort était augmentée, et, même si personne ne le sait, Aphrodite étant la VÉRITABLE créatrice de ce monde, je sentais le sortilège s'amplifier. Les risques de viol étaient élevés et le pire, c'était que Poséidon était un dieu puissant et il connaissait les lois qui régissaient l'Olympe. Une prêtresse, peu importe qui elle sert, ne peut refuser quoi que ce soit à un dieu. Et là, j'avais peur. Très peur.

La jeune femme retrouva pour un temps le sourire mais celui çi s'effaça bien vite car la dure réalité la ramenait à la raison. Elle devait savoir qu'au fond d'elle même elle n'avait aucune chance.

- Tu as raison, je n'aurais pas du te dire ça. Je pense qu'il vaudrait mieux que tu sois résolu. De toutes façons les relations entre les dieux et les mortels ne peuvent être qu'éphémères. Trop de chose nous séparent. Les mortels vieillissent alors que les dieux restent identique et finissent par aller voir ailleurs. Les dieux sont ainsi fait pour ne pas être fidèles en amour. La vie est ainsi faite et même nous les dieux nous ne pouvons tout contrôler, surtout en ces temps de troubles.

Tout a coup elle s'éloigna de lui et elle eut un comportement bizarre. On aurait dit qu'elle avait peur, non elle ètait même terrifié. Mais de quoi ? Etait ce de lui ? Avait elle pu lire ses pensés ?  Avait elle deviné qu'il la désirait ? Non une mortelle même qu'elle soit prêtresse ne pouvait lire les pensées des dieux, cela ètait inconcevable.

- Qu'est ce qu'il y a ? Sa ne va pas ? Tu es toute pâle tout a coup. Aurais tu peur de moi ?

Etant sous le coup de la malédiction d'Aphrodite, cette abominable garce qui lui avait lançé un sort il y a longtemps, l'obligeant a tomber amoureux de mortelles, Il aurait pu abuser d'elle si il le voulait, avoir des relations forcées avec elle mais ce n'ètait pas ce qu'il voulait aujourd'hui. Il aurait préféré la séduire, qu'elle tombe sous son charme et qu'il puisse lui offrir un peu de cet amour qu'elle désirait tant, même si cela ne durerait qu'un temps.

Contrairement à ce qu'il semblait croire, je ne lis pas les pensées des dieux, mais je peux deviner assez aisément la convoitise. D'un coté, j'en étais flatté, mais je ne voulais pas que mon corps aille à un autre homme qu'Arès... et surtout, je ne voulais pas que par ce fait, il se serve de cela pour me faire chanter et me forcer à rejoindre ses prêtresses... mais je ne voulais pas! Je veux rester aux cotés d'Arès et y rester jusqu'à ce qu'il se lasse de moi. Et puis, son commentaire sur le lien entre l'immortalité et l'infidélité des dieux ne s'appliquait pas à moi. Je baissai la tête puis, pour la première fois depuis que je suis entré dans le cercle des servantes d'Arès, je regardai un dieu avec une douceur hors du commun.

-Et en quoi seriez-vous différent, Poséidon-sama? Qu'est-ce que vous pourriez m'offrir qui pourrait me rendre heureuse? Pourquoi est-ce que je devrais me dévoué à vous? Arès m'a recueillie, m'a sauvée et m'a montrer tout ce que je sais. Il a toujours agi envers moi dans mon intérêt et il m'a toujours prouvé qu'il tenait à moi, même si je sais qu'il ne partage pas mes sentiments.

Je souriais, tenant le bas de mon ventre dans ma main, un large sourire éclairant mon visage. Je regardai Poséidon. Il avait intérêt à avoir un bon argument. Arès était l'homme que j'aimais, qui m'avait ravi ma virginité et aussi celui qui m'avait donné une raison de vivre. Certes, il était un dieu de la première génération, mais Arès avait beaucoup plus de partisans que lui, ce qui le rendait très puissant. Tout homme qui tenait une épée dans sa main était un partisan d'Arès sans même le savoir. Je m'approchai doucement du dieu, faisant rouler mes hanches. Je me trouvai ensuite contre lui, torse contre torse, caressant doucement le visage de l'homme qui prétendait me mériter.

-J'aimerais savoir pourquoi je devrais trahir Arès et me rallier à vous. Lui qui a été toujours présent pour moi, pourquoi est-ce que je me détournerais de lui?

Il n'y avait aucune bonne raison de mon point de vue. Pour moi, Arès avait fait tout ce qu'une prêtresse pourrait s'attendre de son dieu. J'étais bien nourrie et logée, alors, je ne vois pas ce que je pourrais avoir de plus. Puis, je reculai de l'homme. Être debout me donnait mal dans le dos, alors, j'allai m'asseoir sur le rebord de l'énorme baignoire. Je passai une main dans mes cheveux, les replaçant à leur meilleur. Je n'aimerais pas avoir des problèmes si un des serviteurs d'Arès me voit avec Poséidon, je perdrais certainement des points d. Mais le dieu avait quelque chose... qui m'empêchait de m'en aller.

En voila une qui avait du répondant, cela lui changeait de toutes celles qui se laissaient faire. Elle voulait des rèponses, des preuves, une argumentation qui pouvait la faire changer d'avis. Aprés tout elle avait raison, il n'ètait qu'un autre dieu en recherche de prêtresse.

- La tu marques un point, si il t'a recueillie et qu'il s'est occupé de toi, je ne peux que l'en féliciter. Seulement il y a une chose que tu ne sais pas et la ou mon expérience plus ancienne pourrais t'être utile. Le meilleur dans l'amour c'est le début, quand il y a le jeu de la séduction et tout ce qui va avec et puis la première fois que l'on passe à l'acte. le stress  fait que l'on cache certaines choses de sa personalité qui peuvent rebuter l'autre. Et puis avec le temps on fait moins attention, et cette personalité ressort petit a petit.

Il voulait qu'elle devine ou il voulait en venir. Le fait que Arés n'ai jamais eu de femme alors qu'il ètait l'ainé des nombreux dieux de la deuxiéme génération.

- Sais tu pourquoi Arés ne s'est jamais marié ? Tout simplement parce que aucune femme n'a pu supporter très longtemps son coté sombre qui est le moins apprécié et le plus terrible de tous les dieux. La guerre, la violence, le meurtre sont son quotidien. Il passe son temps à la guerre, revenant de temps en temps, l'armure couverte de sang, quelques fois encore en transe de ces combats. Ses colères et ses rages résonnent dans tout l'olympe effrayant tous les habitants et seul quelques uns arrivent à la calmer. Le voir combattre l'arme à la main, sans pitié pour ces ennemis n'est pas chose aisé a regarder pour tout le monde. Il n' y a pas que des héros dans les guerres, généralement ils regorgent les cimetiéres, ses adeptes ne sont que les guerriers et ceux qui savent verser le sang. Pour tout dire même Aphrodite n'a pu accepté de vivre avec lui, c'est pour ça qu'elle ne préfére le voir que de temps en temps. Maintenant, si tu acceptes tout cela alors tu pourras être heureuse, je te mets juste en garde, c'est tout.

Ayant fini son monologue il la laissa réfléchir un peu sur tout ce qu'il venait de dire. Elle lui demanda ensuite ce que lui pouvait lui apporter.

- Ce que je pourrais t'apporter de plus ? Rien de plus qu'Arés. Seulement n'as tu jamais eu envie d'explorer les océans, de savoir tous les secrets et les merveilles qui s'y cachent ? De pouvoir respirer sous l'eau, de devenir une vrai siréne à la voix merveilleuse entendu a des kilomètres à la ronde ? De pouvoir veiller sur tout un écosystéme ? De récompenser les âmes charitables ?


La il s'arrêta, il n'allait pas lui dire qu'il pouvait être un meilleur amant que Arés, cela n'aurait pas était correct de sa part. Peut être était ce même la première expérience de la jeune femme.

Jamais de toute ma vie je n'ai été insultée de la sorte. Il osait insulter Arès, devant moi, alors qu'il connait mon affection pour lui. Autour de nous, la lumière se ternit, les vents se mirent à tourbillonner et l'eau se mit à s'agiter. Comment osait-il salir l'image d'Arès, de dire qu'il n'était pas quelqu'un de bien, qu'il était un homme violent et cruel. Mon dieu n'était pas comme ça, ou du moins, il ne l'est plus. Je refuse de laisser une seule personne, divinité ou non, dire du mal de lui. D'une rage que je ne contrôlais pas, je me glissai à l'eau. Celle-ci se dégagea alors de moi, comme si j'en effrayais les molécules. Je m'approchai du dieu et je le giflai fortement au visage d'une force limité, puisque je n'étais pas très forte, mais assez pour lui faire une marque rouge bien nette. Je venais de gifler un dieu, mais je ne m'en souciais pas pour le moment. J'étais hors de moi et je lui ai donné ce que sa mère aurait dû lui donner il y a bien longtemps, une correction.

-Comment osez-vous insulter Arès!? Apprenez que votre neveu est l'homme le plus admirable que je n'ai jamais rencontré! Ce n'est pas le monstre que vous m'avez décrit, c'est un dieu bon et il n'aime pas plus la guerre que quiconque d'autre! La preuve, c'est qu'il s'est engagé de multiples fois dans la voie de la diplomatie! Sachez que les fidèles d'Arès sont certes des guerriers, mais ces hommes se battent pour une cause en laquelle ils croient, et s'ils demandent la bénédiction d'Arès, c'est pour un jour retourner dans le lit de leurs épouses! Mais vous! Vous êtes un monstre. Dois-je vous rappeler Hippolyte, le jeune homme innocent que vous avez tué? Et encore, Ulysse qui a blessé votre fils Polyphème pour survivre? Vous commettez des actes sans réfléchir et vous osez prétendre qu'Arès est un homme violent? Il se bat à la loyale, lui, au moins!

L'eau se souleva dans les airs et s'y immobilisa en des millions de petites gouttes, simple démonstration de ma puissance que je contrôlai à peine. Si je suis en colère, je puisais l'énergie qui nous entourait. En bas de l'Olympe, plusieurs animaux étaient déjà mourants et des arbres perdaient leurs feuilles, vidé de leur énergie vitale. Autour de moi, des faisceaux lumineux tourbillonnaient, à la fois rouge et bleu. Je dévisageai le dieu dont la joue portait une marque. Je sentais déjà que je l'avais énervé, mais je m'en fichais. L'eau retomba dans la baignoire et je regardai le dieu. Je n'avais plus aucune source d'énergie, pour le moment, mais j'étais plus où moins calme, maintenant que j'avais dit ce que j'avais sur le bout de la langue. Restai à savoir comment le dieu offensé allait réagir.

-Et votre empire marin, je n'en veux pas.

La jeune femme si calme fut outré que le dieu lui raconte toutes ses horreurs. Il ne s'agissait pourtant que de la stricte vérité. Comment pouvait elle être si sur d'elle alors que Poséidon connaissait Arés depuis des millénaires. Elle commença a monter sur ses grands chevaux. Elle le traita de monstre ce qui ne le choqua pas. En revanche, le fait qu'elle remette sur le tapis de vieilles histoires qui le concernait lui ne lui plaisait pas du tout. C'est alors qu'il commença lui aussi à s'énerver.

- Attention jeune fille, je sais être patient et courtois et en aucun cas je n'ai insulté Arés, mais il y a des limites à l'irrespect, ne vient pas te mêler d'histoire anciennes. Polyphéme ètait sur son territoire et même si Ulysse était un guerrier aux valeurs nobles, cela ne lui donnait aucun droit de consommer la nourriture qui n'ètait pas a lui. Ensuite je n'ai fais que rèpondre à la demande de mon fils, ce que l'on nomme la loi du talion. Pour Hyppolite c'est une autre histoire, j'avais une dette envers Thésée. Mais pourquoi donc suis ,en train de te raconter tout ça et d'abord qui es tu pour me contredire !

Les hommes ne sont que la que pour honorer les dieux qui leur ont donné la vie, nous avons droit de vie et de mort sur eux même si cela ne leur plait pas ! Tel est la loi des dieus et si cela ne te plait pas alors tu n'as pas ta place en tant que prêtresse !

C'est alors que la jeune femme gifla le dieu des mers, grave erreur car il s'agissait d'un faute grave, un sacrilége envers un puissant dieu de l'olympe.

- Alors ça, sa ne passera pas crois moi. Comment oses tu commettre un tel sacrilége. Tu mérites que je te jette en pature aux requins pour finir au fin fond du tartare pour l'éternité.

Il fit apparaitre son trident symbole de son pouvoir. Poséidon  s'emporter assez vite et ses effroyables colères ètaient connu de tous. L'eau de la piscine se mit a faire des vagues alors que des tourbillons s'y créaient. Il planta son trident par terre et un grand jet d'eau en jaillit avant que la terre ne se mette à trembler. Les yeux bleus azur du dieu prirent une teinte sombre alors que sa voix résonnait dans tout l'olympe alertant les prêtresses, servants, servantes et gardiens d'un peu partout qui commençait à arriver.

-  Ce que tu viens de commettre est impardonnable !

(incruste sur Invitation donc)

Que le temps pouvait vous paraitre calme quant vous n'etiez entouré que de nuages et de temple. Arés, assis devant sa carte du monde, qui se situé dans un sanctuaire, non loin de la zone des temples, s'amusait à contempler les differants pays, nations, qui avaient autrefois portaient d'autres noms, qui avaient eu d'autres religions, et qui, par maintes guerres, avaient evolués pour devenir cette petite planéte en paix. Finalement, la guerre avait du bon en toute civilisation, elle faisait progresser la technologie, les croyances, l'economies de plusieurs pays. Il soupira, se reculant vivement de cette carte, grimaçant. Depuis qu'il etait au contact de Raven, Arés cherchait toujours a trouver le bon coté de chaques choses qu'il entreprenait. Il se ramolissait avec l'age, ou au contact de son elfe... Qu'importe la raison, les faits etaient bien là. Soupirant, il passa une main sur son visage, comme si il escomptait y trouver un changement physique, qui expliquerait son changement mental.. Mais rien n'avait bougé sur son visage fermé et strict. Non, rien ne changeait en Olympe, rien a part le coté sombre d'un dieu sanguinaire qui peu a peu disparaissait, sous la lumiére que lui apportait une jeune humaine aux yeux bleu.

Reculant de son fauteuil, le Dieu Guerrier marcha doucement en direction de sa terrasse, regardant le paysage sublime, méme si totalement éphémére, d'Olympie. Debout, face aux temples des divinités, il lanca un etrange regard vers celui qui etait le siens. Il sentait une etrange mais si reconnaissable aura s'en echapper, qu'il fut prit d'une certaine curiosité. Mais il eu trés rapidement sa réponse, tandis que les éléments semblaient se dechainer tout a coup dans le petit Havre de paix que représentait le Mont Olympe. Une seule et unique personne avait assés de pouvoir ici pour faire autant de vacarme. Ses yeux se froncérent alors. Raven avait elle des ennuis? La colére etait une chose qu'elle ne connaissait pas Habituellement, et pour qu'elle en arrive a cela, c'est qu'il devait se produire de droles d'événements dans son sanctuaire.

Il laissa la carte, augmentant le pas vers son temple, ou deja des badauts, des serviteurs, et autres pretresses accouraient deja pour voir le spectacle. A la vue du seigneur de la guerre, la grande majorité s'ecarta, retournant pour certains a leurs taches, pour eviter de s'ammener les foudres de la guerre sur eux. Mais d'autres etaient etonnés, pensant trouver Arés au milieu de tout se raffut... Le dieu lui méme ne pouvait l'expliquer. Il finit par entrer, evitant une vague par ci, un tourbillon par la, approchant lentement mais surement de la zone de combat. Ce qu'il y trouva le laissa un trés long moment perpléxe... Raven, le visage rouge de colére, se tenait face a un Poséïdon en rogne, qui tenait bien fermement son cure-dent entre les mains. Certes, les Deux divinités n'etaient pas proches, mais Arés connaissait suffisement son oncle pour le reconnaitre en pleine furie...

La priorité du Dieu fut alors de proteger Raven, qui etait certes une puissante magicienne, mais qui ne pouvait rien face a un Dieu Olympien. Lentement, d'un pas calme et mesuré, il se porta devant elle, sans lui jeter le moindre regard, fixant alors Poséïdon avec un sourire aux lévres.

"J'apprecie tes visites, cher Oncle, mais ma decoration me convenait admirablement bien sans la touche "Meditéranée"... Je ne sais pas trop ce qu'il se passe, mais tu connais les lois, je suis le seul ici habilité a punir MA pretresse..."

Il avait insisté sur la possession... Raven etait convoité au pays des dieux. Mais jamais personne ne lui enleverait.

Je vis alors la colère de Poséidon. Je fus plaquée violemment sur le bord de la baignoire par les vagues dans l'eau du bain et je lâchai un cri de souffrance quand j'y fut écrasée. Me servant de mes pouvoirs, je fis un contre-courant pour m'en protéger, haletante. Quand Arès apprendra ce que j'ai fait, il va être dans une telle colère et je ne pourrais pas me permettre de le calmer parce que sa colère contre moi sera justifiée. Juste à l'imaginer les yeux froncés orienté vers moi, mon cœur se serra. Je continuai de me protéger contre la colère du dieu que j'avais vexé. Mon ventre me fit alors horriblement mal. Je m'extirpai de l'eau et je le tins contre moi en le caressant doucement pour détendre mon horrible douleur. Un haut-le-cœur me prit et je vidai tout ce que j'avais réussi à avaler ce matin. Mais qu'est-ce qui m'arrivait? Ça fait deux jours que je ne suis plus capable d'avaler quoi que ce soit et tout ce que j'avale, je le vomis. Pourtant, je n'ai attrapée aucune maladie, récemment, alors, pourquoi je me sentais aussi mal?

Je sentis alors les tremblements cesser puis je tournai la tête pour apercevoir mon dieu s'interposer. Je compris alors que j'étais dans de gros gros gros ennuis lorsqu'il dit que seul lui pouvait me punir. Terrifiée à l'idée de l'entendre lever le ton, je me plaquai contre le mur et je me mis à trembler de tout mon corps. Je ne voulais pas qu'il se fâche contre moi, je ne voulais vraiment pas. Je regardais l'homme que j'aimais avec un air infiniment coupable. C'était de ma faute si nous étions dans une telle situations et maintenant, je risquais d'être expulsée de l'Olympe. Expulsée... si un jour cela arrivait, j'en mourrai. Je serais incapable de le supporter, être arrachée à tout ce qui m'était cher, y compris à Arès. Mais ils avaient le droit de le réclamer, j'avais giflé un dieu et maintenant, j'allais être châtiée pour mon audace. Mes bras tombèrent mollement de chaque coté de mon corps et je perdis contact avec la réalité, tombée dans les pensées noires d'une vie sans mes soeurs, sans Arès. Mon regard se vida, ma peau pâlit par ma peur et un flot de larmes coulait de mes yeux. Si tous les dieux se tournaient contre moi, Arès sera forcé de m'expulser. J'avais peur. Sans même que mon dieu adoré n'ait ouvert la bouche, je craignais une horrible réaction de la part des autres divinités.

Je serrai mon ventre, légèrement gonflé, d'une main, regardant d'un air éteint les deux êtres divins. Je n'aurais pas du rester quand Poséidon était arrivé... et il n'aurait pas du insulter Arès. Je me mis à prier, sûrement à Arès, mais je ne voyais pas à quoi cela pourrait me servir et je le suppliai de me pardonner mon horrible erreur. Sentit à nouveau mon ventre me faire souffrir et je recouvris à nouveau le sol de vomissures. J'étais dans une situation si délicate et en plus, me voilà malade. Heureusement, la magie me permit d'effacer mes dégâts. Je me mis cependant à pleurer, laissant mes larmes couler sur le sol. Je n'aimais pas vomir et surtout, j'avais peur de ce que cela signifiait. J'avais réussi à cacher cette rondeur avec des vêtements amples, mais maintenant nue, Arès allait certainement le remarquer et j'avais peur de sa réaction.