ღ Noms : Madeleine De Blancpré est son nom complet, ses parents lui donnent divers petits noms affectueux, les inconnus l'appellent Mademoiselle.
ღ Age : : 15 ans
ღ Sexe : Féminin
ღ Race : Humaine
ღ Sexualité : Peu lui importe, si le charme opère ! En sachant qu'elle est toujours vierge.
ღ Physique Madeleine ressemble beaucoup aux demoiselles illustrant les pages des livres d'images, ceux que l'on donne aux jeunes enfants pour les faire rêver en attendant qu'ils apprivoisent les mots. Globalement, elle représente à merveille l'image qu'on se fait du fruit de la bourgeoisie nexusienne.
Une peau de lait qui n'a jamais bronzée, une longue chevelure blonde, épaisse et soyeuse, qui encadre un minois à faire fondre n'importe qui. Une paire d'yeux marrons aux longs cils noirs, des pommettes toutes roses, un bout de nez adorable et de jolis lèvres charnues... on a affaire à une poupée, cela va sans dire, avec un faciès qui n'a pas encore tout à fait perdu ses rondeurs enfantines.
Assez petite de taille, malgré les légers talons de ses ballerines, l'adolescente semble l'être encore plus lorsqu'elle est emmitouflée dans ses immenses robes, aux dizaines de jupons, de lacets et de rubans. Madeleine adore le rose, le blanc, le beige, toutes ces couleurs qui accompagnent l'enfance et, dans son cas, qui sont bien parties pour ne par la quitter à l'âge adulte. Elle réussit tout de même à avoir une prestance malgré le poids, à être élégante sans trop en faire. C'est le minimum requis quand on fait partie d'une famille comme la sienne.
Dans son esthétique personnelle, on inclue en plus une ombrelle blanche, qui l'accompagne systématiquement dés qu'elle pose un pied dehors, dans son propre intérêt - le soleil, comme beaucoup d'autres choses, affecte en effet sa santé.
Enfant, Madeleine était plutôt potelée, et quelques vestiges de cette époque ont demeurés sur ses hanches, ses jambes et ses bras. Elle possède déjà de belles formes pour son âge, des formes qui paraissent forcément plus visibles sur une petite stature comme la sienne. Une poitrine imposante, un fessier marqué, mais ces formes se fondent et s'accordent aussi bien avec son corps qu'une boule vanille sur une part de tarte aux pommes. Elles peuvent paraître déplaisantes pour ceux et celles qui préfèrent vraiment la minceur, mais rien de choquant pour les autres. Cela constitue au contraire une preuve de sa richesse, et aussi un rempart contre la fragilité de sa santé - mentalité de l'époque oblige, quand on mange bien, on risque moins de tomber malade !
ღ Caractère Madeleine n'est pas de ces gamines qui, malgré les nombreuses prévoyances à leur égard chaque jour, pensent régulièrement à s'enfuir par la fenêtre de leur tour d'ivoire, en quête d'aventure et de sensations. Et pour cause : si jamais la petite noble se risquait à faire ça, elle tomberait nez à nez avec la mort rapidement. La maladie chronique qui l'accompagne depuis son enfance diminue sa constitution de façon impressionnante, au point que perturber les habitudes de son organisme entraînerait la maladie, le chevet, puis l'affaiblissement jusqu'à arrêt cardiaque. Comme on lui répète depuis petite ce fascinant schéma linéaire, au cas où il lui viendrait une idée derrière la tête, elle le connait par cœur et le redoute tout autant. Cela en a fait une enfant anxieuse, apeurée par son environnement. Elle redoute en particulier les microbes et les virus, transporteurs directs de son éventuel trépas. On ne la verra jamais sans gants à l'extérieur du magnifique domaine de ses parents. De même, pas une fois de sa vie elle n'est sortie seule, si ce n'est dans le jardin, et pas pour très longtemps.
La peur rend obéissante, pour sûr. C'est une enfant très docile, même avec le personnel du château et les rares inconnus qu'elle peut rencontrer. Elle accorde une importance toute particulière aux bonnes manières, conservant son image de progéniture bourgeoise, parce que c'est ce qu'on lui a appris ; une de ses grandes peurs est basée sur le fait de ternir l'image de sa famille.
Il n'y a qu'une chose qui pourrait pousser Madeleine à s'aventurer seule et sans autorisation un jour, et c'est son incroyable curiosité. Elle a soif d'apprendre, s'intéresse à tout ce qui peut l'approcher. Comme elle ne peut pas découvrir le monde par elle-même, on la couvre d'atlas, de dictionnaires, de collections de photographies sublimes des quatre coins du globe. Ce qui l'intéresse beaucoup, c'est les contes de fées de Nexus. Souvent plus crus et violents que les contes de la terre, ils n'en demeurent pas moins une source de joie et de plaisir pour la demoiselle, qui en apprécie le contenu funeste nappé d'une couche de mièvrerie enfantine. Accompagné d'une pâtisserie - sa seconde plus grande passion - cela peut transformer une après-midi pluvieuse ou au lit faute de forces en quelque chose de tranquille et agréable.
Cette curiosité sans limites lui permet aussi de se perfectionner dans énormément de domaines. Couplée à l'énorme temps libre qu'elle possède, la pratique se fait abondante, et Madeleine maîtrise des tas et des tas d'instruments, de langues et de domaines créatifs et intellectuels. Ce n'est pas une prodige, mais comme on redoute de lui laisser le moindre temps pour penser au pire, chacun au château la pousse à apprendre, pratiquer, du lever au coucher, et il est finalement rare qu'elle ait du temps libre. Elle ne proteste pas, ravie d'avoir la chance de connaître l'abondance de l'information et de pouvoir toucher à tout. La seule chose qu'on ne la laisse pas toucher, c'est le sport et les pratiques en plein air. Cela la contrarie, forcément, mais avec le temps, elle a appris à se contenter de regarder le personnel se pavaner autour du filet de badminton.
Madeleine est tout de même facétieuse à sa manière. Ce n'est pas une timide, elle a la parole facile, et ses grandes connaissances en font quelqu'un d'énormément cultivé, avec qui on peut tenir de fascinantes conversations. Pour une adolescente de quinze ans, elle se révèle une excellente courtisane, agréable, sans jugement aucun pour la moindre caste, dont elle connaît la difficulté des conditions de vie. Mais si elle voit une injustice, elle ne fait rien. Sa peur pour sa vie fragile l'empêche d'avoir un tempérament de guerrière. Mais bon, après tout, ce n'est pas ce qu'on lui demande.
ღ Histoire
Le domaine des Blancpré est situé prés des frontières entre Nexus et le Royaume Terranide. Si l'on y inclue l'ensemble des jardins et lacs, il s'étale sur une superficie assez impressionnante. La représentation ci-dessus est une peinture de Madeleine, qui y a bien sûr rajouté quelque touches fantasques personnelles, mais à peu de choses prés, c'est assez bien représentatif de ce qu'est ce domaine : un havre de paix et de beauté, où le cours du temps est rythmé par le bruit de l'eau qui s'écoule, par les couleurs changeantes des feuilles et par le va et vient constant des domestiques résidant eux-mêmes sur les terres, abrité dans des petites bicoques avec tout le confort qui s'impose à leur rang.
Le Sieur et son épouse ont hérité du domaine comme tout ceux de la famille avant eux, ils cultivent leur responsabilités de Marquis et de Marquise comme l'ont fait les parents du Sieur avant eux - Madame, elle, n'était que peintre et dame de la cour quand elle a rencontré son mari. C'est un couple charmant, mais peut-être un poil trop axé sur les traditions et sur l'image qu'eux et leur famille peut dégager. Beaucoup d'efforts et d'années ont été passés à cultiver les relations et à bâtir cette réputation discrète, mais éclatante. Si l'on parle d'eux à la cour, ce n'est que pour en dire du bien, et si mal est dit, de la jalousie traine forcément. Le Sieur est un excellent chef d'armée, qui a déjà su défendre les frontières d'invasions plus ou moins importantes, et qui remplit toujours ses fonctions la cour en temps et en heure. Madame s'est rapidement fait à son rôle de maîtresse de maison et a toujours su dénicher les perles rares pour travailler à son service, tout en gérant à la baguette ses propres troupes au sein du château. En bref, un parfait couple de petit bourgeois.
C'est dans ce climat qu'a toujours grandi la petite Madeleine, unique enfant du couple malgré de nombreuses tentatives pour agrandir la famille. Il est regrettable de constater que c'est cette petite fille qui est devenue l'unique ombre à ce tableau parfait.
Madeleine est née souffrante, presque mourante, atteinte par une maladie infectieuse très grave, le genre auquel un enfant ne survit que très rarement, et sa mère avec. Heureusement, les deux ont été épargnées par le destin, mais cet épisode de sa vie la laissa avec une constitution extrêmement fragile, qui ne lui permets pas un contact trop prolongé avec l'extérieur et dans une position trop fatiguante. Madeleine est, depuis toute petite, traitée comme une fleur délicate. Un médecin s'enquiert régulièrement de son état qui est malheureusement trop souvent déplorable. Il arrive que la fillette reste alitée pendant de longues périodes, et il n'est même pas question de la laisser affronter l'extérieur. Tout est un danger pour sa personne : air, soleil, pluie, pollen... le personnel médical est formel : plus d'une journée en contact avec ce monde provoquera de violentes réactions dans l'organisme de cette enfant.
On épargne donc au maximum les efforts à Madeleine. Mais c'est une enfant éveillée, et les longues journées passées entre les draps sont pénibles et mornes pour elle. C'est là qu'elle développe de l'intérêt pour à peu prés tout ce qu'on peut lui proposer, pourvu que cela lui change les idées et l'empêche de penser à la pitoyable endurance de son corps. On lui donne de quoi peindre et dessiner - c'est sa première activité, qu'elle pratique avec enthousiasme. Dés que son tuteur lui a appris à lire, on lui offre également des montagnes de livres, traitant de tout et n'importe quoi. Les contes de fées sont ses préférés, puis vient l'intérêt pour le reste de la pile. Madeleine aime voyager à travers l'ensemble de ces connaissances. Avec cette culture, elle sait ce que font les gens à l'extérieur, à quoi ressemblent les terres qu'ils foulent tous les jours de leurs pieds en pleine santé. Elle a l'impression de faire enfin réellement partie de ce monde qui lui est inconnu.
On espère bien sûr que son état général s'améliorera en grandissant. Les Blancpré ont de nombreux projets pour leur fille unique, des projets de mariage, principalement. Il faut agrandir la famille, et préparer la naissance du futur héritier ! Ce n'est en rien original, et tout le monde se doute bien de l'avenir de cette petite marquise.
Malheureusement, l'adolescence arrive, et même si Madeleine est malade moins souvent, le constat reste affligeant : elle est beaucoup trop fragile. Les sorties se font plus communes, les relations plus nombreuses, mais le défaut de fabrication de cette jeune héritière n'échappe à personne, et malgré sa beauté et sa culture qui en feraient une excellente épouse, la simple hypothèse d'une impossibilité à procréer fait fuir tous les éventuels prétendants. Personne ne veut partager sa vie avec quelqu'un qui ne peut pas en créer une autre.
Le choc est rude pour le couple, et une amertume se crée dans leurs cœurs, même s'ils aiment toujours profondément leur fille. Les tentatives pour rattraper le coup se font désormais nombreuses de leur côté, dans l'espoir que la Marquise tombe de nouveau enceinte. Les projets pour Madeleine se font plus rares, et la relation avec elle devient moins fructueuse. Madeleine est désormais peu souvent dérangée par ses parents, qui apprécient cela dit d'entendre parler des nouvelles prouesses de leur fille, mais qui n'attendent plus vraiment rien d'elle pour le futur de leur famille. Sans doute est-ce pour cette raison que l'adolescente s'évertue à pratiquer et à être douée dans tous les domaines, dans l'espoir de continuer à inspirer ne serait-ce qu'un peu de fierté dans le cœur de ses parents. Ses journées se résument ainsi. C'est un quotidien éprouvant, et peu être un peu plus morne que ce qu'elle aurait espéré, le nez dans les passionnantes aventures de ses bouquins. Pour l'instant, cela lui convient, mais reste à voir pour combien de temps encore...-♥-
J'ai connu le forum il y a trèèèèès longtemps, et je l'avais quitté pendant un temps pour mieux y revenir... comme plein de monde en fait #malédictiondeLGJ
ceci est un petit compte DC pour me détendre pendant l'été !
Je n'ai toujours pas de moyen de le faire connaître, je suis toujours inutile de ce côté-là o/
Et puis, heu, voilà. *courbette*