Un elfe noir dans la ville.(PV Anaëlle Debu)

    À l’origine je revenais d'une rivière ayant servie à me rafraichir après un duel assez difficile. J'avais été vaincu par un humain dans la force de l'âge ayant une meilleure expertise de son arme que moi, cela avait été instructif et ne m'avait coûté que quelques piécettes.
    Le sol s'était dérobé sous mes pieds sans signes avant-coureurs, pas de magie, pas de bruit, rien. La  rapidité de l’événement m'empêcha de réagir et je n’eus le temps que d'équiper mon armure avant de me cogner contre une structure solide. Sous le choc mon armure se mit à gémir, mais elle m'avait partiellement protégé.

    Mon premier acte fut d'utiliser un sort pour me rendre translucide, sentant une grande faiblesse de la magie qui allait fortement réduire la durée de mon sortilège. Il y avait quelques traces magiques ça et là, mais c'était dérisoire par rapport à ce que j'avais pu voir.
    De plus il y avait de nombreuses choses que je comprenait mal, des chariots de fer habités par l'esprit de bêtes qui hurlaient, des lumières non magique qui ne crépitaient pas et sans fumée, de curieuses boites avec des villageois identiques mais de tailles différentes en fonction de la boite. Il y avait une odeur désagréable dans l'air, mais l'intensité était supportable.J'utilisais une potion de purification pour m'assurer de ne pas être sous le joug d'une sort d'illusion, cela était donc bel et bien réel.

    Cela semblait être un étrange fort au vu des nombreuses tours, mais elles étaient positionnées bizarrement et je ne voyais pas de murailles. Les villageois semblaient plus fragiles ici et aucun ne portaient d'armures. Il y avait cependant une sorte de milice qui se distinguait par le port d'une petite masse noires et des habits spécifiques. Mon sort de camouflage décida de cesser son action d'un coup. Heureusement ma position dans la ruelle était bonne, malheureusement il me fallait sortir pour quérir les informations nécessaires. Je rangea mon armure, prenant la forme d'un collier en fer, vu que personne n'en portait et lança sur ma personne un sort de traduction. En fidèle adorateur d'Eilistraée je gardais mon calme et prenais cette situation comme une occasion d'apprendre.

    Je me mis à me glisser de ruelles en ruelles, à la recherche d'une personne avec un bon caractère, chose qui ne semblait pas courant. Les heures passèrent et la fatigue se fit sentir plus rapidement que d'habitude. Je chercha un point d'eau et tomba sur une sorte de petite forêt, nommé parc, et m'installa contre un arbre, proche d'une zone fleurie. Mes yeux étaient simplement fermé, je me reposait quand un bruit se fit entendre.

  J'avais été vu et il n'avait pas fallu longtemps pour qu'une rumeur sur une personne déguisée en elfe noir proche du parc. La chance avait voulut qu'une bonne personne tombe sur moi, que cela soit à cause de la rumeur ou autre chose.

La journée avait été normale comme toutes les autres journées pour une jeune fille tout aussi normale. Anaëlle était allé au lycée et avait donc passer sa journée en cours, rien de très palpitant ni de très enrichissant, elle connaissait déjà presque tout ce qu’il y avait à savoir du programme scolaire. Elle avait donc passé sa journée entre les cours de math, de science, de philosophie et de langue étrangère et avait attendu la fin de la journée avec impatience.

Une fois sortie du lycée, Anaëlle était aller chercher de quoi se restaurer dans une pâtisserie, le travail et l’ennuie ça ouvrait l’appétit et il était l’heure du goûter, elle avait donc pris une boîte de gâteaux. Elle décida ensuite d’aller au parc pour manger tranquillement, elle aimait bien y aller pour se poser là-bas dans le calme. Cela avait beau être en plein milieu de la ville, il y avait toujours des coins avec personne  et elle aimait bien se prélasser au bord de l’eau.

Elle se dirigeait doc vers un petit endroit tranquille où elle allait souvent et où il n’y avait jamais personne quand elle venait. Jamais personne sauf ce jour là, quand elle était arrivé dans le coin près de l’eau il y avait une personne inconnu. Elle ne l’avait jamais vu et même si la ville était peuplé, les gens de couleurs était tout de même assez rare, l’inconnu ne semblait pas méchant et elle décida donc de quand même rester. D’ailleurs elle ne pouvait pas dire si la personne qu’elle regardait était une femme ou un homme, elle s’en fichait un peu mais c’était tout de même à noter :

« Bonjour, désolé de vous déranger mais je peux me poser là ?

Elle n’avait pas à demander la permission mais elle était comme ça et elle n’aimait pas déranger les autres. Elle s’assit donc un peu à l’écart en se mettant près de l’eau et posa la boite de gâteaux à cêté d’elle pour en prendre un et le manger calmement.

La venue d'un être n'était pas forcément un problème, ma cape cachait mes vêtements et l'emblème de la famille n'était pas très connu en dehors du peuple elfes noirs, certains esclavagistes et quelques petits groupes de mercenaire. J'ouvris les yeux tranquillement, mon regard d’améthyste vint se poser sur la personne qui était arrivée.

C'était une femme qui se démarquait du peuple observé par son apparence. Elle semblait être une simple humaine, joliment rondelette, avec un regard aux couleurs du saphir et habillé de bleu, une couleur rare pour les deux éléments. La couleur bleuté était souvent réservé au clergé, à des personnes importantes ou d'une grande sagesse.

Sa formulation me paru étrange, mais s'était moi l'être étranger en ces lieux. Je n'étais pas seigneur des lieux et m'étais sans doute reposer à un endroit inadapté. Je ne chercha pas à camoufler ma voix, résonnant avec calme et très légèrement chantante pour la rendre plus agréable. C'était une voix légèrement ambigüe mais qui tirait vers le masculin.

-Ne vous excusez point gente demoiselle. Installez-vous donc, ce lieu n'est pas mien et si par hasard il est votre je vous prie de bien vouloir excuser mon intrusion. Je suis arrivé en ce lieu récemment et admet ne pas connaitre les lois ici.

J'avais remarqué l'étrange petite boite en fer et me demanda ce qu'elle contenait, jusqu'à ce que l'humaine se mit à manger de petits biscuits, vu le bruit que j'entendais. L'artisan qui les avaient fait devait être un maître car ils étaient d'une perfection inconnu jusque là. Chacun étaient presque identiques, de quoi faire rougir de honte la boulangère de mon village pourtant douée dans cet art culinaire. Avec ces bruits et la légère odeur je commençais à avoir faim.

-Veuillez pardonner ma question gente demoiselle, mais pourrais-je obtenir l'un de vos biscuits ? Je n'ai malheureusement pas grand chose à vous donner en retour si ce n'est ma compagnie et ma gratitude. Je me nomme Omi Thigun.

J'avais préféré formuler ma demande en restant adosser au tronc d'arbre, ne sachant pas comment mettre les formes d'un point de vu attitude. Un peu de nourriture allait maider à récupérer des forces. Du moins si l'humaine accédait à ma demande.

Anaëlle était plutôt gentille et serviable, elle ne se faisait jamais remarqué d’elle même, c’était la plupart du temps les autres qui ne la remarquait  que par rapport à sa corpulence. C’est pourquoi elle s’était excusé du dérangement avant d’aller s’asseoir alors qu’elle n’avait pas à le faire puisque le parc était à tout le monde. Elle avait donc décider de se mettre au bord de l’eau, si elle avait eu un maillot de bain, elle se serait bien baigner mais elle n’en avait pas et puis le bruit dérangerait sans doute l’homme qui était là avant qu’elle arrive.

Elle mangeait tranquillement ses gâteaux, elle les avait pris au chocolat, c’était ses préférés. Elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire et n’avait rien de spécial à dire de plus qu’elle était toute seule et qu’elle ne voyait pas ce qu’elle pourrait dire à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas surtout qu’il parlait d’une manière un peu bizarre peut-être qu’il faisait du théâtre et qu’il s’entraînait en parlant comme ça aussi en dehors de la scène. Elle se retourna pour le regarder quand il avait repris la parole pour lui demander s’il pouvait avoir prendre un gâteaux.

Elle hocha la tête et lui montra la boite :

« Oui bien sûr, vous pouvez en prendre. Ça vient de la pâtisserie du centre à coté du lycée, ils sont très bons. »

Elle sourit gentiment pour lui montrer qu’il pouvait venir prendre un gâteaux alors qu’elle continuait d’en manger tranquillement en se retournant vers l’eau.

Le terme pâtisserie fut étrange aux oreilles de l'elfe qui venait du moyen âge. Cependant  il remarqua que l’artisan devait être bien riche pour livrer ses créations dans une boite en fer. Le lycée avait été souvent mentionné. Il semblait être un lieu de savoir réservé au peuple capable de payer un montant pour que des éducateurs leurs dispenses les connaissances nécessaires pour l'obtention d'un document prouvant l'éducation reçu.

-Je vous remercie gente demoiselle.

En approchant l'elfe vit les gâteaux et eu un léger moment de blanc. Ils étaient d'une perfections rare, même pour un maître, et certains étaient nappés. Pour Omi c'était comme-ci on lui avait permit de prendre des pièces d'or dans un coffre sans grande compensation et il en fut gêné. Ses mains tremblèrent un peu et prirent plus simple des gâteaux, ne voulant pas priver la gente demoiselle de ses trésors culinaires.

Le goût fut aussi surprenant que la forme des biscuits. C'était nettement plus sucré que tout ce qu'il avait goûté du genre, il y avait aussi un léger goût d'orange qui fut une nouveauté pour l'elfe. Cette humaine était vraiment trop bonne pour lui avoir laissé prendre un biscuit. Vous trouvez qu'il exagère, sans doute pour des terriens, mais pas pour un arrivant de Terra. Il prit le temps de le savourer, tout en sachant que ce n'était pas la meilleure solution, mais en prendre un autre aurait été gênant.

-En effet ces biscuits sont les meilleurs que j'ai pu manger jusque là. Pourrais-je savoir votre nom ? Si cela ne vous indispose pas, bien évidemment.

-