En territoire inconnu [Prince Andros Magganon]

Andros ne se fit pas prier une fois que Mary Jane lui donna l'autorisation il enleva sa serviette dévoilant ses jambes de boucs poilus et musclées, ainsi que son membre dune longueur plus qu'appréciable. Le jeune satyre se plongea dans l'eau avec un soupir de délectation à la sensation  de l'eau chaude sur son corps nue, lavant ses impuretés. Il avait beau préféré les thermes classiques, il fallait admettre que les sources thermales étaient agréables. tout autant que les frémissement des jambes de la jeune femme a contact des siennes.

Tout en se lavant il observa de plus près cette beauté rousse qu'il avait ramassé dans les ois, elle était encore plus belle maintenant, propre et rafraichie qu'avant. Andros ne remarqua évidemment pas les rougeurs qui avaient marquées le visage de la belle et qui se mariaient parfaitement à sa flamboyante chevelure.

Il l'écouta distraitement le remercier pour son accueille et sa générosité à son égard, plus occupé à contempler sa beauté. Il se rapprocha doucement d'elle alors qu'elle parlait, fendant l'eau chaude avec lenteur et tranquillité pour retrouver presque collé à elle. Dès qu'elle l'eut remercié pour avoir sauvé sa vie le prince prit son menton entre son pouce et son indexe pour planter le regard de la jeune femme dans le sien.

-Alors profitez au mieux de cette vie. Dit-il d'une voix enjôleuse avant de coller ses lèvres sur les siennes, l'embrassant passionnément.

Son autre main la saisit par les hanche pour la coller avec force mais délicatesse contre lui, écrasant son opulente poitrine au torse du satyre et lui permettre de ressentir physiquement toute l'intensité de son excitation. Et elle put se rendre compte par la taille de son membre que les légendes sur la taille des organes génitaux des satyres n'était pas une exagération.

Mary Jane n’avait jamais entendu parler des légendes sur les appareils génitaux des satyres, mais, tout comme les hommes avaient instinctivement tendance à attarder leur regard sur les parties sensibles du corps d’une femme, MJ, elle, attarda brièvement son regard sur le sexe de l’homme, juste assez pour constater qu’il avait une très belle verge, et qui était dressée. Autant dire que ce qui allait suivre dans ces sources chaudes n’allait pas être un spectacle pour enfants. Mary Jane s’écarta un peu, laissant Andros la rejoindre. Intimidée, elle l’était, mais elle devait bien admettre, aussi, qu’elle était… Excitée. Ce n’était pourtant pas son genre de coucher avec un inconnu, mais elle en savait après tout déjà beaucoup sur l’homme. C’était un satyre, un Prince, et il lui avait sauvé la vie. Trois bonnes raisons de se rapprocher de lui, sans compter qu’il était, somme toute, franchement pas mal.

*Et moi, je suis célibataire…*

Andros se rapprocha d’elle, et agit rapidement, saisissant le menton de la femme entre ses doigts, relevant son visage. Elle sentit son sexe caresser ses cuisses, remontant le long de sa peau, et se pinça doucement les lèvres, le cœur battant doucement la chamade. Il lui dit de profiter de la vie, et, juste avant leur baiser, en souriant, MJ laissa s’échapper deux mots de ses lèvres :

« Carpe Diem. »

Puis Andros l’embrassa. Les mains de Mary Jane se relevèrent, et s’enroulèrent autour de sa nuque, son corps s’écrasant contre le sien. Elle sentait le torse musclé et poilu d’Andros, une véritable bête mythologique. Visiblement, le satyre avait très envie d’elle, vu la manière dont son corps se collait au sien, ou dont sa verge se relevait encore, formant comme un délicieux pieu de chair qui se serra entre leurs corps respectifs. Mary Jane goûta aux lèvres de l’homme, plus sèches que celles de Peter, plus fermes… Son corps était bien plus poilu aussi, mais c’était une fourrure douce et agréable, contre laquelle MJ se frottait avec plaisir.

Elle soupira donc, et prolongea le baiser pendant de nombreuses secondes. C’était un premier contact, qu’elle rompit ensuite, un sourire sur les lèvres, et une lueur malicieuse dans les yeux.

« Pour être honnête… Je n’ai encore jamais couché avec un Prince. »

Serait-elle à la hauteur ? MJ n’avait pas eu énormément d’amants, mais aucun ne s’était jamais plaint de ses performances. Elle se mordilla doucement les lèvres en le regardant, et décida de le chauffer un peu :

« Permettez-moi de vous dire, Majesté, que vous avez une verge royale ! »

Le baiser fut excellent, les lèvres de la jeune femme étaient douces et suaves, tout en la caressant Andros entreprit de titiller sa langue avec la sienne, savourant pleinement ce moment. Ils finirent par mettre fin au baiser et Andros sourit tendrement a la belle femme qu'il avait sauvé dans la forêt,en notant l'aire espiègle qu'il y avait dans son regard il se dit qu'il avait prit l'une des meilleurs décisions de sa vie en se séparant des troupes pour se promener seul.

Le commentaire de la jeune femme suscita un rire franc de sa part.

-Alors je ferais en sorte que cette première expérience soit pour vous inoubliable. Lui promit il d'un ton sensuel.

Le satyre était bien décidé à honorer ses promesses, comme tout ceux de sa race il prenait plaisir à plonger ses partenaires dans les affres du plaisir. Ressentir du plaisir et sentir sa partenaire le ressentir également rendait les choses encore plus délectable. Il en fut que plus motivés quand il entendit ne petit commentaire de la jeune femme destiné à lui enflammer les sens.

- Et alors estimez vous heureuse m'a chère, car elle sera royalement votre pour la durée de votre séjour.

Sur ceux il empoigna les jambes de Mary Jane avec douceur mais fermeté pour plaquer son dos contre le rebord du bassin et tout en l'embrassant il la pénétra, poussant in grognement de plaisir il entreprit alors sa besogne avec de lent mais profond va et viens.

Mary Jane n’allait pas se sentir gênée d’apprécier le contact de cet homme. Peut-être était-ce lié à l’ambiance fantastique des lieux ? MJ l’ignorait, mais elle était loin d’être insensible à tout ce qui se passait autour d’elle. Andros était un amant charmant, magnifique et fougueux. Se pinçant doucement les lèvres, elle sentait sa virilité caresser ses cuisses, glissant contre sa peau, lui arrachant quelques soupirs supplémentaires. Le satyre lui parlait tendrement, et finit par passer aux choses sérieuses. MJ frémit en heurtant avec son dos la paroi, et écarta les cuisses, serrant ses mains sur la nuque de l’homme, et gémit quand sa verge se planta en elle.

« Haaaa... !! »

Un gémissement de plaisir, une vague qui la transperça, et le plaisir qui irradia. Le corps de MJ frémit sur place, tandis que l’homme se mit à accélérer, reculant de son corps, pour y retourner encore, lui arrachant de nouveaux cris. MJ couina encore, ferma les yeux, enfonça ses ongles contre sa nuque, et continua à se laisser prendre par lui. Son corps se frottait contre le sien, l’eau clapotait, et elle sentait son torse, chaud, musclé, tendrement poilu, comme une délicieuse fourrure. Un contact original pour elle, mais très agréable, comme une sorte de léger duvet contre lequel elle pouvait se frotter agréablement, appuyant de tout son corps dessus avec joie.

Des soupirs supplémentaires s’échappèrent à nouveau de sa bouche, et elle s’empressa d’embrasser son amant, collant son corps au sien, bandant ses muscles sur sa peau, afin de mieux sentir sa virilité se planter en elle.

« Ohhh... Hmmm... An-Andros, haaaa... Vas-y, hmmm... Encore, haaa... ! »

Tout ça faisait extrêmement plaisir à MJ, qui réalisait surtout combien le sexe lui avait manqué ! Avec ses déménagements successifs, et son installation au Japon, il fallait bien avouer qu’il y avait longtemps qu’elle n’avait pas fait l’amour. Et ça, ça... Mine de rien, c’était extrêmement bon ! MJ savourait joyeusement ce contact, appréciant la virilité de son amant, qui s’enfonçait goulûment en elle. Oh, que ça faisait du bien ! Oh, comme ça avait pu lui manquer !

C’est donc avec une joie évidente que MJ laissa le plaisir se déverser en elle...

Andros prenait un grand plaisir à besogner cette femme sublime, sentir son torse musclé contre sa poitrine opulente et ses lèvres pulpeuses contre les siennes. Il sentait ses parois intimes se resserrer contre son membre et ses gémissements étaient une douce musique à ses oreilles. le plaisir irradiait dans son corps mais il se forçait à le maitriser pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible, il voulait offrir à son amante un moment aussi merveilleux qu'inoubliable.

Il sourit en l'entendant soupirer son nom en lui demandant de continuer.

-T'es désirs son des ordres ma muse. Répondit-il en continuant à lui faire tendrement l'amour.

Il sentit finalement les parois de la jeune femme se resserrer autour de sa verge, signe qu'elle venait de jouir. Andros laissa quelques instant à la belle étrangère de se reprendre avant de l'embrasser tendrement.

-C'était très bon Mary Jane... J’espère que tu as gardé un peut d'énergie.

Sur ces mots il la tourna pour la plaquer contre le mur et qu'elle lui présente son dos, et se mit à reprendre ses coups de reins, mais cette fois de façon plus rapide, plus forts et plus sauvages. Cette fois, Andros avait l'intention de donner un nouvel orgasme à la jeune femme mais aussi de jouir en elle. Il aimait donner du plaisir à ses partenaires en leur accordant plusieurs fois l'extase et c'était ce qu'il avait l'intention de faire ici. Il avait été doux, mais maintenant il se montrait plus "offensif". Une de ses main se mit à pétrire la poitrine de la jeune femme, alors que l'autre se mit à titiller son clitoris. Tout en faisant clapoter vigoureusement l'eau alors que ses coups de reins étaient plus rapides et plus puissants, tout en embrassant son amante.

MJ était clairement en train de prendre son pied avec le satyre. Quelle heureuse situation ! Elle n’aurait jamais cru pouvoir se retrouver un jour à faire l’amour avec un satyre, a fortiori après avoir affronté des Lycans en pleine forêt ! Comme quoi, tout était possible, et, en ce moment, les coups de reins d’Andros faisaient trembler MJ. Très excitée, la rousse le griffait involontairement, son corps savourant les contacts de l’homme. MJ soupirait longuement, et l’embrassa encore, pendant quelques secondes, avant de se laisser aller. Bien malgré elle, elle ne tint pas aussi longtemps qu’elle l’aurait voulu.

« Hmmmm... !! »

Dans un profond soupir, MJ se relâcha donc, atteignant le plaisir suprême. Un magnifique orgasme, tandis que son corps se détendit petit à petit.

*C’est si bon ! Damn, j’aurais presque oublié cette sensation !*

Mary Jane cligna des yeux, se sentant extrêmement apaisée. Une lueur épanouie se dessina sur son visage, et elle sentit encore la verge bien dure de l’homme. Le satyre ne s’était pas encore lâché en elle, et MJ se mordilla les lèvres. Il avait fallu un sacré temps à Peter pour pouvoir tenir la cadence avec elle. La belle Rousse resta collée au corps de l’homme, qui enchaîna, venant la narguer. MJ se mit à glousser légèrement, et reprit, sur un ton badin :

« C’est plutôt à toi d’avoir de l’énergie à revendre, mon beau poilu... »

Après tout, c’était lui qui agissait ! Le satyre se retira alors d’elle, et agit autoritairement, la plaquant contre le mur. Fort heureusement, ce dernier n’était pas coupant, et elle soupira, avant de se mordre les lèvres en sentant l’homme la prendre dans le dos, debout, sa queue revenant se planter en elle.

« Hmmmm... Haaaaaaaaaaaa... !! »

La belle femme gémit, la tête tournée sur le côté, crispant ses mains sur la pierre, son corps, agréable et ample, rebondissant d’avant en arrière. Elle papillonna encore des yeux, le laissant faire.

« Hnnn... Vas-y, haaaaa... J-Jouis... Jouis en moi, hmmm... !! »

Andros allait vite comprendre que MJ était une femme très passionnée, et endiablée ! Autant dire qu’elle n’allait pas s’effondrer si rapidement...

Andros sourit à la réponse de la jeune femme, décidément elle lui plaisait de plus en plus. Elle était belle, passionnée et avec un amusant sens de l'humour. "Beau poilu", on la lui avait jamais faite celle-là, mais il appréciait. Il sentait qu'il n'allait pas s'ennuyer durant le séjour de cette femme à Raghose, et il allait faire de son mieux pour rendre son séjour inoubliable. Peut être même qu'à la fin elle ne voudrait plus partir. Le temps le lui dirait0 Pour l'instant il se contentait de donner de puissant coups de reins tout en caressant abondamment les seins, le clitoris et le ventre de sa belle pour lui procurer un maximum de sensations.

-Rah, ma beauté de feux, je pourrai te faire l'amour tout la journée.

Tout en plaquant la jeune femme contre le mur à coups de reins le satyre en profitait pour contempler le corps de sa compagne, qui était magnifique, même de dos. Le galbe de ses fesses, sa chevelure de braise et la ligne de son dos, tout ces éléments qui la rendait aussi désirable de dos que de devant. Il se dit qu'à l'occasion il faudrait qu'il aille explorer plus en détail ce postérieur qui semblait si invitant.

L'entendre gémir était presque aussi excitant que de la prendre, Mary Jane avait une voie forte mais élégante à l'image de sa propriétaire. Quand elle lui demanda de jouir en elle cela ne fit qu'enflammer davantage les sens du satyre.

-Aaaaah.... T'es désirs sont des ordre ma belle... Oooh... Puisque tu le demande je vais complètement remplir ta petite chatte.

Sur ces mots il abandonna ses caresses pour empoigner les coudes de Mary et la tirer vers lui, la décollant du mur et lui faisant perdre tout contrôle sur la situation. Il accéléra ses coups de hanches, provoquant un petit raz de marée autour d'eux. Avec un ultime grognement et un vigoureux coup de rein il remplit la belle étrangère de sa semence.

Il resta dans cette position quelque seconde avant de relâcher délicatement son amante.

-Ah, c'était délicieux ma belle. J'espère que cette première expérience à Raghose t'as plus.

Le prince s'était mis à tutoyer la jeune femme, ce qui lui semblait naturelle dans cette intimité.

Les coups de reins d’Andros étaient impressionnants. Elle ne savait, somme toute, pas grand-chose de lui, mais visiblement assez pour pouvoir lui offrir son corps. Des sensations particulièrement jouissives s’emparaient d’elle pendant qu’Andros continuait à la prendre. Il était là, dans son dos, mâle puissant et besogneux, son torse tapant contre son dos, l’eau clapotant contre eux. La scène était tout simplement exquise, et ne manquait pas de fasciner MJ, qui se tortillait sur place, sentant encore son épaisse virilité remuer en elle, la prenant sans ménagement. Il y allait sans sourciller, la prenant vigoureusement, une belle trique qui la labourait de l’intérieur, la remplissant. Et cette sensation, oh, cette sensation, ce sentiment de plénitude, de fusionner avec l’autre, de ne faire plus qu’un avec lui... Tout ça engendrait une puissante soif, une formidable énergie qui remontait en elle et qui la faisait trembler de part en part.

« An-Andros, haaaaa... Hmmmmm... !! »

Que pouvait-elle faire de plus ? Imperturbable, le satyre continuait à la labourer, et elle le sentait grogner, atteignant progressivement le point de rupture... Ce qui amena finalement les muscles du satyre à se crisper dans son dos. MJ serra elle-même ses doigts sur le mur, se pinça les lèvres, et couina en le sentant jouir en elle. Le plaisir était là, fort, si fort... La femme aussi s’abandonna au plaisir, la magnifique rousse à la chevelure de feu se relâchant contre lui. Ils venaient de faire l’amour, et ce sans aucune protection... Pouvait-elle tomber enceinte ? Techniquement, oui, et cette idée, aussi saugrenue soit-elle, la traversa alors qu’Andros se relâchait en elle, jouissant généreusement.

MJ avait toujours aimé sentir du sperme en elle. De fait, elle avait l’habitude de prendre la pilule, car elle avait toujours refusé que Peter ne se protège. Elle n’aurait pas su dire pourquoi, c’était juste... Comme ça. Elle imaginait ce liquide blanc, ce foutre, se perdre en elle, se diluant dans son ventre, et se disait qu’elle conservait ainsi, en elle, une trace de ses amants, comme une sorte de signature, de dédicace.

Il se relâcha donc en elle, et se retira ensuite. MJ sentit le calme revenir progressivement en elle. Respirant lourdement, elle se retourna vers lui, et posa sa main sur son épaule, avant de lui sourire, et l’embrassa brièvement, pour se blottir ensuite contre lui.

« Ma foi... La première impression que j’ai eu ici, en étant traquée par des Lycans... Je crois que tu l’as complètement balayé, Andros. »

Mary Jane lui sourit une nouvelle fois, et lui offrit un second baiser. Elle n’était jamais avare de câlins, de caresses, ou de baisers, comme Andros pouvait le remarquer.

« Mais je suis sûre que tu as plein d’autres endroits fascinants à me montrer de Rhagose, non ? »

La lueur malicieuse qui brillait dans son regard était clair. MJ en voulait encore.

Andros sourit à la réponse de sa compagne, il accueillit son corps voluptueux dans ses bras pour partager quelques baisers.

-Tu m'en vois ravie Mary Jane.

Avoir complètement changé l'expérience initiale de la jeune femme sur les terres de Raghose était une bonne chose, visiblement elle considérait que l’hospitalité du prince rattrapait sa mésaventure de la veille. Une bonne chose.

La lueur malicieuse dans l'oeil de la jeune femme a la fin de sa seconde phrase ne fit que donner une nouvelle érection au satyre, visiblement cette jeune femme était des plus passionnée et elle avait encore envie de plaisirs charnelles. Tout pour plaire au satyre ! Il songea qu'il lui faudrait faire une offrande à Aphrodite pour la remercier de cette rencontre, car rencontrer une telle femme dans de tels circonstances était sans doute un cadeau de la déesse de l'amour et du désir.

-Oh tu n'as pas idée ma belle, je compte bien faire de ton séjour à Raghose un moment inoubliable. Dit-il tout en l'embrassant.

Il la colla contre lui pour sentir son corps contre le sien et sa verge tendue se colla contre elle.

-Que dirais tu si je t'amenais à ma villa ? Tu pourras t'y restaurer et nous aurons tout notre temps pour y faire plus amples connaissances.

Il posa la question entre deux baisers. Ramener la jeune femme chez lui lui semblait être une bonne chose pour le moment. Ainsi elle pourrait effectivement se nourrir, toutes ces émotions avaient du lui donner faim, et également se reposer. Et surtout ils pourraient assouvir leurs pulsions plus facilement. Réquisitionner tout un bassin n'était pas très sympa pour les autres clients et ils pourraient le faire de façon plus tranquille à la villa.

Comme quoi, il ne fallait jamais se fier aux premières impressions. MJ en savait quelque chose, quand on était la petite-copine de Spider-Man depuis des années. Mais Rhagose confirmait cela. Finalement, ce monde n’était peut-être pas si horrible que cela. En tout cas, Andros lui en avait démontré un côté bien meilleur. Du reste, MJ se sentait... Étrangement pleine d’énergie, et étrangement insatiable. Était-ce une conséquence de ses semaines, si ce n’est mois, de frustration sexuelle ? Ou bien l’atmosphère étrange de ces lieux ? Difficile à dire en l’état... Peut-être un mélange des deux ? Toujours est-il qu’elle était encore en chaleur, pour le dire simplement, et toujours attirée par le corps de l’homme. Le satyre se frotta encore contre elle, l’embrassant à nouveau, et elle soupira de plaisir, ses mains se crispant sur son torse, caressant sa peau légèrement poilue.

« Quelle femme refuserait d’aller dans le château d’un Prince ? plaisanta-t-elle doucement. Sûrement pas moi... »

L’affaire était entendue ! Toutefois, Andros avait offert à MJ une tenue plus adaptée à l’environnement forestier de Rhagose. Ses vêtements de sport troués ne lui servant plus à grand-chose, elle enfila les bottes qu’on lui avait donné, ainsi que le reste de la tenue. En fait, Andros lui avait donné un uniforme de ranger, et MJ sourit doucement en s’observant.

« C’est moi, ou le pantalon me moule les fesses ? »

Mais peut-être était-ce lié au fait que la tenue était un poil trop petite pour elle, à raison de ses formes généreuses ? En tout cas, MJ se sentait bien dedans, même si elle avait l’impression de se retrouver dans l’un de ces MMORPG que Peter affectionnait tant. Il ne lui manquait plus qu’un carquois et des flèches avec un arc pour partir à la chasse aux gobelins. Quoi qu’il en soit, elle se retourna ensuite vers Andros, et prit légèrement la pose, une main sur la hanche, la tête légèrement penchée sur le côté. Elle avait fait carrière à un moment dans le mannequinat, et elle savait donc mettre son corps en valeur, sans excès.

« Je vous suis, mon Prince... »

Après tout, elle ignorait où se trouvait sa villa, et elle n’était pas chez elle ! Plus tard, bien sûr, elle se renseignerait sur les moyens pour rentrer sur Terre, mais, pour l’heure... Autant se sociabiliser et se fondre dans la masse, non ?

Andros sourit à la réponse de sa compagne. Il se doutait qu'elle allait accepter, après tout elle n'avait pas vraiment d'autres endroits où aller, mais son enthousiasme faisait plaisir à voir. Malgré leur partie de jambe en l'air dans les bains, cette dernière ne semblait pas le moins du monde fatigué, au contraire elle semblait avoir repris des forces et s'être totalement remise de son aventure avec les loups garous. Comme quoi cette femme était plus solide qu'elle en avait l'air, aussi bien physiquement que mentalement. Une bonne chose dont il devrait se rappeler à l'avenir.

 Il rit à la constatation de la jeune femme sur le fait que le pantalon qui lui avait été apporté lui moulait les fesses, il était vrai que la tenue était d'au moins une taille trop petite pour elle, mais vu comme cela mettait en valeurs ses formes ce n'était pas Andros qui allait s'en plaindre. Et MJ n'ont plus à en constater par la façon dont elle mettait volontairement son corps en valeur. Un petit côté à la fois sexy et sauvage qui n'était pas pour déplaire au prince. Pendant quelques instants ils se prit à s'imaginer lui faire l'amour dans sa tenue... la prendre avec force, lui passer un collier d'esclave, ses initiales marqués au fer sur cette fesse si jolie et la voir soumise à lui...

Il se reprit. Non, il n'allait pas commencer avec ça. Même si l'idée de la pousser à se soumettre à lui et être son esclave était des plus séduisantes. Elle était sous les lois de l'hospitalité, et ces lois étaient sacrées. A moins qu'elle ne face la demande elle même de devenir son esclave.

-Ah mon humble avis il ne moule pas suffisamment de chose. Répondit-il en observant avec attention le corps de la jeune femme, sans manifester le moins du monde son bref trouble. Seul son sexe en érection trahissait ses pensées.

Il en profita lui même pour se sortir du bain et se sécher avec une serviette, exposant son torse musclé avant d'enfiler une toge blanche qu'il serra à l'aide d'une ceinture brodée de fil d'or.

Une fois habillé et élégant, le satyre saisit son invitée par les fesses pour l'accompagner, d'une poigne douce mais ferme.

-Avec plaisir ma chère. J'ai hâte que nous fassions plus amples connaissances.

Sans gênes, ni hontes, il l'accompagna ainsi jusqu'à son char sans la lâcher, comme pour signifier au reste de Raghose qu'elle était avec lui. A lui. Et ce ne fut qu'une fois monté qu'il relâcha sa prise pour saisir les rênes et conduire le véhicule en face d'une grande villa, aux colonnes et aux marches en marbre, une grande fontaine était dans la cour intérieur et une guerrière orc portant un collier d'esclave mais des sabres bien réels et aiguisé gardait l'entrée au sommet des marches.

-Voici ma résidence, j'espère qu’elle sera à votre goût. Dit Andros avec une pointe de fierté.

MJ avait plongé en plein Tolkien ! Après l’attaque des loups, elle s’attendait presque à voir des Hobbits débarquer pour leur signaler que des Orcs les attaquaient ! Peter aurait été ravi d’être là, car il avait une culture geek infiniment plus développée que la sienne ! Fort heureusement, MJ avait connu son lot d’aventures surnaturelles au cours de sa vie. Elle avait déjà été kidnappée et laissée pour morte pendant des semaines, et, même sans cela, la jeune femme avait déjà été dans un monde parallèle, quand son esprit avait été mélangé avec celui d’une redoutable barbare, Red Sonja. Elle se faisait donc à la situation actuelle, espérant toutefois revenir chez elle. Pour autant, elle ne voulait pas fausser compagnie à son hôte, qui s’avérait être un hôte charmant... Et très bien monté. Elle sourit brièvement quand il donna un commentaire assez pervers sur cette tenue moulante.

« Je prends cela comme un compliment... »

Le reste la déstabilisa un peu plus, quand il commença à s’attaquer à ses fesses. Il conserva d’ailleurs une main sur elle, et elle se débattit brièvement... Avant de se laisser faire. Après tout, elle devait déjà s’estimer chanceuse d’être encore en vie, et d’être tombée sur ce satyre. Elle ne voulait pas brusquer son hôte, et elle aurait sans aucun doute réagi bien différemment si elle avait pu avoir accès aux pensées de ce dernier, et apprendre ce sur quoi il fantasmait. Mais, pour l’heure, elle se contentait de le suivre, espérant pouvoir lui faire confiance.

Elle rougit doucement, avant de sortir des thermes, croisant quelques individus, qui les observèrent brièvement, puis grimpa ensuite sur le chariot, en restant un peu silencieuse. Andros les conduisit devant une grande villa, tandis qu’elle observait la ville. Elle se serait vraiment crue dans une ancienne cité grecque, avec des rues pavées, des colonnes en marbre, des structures agréables à voir... Et une population presque essentiellement non-humaine. Ils arrivèrent ensuite devant la ville d’Andros, que MJ observa silencieusement, en revenant dans sa tête sur leur courte traversée en ville.

*Pourquoi m’avoir saisi comme ça ? J’ai peut-être fait une erreur...*

Avec la tension qui redescendait, et le calme revenant en elle, MJ se sermonnait des mots qu’elle avait pu tenir. Après tout, elle ignorait tout de ce monde, de ses mentalités, de ses mœurs... Mais elle savait que la condition féminine n’était jamais simple, surtout quand, comme elle, on était très belle.

« C’est... C’est une très belle demeure, Prince Andros. Mais.. »

Elle se pinça brièvement les lèvres, tentant de soupeser soigneusement et précautionneusement chaque mot, avant de lui répondre :

« ...Savez-vous quand je pourrais revenir chez moi ? »

Andros acquieça au commentaire de la jeune femme sur sa de demeure, il en était fière et il devait avouer ressentir une pointe de fierté vaniteuse quand on le complimentait a ce propos. La question de la jeune femme qui s'ensuivit ne le géna pas outre mesure  car il savait déjà quoi répondre.

-Malheureusement non MJ. Je ne vous donnerai pas d'espoir j'ignore combien de temps il faudra pour pouvoir ouvrir un nouveau portail pour vous renvoyez chez vous. C'est quelque chose que je n'ai jamais pratiqué aussi ne vous donnerais je pas de faux espoirs en me montrant approximatif.
Répondit il avec honnèteté.

-Dès demain j'irai voire les plus grands experts de Raghose pour trouver une solution. En attendant je crains que la seul chose que je puisse faire est de rendre votre séjour ici le plus agréable possible. Dit il en observant le soleil qui commençait à se coucher. Il ne restait plus beaucoup de temps avant la nuit et il serait trop tard pour qu'il s'occupe de ça ce soir.

Là aussi il ne mentait pas en disant qu'il allait voir dès le lendemain pour trouver une solution mais il n'avait pas précisé qu'il avait l'intention de faire traîner les choses.

Raksnana la femme orc qui gardait l'entrée de la villa descendit des marches pour saluer Andros.

-Monseigneur. S'inclina-t-elle.

-Bonsoir Raksana. Voici Mary Jane, une invitée imprévue qui va rester chez nous quelque temps. Mary, voici Raksnana, la chef des gardes de ma villa.

-Enchantée. L'orc tritura quelques secondes son collier d'esclave tout en examinant Mary Jane.

-Jolie. Commenta-t-elle.

Mary Jane était dans un monde inconnu, et, même si Andros était sympathique et charmant (suffisamment pour lui avoir fait l’amour), elle ne pouvait pas se départir d’un mauvais pressentiment… Comme si tout ça dissimulait quelque chose. Jusqu’à quel point l’homme avait-il été sincère envers elle ? Elle savait que la forêt était dangereuse, et qu’elle lui devait la vie, mais elle ne pouvait pas non plus faire comme si elle était dans un monde qu’elle connaissait. Parfois, la frontière entre allié et menace devenait très floue, et c’était typiquement le cas ici.

*Ou peut-être que je suis juste en train de devenir paranoïaque…*

Cette hypothèse ne pouvait pas non plus être totalement exclue, vu le passé de la jeune femme, et vu tout ce qu’elle avait affronté jadis. MJ avait été séquestrée, kidnappée, et elle ne comptait plus le nombre de fois où des criminels avaient ruiné sa vie, cherché à la tuer, détruit ses biens… Elle ne pouvait pas accorder sa confiance si facilement, et, par conséquent, s’étonnait encore de la facilité avec laquelle elle avait couché avec Andros… Et du point auquel elle avait apprécié cela. Ce satyre exerçait clairement sur elle un charme magnétique étrange, des plus particuliers, bestial et sensuel.

Son manoir était en tout cas très joli, et elle hocha lentement la tête quand le satyre annonça qu’il allait faire son possible pour la ramener chez elle le plus rapidement. Elle ne pouvait que le croire, sans aucune certitude, et hocha la tête, décidée à se montrer sympathique, à ne pas froisser la susceptibilité de son hôte.

« Je vous remercie, Prince Andros… Non pas que je n’apprécie pas votre compagnie, mais… Je ne pense pas être faite pour cette vie dans la forêt. »

Andros lui présenta ensuite une femme orc, assez intimidante, qui s’appelait Raksana, et qu’il présenta comme étant la chef des gardes de la ville. MJ hocha doucement la tête, trouvant que cette femme ressemblait un peu à She-Hulk… En plus sauvage encore, si cela était possible. La jeune rousse fronça ensuite les sourcils en voyant le collier de la jeune femme, le trouvant… Assez étrange. On aurait dit l’un de ces colliers que les soumis portaient dans des clubs échangistes ou sadomasochistes.

La femme orc complimenta encore MJ, qui rougit légèrement.

« Me… Merci à vous. Et… Enchantée de vous voir, Capitaine Raksana. Je vous rassure, je ne serai pas… Euh… Embêtante. »

Elle parlait avec une Orc ! En compagnie d’un satyre ! Si on lui avait dit il y a une semaine qu’une telle situation se présenterait un jour… Ah, ça, il était clair que MJ n’y aurait pas cru une seule seconde ! Et pourtant, elle se retrouvait bien dans cette situation…

« Enfin… Vous me faites visiter, Andros ? »

Raksana fit un grand sourire pervers à la belle rousse en entendant ses paroles.

-Oh mais j'espère que tu vas être embêtante ma jolie comme ça je pourrais te punir. Répondit-elle en se léchant les lèvres de façon appétissante.

Ce petit manège fit rire le satyre. Il était habitué ce petit manège, l'orc aimait bien mettre ses invités mal à l'aise d'une façon ou d'une autre et il avait apprit à s'en amuser plutôt que s'en offenser.

-Allons Raksanna, soit gentille avec notre invitée elle vient d'arriver.

-Si vous voulez, je vous promet de pas trop la faire couiner.

Andros leva les yeux au ciel et se tourna vers Mary Jane avec un air consterné qu'un petit sourire venait démentir. Excusez la Mary. Elle profite du fais qu'elle m'est totalement loyale et totalement fidèle pour se payer ma tête. Venez, je vais vous faire le tour de la maison.

Andros avait honnête sur sa relation avec sa chef des gardes, mais une fois encore il n'avait pas tout dit. L'orc était son esclave mais une esclave particulière, Andros avait aidé son clan touché par la famine dans le but de s'attacher leur loyauté et celui-ci avait suivit une coutume ancestrale d'envoyer l'un d'entre eux en esclavage volontaire quelques années auprès de leur bienfaiteur pour le remercier. Surprenamment les deux s'étaient très vite bien entendu. Bien sur ils avaient couchés ensembles, l'orc était beauté farouche musclée mais séduisante et avait un agréable fascié malgré ses canines dépassant quelques peut, mais surtout parce qu'ils s'étaient découvert des penchants sexuels commun. Raksanna aimait brisé et rendre totalement dépendant ses partenaires sexuelles, surtout les femmes. En plus de protéger Andros elle avait donc pris une part active dans l'"éducation" des esclaves  d'Andros. Principalement dans la catégorie "comment faire plaisir à une autre femme ?" . Pour elle son statut était idéale, elle bénéficiait de la protection d'un puissant patron, était bien nourrie et logée, un paiement régulier, et la possibilité de couché avec de superbes femmes. Que pouvait bien demander le peuple ?

MJ l'apprendrait sans aucun doutes bientôt mais en attendant le satyre entreprit de lui faire découvrir sa demeure. Il commença par lui présenter la grande salle, c'était la pièce centrale de la demeure, une vaste salle avec plusieurs tables et sièges en bois finement sculptés. Les murs étaient couverts de tableaux et de fresque représentant des héros satyre combattant des monstres ou des soldats ennemis.

-Voici la grande salle, c'est là où on reçoit les invités, qu'on mange et qu'on organise les fêtes et les banquets et qu'on discute avec les invités. Expliqua Andros. En tant que maitre de maison c'est là que je m'assois avec mes invités d'importance. Ajouta-t-il en montrant un table en marbre blanc étincelant.

-C'est tableaux et gravures représentent des moments importants de l'histoire de Raghose, principalement des batailles et des chasses aux monstres qui menaçaient notre peuple.

Il lui fit signe de l'accompagner et lui montra alors l'Atrium, ou salle des bains. Une immense pièce avec des gravures représentant toujours des satyres mais cette fois occupés à pratiquer les ablutions et les plaisirs de la chaire. La pièce était grande et le bassin d'eau ressemblait plus à une petite piscine qu'à un bain. On pouvait s'assoir sur les marches pour s'y prélasser et avoir l'au jusqu'à la taille ou alors nager jusqu'au bout pour avoir l'eau jusqu'au menton.

-Et c'est ici l'atrium, c'est ici qu'on se baigne, se nettoie et nage. Quand vous voudrez vous laver des instruments seront à votre disposition pour cela. Expliqua Andros en lui montrant une petite table où était entreposé des grattoirs pour se retirer la crasse, des savons et des huiles parfumés.

Voyant que la nuit s'était abbatue à l'extérieur, Andros entreprit alors d'inviter MJ à l'accompagner jusqu'à une autre pièce de toute importance.

-Et voici ma chambre. Présenta Andros avec sourire.

Là encore la pièce était grande, même si bien sur dans une moindre mesure. Il y avait une bibliothèque, une table de travail couverte de documents et de carte, une grande cheminée et surtout un très grand lit, assez pour y faire tenir trois ou quatre personnes.

Inutile d'être très fin pour comprendre où voulait en venir le satyre.