Je me laissai aller aux plaisirs honteux et pourtant si jouissifs de la masturbation, sous les yeux de Shani. Il m'était impossible de m’arrêter, la volonté subjuguée par l'excitation, mes doigts remuant d'eux même contre mon intimité, entre caresses et pénétrations. Malgré tout, je la regardai dans les yeux, un peu perverse, mais surtout suppliante. C'était elle qui aura le dernier mot sur les conséquences de mes actions, et qui donc, en quelque sorte, tenait mon destin entre ses mains. Je ne croyais pas si bien dire... Elle ne tarda pas à se lever et à carrément me sauter dessus ! J'en tombais à la renverse, avant qu'elle ne me chevauche, son corps au dessus du mien. Ce fût si brusque et si soudain que, l'espace d'un instant, j'en avais même cessé de me caresser. Instinctivement, je la pris par les hanches, dans un réflexe défensif, sans aller jusqu'à la repousser. Mais qu'est-ce qui lui prenait !?
« Qu-mmmhh ! »
Je m’apprêtais à le lui demander, avant que ses lèvres ne viennent me faire taire, s'emparant des miennes pour un délicieux baiser. J'y répondis avec envie, l'embrassant en retour, c'était comme ce fantasme qui m'était venu à l'esprit quelques instants plus tôt ! Néanmoins, par je ne savais quelle miracle, j'étais parvenue à retrouver un brin de lucidité, et à regarder la réalité en face. La secrétaire essayait d'abuser de moi ! Pendant que mes lèvres l'embrassaient, savouraient ce moment, mon corps se débattait sous le sien, assez faiblement je devais le reconnaitre, remuant contre le carrelage, la repoussant avec mes mains, gémissant des protestations étouffées. J'aurais pu m'échapper de son étreinte, si je le voulais... mais, le voulais-je vraiment ? C'était comme si les muscles de mon corps étaient tiraillées entre l'envie de l'écarter de là, et celle de la serrer plus fort contre moi, ce qui résultait en un entre-deux où je ne faisais ni vraiment l'un, ni vraiment l'autre.
Lorsque enfin elle recula, je m'empressai de répliquer... ou, en tout cas, je le voulais, mais aucun son ne parvenait à sortir de ma bouche. *Qu'est-ce que vous faîtes ?* Je me contentais de la regarder, le souffle court, les joues rosies d'excitation. Elle revint à la charge, sapant davantage ma lucidité en m'embrassant encore, toujours aussi passionnément. Ma volonté s'estompait à vue d’œil, se laissant remplacé par une excitation croissante, de retour. Je perdais peu à peu l'envie de lui résister... Elle était si séduisante, et ses lèvres si douce malgré ses manières impérieuses. Remuant encore un peu, résistante face à ses avances, je fini par céder, encore une fois, entrouvrant mes lèvres pour accueillir sa langue, la caresser avec la mienne, la titillant avec mon piercing, m'abandonner à elle, à son délicieux baiser. C'était si doux, et si bon, que je commençai même à me demander pourquoi j'avais commencer à la repousser.
« Oui, madame Stevens... »
Mise en confiance par l'aplomb de la secrétaire, je me sentais beaucoup moins coupable, et beaucoup plus excitée. J'acquiesçais à l'énonciation de ses règles, hochant la tête, avec un sourire taquin, et riant même légèrement à sa remarque concernant mes lunettes. Elle entrepris de me faire lécher ses doigts, et je ne me fis pas prier, les happant dans ma bouche, les léchant avec envie. Ma langue remuait habilement, et s'enroulait autour de chacun d'entre eux, tandis que je savourais avec une gourmandise perverse sa douce cyprine. Lorsqu'elle me demanda si j'aimais, je lui souris, et de la main avec laquelle je me masturbai, je retirai la sienne, pour lui répondre.
« Ho oui, c'est délicieux, j'aime beaucoup. ♥ »
Avant de reprendre de plus belle. Toutefois, en plus de ses doigts, je léchais également les miens, tirant la langue pour venir gouter à nos nectars intimes, sur nos mains jointes. Il n'y avait plus aucun doute possible, ma lucidité avait fait ses bagages, et c'était ma perversité qui était pleinement aux contrôles. Et je ne m'en plaignais absolument pas, guidée essentiellement par mes envies, et celles de Shani. C'était si excitant !
« Oh ! »
Mes yeux s'écarquillèrent légèrement, et mes lèvres entrouvertes laissèrent s'échapper un gémissement de plaisir, et de surprise, en sentant la secrétaire venir me masturber. La sensation était délicieuse, et j'écartai volontairement les cuisses, pour la laisser faire. Shani me caressait, me doigtait, m’électrisait de fabuleuse vague de plaisir, de sa main adroite et visiblement experte. Que c'était bon ! Je me tortillais sous elle, l'enlaçant dans mes bras pour la serrer contre moi, pendant que mon corps remuait au rythme de ses doigts. Le souffle court, je me laissai aller, désinhibée, et gémissait à chaque expiration, couinait même parfois, lorsque je ne venais pas audacieusement l'embrasser. La douceur de ses lèvres étouffaient mes gémissements, mais pas les bruits humides et indécents de mon intimité, ruisselante de cyprine, qui s'élevait à chaque mouvements de ses doigts. Si bien qu'après plusieurs minutes de plaisirs croissants et intenses, je confiais à Shani.
« Aaah, oui madame Stevens, je vais, mmmh, je vais... mmmmmhhh ! »
Jouir. C'était le mot que mon orgasme fulgurant avait simplement écarté, remplacé par un long gémissement de plaisir. Le corps tendu, le dos cambré, soulevant la secrétaire pressée au dessus de moi, le regard perdu au loin, j'étais envahie de délicieuses sensations, dans un moment d'extase qui dura plusieurs secondes. J'avais beaucoup joui, maculant abondamment la main et le bras de Shani de mon nectar intime, chaud et translucide. Je fini par me laisser tomber au sol, le souffle court, haletant, tentant de reprendre autant ma respiration que mes esprits. Encore à moitié sonnée, ses mots me revinrent en mémoire, intriguant, m'incitant à lui demander.
« Mais... comment est-ce que je vais faire... si je suis seule lorsque j'en ai envie ?... Ce serait pas si grave, si... enfin, vous n'allez pas vraiment me dénoncer non plus... hein ? »
Ma lucidité me revenait progressivement, timidement. J'en restais néanmoins un peu troublée. Je m'attendais à ce qu'elle me fasse chanter, mais au lieu de cela, elle m'avait sauté dessus, et longuement masturbée. Je dirais même, elle m'avait comblée, jusqu'à l'orgasme ! Ou peut-être était-ce ça, sa contrepartie, s'amuser avec ma perversité ? C'était inattendue en tout cas, et je ne savais pas trop encore qu'en penser. J'avais encore la tête dans les nuage, clairement. Après l'avoir laissé répondre, et me rendant compte de l'heure qu'il devait être, j'ajoutai, un peu soucieuse, sans pour autant bouger de ma place.
« Je crois que je suis en retard pour mon prochain cours, maintenant... »