Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Lamnard Kystrejfter

Humain(e)

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    Ancien esclave nexusien, c'est un orateur et un mystique, fort et agile, qui a pris les armes contre ses maîtres et suit depuis la voie d'un homme libre.
    Un temps résident de Son'Da, il a quitté la ville pour mener sa lutte personnelle contre les esclavagistes, écumant côtes et cours d'eau par bâteau.
Le Père Lehon

La pluie battait dru depuis plusieurs jours. Depuis des jours, le Père Lehon se demandait si cette contrée pouvait devenir encore plus inhospitalière.
Il avait l'habitude, chez lui, d'un temps ensoleillé, de rayons aveuglants se reflétant sur des fontaines accueillantes. Les gens sortaient vêtus de soie fine les couvrant peu. Les gens d'ici, aussi fringants pouvaient-ils vouloir se montrer, étaient couverts des pieds à la tête de cuirs et de laines pour éviter de prendre froid.
Vraiment, c'était une étrange contrée. Ceux qui s'étaient installé ici avaient un optimisme inépuisable ou un profond désespoir enfermé en eux. Rien d'étonnant qu'ils développent une foi aussi belle et forte que celle que le Père Lehon s'était voué à prêcher et répandre pour le restant de ses jours. Un devoir fastidieux, exigeant, et solitaire ; très solitaire.

Il était rare de pouvoir faire une halte dans un édifice qui ne soit pas un cloître masculin. Il avait entendu parler de couvents où de jeunes filles nubiles étaient dressées et cachées par de vieilles peaux acariâtres, mais, à ce stade, il commençait à douter de leur existence.
Il n'en douterait plus très longtemps.
Après avoir longé des rangées interminables d'un vignoble robuste, dont l'étendue était impossible à estimer à cause de l'averse, la calèche qui conduisait le Père Lehon dans son pèlerinage vers le siège de la Foi fit enfin une halte pour la nuit. On ne pouvait voir le soleil pour estimer l'heure, mais, à sa fatigue, Lehon estimait qu'il était tard. Il ignorait s'il s'agissait de l'humidité ou des jours de trajet cahoteux, mais il se sentait fourbu, affamé et extrêmement las.
Il se dépêcha de réduire la distance entre la porte du véhicule et celle du cloître, et c'est en redressant sa tête chauve à la peau brune qu'il tomba nez-à-nez avec la femme la plus vieille et la plus pâle qu'il lui ait jamais été donné de voir dans sa vie. Il eut presque un mouvement de révulsion, mais il se contint, trop heureux de sentir la chaleur d'un brasero tout proche.

" Père Lehon, je présume. Je suis la Supérieure Camille. Bienvenue ! Vous devez être épuisé par ce trajet, par ce temps. Permettez-moi de prendre votre manteau. Approchez-vous du feu. "

Contrairement à ce que pouvaient faire croire les apparences, cette Camille, bien qu'un peu rêche à cause de sa gorge antédiluvienne, se montra très avenante et agréable. Il ne se fit pas prier pour aller se réchauffer, lançant une platitude sur la foi aidant à surmonter tous les périls. Les Soeurs semblèrent satisfaites.
Elles lui firent traverser quelques couloirs jusqu'à une aile réservée aux invités de marque, membres supérieurs du clergé et officiers royaux. Après avoir vu la contrée comme un lieu terne et austère, il fut surpris et ravi de découvrir une pièce aux grands tapis, doté d'un lit à baldaquin et à draps de soie de bonne taille et au matelas ferme, et d'une cheminée diffusant une aura de chaleur à travers toute la pièce. Elle n'était pas très grande, cette pièce, mais c'était un cocon de douceur et de relaxation.

Lehon laissa tomber ses bottes et les robes qu'il avait enfilé par-dessus sa robe officielle. Il traîna ses pieds endoloris sur le tapis duveteux tandis qu'il se dirigeait vers une petite table où trônait un siège à la romaine rembourré. Des fruits l'attendaient, dont une grappe de raisins venant sûrement du champ proche. C'était un vrai régal ! Il reçut ensuite une assiette de soupe à la viande et tout ce qu'il souhaitait pour se restaurer.
Jusque là, il avait été très satisfait du service, mais il se sentait toujours seul. Il ne recevait la visite que de nonnes mures aux mouvements rudes et aux traits communs, même si, pour lui, il y avait là beaucoup d'exotisme et de dépaysement.
Vint le moment où on lui proposa de se baigner. Il accepta volontiers qu'on lui amène le grand bac qui lui servirait de baignoire, et qu'un duo de soeurs commença à remplir d'eau chaude, mais il se sentait mal à l'aise à l'idée de se montrer sous le plus simple appareil à des vierges de 40 à 50 ans. Quand vint la Supérieure, il chercha à faire la discussion, tandis qu'il baignait ses pieds dans un petit bac en attendant que l'eau tiédisse. Il se montra curieux, mais pas assez pour lever des soupçons.

" Ma Soeur, je suis bien dépaysé dans ce pays. J'ai entendu parler de ces couvents. On dit que vous hébergez des novices, que vous les formez à la droiture et au respect des Commandements Sacrés. "

La vieille fronça les sourcils.

" Bien sûr. On ne fait pas ainsi chez vous ? "

" En fait, nous n'avons pas encore beaucoup de couvents, ni énormément d'âmes dévotes, dans mon pays. Je faisais ce voyage pour demander conseil et fortifier ma foi. "

Camille se radouçit.

" Je vois. Vous avez bien fait de faire escale ici. Vous aurez justement l'occasion de témoigner de la dévotion de nos novices. Il est tard, et les Soeurs doivent présider un office. J'ai demandé à une de nos jeunes de venir s'assurer que vous ne manquiez de rien. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, mon Père. "

Lehon la salua et elle sortit. Il pouvait à peine dissimuler le sourire intrigué et optimiste qui se dessinait sur ses lèvres. Voilà des semaines qu'il n'avait pas croisé le chemin d'une jeune fille propre, éduquée et, par-dessus le marché, dévouée à son service.
En toute confidentialité, la Foi restait assez balbutiante dans ses contrées, et il n'était pas rare pour un prêtre de pouvoir bénéficier des attentions d'une femme, voire même de se marier. Un homme restait un homme, et la compagnie d'une jolie jeune femme savait réchauffer les coeurs les plus serrés.

Il se défit de sa dernière robe, révélant un corps en V, celui d'un homme appliquant la doctrine de l'esprit sain dans un corps sain, et d'un esprit satisfait dans un corps satisfait. Il se laissa aller dans la baignoire, émettant un frisson de plaisir quand sa verge s'immergea. Son corps entier sembla le brûler un instant, puis il fut enfin soulagé et apaisé de sa lassitude. Il avait maintenant envie de voir cette petite novice qu'on lui avait promis, et de voir en quoi elle pourrait l'aider à rendre ce moment parfait.
« Modifié: samedi 28 juillet 2018, 12:15:03 par Lamnard Kystrejfter »

Magdalena Takao

Humain(e)

Re : Donner et recevoir [Test Magdalena Takao]

Réponse 1 dimanche 08 avril 2018, 20:56:26

La foi était une chose complexe que chacun des croyants d’un même culte pouvait suivre de manière totalement différente. Les sœurs du Couvents des Larmes d’anges étaient une communautés qui servait le Culte à la lettre. Chez elles, il n’y avait pas d’interprétations des textes sacrés où l’on essayait de coller au plus près de ce que voulait dire le prophète, elles faisaient se qui était écrit et rien de plus. C’est pourquoi lorsque le prophète parlait de la foi se communiquant par la communion des corps et la dévotions charnels au Seigneur, les sœur appliquaient ses paroles à la lettre et ne rechignait pas à offrir leur corps aux croyants afin de communiquer l’amour du Seigneur.  Cependant le prophète avait aussi dit que seules les femmes pures au ventre immaculé étaient en mesures de propager la parole du Seigneur, cela se traduisait que bien que les sœurs offrent leur corps pour le bien de la foi, leur virginité restait intact. Évidemment, des croyants avaient voulu quand même essayer de déflorer des religieuses du couvent mais tous avait subit un sort pire que la mort. En effet, ces terres étaient des terres de magie et celle-ci était utilisée afin de sceller le vagin des sœurs depuis leur entrée au couvent. Essayer de passer au travers de ce sceau valait à l’inconscient de se faire aspirer son âme dans les limbes de l’oubli.

Mère Camille était une religieuse intraitable et le respect des lois sacrées étaient fondamental pour elle, sa foi couplée à sa maîtrise de la magie l’avait propulsé à un des plus haut niveau de la hiérarchie du culte. D’apparence et pour les non initiés, c’était une femme froide et dure mais lorsque l’on s’ouvrait à la foi, elle se montrait plus prévenante et était toujours de bons conseils pour avancer sur le chemin de la dévotion. Lorsque le prêtre qu’elle avait accueilli avait demandé la présence d’une jeune novice, elle était allé chercher la jeune Amina afin de lui dire d’aller se rendre auprès du dévot qui prenait son bain.

Amina était une jeune fille de 17 ans qui avaient fait vœux de rejoindre les ordres il y avait presque un an. La belle possédait une longue chevelure blanche et des yeux topazes brillants, un visage fin ainsi qu’une silhouette des plus agréables. Nul doute qu’elle serait une future sœur de qualité entièrement dévouée au service du Seigneur. Comme toutes les sœurs, elle était vêtu d’un corset, d’une jupe à traîne auxquels étaient assortis des bas et porte-jarretelles ainsi que de long gants et bien évidemment le voile sur la tête. La seule différence entre sa tenue et celle de mère Camille était la couleur de celle-ci, Amina avait une prédominance de rouge signe de son novicat alors que la mère supérieur avait le droit de porter le violet signe de sa place à la tête du couvent, les autres sœurs n’étant plus novices étaient en bleu.

La jeune fille se présenta donc à la chambre du prêtre qui avait demander sa présence, elle frappa délicatement à porte avant d’entrer. Elle ne fut ni choquée ni surprise de voir l’homme nue, elle avait déjà eu le plaisir de faire acte de dévotion auprès de quelques croyants. Elle s’inclina devant lui pour le saluer et se présenter :

« Mon père, je vous salue. Mère Camille m’a envoyé à votre service comme vous l’avez demandé. Je suis Novice Amina. Que puis-je faire pour vous ? »


Lamnard Kystrejfter

Humain(e)

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Re : Donner et recevoir [Test Magdalena Takao]

Réponse 2 lundi 09 avril 2018, 11:17:07

Le Père Lehon avait commencé à se frotter le corps avant qu'elle arrive, mais l'eau chaude l'avait vraiment bien détendu. Lorsqu'elle entra, il avait laissé aller sa tête en arrière et ses bras forts reposaient sur les bords de la cuve. En l'entendant, il tourna la tête, simplement, rencontrant son regard. Il lui sourit avec bienveillance, avant de se redresser dans son bain et se tourner vers elle. Il la dévisagea un instant. Sa robe était magnifique, mettant en valeur les attributs de sa jeunesse, un corps élancé à la peau douce, avec des formes superbes. Malgré son âge, Mère Camille avait été une bien élégante compagnie. Cette jeune femme, quant à elle, était simplement délicieuse. Il songea qu'il devrait remercier Camille de l'avoir envoyée, demain matin.

" Je suis le Père Lehon, " l'accueillit-il d'une voix chaude " Je suis un pèlerinage jusqu'au siège de notre Foi. Je suis enchanté de te rencontrer, Novice Amina. Approche, j'aurais besoin que quelqu'un frotte ce dos fourbu. "

Il laissa la novice s'approcher. Près de la baignoire se trouvait une petite table avec une éponge de bain, du savon et divers huiles et parfums. Elle prépara un de ces mélanges délassants que les soeurs de son ordre apprenaient pendant leur noviciat. Les effluves arrachèrent un soupir de satisfaction au prêtre. Son apparence, il ne le réalisait pas, serait peut-être un peu déroutante pour la novice. Dans cette contrée où une peau blanche était une peau normale, difficile de dire si elle avait déjà vu un homme à la peau foncée.
Lehon, fruit de l'union d'un prince du désert et d'une esclave issue des lointaines savanes, avait une peau mordorée, dont le brun faisait penser à l'écorce des pieds de vignes et les reflets, d'or à la lumière des bougies, semblaient réchauffer l'atmosphère de plus en plus sombre et fraîche de la chambre alentour. Au milieu de cette pièce tranquille, à la lueur des bougies et près de la grande cheminée, ils auraient pu ressembler à deux apparitions hors du temps à un témoin extérieur.

La novice lui frotta le dos pendant un moment sans qu'il dise rien, les yeux fermés, dans une douce relâche, mais il finit par se retourner calmement, pleinement conquis par l'instant et désireux de profiter de ces parfums que savait produire la belle enfant. Il la détailla un peu plus tandis qu'elle se penchait sur lui, passant l'éponge sur son torse et ses épaules. Elle avait la grâce réservée mais naturelle d'une jolie fille qui se savait attirante, et son coeur sauta un battement quand il sentit sa verge, épaisse pour les hommes de ce pays, se gorger et se dresser un peu.
Il chercha à détourner l'attention pour ne pas la gêner, sans avoir réalisé jusque là que les prédicateurs de cet ordre avaient été bien moins puritains que ceux ayant répandu la Foi chez lui.

" Dis-moi, quel âge as-tu, mon enfant ? Depuis combien de temps es-tu là, et comment enseigne-t-on ici ? "

Magdalena Takao

Humain(e)

Re : Donner et recevoir [Test Magdalena Takao]

Réponse 3 lundi 09 avril 2018, 20:40:34

Amina c’était incliné une nouvelle fois lorsque le prêtre avait annoncé ce qu’il voulait d’elle. Elle s’était donc approché de la table non loin de la baignoire et avait retirer ses long gants afin de préparé les huiles essentielles et prendre l’éponge de bain et les savons. Elle s’approcha donc tranquillement de l’homme qui prenait son bain et s’appliqua à lui laver le dos comme il l’avait demandé. Ses gestes étaient fait avec une extrême douceur, elle pressait gentiment sur le dos afin de le faire se pencher un peu pour faciliter la chose. Elle ne disait pas grand-chose pour ne pas déranger le calme de ce moment et s’appliquait dans ce qu’elle faisait en gardant son sourire.

La jeune sœur n’avait encore jamais vu d’homme venant des mêmes contrées que le prêtre mais elle savait qu’ils y avaient des peuples à la peau sombre et cela ne la choquait pas plus que cela. Elle n’était pas non plus dérangé par la nudité de l’homme et ne semblait pas non plus porter d’attention à son corps tout de même bien musclés. C’était un comportement tout à fait normal pour les sœurs de l’ordre même lorsque l’on savait ce qu’elle pouvait faire, il ne fallait montrer aucun attrait pour le corps de l’autre. C’est pourquoi elle n’eut pas non plus de réaction particulière lorsqu’elle aperçu le sexe gonflé sous l’eau alors qu’elle avait changé d’angle pour lui laver les épaules et le torse. Elle  lui sourit encore une fois quand il lui avait posé des question :

« J’ai 17 ans, mon père, et cela fait un peu plus d’un an que j’ai rejoint ce couvent. Je suppose que l’on enseigne normalement, mère Camille est une femme exigeante qui nous pousse à donner notre maximum dans notre dévotion au Seigneur. Mais elle est aussi la première à réconforter les sœurs qui commence à s’égarer afin de les remettre sur la bonne voie.Je ne l’ai jamais vu en colère même lors de réel problème. Nous avons dédiés nos vie à servir le Seigneur et ses croyants et c’est ce que nous faisons. »

Elle lui avait répondu sans cesser de le laver les zones du corps qui n’était pas immergées, elle s’arrêta donc pour le regarder et lui demanda sans gêne :

« Je vous demanderais de bien vouloir vous levez, mon père. Que je puisse continuer de vous laver le corps. »

C’était pour elle demande tout  fait normale, elle était en train de le laver et avait donc besoin qu’il se lève afin de continuer même s’il s’agissait ses parties les plus intimes.

Lamnard Kystrejfter

Humain(e)

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Re : Donner et recevoir [Test Magdalena Takao]

Réponse 4 lundi 09 avril 2018, 22:32:46

La brève discussion avait suffi à rendre de la contenance au prêtre. Sa verge avait baissé et il se sentait à l'aise. Bien sûr, eut-il su exactement comment les choses fonctionnaient ici, il n'aurait ressenti absolument aucune gêne à montrer une quelconque excitation, même si, par principe, il respectait la femme en tant que personne et savait se montrer mesuré en présence féminine.
Il se leva comme demandé, la laissant passer l'éponge sur son torse, ses jambes. Il remonta un pied après l'autre lorsqu'elle lui demanda. Il devait bien l'avouer, sa position aurait été enviée par les autres à cet instant. De sa position debout, il pouvait profiter pleinement du corsage de la demoiselle quand elle n'était pas baissée, et de la courbure que dessinait sa croupe dans ses robes dans l'autre cas. Oh oui, bien sûr qu'il la respectait, mais accepter la beauté et l'admirer ne faisait pas de mal !

Un instant passa avant qu'elle ait fini de le laver entièrement, hors parties intimes. Il allait tendre la main pour récupérer l'éponge et la remercier, quand elle se mit à démarrer d'elle-même. D'abord la verge, bien sûr, car l'arrière se faisait en dernier. Qu'elle ait remarqué ou non son geste, elle s'affaira immédiatement, et apparemment sans y trouver à redire, frottant son pelvis. Là, les choses furent un poil bizarre pour Lehon, c'est vrai. Non pas qu'il se sentait intimidé, mais il ne savait pas trop quoi en penser. Faisait-elle une erreur et faisait-il un impair en acceptant ? Elle n'était là que depuis un an, après tout. Mais elle semblait parfaitement formée en la matière, et Camille ne l'aurait sans doute pas envoyée si elle n'avait eu confiance en elle.
Il s'interrogeait. C'était une situation inattendue, mais vraiment agréable, c'est vrai, d'autant qu'elle utilisa ses mains curieusement fermes et douces à la fois quand elle attaquait des parties délicates, comme le corps de sa verge et ses bourses. Il ne put empêcher une érection de naître, son sexe gonflant et se raidissant un peu, puis d'un coup très rapidement. Il grossit dans la main de la novice jusqu'à ce que son gland épais se révèle. Il ne dit rien dans l'immédiat, ne sachant s'il devait s'excuser. La novice utilisa simplement ses deux mains, maintenant qu'elle pouvait allègrement les utiliser conjointement.

" Merci mon père, c'est bien plus pratique ainsi, " avait-elle dit sur un ton presque détaché. Il avait baissé le regard vers elle à nouveau. Elle ne manifestait ni excitation ni gêne, souriait simplement tout en s'appliquant avec zêle. C'était vraiment très curieux. Il ne put se retenir plus longtemps et brisa son silence : " Lorsque vous apprenez à servir dévotement le Seigneur et Ses enfants, que vous enseigne-t-on en particulier ? Est-ce qu'il y a des détails qu'un étranger pourrait avoir besoin de savoir ? Comme, par exemple, ce qui est acceptable et ne l'est pas ? "

Magdalena Takao

Humain(e)

Re : Donner et recevoir [Test Magdalena Takao]

Réponse 5 mardi 10 avril 2018, 21:26:57

Amina procédait consciencieusement au lavage du père Lehon et elle ne laissait aucun endroit de son corps en proie à la saleté. Elle lui avait laver le ventre, les jambes les pieds et avait donc tout naturellement continuer en lui lavant les parties intimes comme si de rien n’était. D’ailleurs rien n’était, elle ne voyait pas en quoi cela pouvait être dérangeant, il fallait bien laver ces parties là aussi. Elle ne ressentait rien de spécial en prenant le sexe de l’homme à pleine main pour le laver, ses mouvements pouvaient faire sembler à une masturbation mais il n’en était rien. Elle continua donc ce qu’elle faisait tout en répondant à sa question :

« Eh bien nous apprenons les versets sacrés comme tout le monde j’imagine. Qu’afin de nous rapprocher du Seigneur nous devons mettre de coté ce qui pourrait nous rapprocher de l’axe du mal comme l’envie, la rancune, la colère ou encore la jalousie. Il est aussi de notre devoir d’enseigner ses choses là aux fidèles. Nous apprenons également à faire don de nous afin de coller au plus proche des enseignements qui indique que la dévotion du corps et tout aussi importante que la dévotion de l’âme et que la communion charnelle permet de nous élever. Cela se fait durant ce que l’on appelle le sacrement des larmes. Cependant une sœur ne peut prodiguer se sacrement qu’une fois par semaine car la communion charnelle mène au plaisir et le plaisir incontrôlé mène à l’envie ce qui serait contraire à nos préceptes. »

En une explication, elle venait de donner la signification du nom du couvent : Le Couvent des Larmes d’ange. Ce nom faisait en fait référence au sperme divin qui était venu enfanter le premier prophète avec la première de ses dévotes. La légende voulait que c’était à ce même endroit que cela avait eu lieu et c’est pourquoi un couvent avait été construit ici, dans des terres si reculé et inhospitalière :

« Pour ce qui est acceptable ou non, je pense que nous avons les mêmes règles que vous. Outre aller à l’encontre des préceptes, s’en prendre à une sœur est passible de la peine capitale ainsi que de forcer une sœur à accomplir le sacrement des larmes. Les actes sont punit et c’est mère Camille qui applique les sentences mais cela n’a eut lieu depuis près de cinquante ans. Si vous voulez savoir qu’elle est ce châtiment, c’est un sort pire que la mort : l’oubli des anges. L’âme du condamné est aspirée dans les limbes de l’oubli et même les anges oubli que cet être a un jour existé. C’est le don unique que le Seigneur accorde à la mère du couvent. »

Elle ne savait pas vraiment à quel point le prêtre était sensible à ces histoires de magie mais c’était bien le sort qui attendait celui qui s’en prenait à une sœur. Ces terres étaient bénies par le Seigneur en personne, c’était d’ailleurs ce couvent qui avait vu le plus de sœur faire preuve de miracle et d’avoir pu prétendre à la sanctification. La jeune fille avait expliquer tout cela dans un grand calme en finissant de le laver. Elle était donc aller reposer les savons et l’éponge de bain afin de prendre une grande serviette se tenait à distance de la baignoire, serviette ouverte et attendait que le prêtre sorte de son bain afin de le sécher.

Lamnard Kystrejfter

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Re : Donner et recevoir [Test Magdalena Takao]

Réponse 6 mercredi 11 avril 2018, 18:13:22

Oh ... Lehon avait tout bien compris et assimilé, et il y avait au moins une chose qu'il suspectait et le surprenait un peu ; et ce n'était pas la magie. Sa terre était une terre de magie ancienne et secrète, où de nombreux cultes à divers dieux avaient entretenus la connaissance de rituels et sorts aux effets formidables. Depuis que la Foi s'imposait, ces cultes avaient naturellement été fermés. Le roi avait ouvert une Académie où le savoir magique autorisé était conservé, dénué de son aspect rituel, et appris aux futurs mages de la cour. De la même manière, la curieuse tradition locale avait dû se perdre ailleurs pour se différencier des cultes aux dieux et déesses de la fertilité ailleurs dans le monde.
C'était une perspective bien triste, mais somme toute compréhensible. Le prêtre étranger semblait redécouvrir la Foi et les enseignements du Seigneur, et il se demandait s'Il ne l'avait pas guidé ici pour accomplir son pèlerinage. Comme dit auparavant, la Foi avait quelques difficultés à imposer ses diktats là d'où il venait, car elle était vue comme un culte distant de la nature humaine. Et si la spiritualité de son monde et du leur avait quelque concordance ?

" Je vois, " dit-il, songeur, tout en se levant et en quittant la baignoire. Il leva les bras et écarta les jambes, se laissant essuyer par la novice calme et attentionnée. " Je crois que le Seigneur m'a fait venir ici pour une raison. S'il ne se manifeste pas par les mots, il faut savoir écouter Ses signes, après tout. "
La novice avait levé un regard presque amical vers lui, semblant acquiescer à sa réflexion. En effet, ce que certains appelaient le Destin, d'autres l'appelaient l'Oeuvre du Tout-Puissant, ou d'autres expressions dans la même veine. Et, si sa foi avait parfois été défaillante, le Père Lehon avait toujours cru au pouvoir de Dieu de guider les existences de Ses enfants, chaque épreuve portant sa leçon.

Une fois sec, il n'enfila pas ses robes, préférant s'approcher du feu et le contempler un instant. Dans son pays, méditer devant le feu était passible de mort, car des prêtres païens faisaient cela. Lehon trouvait juste que le feu était un bon compagnon dans les moments de songe.
" Novice Amina, crois-tu que Mère Camille accepterait de me laisser rester ? Dieu murmure en moi, et je crois avoir atteint le but de mon pèlerinage. Ici, dans le berceau de notre foi commune. Et j'ai soif de connaître vos enseignements, pour les ramener chez moi en Son nom. "
Tandis qu'il prononçait ces mots, il s'était tourné vers elle, et un ardent feu d'espoir brillait dans ses yeux. Peut-être, aussi, du désir, mais nulle vanité. Il avait abandonné l'idée d'être un jour un grand homme, mais il ne désirait pas moins faire du monde un lieu plus sûr et plus heureux. Il était étrange de voir un prêtre ordonner s'interroger devant une novice, mais elle semblait renfermer tant de clés que l'humilité était de mise, et, humble, il l'aurait été bien plus dès le départ s'il avait su.

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