Réfugiée à l'Oasis [Akira Fubuta]

L’Oasis de Phasmaria était un agréable refuge, dans l’un des déserts les plus dangereux de Terra, pour les esclaves en fuite. Un royaume microscopique, entretenant des liens étroits avec Zon’Da et les cellules terroristes non-humaines, comme la Scoia’tael. Les alliés de Phasmaria savaient que celle-ci n’était pas totalement fiable, en raison de son orgueil démesuré, mais ils savaient aussi qu’elle était l’une des meilleures portes d’entrées vers l’Empire d’Ashnard. L’Oasis se trouvait en effet près de Papua, un important royaume ashnardien, lui-même plutôt proche de la frontière. Et le désert environnant était dénué de garnisons, du fait de sa dangerosité naturelle. Outre les conditions climatiques extrêmes, il y avait les pillards, les monstres, les sables mouvants... L’Oasis était donc une aubaine, et ce d’autant que, lorsqu’elle était encore prêtresse, Phasmaria avait mis la main sur de précieuses cartes de navigation permettant à ses caravanes de traverser sereinement le désert, à l’aide d’antiques balises de signalisation qu’il était impossible de repérer sans de précises cartes.

Phasmaria dominait donc cet oasis d’une main de maître. Elle était considérée par les siens comme une véritable Déesse, et, ayant jadis été une prêtresse, elle savait au mieux comment organiser un culte. Très généreuse avec ses ouailles, elle distribuait généreusement de la nourriture, et disposait de plusieurs exploitations agricoles le long de l’Oasis. Pour le reste, l’Oasis ne comprenait qu’une ville, somme toute assez petite, comprenant plusieurs statues et fontaines, les statues étant à l’effigie de Phasmaria, des tables de banquet, et un grand temple central, la demeure de la Reine-Déesse et de sa grande famille. C’était là, depuis le Temple, que Phasmaria dirigeait sur la région. Elle rendait justice, donnait ses ordres, et se renseignait sur les mouvements papuans, tout en disposant d’éclaireurs et de gardes, généralement de redoutables Terranides-crocodiles qui approchaient les étrangers, et les amenaient de force au Temple, où Phasmaria décidait de leur vie.

C’est ainsi que l’un des Terranides-crocodiles aperçut, en patrouillant, une femme qui émergea dans le désert. Phasmaria avait senti une manifestation magique, une perturbation spatio-temporelle signe d’un Portail, et avait ordonné à une patrouille de s’en approcher, afin de repérer d’éventuels intrus. C’est ainsi que le Terranide-crocodile, Kol-Kothor, renifla de la chair humaine. Avec sa solide carapace, Kol’ survivait sans peine à ce soleil caniculaire qui s’abattait dans le désert. Grimpant sur une dune, il repéra des traces de pieds, et comprit qu’il n’y avait qu’une seule personne.

Poursuivant sa marche, le Terranide retrouva rapidement sa « proie », en voyant un corps endormi sur le sable, victime d’une insolation. Il la retourna, et aperçut une humaine, au corps bien proportionné, dans un bikini rouge.

« Rrrrrr... »

Conformément aux instructions de sa Déesse, Kol-Kothor s’empara de la femme, et, la tenant entre ses bras, l’amena, inconsciente, vers le Temple, afin qu’elle soit soignée par les mages de Phasmaria...

Akira avait l'habitude de voyager. Ces derniers temps, au gré de ses pérégrinations en Terra, la jeune femme avait entendu parler d'une certaine Oasis... et sa curiosité ne demandait qu'à être rassasiée. Après tout, contrairement à la terre, la jeune exploratrice ne connaissait pas tous les recoins de Terra. Tout est si grand, immense ! Difficile en une vie de tout explorer. Toujours est-il qu'aujourd'hui, la jeune femme avait une pressante envie de découvrir cette oasis... et sa gouvernante. Une déesse ! Rien qu'à cette pensée, la jeune femme sentit son entrejambe s'humidifier. Il lui en fallait peu, certes, mais les déesses sont si fascinantes ! Akira en salivait d'avance. Peut-être s'avançait-elle vers une mort certaine, après tout il s'agissait d'une intrusion sur un territoire qui n'était pas le sien. Mais l'exploratrice a toujours aimé le danger, et encore plus les déesses ! Alors si elle pouvait coupler les deux... c'est avec grand plaisir.

Akira traversa son portail pour arriver au beau milieu d'un désert ardent. A vrai dire il était impossible pour elle de se téléporter plus loin puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds à l'oasis. Encore un défi, tant mieux ! Que la vie est ennuyeuse sans défis. La jeune femme se mit alors à trottiner en maillot de bains sous la chaleur de ce désert, souriante. Le sable lui brûlait les pieds, et le soleil la peau toute entière, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Akira a toujours eu un côté masochiste après tout... mais elle ne comptait pas brûler vive, et il ne fallait donc pas perdre de temps à rêvasser ! Surtout qu'elle ne possédait pas de carte... comme c'est excitant. Ce frisson de l'aventure, l'inconnu s'étendant à pertes de vues... cette vision l'emplit de plaisir.

Cependant, au bout de plusieurs heures de course, Akira sentit qu'elle avait été un peu trop optimiste. Aucun signe de l'oasis en vue, et le soleil commençait sérieusement à lui faire tourner la tête. Bien que la peau incroyablement résistante de la jeune femme était encore en bon état sous les assauts de l'astre solaire, la chaleur écrasante de cette boule de feu incandescente était trop difficile à supporter pour sa tête. La jeune femme sentit que ses jambes peinaient à la maintenir debout, et commença à chanceler. Son premier réflexe fut de tracer un cercle dans le sol pour pouvoir se réfugier dans sa pocket dimension... mais ses bras refusaient de bouger. En quelques instants, la jeune femme était réduite à l'état de légume. Sa vue se brouilla peu à peu... pour laisser place à l'inconscience.

Akira repris lentement conscience plusieurs minutes, heures, ou mêmes jours plus tard, qui sait ? La jeune femme, qui voyait encore trop flou pour distinguer qui que ce soit autour d'elle ou même l'endroit ou elle se trouvait, se redressa faiblement. Elle se frotta les yeux, reprenant peu à peu ses esprits, et articula faiblement.

- Ou... ou suis-je ?

Akira se réveilla dans une élégante chambre, assez luxueuse. Elle était couchée dans un grand lit. Une insolation... Fort heureusement, Kol-Kothor était arrivé rapidement, si bien que les guérisseuses de Phasmaria n’avaient eu aucune difficulté à la prendre en main. Akira avait été hydratée, et couchée ensuite dans un lit. Un rapide examen avait permis de révéler qu’elle n’était pas une magicienne, mais disposait bien de gènes spéciales, mutagènes... Ce qu’on appelait communément sur Terra une « ESPer ». De quoi intriguer Phasmaria, surtout que la femme était belle. Il fut ainsi choisi de lui laisser son bikini, qui lui allait après tout très bien. Pour autant, les intentions d’Akira restaient inconnues, tout comme l’étendue réelle de ses pouvoirs. Quand la jeune femme se réveilla donc, elle entendit un grondement, et vit la gueule édentée et longue de Kol-Kothor devant elle.

« Rrrrr... »

Une vision d’horreur, jusqu’à ce qu’une voix ne résonne :

« Allons, Kol’, épargne-lui ton haleine de batracien, laisse-là respirer ! »

Kol-Kothor acquiesça, et se redressa, tout en restant sur ses gardes. Une voix sensuelle avait donc émané de cette grande chambre. Il y avait des fresques le long des murs, représentant des hiéroglyphes. Un vent frais venait de la gauche, où des rideaux remuaient sur place, témoignant de la présence d’un balcon. Une silhouette rejoignit donc le lit, et une délicieuse femme se présenta à Akira. Elle lui expliqua s’appeler Aziza et être la Grande Prêtresse de la Déesse Phasmaria, Avatar de la Déesse Amaounet.

Aziza était plutôt belle, et caressa avec sa main, dont les doigts étaient ornés de bijoux, le visage d’Akira, tout en lui souriant chaudement.

« Tu as l’air de t’être bien remise... En même temps, une insolation, si on intervient vite, ça se soigne bien. »

La Grande Prêtresse l’observa encore.

« Tu es au Palais de la Déesse Phasmaria, jeune femme. Maintenant, dis-moi qui tu es, et ce que tu es venue faire dans une telle contrée, humaine. »

Mine de rien, ce n’était pas sans raison que Kol-Kothor était là. Certes, Aziza pouvait se défendre en cas de problème, mais avoir un puissant Terranide-crocodile sous le coude, c’était toujours utile !

Le bonheur de sentir les draps souples d'un grand lit sur sa peau la réjouit. Enfin un peu de confort après cette longue et laborieuse traversée du désert. La jeune femme retrouva peu à peu ses esprits, lorsqu'elle aperçut droit devant elle une longue gueule édentée digne d'un monstre. Il ne lui fallut pas moins d'une seconde pour reculer jusqu'au bout du lit, effrayée par la créature. Allait-elle être dévorée sur place ? Ou empaillée ? Akira, espèce d'idiote ! Qu'est-ce qui t'as pris de venir ici sans aucune préparation ! La jeune femme laissa s'échapper un petit cri aigu, ce qui ne lui ressemblait pas. Mais elle était en position de faiblesse, et elle ne pouvait rien y faire.

- Kyyyaaaaaa !

Elle tourna la tête en entendant la voix d'une femme, légèrement rassurée de ne pas être seule dans la même pièce avec ce monstre. Bien que ses ennuis ne soient pas réglés pour l'instant. Akira resta sur le dos, ses deux bras appuyés contre le lit pour la maintenir redressée. Une position de faiblesse, en somme. Bien que la dénommée Aziza était parfaitement à son goût, elle n'était pas à l'aise pour le moment. Et Aziza l'avait sans doute senti lorsqu'elle effleura le visage tremblotant d'Akira. Elle fit ce qu'elle peut pour paraître détendue, mais ce n'était pas suffisant.

- M... merci de m'avoir aidée...

Akira avait un potentiel magique élevé, cependant il ne lui conférait aucun avantage offensif. Et manque de chance, ses artefacts se trouvaient derrière son portail, sa seule option en cas de problèmes était la fuite. C'est pourquoi la jeune esper tenta, discrètement, de tracer un cercle avec son index derrière son dos. Il ne lui faudrait pas moins d'une fraction de secondes pour disparaître si les ennuis se présentaient, à condition que son interlocutrice ne remarque pas son cercle avant qu'elle ne finisse de le tracer. La prudence l'obligeait à le faire lentement.

- Je... j'étais curieuse, c'est tout ! Je voulais voir l'oasis et la déesse de mes propres yeux.

Akira choisit la sincérité. Si elle pouvait lui éviter de mal finir... surtout qu'elle préférait rester que de s'enfuir ! Il serait dommage d'avoir fait tout ce chemin pour rien.

Aziza était belle, elle était l’une des épouses de la Déesse Phasmaria, et avait d’ailleurs porté l’un de ses enfants. Toutefois, elle n’était pas que ça. Aziza était aussi une magicienne, et Phasmaria l’avait aidé à perfectionner ses talents. L’Oasis était, mine de rien, un endroit magiquement protégé, notamment pour permettre aux habitants de se défendre contre toutes les menaces venant de l’extérieur, notamment les attaques de monstres. La jeune femme sourit devant les explications d’Akira, et hocha la tête, sa main retournant caresser sa joue.

« Je sens la magie pulser dans ton dos, ma belle... Mais je sens aussi la sincérité dans ta voix et dans ton regard. Après tout, si tu voulais attaquer la Déesse, tu aurais sans doute fait autre chose qu’une isolation dans le désert, hein ? »

Elle lui sourit doucement, tout en s’étant assise sur le lit, à côté d’Akira.

« Ma Déesse est intriguée par toi. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que des gens traversent le désert pour tenter de la voir... Et ton pouvoir l’intrigue aussi. »

Les examens de Kol-Kothor avaient permis de révéler qu’Akira s’était téléportée ici à l’aide d’un Portail. Pour l’heure, Phasmaria et les siens ignoraient toutefois que c’était Akira elle-même qui avait généré ce Portail. Le Terranide-crocodile avait remonté la trace d’Akira jusqu’à rejoindre les traces du Portail, confirmant ainsi qu’elle était bien venue de là. Aziza lui sourit donc gentiment, comme pour lui montrer qu’elle n’avait rien à craindre. Akira avait en réalité bien des arguments pour plaire à la Déesse, et Aziza tint à le faire savoir, estimant que c’était là sans doute le meilleur moyen de convaincre la femme de rester.

Aziza reprit donc ses explications :

« Tu es très belle, ma chérie, et tu disposes de pouvoirs surnaturels. Deux raisons qui expliquent pourquoi la Déesse accepte de bien vouloir te rencontrer. Mais, pour ça, tu dois effectivement te reposer un peu. »

La Prêtresse se pencha ensuite vers Akira, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, pendant quelques secondes, en profitant aussi pour utiliser un sortilège. Ses lèvres dégagèrent un somnifère qui amena les paupières d’Akira à devenir lourdes... Puis la jeune femme s’écroula à nouveau dans son lit.

Plus tard, quand Akira se réveillerait encore, sa chambre serait débarrassée de Kol-Kothor... Et une femme assise tranquillement sur un fauteuil, jambes croisées, l’observait en caressant doucement un chat, et attendit qu’elle émerge pour lui parler :

« Akira... Tu as souhaité rencontrer la Déesse. Je suis Phasmaria, son Avatar, et je te souhaite la bienvenue en mon oasis. »

Akira remarqua que son interlocutrice ne semblait pas lui vouloir du mal, bien que sa nature prudente lui dictait de ne pas se laisser convaincre trop vite. Elle ne connaissait pas les coutumes d'Oasis. Cette femme pouvait essayer d'user de ses charmes pour attendrir les gens, ce qui lui avait valu quelques ennuis par le passé. On ne progresse pas sans faire d'erreurs après tout ! D'ailleurs, le terranide crocodile toujours présent dans la pièce ne manquait pas de la rendre nerveuse. Quelle monstre effrayant, la jeune femme a toujours été effrayée par les terranides de ce genre. De dangereux prédateurs mêlés à une intelligence et un corps humain, ce qui ne fait que les rendre deux fois plus dangereux.

- Oh... je... je n'oserai jamais attaquer une déesse...

Elle arrêta de tracer son cercle, s'étant faite repérer. Soit, il lui faudra agir dans le feu de l'action... si la situation l'y amène bien sûr. Akira suivit le regard d'Aziza avec calme, intriguée par ses paroles. Alors comme ça elle intéressait la déesse ? Formidable !
 
- Si mon pouvoir l'intrigue, je peux le mettre à son service ! Tout ce qu'elle voudra.

Aziza était dores et déjà parvenue à convaincre Akira de rester. Chaque seconde, son impatience grimpait un peu plus dans l'attente de pouvoir rencontrer cette fameuse déesse qui l'intriguait tant. Si elle voulait utiliser ses portails, elle se ferait une joie de les ouvrir pour elle. Il y a tant de possibilités qu'elle craint de ne pas pouvoir toutes les exploiter en une vie... mais la déesse devrait elle aussi avoir d'immenses pouvoirs ! C'est la première qu'Akira rencontrera, ce qui ne fait que renforcer son excitation. Quelle chance inespérée...

- Merci... tu n'est pas mal non plus et je parie que la déesse est encore m-

Elle fit interrompue par un tendre baiser de la part de la belle femme, et ne tarda pas à se sentir partir... que lui arrivait-il ? Morphée l'inviterait donc à rejoindre ses bras une nouvelle fois, en si peu de temps... non, c'est sûrement un tour d'Aziza. Akira n'eut pas le loisir de réfléchir plus longtemps et s'écroula dans son lit.

Akira ouvrit lentement les yeux, les deux iris bleus de la jeune femme s'éclaircissant lentement. Elle se redressa pour constater que la pièce était toujours la même... avant de remarquer une femme assise dans un fauteuil. Avant même les présentations, elle devina aisément de qui il s'agissait. C'est donc à ça que ressemblent les déesses ? Quelle beauté, quelle prestance... Akira qui était d'habitude si calme et réfléchie, semblait devenir complètement gaga. La jeune esper appuya légèrement sur ses deux joues, presque intimidée. Voire totalement.

- Oh merci, déesse Phasmaria... vous êtes... si belle !

Akira se sentit rougit comme une tomate.

Phasmaria observa l’étonnante créature. L’humaine était extrêmement belle, ce qui n’avait nullement à la Déesse. Un bon point pour elle, qui amenait inévitablement la Déesse à s’intéresser à elle. Un léger sourire perla sur ses lèvres en voyant Akira rougir, commentant benoîtement sa beauté, posant ses mains sur ses joues en détournant le regard. Phasmaria se rapprocha alors. La Terranide était effectivement très belle, portant sur son corps des vêtements légers avec quelques bijoux, et, surtout, cette espèce d’huile naturelle recouvrant son corps, et la rendant magnifique à regarder. Une beauté tout simplement surnaturelle, qui ne manquait pas d’amener les regards à se détourner sur son passage.

Souriant donc légèrement, elle rejoignit le lit, et attarda ses doigts sur le visage d’Akira, les posant sur son menton. Ce faisant, la femme releva son visage, et planta son regard dans le sien, l’observant silencieusement pendant quelques secondes. Sa poigne était ferme, et son autre main s’approcha, caressant l’une des joues de la femme, en profitant pour rabattre quelques mèches de cheveux derrière son oreille.

« Toi aussi, Akira, tu es très belle... »

Phasmaria lui sourit alors plus franchement, et relâcha son visage. Elle était après tout une Déesse bienveillante, protectrice, qui ne voulait donc pas du mal aux étrangers (et surtout aux étrangères) venant se perde chez elle. La présence d’Akira n’en restait pas moins atypique, mais Phasmaria la pensait effectivement dotée de bonnes intentions.

« Magnifique, même... Et je me demande bien ce qu’une créature comme toi ferait dans mon Oasis. »

La voix de Phasmaria était douce, chaleureuse, tout comme son corps. Elle savait se montrer séduisante, magnifiant à merveille par ses sortilèges et par son charisme la beauté qui se dégageait naturellement de son corps. Face à elle, il était indéniablement difficile de lutter.

« As-tu envie de rester ici, Akira ? Quelles sont tes intentions, ma beauté, dis-moi ? »

Après tout, Phasmaria ne retenait personne contre sa volonté ici...

Akira fixa intensément la déesse lorsqu'elle avança vers elle, se délectant de ses formes arrogantes, de cette prestance hors du commun, et de cette huile semblant enduire son corps qui ne faisait que renforcer sa beauté. L'attirance sexuelle que ressentait Akira n'avait jamais été si prononcée, si bien qu'elle crut un instant tremper les draps avant même de la toucher. Quelle créature hors du commun... Akira ne se gêna pas le moins du monde pour la parcourir du regard de la tête aux pieds, s'attardant sur ses cuisses, ses hanches, ses seins, et bien sûr son visage. Akira n'était pas à plaindre de son côté, la belle brune aux yeux verts était dotée d'une formidable chute de reins, d'une arrogante poitrine et d'un fessier défiant toute concurrence. Sa taille fine se mariait parfaitement avec le reste de ses formes, la rendant ô combien désirable pour quiconque avait du goût... mais elle ne faisait sans doute pas le poids face à Phasmaria.

Akira se laissa faire, honorée d'être touchée par une reine. Ses grands yeux écarquillés remplis d'étoiles brillaient d'impatience et de désir lorsqu'elle croisa le regard de Phasmaria, si bien qu'il était impossible de louper ses intentions. Ses joues roses et ses lèvres entrouvertes lui donnaient un air rêveur, comme si la jeune esper venait d'entrer dans un état de transe contemplative. Une variante du syndrome de stendhal, au vu de l'oeuvre d'art qu'était Phasmaria.

Akira ne répondit pas à ses compliments, clouée sur place par tant de beauté si proche d'elle. Plus elle pensait, plus son envie de rester grandissait. A quoi bon continuer d'explorer quand on a trouvé le bon endroit ? Tout ce dont elle avait besoin se trouvait ici, non ? Elle pouvait rester aux côtés de la reine après tout ! Qui voudrait se séparer d'une beauté aussi inhumaine ? Akira semblait perdre toute raison, et peut-être était-ce le cas. Elle ferma doucement les yeux, bercée par sa douce et chaleureuse voix. Comme si elle l'avait ensorcelée. La jeune femme sentit tout son corps être parcouru d'un frisson, un frisson d'impatience...

- Je... je... oh ma déesse !

Akira se jeta sur Phasmaria pour lui enlacer la taille en signe de soumission. L'enlacer au cou l'aurait hissée au même niveau qu'elle, ce ne serait pas digne d'une déesse. Le visage collé à l'abdomen de la déesse, Akira s'exprima avec impatience.

- Mes intentions, c'est vous ! Gardez moi avec vous ! Prenez moi a vos côtés ! Je vous veux ma déesse !

Le charme naturel de Phasmaria était quelque chose d’assez terrible. Très belle, la Terranide-déesse ne se privait pas pour le montrer aux autres. Elle avait toujours été une très bonne adepte de la magie, et la magie rose était une arcane magique qui était régulièrement utilisée au temple pour soigner les blessures des patients, les prêtresses du culte assurant aussi cette fonction. Phasmaria s’était toujours montrée très douée, et n’avait fait que perfectionner ses talents à grande échelle. Avec la magie rose, elle amplifiait sa beauté naturelle, envoûtant les autres. De cette manière, il était beaucoup plus facile d’être considérée comme une Déesse, et elle ne put s’empêcher de frissonner en voyant cette humaine se jeter contre son estomac, avouant sa soumission, et son désir d’être avec elle. Phasmaria s’en mordilla doucement les lèvres. Terranide, elle ne pouvait pas oublier, en son for intérieur, que les humains étaient souvent des oppresseurs, qui les asservissaient. Cette douce revanche sur le genre humain n’était donc pas pour lui déplaire !

Phasmaria se mit donc à sourire mielleusement devant la jeune humaine, qui lui demanda sans détour si elle pouvait la servir... Elle glissa ses doigts sur les beaux cheveux d’Akira, et la fit relever son visage. Phasmaria lui sourit tendrement, et se pencha alors vers elle, courbant l’échine, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Leurs bouches se collèrent l’une à l’autre pendant quelques secondes, puis Phasmaria rompit doucement le baiser, et esquissa un sourire.

« J’accepte, Akira... Si tu remportes le défi. »

Joueuse, Phasmaria se déplaça un peu.

« Phasmaria est une Déesse qui aime s’entourer de très belles femmes, Akira... Mais la beauté ne fait pas tout pour autant. »

Indéniablement, Phasmaria était perverse. Elle alla sur le côté, et s’allongea sur le lit, se couchant sur le flanc, à côté d’Akira, dans une posture très sensuelle, invitant ainsi clairement la jeune femme à venir la rejoindre. Son magnifique corps huilé ne semblait plus attendre qu’une partenaire, et, en souriant doucement, les yeux brillant de malice, la Terranide reprit :

« Viens me montrer ta dévotion et ta passion, Akira... Et, si je la juge sincère, alors tu pourras rester à mes côtés, et devenir ma concubine. »

Une offre comme ça, ça ne se refusait pas...

Akira n'avait jamais eu affaire à la magie rose au cours de ses voyages jusqu'ici, ce qui est assez rare pour le souligner. La jeune femme s'était toujours tenue éloignée de cette magie perfide -selon elle- pouvant manipuler les gens. Mais elle n'était pas capable de la détecter sans artefacts. Quelle importance de toute manière ? Pashmaria était belle, extraordinairement belle, peu importe quelle magie pouvait-elle utiliser pour cela. Elle éveillait chez Akira un désir enfoui, une admiration poignante, peut-être même un semblant d'amour. Pouvoir toucher une déesse, c'était insoupçonné ! Akira cru même être en train de rêver, jusqu'à ce que la déesse pose ses lèvres sur les siennes.

Elles étaient bien réelles. Et délicieuses... Akira l'embrassa tendrement, accompagnant la déesse dans ce baiser aussi court que brûlant de désir. Elle réprima de petits gémissements attendrissants, charmée par les lèvres de la belle déesse. A ce stade, chaque parcelle de peau de Phasmaria faisait grimper le désir d'Akira. Cette huile brillant sur son corps... elle lui donnait un côté très "palpable", ses formes semblaient si agréables à malaxer !

Akira écouta avec attention la déesse, la suivant du regard, restant le plus proche possible d'elle pour lui signifier qu'elle lui était totalement dépendante. Elle gardait toujours une certaine lucidité lors de ses rapports, mais le désir l'avait cette fois emporté sur la raison. Elle s'abaissa au niveau de l'entrejambe de Phasmaria, le fessier relevé mais le buste complètement collé au matelas.

- Oui ma déesse, tout ce que vous voudrez !

Akira prit les devants, rougissant de plus belle, et déplaça sa culotte sur le côté. S'attaquer ainsi à une noble déesse, elle se sentait presque honteuse. Avait-elle vraiment le privilège d'avoir le droit de voir son intimité d'aussi près ? Peu importe, trop tard pour reculer. La jeune femme était lancée, et comptait bien prouver sa valeur. Akira apposa sa langue humide contre l'intimité de Phasmaria, et la recouvra de coups de langues bien placés. Elle caressa les cuisses de la déesse a l'aide de ses douces mains de velours, tendrement, comme pour éviter de la briser. Cela dura plusieurs minutes, avant qu'elle ne se fasse la réflexion qu'elle se montrait peut-être trop conventionnelle. Mais est-ce que prendre des risques serait mieux ? Peut-être Phasmaria n'allait-elle pas apprécier du tout son initiative. Mais elle avait sûrement l'habitude d'expérimenter toutes sortes de choses avec les nombreuses partenaires que la déesse avait eues au cours de sa vie. En revanche il était très peu probable qu'elle ait expérimenté ce qu'Akira avait en tête... allez, lance toi !

- Retenez votre respiration !

Ni une ni deux, Akira enfonca un simple doigt dans l'intimité de Phasmaria, et décrivit un cercle. Une lumière bleu auréolée d'une aura dorée s'échappa subitement de son entrejambe, lui donnant un air d'autant plus divin. Akira venait tout simplement d'ouvrir un portail dimensionnel a l'intérieur même de l'intimité de Phasmaria. Audacieux et risqué certes... mais peut-être la déesse allait-elle aimer l'originalité de ce geste. D'ailleurs, la sensation qui s'en suivit était tout bonnement indescriptible. Un portail directement ouvert vers une pocket dimension, dans un vagin. Quelle idée farfelue. Akira enfonça deux doigts à l'intérieur du portail -limité par la largeur du vagin de phasmaria- et sentit un objet dur. Elle adressa un sourire sensuel à la déesse.

- Alors ma déesse, quel artefact vais-je bien pouvoir sortir de vous ?

Elle se mit à rougir en se rendant compte qu'elle se montrait peut-être trop tendancieuse face à la déesse, et apposa son visage contre l'aine de Phasmaria, implorant son pardon alors même que sa partenaire sentait un objet conséquent sortir de son vagin, élargissant ses parois intimes.

- Oh, excusez moi ma déesse. Je vous suis entièrement dévouée et soumise, pardonnez mon insolence.

Phasmaria était bien décidée à voir Akira à l’œuvre. De quoi la jeune femme allait-elle se montrer capable ? La Terranide savait que cette beauté était dotée de pouvoirs surnaturels, et elle avait hâte de la voir agir. Elle se coucha donc à côté d’elle, et vit Akira se rapprocher doucement. Séduisante dans son bikini rouge, elle commença par une série de caresses, savourant contre ses doigts la peau parfaite de Phasmaria. Une peau extrêmement douce, parfaitement magnifiée par cette huile très spéciale qu’elle portait, et qu’elle se remettait chaque jour. Phasmaria avait beau ne pas être réellement une Déesse, elle en avait indéniablement l’allure, et aimait se faire passer pour telle. Akira explora donc des mains son corps, et, après quelques instants, sembla réaliser que la Déesse en demandait plus. Phasmaria lui sourit alors doucement, penchant sa tête vers elle, et caressa tendrement ses cheveux.

« Petite coquine... Tu veux devenir l’une de mes masseuses, toi, hein ? »

De fait, Phasmaria était une femme qui aimait bien qu’on la câline, une résultante de ses gènes terranides. Elle sentit alors Akira prendre des initiatives, fourrant deux doigts dans sa chatte. Phasmaria gémit doucement, et se pinça les lèvres, avant de sentir la magie pulser le long des doigts d’Akira. Troublée, la neko la regarda, sentant la magie filer. Son ânkh se mit à s’illuminer, témoignant de l’usage de la magie, et elle cligna des yeux.

Autant dire que la Terranide n’était pas rassurée, surtout quand Akira feignit de s’excuser, tout en continuant son sortilège.

« Mais... »

Phasmaria fronça alors les sourcils. Elle avait eu peur, sur le coup, et tendit son doigt vers Akira, la magie crépitant le long de ses doigts. Des arcs électriques en jaillirent, effleurant le visage de la femme, comme pour la menacer silencieusement.

« Je n’aime pas l’insolence, Akira... Je suis appelée à être ta Déesse, pas une vulgaire concubine ! »

Courroucée, Phasmaria claqua encore des doigts, et repoussa Akira, mettant fin à son sortilège. De base, ouvrir un Portail dimensionnel dans le corps de quelqu’un n’était guère conseillé... Sauf si on voulait la tuer. Elle renversa donc Akira, et alla l’embrasser à nouveau, plus furieusement, sa main se posant sur son cou, manquant de l’étrangler. Phasmaria l’embrassa de nouveau, ne rompant le baiser que pour sceller à nouveau ses lèvres sur les siennes.

Rompant au bout d’un certain temps ce nouveau baiser, Phasmaria reprit donc :

« Ton pouvoir... C’est de générer des Portails, n’est-ce pas ? »

La jeune femme nageait en plein rêve. Elle était dores et déjà complètement folle dingue de la déesse, ou pseudo-déesse. En réalité cela lui importait peu tant qu'elle en avait l'allure, et dieu sait qu'elle l'avait. Akira était totalement, complètement, entièrement séduite de la tête aux pieds. Le coup de foudre était aussi phénoménal que brutal, Akira sentait un besoin d'être soumise à cette femme. Lui avait-elle jeté un sort pour en arriver là ? Ou peut-être était-ce la perle rare qu'Akira espérait trouver depuis tant d'années. La femme parfaite, l'objet de ses fantasmes ultimes, l'incarnation même de ses désirs. Son excitation traduisait parfaitement tout ce qu'elle pouvait ressentir pour Phasmaria.

- Je veux tout faire pour vous, ma déesse. Masseuse ne serait qu'une petite partie de ma besogne !

Alors qu'Akira avait pris une initiative un tantinet déplacée, elle se vit remettre en place par Phasmaria, qui la menaçait de sa magie. Quelle erreur stupide ! Quelle idiote ! Quelle imbécile finie ? Avait-elle osé faire peur à la déesse ? Prise par l'excitation de faire ses preuves, Akira n'avait même pas envisagé cette éventualité que Phasmaria pourrait se sentir en danger. Elle fut repoussée facilement par celle-ci, se laissant embrasser avec une grande satisfaction. La main de la déesse se serra autour de son cou, ce qu'elle accueillit avec joie, entièrement soumise. Quelle sensation satisfaisante que voilà... Akira espéra très fort être malmenée davantage par sa déesse. Elle pouvait lui faire subir tout ce qui lui passait par la tête, Akira allait le savourer avec tout le plaisir possible. Elle agrippa le fessier de la reine, sentant un besoin inconsidéré de malaxer ses formes dépassant la perfection.

- Pardon... pardon, ma déesse ! Je suis tellement désolée, punissez moi s'il vous plaît ! Je vous jure que je contrôle mes portails, et que je n'aurais jamais osé vous mettre en danger, non jamais ! Jamais !

Elle hocha vigoureusement la tête à sa question, les larmes aux yeux. Des larmes d'euphorie. Si Phasmaria était intéressée par son pouvoir, elle le mettrait à son service de n'importe quelle manière. Phasmaria avait déjà du le deviner. Akira sentait petit à petit sa chatte s'humidifier sous son maillot, dû au désir et a l'excitation intense qu'elle ressentait pour la déesse qui était sur elle. Elle ne tarda pas à tâcher les draps de sa mouille, incapable de se contenir.

- Je suis à vous...

Phasmaria comprit rapidement que cette femme la provoquait doucement, feignant d’être désolée, tout en allant sans hésitation malaxer ses fesses. Et, Phasmaria étant à la base une Terranide, celle-ci se mit à frissonner sous ce contact, et se pinça doucement les lèvres en sentant un frisson la traverser... Qu’elle repoussa néanmoins très vite en fronçant les sourcils. Elle repoussa également Akira, et la retourna, la couchant sur le ventre, en attrapant l’un de ses bras, le coinçant dans son dos, le tout en se tenant à califourchon sur elle. Une posture dominante, autoritaire, qu’il lui arrivait souvent de prendre.

« Vous, les humains, vous êtes tous pareils... Tu vois en Phasmaria une Terranide, et tu te dis que tu peux la prendre pour un animal de compagnie... »

Akira ne connaissait pas Terra, et elle ne pouvait donc pas savoir que, dans ce monde, les Terranides étaient vus par les humains, sauf quelques rarissimes exceptions, comme des esclaves. Et Phasmaria en avait développé un sentiment de révolte et de lutte, refusant cette assimilation, cette infantilisation.

« Alors, oui, petite rebelle, tu as besoin d’une correction ! » siffla Phasmaria.

La Déesse releva alors sa queue caudale, et l’abattit sèchement sur la croupe de la femme, venant la fouetter avec. Sa queue en restait toutefois douce, de sorte que les coups n’étaient pas très forts... Mais, dans l’esprit de Phasmaria, il ne s’agissait que d’un prélude avant de passer à des activités plus sérieuses, à des punitions plus importantes.

Indéniablement, Phasmaria allait se faire plaisir avec cette humaine belle et rebelle !

En effet, peut-être plus consciemment qu'elle ne pensait, Akira provoquait un peu Phasmaria... pour être punie ! La jeune esper éprouvait le désir de se faire dominer par Phasmaria, elle voulait lui montrer qu'elle pouvait être aussi soumise que rebelle, en la provoquant en parallèle. Après tout, il fallait lui donner envie d'elle. Ne pas être une bête chienne tenue en laisse, ou une servante comme toutes les autres. Certainement pas, Akira voulait être sa favorite ! Cet objectif lui était dores et déjà entré en tête, Akira voulait rester ici après tout ce qui allait suivre. Et il n'était pas question pour elle de rester sur le côté, de n'être cantonnée qu'à un seul rôle, non ! Il lui fallait plus. Elle voulait être aux côtés de Phasmaria en tout instant, être celle qui se tenait à ses pieds lorsqu'elle était sur son trône, être celle qui dormirait dans son lit, et qui aurait droit de prendre son bain en sa compagnie.

- Je n'oserai pas, ma déesse...

Akira se laissa faire avec délice, alors qu'elle se retrouva bloquée sur le ventre, sa reine à califourchon sur son dos. Cependant, elle ne lui avait bloqué qu'un seul bras... peut-être l'avait-elle fait exprès ? Dans tous les cas, Akira se servit de son autre bras pour atteindre la hanche de Phasmaria à l'aveuglette, et la caressa doucement à nouveau avec sensualité. D'une part pour la provoquer, de l'autre parce que son corps était si parfait qu'il lui fallait la toucher.

- Phasmaria, votre corps... je ne peux m'empêcher de toucher une telle perfection !

Par mégarde, la jeune femme venait de l'appeler Phasmaria. Peu importe, elle ne la considérait comme sa déesse, et ce n'étaient pas les mots qui allaient le mieux le lui prouver. La jeune femme feignit de souffrir sous les coups de queue de la déesse, qui avait l'air d'y aller doucement intentionnellement.

- Ouille ! Aïe ! Ouille !

C’était une « punition ». Phasmaria savait en effet que les humains étaient plutôt fragiles, et elle tenait pas à faire inutilement souffrir cette jeune femme. En fait, Phasmaria se disait surtout qu’Akira pourrait faire une excellente amante. Depuis qu’elle s’était installée ici, Phasmaria menait une très belle vie. Elle n’aurait jamais cru pouvoir s’en sortir aussi bien, mais son Oasis, bien que petit, et entouré par un rude désert, était un endroit très agréable à vivre, où les habitants la vénéraient sans difficulté. Et puis, elle avait droit à de très belles amantes, comme cette femme. Il fallait juste la dresser un peu pour qu’elle soit bien obéissante, et c’était là ce que Phasmaria comptait faire. Sa queue caudale la fouetta donc encore, puis Phasmaria se remémora les mots de la femme.

« Le corps de Phasmaria est une perfection, hein ? »

Simple question rhétorique, Phasmaria le savait déjà. Elle était, de base, très belle, et encourageait le développement de sa beauté, notamment à travers cette huile si particulière qu’elle portait sur le corps. Une huile de sa propre conception, qui relaxait sa peau, la détendait, la rendait plus souple, sans qu’elle soit crasseuse ou collante. Elle relâcha alors le bras de la femme, et se déplaça, venant s’asseoir sur un fauteuil à proximité, et croisa sensuellement les jambes.

Le reste du programme allait être très intéressant, et permettrait à Phasmaria de voir jusqu’à quel point Akira lui obéissait... Elle pencha doucement la tête sur le côté, et remua ses orteils.

« Approche à quatre pattes de Phasmaria, et viens me lécher les pieds, Akira l’humaine... »

Du fétichisme... Vu l’orgueil de Phasmaria, il était évident que ce petit fantasme était quelque chose qui lui plaisait énormément, et qu’elle avait très hâte de voir une humaine s’abaisser à lui lécher et à lui embrasser ses beaux pieds !