Oh, elle était étroite, la petite sorcière. Elle était encore novice, dans tout ça. Son corps était encore ferme et serré. Et Vaas la pourfendait avec vigueur, avec brutalité. Et elle avait mal, mais elle aimait ça. C'était son Prince, qui l'honorait, qui marquait son corps de sa présence. Qui lui faisait tant de bien, tant de mal ! Elle ne songeait plus à sa baguette, gardée par cette petite pétasse moldue. Le Rakyat la subjuguait. Les couleurs, devant ses paupières closes, l'enchantait. Et la queue de son amant, si dure, si bonne, la renversait.
Poussant sur ses bras, alors qu'une prise dans sa crinière la forçait à se redresser, Cara enroula une main autour de la nuque du psychopathe, un peu à l'aveugle, pour s'y retenir, pour que ses formes se calent contre sa silhouette parfaite. Sa peau brûlante contre la sienne, les battements de leurs coeurs qui s'emballaient, c'était si bon. Elle ne savait plus vraiment si elle avait mal, ou si elle prenait du plaisir. C'était à la fois les deux, et rien de tout ça. La souffrance semblait booster la chaleur entre ses reins. Elle ne s'imaginait pas appréciant cette pratique, et pourtant... Pourtant, il semblerait que plus son Prince la malmenait, plus elle adorait.
Le poids de l'homme contre son dos la fit sourire. Gémir. Elle se crispa, se resserrant autour du membre qui la dévastait, et un petit cri quitta ses lèvres, alors que son corps s'écrasait sur le tapis. Brusquement. Elle cria à nouveau. Relâchant la nuque de Vaas, elle profita de ce qu'il quittait la chaleur intime de son corps pour rouler souplement, ressentant dans son dos les fils de laine du tapis qui la chatouillaient légèrement. Elle releva les cuisses, et enroula ses jambes autour de sa taille, pour mieux le retenir. Pour mieux profiter de ses muscles qui roulaient sous sa peau, de son sexe qui revenait en elle, qui repoussait sa chair qui voulait déjà se refermer, se resserrer.
Son cri s'étouffa dans sa gorge, contre les lèvres de son Prince qui venait l'embrasser. Elle s'agrippa à lui, répondant avec ardeur au baiser, sa langue cherchant la sienne, jouant contre et avec. Ses reins malmenés bougeaient d'eux-mêmes, son bassin rencontrait celui de l'hidalgo, sa rondelle se serraient autour du membre lubrifié qui glissait presque avec facilité en elle à présent. Elle n'avait pas regardé, mais sans doute que quelques gouttes de sang se mêlaient à la cyprine et au sperme qui maculaient ses cuisses. Qui facilitaient la progression de Vaas en elle. C'est qu'il n'y avait pas été de main morte. Sans la drogue, elle aurait sûrement chanté un autre refrain.
Une de ses mains glissa le long du corps mâle, caressante, curieuse, joueuse. Elle s'inséra entre eux, un doigt venant frotter légèrement sa perle avant de s'aventurer plus bas, dédaignant son intimité pour glisser plus bas encore, suivis du reste de la main. Entreprenante, même si elle n'était pas certaine que cela plaise à Vaas, elle caressa ce sexe veiné qui s'enfonçait en elle, qui poussait, qui écartait sans ménagement ses chairs sensibles. Elle étala un peu plus encore leurs sécrétions, et sa main finit par se refermer doucement sur les bourses, caressante, affectueuse, alors qu'elle mordait doucement la langue ou les lèvres de son Prince, qu'elle se cabrait sous lui pour en avoir encore, pour accompagner, amplifier, ses coups de reins.
« Oh, Vaas... Soupira-t-elle contre ses lèvres, léchant d'une façon presque obscène ses lèvres. Oh mon Prince, j'aime tant quand tu me possèdes ainsi ! »
Elle serrait parfois un peu plus fort contre les testicules, massant cependant ces organes avec dévotion. Elle avait chaud, trop chaud. Tout était si coloré, si... Irréel ! Et son corps qui tremblait de plaisir.... Ses muscles qui se crispaient, annonciateurs d'une vague de sensations dévastatrice... Était-il possible, pour la sorcière, de se laisser avilir de la sorte par un moldu ? Apparemment, oui. Mais pas n'importe quel moldu. Son moldu. Son Prince.