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Rencontre et visite sauvage [PV : Lamnard Kystrejfter]

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   Ingleria, une forêt mystique, regorgeant de dangers, de trésor et de mystère, où on pouvait croiser des espèces n'existant nul part ailleurs. Un lieu parfait pour l'aventure, faire des découvertes et devenir riche, pour peux qu'on en est les moyens. C'est ainsi qu'un groupe d'esclavagiste et de braconnier, soit une cinquantaine d’individus, bien équiper et plutôt experts en leur domaine, s'aventurèrent dans Ingleria. Ils avaient choisit de remonter une des rivières les plus importante, assez large et profonde pour laisser passer des petits bateaux, afin de faciliter le transport du matériel, des provisions et surtout pour ramener de la marchandises. Il y avait 5 petits bateaux, dont deux exclusivement remplit de cage de toute taille.

   Le premier ennuie fut de remonter la rivière à contre courant, bien que leger contre courant, et en évitant les racines, puis vint afin l'heure d'accoster quelque part, une fois bien loin dans la jungle, la nuit commençant à tomber, l'idée étant d'établir une base. Ils avaient trouver une petite clairière, occuper que par des buissons et des plantes, sans arbres. Dégager la zone fut rapide, mais n’empêcha pas la première victime, qui en débroussaillant tomba sur une bosse de terre, une plante carnivore qui se cache dans la terre, qui happa et arracha une de ses jambes entre ses mâchoires. Ses camarades ne purent le sauver, ce dernier perdit trop vite son sang, et de toute façon infecter mortellement par la morsure du monstre. Néanmoins, la bête fut tuer en représailles et sa dépouille arracher de terre, car son cadavre aurait assurément de la valeur auprès d’apothicaire ou chercheur en tout genre. La zone fut prête, un camps fut dresser et les groupes installèrent plusieurs pièges, système d'alarme et des tours de gardes furent instauré.

   Leur première nuit fut terrible, les bruits de la jungle oppressant, car rien ne rappelant une faune normale d'une jungle, les moustiques, la sensation d'être observer, les créatures rodant autour du camps, si bien qu'un braconnier fut emporter dans les entrailles de la jungle et de plusieurs créatures, en allant soulager ses entrailles et que des singes eurent la bonne idée de fouiller les caisses. La mâtiné fut dur, après une nuit horrible, mais ça n’empêcha pas Borus, esclavagiste depuis 10 ans et instigateur de ce voyage, de sortir d'une assez bonne nuit de sommeil. C'est un homme de stature moyenne, au physique svelte et fortifier, pas excellent bretteur, mais qui jouit d'une bonne habilité au fouet et à la masse. Certain de ses hommes étaient déjà debout, dont un le visage complètement enfler après s'être fais dévorer par des moustiques.

-B'jour boss. Lancèrent quelque personne.
-B'jour les gars. Répliqua t-il. Rassemblez tout le monde. On vas définir la marche à suivre pour aujourd'hui.

   Après 2-3 heurs, les 48 membres de l'équipe ce regroupèrent. On constata la disparition d'un des leurs pendant la nuit, mais on ne s'en formalisa pas, cela fessant parte des risques du métier, surtout vue l'endroit où ils étaient. Le chef, au centre du groupe, étala sur une caisse une carte réaliser avec tout les témoignages et informations qu'ils avaient trouver.

-Bien. Bertrand, toi et ton groupe vous remontez la rivière jusqu'au plus près de cette montagne, c'est là bas qu'il y aurai des tigres blanc géant. George, tu vas dans cette zone, il y a la plus grande concentrations d'eau apparemment, il devrait y avoir des créatures intéressant aux alentours. Il y aurait des hommes lézards, mais on verra plus tard. On se retrouve dans 3 jours ici, comprit ?
-Comprit. Répondirent les autres d'une même voix
-Alors en avant ! La fortune nous attend. Lâcha Borus d'une voix forte.

   Confiant, appâter par le gain et l'avidité, ils sous-estimaient Ingleria, en plus de ne pas se rendre compte de la dangerosité de cet dernière. Il se séparèrent donc en deux groupes de 18, le reste restant avec Borus pour protéger le camps et les navires. Le groupe de Borus resta sur place, alors que le reste allait dans leur zone d'action. Sans le savoir, depuis le début, outre des oiseaux, des licortues et des singes, une humaine les observer, Zerbeth. Elle avait vue leur bateau remonter la rivière et les avait suivit, curieuse.   Ce n'est pas la première fois que des humains venaient, mais c'était toujours une découverte de les voir, bien que très peu, pour ne pas dire tous, avaient de mauvaise intention. Mais Zerbeth, curieuse de nature et consciente de ce fait, ne pouvait s’empêcher d'aller les voir et de les observer, malgré les avertissement de Holia.

   Cacher en hauteur parmi les branches, Zerbeth espionna le groupe, essayant de comprendre ce qu'ils essayaient de faire avec ces drôle de structure pleine de troue et faite avec des bambous bizarre. Zerbeth fut si concentrer qu'elle ne fit pas attention à un singe qui la rejoignit, et qui trouva bon de regarder sou ses habits. Zerbeth sursauta brusquement, fessant fuir le singe et perdit l'équilibre, tombant dans le vide, parvenant de justesse à ce rattraper à une liane, évitant de se casser une jambe et plus en touchant le sol, bien qu'elle manqua de se déboîté l'épaule. Malheureusement tout ceci n'échappa aux 12 esclavagistes et braconniers présent, qui en apercevant Zerbeth accrocher à une liane sur un arbre juste à côté d'une de leurs tentes. Ils réagirent au quart de tour à l'initiative de Borus, qui avait saisit une perche équiper d'un lasso avant de courir vers elle. Zerbeth, qui se remettait de sa chute, réagit trop tard en voyant les hommes foncer vers elle, se fessant attraper à la cheville par un lasso en conséquence.

   Elle lutta férocement, poussant des cries de colère et de peur, imitant même quelque animaux, alors qu'on s’activer à tirer sur sa jambe. Une fléche manqua de peu sa tête, avant qu'une autre n'érafle une de ses mains, la fessant lâcher prise, ne tenant plus que par une mains, et qui ne put rester plus longtemps accrocher à cette liane, tombant dans les bras des hommes. Même à 4, ils eurent du mal à la maîtriser, ce débattant comme une tigresse, briser un nez, fendant une lèvre et tordant un poignet, avant qu'un cinquième larron ne la frappe violemment à la tête, l'étourdissant un moment, assez pour être ligoter et enfermer dans une cage, et de retrouver ses esprits, un long moment après. Elle se fracassa contre les barreaux de la cage, hurla de manière animal et appela à l'aide, que ce soit par des plaintes rappelant ceux d'un tigre, des ultrasons ou en appelant ses sœurs, ce qui surprit ses ravisseurs.

-Sa parle en plus ! Lâcha un homme. Sa rehausse le prix non ?
-Des clous. Répondit Borus. Ça brise le côté sauvage et loin de toute civilisation. Sans compter qu'elle doit avoir des maladies. Un humain c'est entre 1000 et 3000 pièces d'or. En tenant compte de son origine, 3000 de base, ça c'est sur. Enchaîna t-il. Si elle est vierge, 4500 pièce d'or. Faut voir de quoi elle est capable, on pourrait monté à 6000 si elle à des capacités intéressante. Mais on retombe à 4500 si elle est pas vierge, et à 3000 si elle n'a rien d'extraordinaire. Termina t-il, en griffonnant sur un papier.
-Une petite prise en somme. Résuma un autre.
-Au vue de la prise, les adaptes des esclaves sauvages, des chercheurs ou des collectionneurs, on peut espérer atteindre les 8000, ça par vite généralement, ça couvrirait les frais pour la rendre vendable ou on la vendra à un centre de dressage, mais ça rapportera rien. Sinon faut vraiment trouver quelque chose qui rapporte gros pour compenser. Conclue Borus.

   À peine qu'il finit ses mots, qu'une lance ce figea dans l'épaule d'un des hommes, avant que deux autres sauvageonnes jaillirent des arbres, tombant chacune sur un homme, Katial sur celui ayant reçu sa lance, l'égorgeant avec un couteau grossier. Holia ne s'attarda pas sur l'homme qui était encore étourdie et fonça sur la cage de sa sœur et frappa les barreaux comme une forcené avec un caillou, cherchant à les briser. Katial retira sa lance et se plaça devant ses sœurs, fessant face aux hommes, sa lance le long du bras droit, jambes écarté, cul relever, sa main gauche sur le sol devant elle, tenant son couteau.

-Hoho ! Voyez vous ça ! Clama Borus. 3 sauvageonnes d'Ingleria, on peut espère une bonne somme !
-ELLE A TUÉ DANIEL ! Brailla un homme, agenouiller sur le corps de son camarade. J'vais buté salope ! Rajouta t-il, la voix tremblant de rage en se relevant et en dégainant une épée courte.
-On touche pas à la marchandise ! Répliqua Borus en frappant son subordonné dans le dos avec une masse. C'est les risque de la chasse le nouveau, fallait mieux lire le contrat. Vous autre capturez les, sans trop les blesser.

   Katail émit un grognement en voyant les hommes s'approcher, avec des filets dans les mains et des perches, ainsi que des boucliers et des masses. Katial fonça sur un homme, dans l'idée de l'embrocher, mais sa lance heurta le bouclier de l'homme, avec assez de force pour que le choc fragilise cette dernière. Katial recula vivement, évitant de peu un coup de masse, tandis que les hommes se rapprochèrent des deux sœurs encore libre. Holia du stopper son acharnement pour faire face aux hommes, se retrouvant dos à dos avec sa sœur Katial. Agissant d’instinct, les deux foncèrent sur un des hommes, seulement équiper d'une perche, qui ne put que reculer, alléchant le choc de la lance de Katial dans son avant bras. Il trébucha emportant la lance qui se brisa sous la tension, déstabilisant Katial, assez pour recevoir dans le dos une masse lancer par un des hommes, la fessant hurler et tomber à terre, alors que les autre se rapprocher d'elle. Holia esquiva habilement une homme qui avait tenter de lui lancer un filet, passa dans la brèche faite par Katial et faillit réussir à s'échapper, avant de tomber sur un des pièges préalablement installer, un troue et ne due sa survit que par l'absence de pique, mais se retrouva empêtré dans un filet collant.

-Et voilà ! Clamât Borus. Amenez les sur le bateau. La journée commence bien ! August, occupe toi rapidement du blesser, sa blessure vas le tuer sinon. Vous autre essayer d'élargir le camps.

   Même ainsi, Katial et Holia donnèrent du fils à retordre, parvenant à donnez des coups, à mordre et presque réussir à s'extirper de leur ravisseurs, avant de rejoindre leur sœurs qui avaient compliqué la tache en essayant de fuir. Mais les hommes en surnombre et plus fort, parvinrent à mettre les trois sœurs dans une cage et de les transporter dans un des navires, non sans avoir essayer de les faire taire et de leur mettre un bâillon, mais abandonnèrent après que l'un d'eux faillit perdre un doigts entre les dents de Katial. Leur tapage pouvaient s'entendre à des lieux à la ronde, avant d'être enfermer dans une des cales, mais qui ne fit qu'étouffer un peu leur plaintes et leur crie.
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Lamnard Kystrejfter

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    Ancien esclave nexusien, c'est un orateur et un mystique, fort et agile, qui a pris les armes contre ses maîtres et suit depuis la voie d'un homme libre.
    Un temps résident de Son'Da, il a quitté la ville pour mener sa lutte personnelle contre les esclavagistes, écumant côtes et cours d'eau par bâteau.

Re : Rencontre et visite sauvage [PV : Lamnard Kystrejfter]

Réponse 1 mercredi 25 juillet 2018, 12:58:12

Les cris et les plaintes n’avaient pas atteint que les oreilles des animaux de la jungle mortelle d’Ingleria. Tandis que les braconniers-esclavagistes ressortaient de la cale d’une des larges pénichettes, ils virent passer l’ombre d’un mat sur eux. En se retournant, ils découvrirent un grand navire aux boucliers et à la proue draconique colorée. Comment pareil engin avait pu remonter si haut ? C’était un vrai mystère, comme l’identité des personnages armés et hétérogènes pointant leurs têtes et les fixant.

* * *

Cette fois encore, la flotte nexusienne n’était pas prête à les laisser partir. Leur réputation faisait d’eux des cibles trop importantes pour les laisser s’en tirer à bon compte. Au large, leurs galères fuselées à double voiles battaient le drakkar à plate couture. Les marins nexusiens valaient bien ceux de Kystrejfter, aussi jouer de talent ne mènerait à rien. Il fallait rentrer dans les terres, mais Lamnard avait attendu qu’assez de lieues aient passé pour espérer échapper aux troupes de cavalerie légère sûrement envoyées pour tendre des embuscades aux embouchures des cours d’eau.

Le navire nordique avait finalement bifurqué vers un fleuve large et calme, loin au sud. Les Nexusiens pouvaient encore les suivre, mais ils n’avaient plus le choix : les scorpions embarqués avaient déjà commencé à faire siffler leurs carreaux. Des six galères, deux seulement tenaient encore la distance, mais cette distance continuait de raccourcir. Le cours d’eau était si large qu’on voyait les berges avec peine. Au moins, si loin au sud et avec de telles distances, les troupes de cavalerie ne les atteindraient pas.

« Aux rames ! »

A l’ordre du grand blond, une partie de l’équipage quitta la sécurité toute relative des cales pour se ruer vers les bancs du pont. Ils emportaient avec eux des pavois bariolés qui les protégeraient des flèches et, avec de la chance, des carreaux. Ils commencèrent à ramer, forçant l’embarcation à tracer plus vite contre le courant. Les Nexusiens perdirent un temps du terrain, mais leurs propres rames finirent par sortir de la coque. A bord, Lamnard savait que les galériens allaient être fouettés au sang pour rattraper le retard. Le temps pressait.

Les carreaux se remirent à tracer alentour. A l’horizon, le fleuve se séparait. L’un des bras était étroit et tortueux. Les pillards savaient où ils devaient aller. Ils donnèrent tout ce qu’ils pouvaient pour atteindre l’embranchement au plus vite. Un carreau s’enfonça dans un pavois, manqua de quelques centimètres la gorge d’un rameur. La tension arriva à son comble, mais le drakkar arriva à l’embranchement, plongea dans le goulet, et bientôt les galères durent ramer en sens inverse et ramener les voiles pour ne pas s’échouer.

« Ramenez la voile ! Roulement ! »

Les rameurs quittèrent leurs postes et furent remplacés par d’autres, la voile fut rangée, et le navire fonça un temps encore, jusqu’à ce que Lamnard et ses lieutenants déterminent que ce bras ne rejoignait pas le fleuve de sitôt et fassent reposer les hommes.

Les Nexusiens ne firent pas reparler d’eux. Le fleuve se transforma en un vaste marais bourbeux où les galères ne sauraient les suivre, mais ils savaient que revenir en sens inverse était hors de question : les Nexusiens pouvaient attendre, avec cette fois des balistes et des onagres sur la berge, et des navires prêts à cueillir le drakkar s’il tentait de fuir. Ils devaient aller de l’avant et trouver une autre issue.

C’est ainsi qu’ils avaient fini par gagner la jungle ; un véritable enfer vert maudit. Trois hommes et une femme avaient péri sous l’assaut d’insectes mortels ou de monstres aquatiques. D’abord, personne n’avait vraiment réussi à dormir et la peur avait régné, mais les pirates débrouillards trouvèrent bien vite des parades aux menaces rencontrées. Et c’est reposés et optimistes qu’ils furent attirés par des bruits de lutte. Là où il y avait combat, il y avait une société, et peut-être des gens capables de les aider à sortir.

* * *

Kystrejfter sauta du pont sur la barge, ses haches rangées à sa ceinture. Il s’avança avec une allure assurée vers les dix hommes qui faisaient face, suspicieux.

« Messieurs ! Je n’osais espérer trouver de l’aide ici. Nous nous sommes malheureusement perdus, et nous devons rejoindre les mers du sud pour un important contrat. On m’a bien dit que ce fleuve était un raccourci, mais j’ai un doute. »

Leur chef s’avança avec un air suffisant et satisfait. Décidément, c’était son jour de chance ! Il allait pouvoir plumer ces touristes et rentrer avec trois sauvageonnes. Il était riche !

« On ne vous a pas menti, mais il faut connaître le chemin. Bien sûr, toute information se paie … »

« Nous n’oserions pas tenter de vous extorquer. Mais j’espère que vous aurez la place pour l’or ! La chasse est bonne ? »

« Très bonne. »

« On a vu beaucoup d’animaux très exotiques. De quoi se faire une belle retraite ! »

« Ouais, des animaux ! Et d’autres petites choses ... »

Borus n’avait pas su s’empêcher de fanfaronner en laissant entendre qu’il avait fait une prise exceptionnelle. Lamnard prit un air complice et intéressé.

« Un dragon ? »

« Mieux que ça. Le genre de bête qui met le feu où on l’aime, si tu vois ce que je veux dire. »

Borus ricana, et le nordique sourit étrangement. Le braconnier sembla comprendre que quelque chose clochait, mais trop tard.

« Des femmes ? »

« Euh … Mais qui ... »

Il n’eut pas le temps de finir sa question. Déjà penché, Lamnard attrapa son stylet dans sa botte et lui enfonça en un éclair sous la mâchoire. La lame trancha la langue et les conduites nasales de l’intérieur, finissant sa route dans les cartilages sous les nerfs optiques. La nuit sombra devant les yeux de Borus, qui s’effondra, décontenancé. Ses hommes étaient horrifiés. Le temps qu’ils réagissent et commencent à décocher, un groupe de guerriers avait sauté à son tour, dressant un mur de boucliers devant leur chef. Leurs flèches se plantèrent dans le bois et se brisèrent sur les renforts d’acier.

Soudain, eux-mêmes furent frappés par des volées de flèches. Ayant sauté de la proue et de la poupe sur les autres barges, d’autres groupes encerclaient les esclavagistes. Derrière les porte-boucliers, les archers ajustaient leurs tirs. En un instant, le dernier braconnier avait touché terre. Le blessé et son camarade, cachés derrière un buisson, furent découverts, et l’homme valide geignit pitoyablement avant d’être décapité.

Lamnard soupira en récupérant son stylet, l’essuyant avant de le ranger dans sa botte.

« Fouillez le campement. Prenez tout objet de valeur. Prenez garde aux pièges. »

Ceci étant dit, il descendit en cale. Dans l’espace plongé dans un noir presque absolu, il ne vit que les yeux et les silhouettes vagues des trois filles sauvages feulant et crachant dans leur cage de bambou. Kystrejfter tira une de ses haches, considéra ses options un bref instant, puis l’abattit sur les cordages et ne tarda pas à faire lâcher tout un coin de la cage.

Filles sauvages

Humain(e)

Re : Rencontre et visite sauvage [PV : Lamnard Kystrejfter]

Réponse 2 mardi 09 octobre 2018, 19:56:17

   Plonger à moitié dans le noir, les trois sœurs tentaient de se libérer, tout en lâchant des cries, écopant un tonitruant « VOS GUEULES » de la part d'un des hommes. Zerbeth s'essaya à ronger les barreaux de la cage avec ses dents, se contorsionnant pour y arriver, mais ne provoqua qu'un crissement horrible, qui la fit trembler légèrement. Katial tenta de le briser à coups de pieds ou de tête, mais s’assomma plus qu'autre chose. Holia essaya plutôt de trouver quelque chose qui puise les aider. Rien ne semblant marcher, les trois unirent leur force pour pousser le toit de la cage. Leur articulations craquèrent mais la cage ne céda pas. Laissant tomber, les trois sœurs poussèrent de nouveaux cries et des ultrasons, appelant leur amis.

   Mais alors qu'elles reprenaient leur souffle, les clameurs d'un combat leur parvinrent. Zerbeth exulta, sachant leur amis venue les chercher, Katial lâcha un rugissement, rappelant un vrai tigre, tandis que Holia, était moins convaincue, car il n'y avait eu aucun rugissement en réponse. La clameur disparue bien vite, ne laissant que des bruis difficiles à comprendre, mais une chose est sur : d'autres hommes. Ce n'était pas leur amis, et impossible de savoir qui s'était. Quelqu'un monta sur la navire, ses pas contre les lattes de bois raisonnaient dans toute la cale, facilitant sa localisation. La trappe fut ouverte, et quelqu'un descendit les escaliers, plonger dans la lumière, empêchant aux trois sœurs de voir son visage, jusqu'à ce qu'il ce dirige vers elles.

   Elles lâchèrent plusieurs grognement et crachèrent, imitant des tigres, alors que l'homme se fit de plus en plus proche, jusqu'à arriver à leur niveau, laissant voir son visage, bien qu'il occulta une partie de la lumière jetant une ombre sur les sœurs. Disposant d'une bonne vue malgré le lieux sombre, les trois sœurs purent voir que cette homme ne ressemblait à aucun de ceux les ayant mit dans cette cage, ce qui, loin de le prendre en sympathie, le rendis moins dangereux à leur yeux. Du moins jusqu'à ce qu'il lève son arme, s'attirant les regards effrayer des femmes, qui se recroquevillèrent, avant de fermer les yeux, sur le point de pleurer, quand il abattit son coup.

   Un coup de vent et le son du bois qu'on tranche et des barreaux qui casse, puis plus rien. Holia ouvrit les yeux, suivit très rapidement de ses sœurs, constatant qu'elle n'avait rien reçu et que leur cage était grande ouverte et que l'homme s'était écarté. Ni une ni deux, mais trois, elles sortirent à toute vitesse, en des petits bonds de droites à gauche, presque coller contre le sol, avant que l'homme ne puisse faire quoi que ce soit, renverser par Zerbeth par un croche patte avec Holia, puis Katial qui passa au-dessus, lui offrant la magnifique vue de son entre jambes, puis elles remontèrent quatre à quatre l'escalier, débouchant sur le pont. Elles purent voir qu'il y avait encore plus de monde en se dirigeant vers l'extérieur, mais différent de ceux qu'elles avaient vue, et pour cause, ils étaient tous morts, reconnaissant ceux qui les avaient capturer par terre, le sol tremper de leur sang.

   Bien qu'elles furent contente, cela les intriquèrent : pourquoi les nouveaux hommes avaient tuer ceux déjà présent ? Sans doute la présence à cause de femme parmi les nouveaux : ils voulaient sûrement les mettre dans ces drôles d'objet en bambou (cage), ce qui n'avait pas plus aux autres hommes. Cela les rendit plus gentils aux yeux des trois sœurs, mais elles étaient pas rassurer pour autant, d'autant qu'on remarqua leur présence, les pointant du doigts et l'homme les ayant libéré remontait les escaliers. Elles sautèrent par-dessus bord, se réceptionnant sur leur quatre membre, comme des singes, avant d'entreprendre de foncer vers la forêt.

   Un rugissement se fit entendre, à travers toute la flore, puissant et long, bien plus puissant que n'importe quels animal sauvage, couvrant tout les bruits de la faune, imposant un silence de mort. Des craquements se firent entendre, alors que quelque chose de gros se déplacer, dans la direction de campement, et pas qu'un seul. Un arbre s'écroula à une trentaine de mettre, puis le sol se mit à trembler légèrement, les créatures se rapprochant. Tout le monde recula vers les navires, près à partir ou à se battre, sauf les trois sœurs qui se mirent en avant. Finalement, trois tigre blanc commencèrent à ce faire voir, abattant quelque arbres, avant sauter au abords du camps. Haut d'au moins 3 mètre à première vue, gros et imposant, grognant, la bouche et les pattes pleines de sang, à n'en point douter, d'humain.

   L'un d'eux s’apprêta à bondir, quand Holia se mit devant lui, en lâchant plusieurs grognement et rugissement. Le tigre fit un petit bon sur elle, la mettant à terre pour lui lécher le visage, tout content. Katial s'agrippa au visage d'un autre, qui passa sa langue entre les jambes de l'humaine, avant de s’asseoir sur ses pattes arrières, tandis que Zerbeth fit un gros câlin au troisième. La scène surréaliste dura quelque instant, avant que Holia, qui s'était remis debout, ne regarde les intrus, son tigre se lécha les babines en même temps.

-Que voas être ? voloir ? Demanda Holia, d'une voix forte, mais dans une langue pauvre et mal exprimé, mais assez simple pour être comprit.

   Elle aurait très bien put laisser le tigre les déchiqueter, mais ce groupe ne c'était pas montré hostile envers elles et les avaient même devancer quand au massacre des esclavagistes et braconnier et surtout l'un d'eux les avait libéré. Pour elle et ses sœurs, ils étaient bon et gentils, rien qui justifie leur massacre. Maintenant que leur tigre étaient là, plus de raison de craindre les inconnues, et la curiosité pointa le bout de son nez. Et ça les tigres l'avaient comprit, bien qu'on pouvait comprendre par leur regard, qu'un faux geste en l'encontre des trois filles, se solderait par une mort certaine.
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Lamnard Kystrejfter

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Re : Rencontre et visite sauvage [PV : Lamnard Kystrejfter]

Réponse 3 mardi 20 novembre 2018, 13:25:59

La scène dont venaient d'être témoins les affranchis avait fait son effet, et, qu'importe leur race ou leur force, ils n'en menaient pas lourd face à l'apparition de ces trois immenses tigres blancs. Le sort qui avait été réservé aux braconniers s'étant enfoncé dans la jungle d'Ingleria ne faisait guère de doute, et on pouvait imaginer le sort qui avait été réservé à ces sinistres individus. Même s'ils étaient des ordures et que, dans le fond, il était bien qu'ils aient été éliminés, la perspective du festin sauvage fait des criminels faisait courir des frissons dans le dos des plus braves des guerriers. On espérait toujours une mort héroïque et vaillante, tomber sous les coups d'un ennemi si fort ou si nombreux qu'on en ferait des chansons et qu'on serait rappelé à travers le temps. Mais être dévoré au fond d'une jungle lointaine ...

Kystrejfter se révélait beaucoup moins effrayé, cela dit. Il avait observé avec un sourire sur les lèvres, satisfait d'abord de voir les captives retrouver leur liberté et en profiter, avant d'observer avec un certain intérêt l'arrivée des fauves géants domestiqués, et la façon dont ils formaient une sorte de famille avec ces filles. Les animaux avaient leur intelligence, différente de celle des êtres humains, mais parfois plus vive qu'eux, et il ne doutait pas que ces tigres sauraient sentir et comprendre la situation. Comme il s'y attendait, ils n'avaient pas attaqué, avaient simplement savouré leurs retrouvailles avec les filles sauvages et avaient attendu, fixant en retour l'équipage affranchi, prêts à bondir mais bien loin de chercher la confrontation. Comme l'une d'elle avançait pour communiquer, Lamnard se gratta la gorge et se débarrassa de ses armes, abandonnant au sol la ceinture d'où pendait son fourreau. Quand il s'avança, il le fit doucement, mains ouvertes et levées, et sa silhouette ne trahissait aucun effet qui pourrait faire penser à une arme. Il n'avait que son pantalon et ses bottes de cuir, son torse nu révélant ses tatouages et ses cicatrices.

Comment communiquer avec Holia ? Il n'en avait guère idée. En fait, si elle semblait savoir parler un peu la langue commune, nul ne pouvait dire si elle pouvait comprendre la conjugaison, les expressions et les mots compliqués. Comment elle avait appris et ce qu'elle avait appris, c'était un mystère, mais le capitaine chercha à aller au plus simple. Il s'arrêta à bonne distance, venant à peu près à mi-chemin entre ses hommes et la berge, et la frontière invisible que les filles avaient tracé simplement en se tenant là.

« Nous sommes d'anciens esclaves. Nous combattons les gens comme eux. » Il pointa en direction du cadavre d'un des braconniers. « Nous voulons juste traverser la région et vous laisser en paix. »

Il reprit son souffle après avoir légèrement hésité sur ses mots. Il avait bien articulé, à voix bien haute, et il espérait avoir été compris. Il ignorait même si elles savaient ce qu'était un esclave, mais elles comprendraient sûrement au moins qu'ils étaient ennemis avec leurs ennemis et qu'ils ne voulaient pas les combattre.

Filles sauvages

Humain(e)

Re : Rencontre et visite sauvage [PV : Lamnard Kystrejfter]

Réponse 4 vendredi 04 janvier 2019, 10:11:34

   Même en ayant une langue pauvre en vocabulaire et en mots, Holia comprit plus ou moins bien les propos de l'homme, encore plus grâce à ses gestes, son allure et l'intonation de sa voix, voyant qu'il était sincère et surtout pas dangereux. Mais prudence est mère de sûreté. Holial se garda bien de lui accordé toute sa confiance, malgré qu'elle le considère comme une bonne personne, Holia étant la plus suspicieux du trio, à l'inverse de Zerbeth qui était plus naïve et ouverte que ses sœurs et Katial qui se laissa déjà aller à ses pulsions, étant la plus perverse des sœurs, regardant l'homme d'un regard ardent, se léchant les lèvres. Fessant principalement de l'inceste ou du sexe bestial avec les singes rueloivs, un homme comme lui n'était pas courant et donner forcement envie. Holia continua à regarder l'homme, et du admettre qu'elle n'avait pas de réel raison pour le voir comme un être impurs.

   Par ailleurs, les nouveaux venue pouvait constater que la jungle était devenue bien silencieuse depuis l'arriver des tigres. Sans doute leur présence avait chasser les prédateurs du coin.

-Voas avoir cœur pur ! Clamât finalement Holia. Voas avoir sauver Holia et sœurs ! Guider voas à travers jungle ! Lune arrive, mortel de rester ici, beaucoup de bête mortel. Laisser bête d'eau ici, pas danger. Suivre noas ! Enchaîna t-elle rapidement avant de grimper sur son tigre qui se baissa.

   Son tigre se releva et toisa les humains avant de repartir dans la jungle, écrasant des arbres et arbustes, dégageant le passage. La scène semblait irréaliste, mais la tension était tomber, les tigres ne semblant plus menaçant, des gros chats, un des tigres se roulant par terre alors que Zerbeth caressa son ventre. Katial, caressa son tigre, semblant lui chuchoté quelque chose. Zerbeth sauta de son tigre et se dirigea vers leurs nouveaux amis comme un singe, et s'adressa à eux.

-Zerbeth guider vus ! Holia ouvrir chemin, moa guider vous ! Suivre moa quand vous prêt !

   Elle regarda les arbres aux alentours et grimpa sur un arbre proche, de manière fulgurante, le tronc couvert de mousse, des dizaines de lianes tombant de ses branche.. Elle semblait chercher quelque chose, et on pouvait voir un singe la rejoindre. Quelque cries fusèrent et le singe reçu un coup dans les parties génétilas, et repartie en hurlant de douleur. Visiblement ce dernier avait voulue prendre Zerbeth. Elle jeta des fruits, plutôt étrange, des espèces de noix de la taille d'une orange. Katial, les ramassa et se dirigea vers les hommes. Elle en brisa deux entre elles et une substance blanche visqueuse, à l'odeur étrange, en coula.

-Pas bon miam miam. Sur corps contre suceur de sang ! Dit elle en le montrant à l'équipage.

   Elle se passa la substance sur le corps, caressant sans pudeur sa poitrine et ses formes, pour finir sur son intimité, passant sous son étrange vêtement moulant, afin de bien se faire comprendre, bien qu'on remarqua très facilement qu'elle avait profité de ses caresses. Elle remit les étranges fruits, qui semblait pouvoir protéger des piqûres de moustiques et peut être d'autre choses. Zerbath en fit tomber d'autre, et Katial insista pour le faire à l'homme qui semblait être l'alpha de ces gens, profitant de ses muscles, ne cachant pas ses envies, témoignant de l'absence d'éducation, car elle voulue aller vers son entre jambe, mais se fit aimablement repousser, alors qu'elle commençait à atteindre le sexe. Cela ne refroidi pas pour autant les pulsions de Katial.

    Elle l'attrapa par la main, le forçant à la suivre. Cette dernière le conduisit vers son tigre, qui était couché. Il bailla et regarda l'étrange homme que Katial lui montrait. Il renifla l'air, sentant les phéromones de sa sœur et comprenant ses envies, il lécha l'homme, le reconnaissant. Il grogna légèrement, lançant un regard bienveillant et ronronna. On aurait put croire à un moteur de camion, tellement que son ronronnement était bruyant, si bien qu'au toucher on pouvait sentir les vibrations dans tout son corps. De son côté, Zerbeth était descendue de l'arbre et rejoignit son tigre, qui se rapprocha de l'équipage, avant de se coucher, les regardant avec curiosité, de même que Zerbeth, coucher sur sa tête.

-Katial ferme marche, suivre moa ! Lança Zerbeth quand tous semblait près.

      Le tigre de Holia, déjà bien loin poussa un rugissement, fessant fuir des centaines d’oiseaux. Le tigre de Zerbeth se releva et s'avança mollement, tandis que celui. Le chef fut contraint d'accepter de grimper sur le tigre de Katial, ce dernier semblant d'accord et elle même le pressant. Grimper était plutôt simple, le tigre mettant sa patte avant pour l'aider et Katial l'aida. Une fois sur son dos, c'était doux, confortable et le tigre ne semblait pas gêné. Il se leva doucement, et Katial, dans le dos de l'homme, glissant ses mains sur son torse, caressant ses muscles, glissant vers son bassin.
Ingleria ! La jungle perdue.
Mes Rps que je propose.

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